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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 23/08/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 23/08/2021 20h00 GMT

Vous êtes bien à l'écoute de Radio France international. Il est 22h à Paris, 20h en temps universel, minuit et demi à Kaboul.

Charlotte Derouin : Bienvenue si vous nous rejoignez pour ce Journal en français facile. Avec moi pour le présenter Mehdi Meddeb, bonsoir.

Mehdi Meddeb : Bonsoir Charlotte, bonsoir à tous.

CD : 16 000 personnes évacuées de l'aéroport de Kaboul par les États-Unis en 24 heures. La situation est toujours très tendue. La question du retrait total des États-Unis d'ici la fin mois se pose. La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni veulent repousser cette date pour pouvoir continuer les évacuations depuis l'Afghanistan.

MM : En Haïti, près de 600 000 personnes ont besoin d'une assistance humanitaire d'urgence. Plus d'une semaine après le tremblement de terre, des hélicoptères commence à acheminer de l'aide vers les régions les plus difficiles d'accès.

CD : En Nouvelle-Zélande, le confinement prolongé jusqu'à vendredi, à cause de la propagation du variant Delta.

Au Japon, les mesures sanitaires sont renforcées pour les Jeux paralympiques qui commencent demain.

-----

MM : À l'aéroport de Kaboul, la situation est toujours chaotique.

CD : Les évacuations se poursuivent dans des conditions difficiles. Des coups de feu ont été échangés entre des soldats américains et allemands et des tireurs non identifiés. Un garde afghan est mort et trois autres ont été blessés dans ces affrontements. Les précisions de Nicolas Rocca.

La fusillade a eu lieu à la porte nord de l'aéroport aux alentours de 6h du matin à Kaboul. D'après CNN, c'est un tireur situé à l'extérieur de la zone contrôlée par les troupes américaines, là où patrouillent les talibans, qui a ouvert le feu contre des gardes afghans postés à l'intérieur de l'aéroport. Les soldats américains, allemands et les forces de sécurité afghane ont répliqué. Un garde afghan est mort et trois autres ont été blessés. Désormais, la situation est sous contrôle et l'ensemble des entrées de l'aéroport étaient fermées en fin de matinée. La tension règne toujours autour de la seule porte de sortie du pays car les soldats qui contrôlent l'aéroport et les talibans sont séparés seulement de quelques dizaines de mètres. La Maison Blanche a annoncé avoir évacué 37 000 personnes depuis la prise de pouvoir des talibans et 10 400 sur la seule journée de dimanche dernier. Difficile de prédire combien de temps cette situation pourra durer. Le retrait américain est prévu le 31 août, un délai court qui semble insuffisant pour évacuer les dizaines de milliers d'Afghans qui souhaitent quitter le pays. Pour autant, les talibans ont exclu aujourd'hui tout report du départ des soldats américains.

CD : Les talibans qui ont prévenu, si les Américains retardent leur départ, il y aura des conséquences, aucun gouvernement ne sera constitué. La France, tout comme le Royaume Uni juge nécessaire de reporter la date du départ des troupes américaines au 31 août. L'Allemagne indique de son côté avoir entamé des discussions avec les talibans pour garder l'aéroport ouvert après la fin du mois.

MM : En Haïti, plus d'une semaine après le tremblement de terre, des hélicoptères viennent d'apporter de l'aide aux sinistrés.

CD : Ça permet d'éviter le pillage des camions sur les routes et surtout d'atteindre les villages isolés. Plus de 300 personnes sont toujours portées disparues. Le bilan du séisme dépasse les 2 200 morts. Et les besoins sont énormes, des milliers de personnes sont sans abris. Reportage de nos envoyés spéciaux, Stefanie Schüler et Nicolas Benita à Corail, une petite localité dans le département de la Grand'Anse.

L'hélicoptère Chinook de l'armée américaine tourne au-dessus de Corail. Il cherche une place où se poser. Il descend en vol stationnaire à un mètre du sol, juste à côté du quartier populaire, proche de la mer. Quand le hayon arrière s'ouvre, c'est la cohue : des centaines d'habitants se ruent vers l'appareil. Pour les empêcher de monter à bord, les Marines américains balancent quelques paquets de leur cargaison à la foule avant de remettre les gaz en urgence. La population est en colère. Elle avait espéré de la nourriture et de l'eau. Seulement voilà : « Moi, j'ai réussi à attraper un sachet. C'est une combinaison. Je ne sais pas à quoi ça sert. » C'est une combinaison anti-Covid. Et elle n'est pas destinée aux sinistrés du séisme, mais fait partie de l'équipement d'un hôpital de campagne, envoyé par l'Argentine avec dix médecins. Marina Cardelli est la présidente des casques blancs argentins : « Nous allons rester à Corail environ 20 jours pour renforcer la capacité de réponse sanitaire de l'hôpital local. Un hôpital qui a été endommagé par le séisme et qui ne peut aujourd'hui pas fonctionner de manière adéquate. Et donc nous sommes venus soutenir le personnel dans ses efforts. » L'hélicoptère Chinook finit par se poser sur le terrain de foot et livre enfin l'ensemble de sa cargaison. Pendant ce temps, les deux seuls policiers de Corail tentent de contenir des habitants toujours sous tension. Stefanie Schüler, Nicolas Benita et Marc Kingtoph Casimir, Corail, RFI.

MM : Aux États-Unis, des ponts, des routes et des maisons emportées par les eaux dans le Tennessee.

CD : L'État a été touché par des pluies records. Au moins 21 personnes sont mortes et une vingtaine d'autres portées disparues. L'eau est montée tellement vite que les habitants n'ont pas eu le temps de se mettre à l'abri.

MM : Pour lutter contre la pandémie de Covid-19, le confinement est prolongé jusqu'à vendredi, en Nouvelle-Zélande.

CD : La Première ministre Jacinda Ardern estime qu'il était trop tôt pour lever les restrictions alors que la vague de contamination due au variant Delta n'a pas encore atteint son pic, son niveau le plus élevé. Un premier cas a été découvert il y a cinq jours. Le pays compte désormais une centaine de personnes testées positives, alors que la Nouvelle-Zélande avait, jusqu'ici, adopté depuis le début de l'épidémie, une stratégie zéro Covid. Les explications de notre correspondant Richard Tindiller.

C'est un scénario que personne n'avait vu venir. Un variant Delta qui se propage à très grande vitesse et un confinement total pour le pays qui s'étend désormais jusqu'à vendredi soir minuit. Et au moins jusqu'au 31 août pour la ville d'Auckland qui compte plus de 90% des cas positifs. La Nouvelle-Zélande qui vivait loin de toutes contraintes face au Covid-19 depuis près d'un an a été rattrapée par cette pandémie et ce variant Delta qui a de nouveau figé le pays. Un sentiment qui risque de durer malgré les premières estimations qui prévoyaient un pic à 120 cas positifs sur l'ensemble du pays. Mais c'était sans compter sur cette carte de la Nouvelle-Zélande brandie aujourd'hui par la Première ministre Jacinda Ardern où l'on y voit des points bleus sur la quasi-totalité du pays. 14 000 points bleus au total qui représentent tous les contacts proches de ces cas positifs dans le pays. Des contacts et une liste d'emplacements où se sont trouvés ces cas positifs qui ne cesse de grandir. Plus de 400 localisations que les autorités ne cessent de partager sur les réseaux sociaux pour lutter au mieux contre cette épidémie fulgurante qui frappe la Nouvelle-Zélande. Richard Tindiller, Wellington, RFI.

MM : À Londres, la relève de la garde a repris aujourd'hui au palais de Buckingham.

CD : C'est une tradition qui a normalement lieu tous les jours devant le palais de la reine Élizabeth II. Les soldats avec leurs célèbres chapeaux noirs viennent prendre le relais de ceux qui gardent le palais royal. Mais à cause de la crise sanitaire, les autorités avaient décidé de suspendre ce spectacle militaire pour éviter les rassemblements. En temps normal, jusqu'à 20 000 touristes viennent voir chaque jour les soldats.

MM : Le Covid-19 s'invite aussi aux Jeux paralympiques de Tokyo.

CD : La 16e édition s'ouvre officiellement demain mardi, avec la cérémonie d'ouverture à 11 heures en temps universel, à 20 heures à Tokyo. Les compétitions vont durer dix jours. Et les mesures sanitaires seront encore plus strictes que pendant les Jeux olympiques car le nombre de contaminations est en forte hausse au Japon. À Tokyo, les précisions de notre envoyé spécial Éric Chaurin.

Avec 25 000 nouveaux cas quotidien de Covid-19 - nombre record pour le pays - enregistrés depuis la semaine dernière, les Japonais ont décidé de mettre les jeux sous contrôle. Toshiro Muto, le directeur général de Tokyo 2020, l'a annoncé ce dimanche les participants seront soumis à de nouvelles règles sanitaires encore plus restrictives que celles en vigueur durant les Jeux olympiques. En clair, le personnel du village, les athlètes, seront soumis à des tests quotidiens, c'était tous les quatre jours jusqu'ici. Suppression également de la règle qui permettait à certains participants, journalistes, membres de l'organisation, prestataires, de prendre les transports publics et de se déplacer enfin librement après 14 jours sur place. Jusqu'à leur départ, ils ne verront de Tokyo que leur hôtel et leur site de travail. Il faut dire que 131 personnes participant à ces jeux ont été contrôlés positifs, essentiellement des membres de l'organisation ou des sous-traitants locaux, mais quatre athlètes et dix membres des médias sont également concernés. C'est donc dans une drôle d'ambiance que la 16e édition des Jeux paralympiques va démarrer à Tokyo. Mais demain, c'est la fête, c'est promis avec la traditionnelle cérémonie d'ouverture de la compétition. Éric Chaurin, Tokyo, RFI.

CD : Éric Chaurin du service sport de RFI qui nous fera vivre ces Jeux paralympiques à Tokyo.

C'est la fin de ce Journal en français facile, merci à Mehdi Meddeb et merci de votre fidélité. N'oubliez pas ce journal est à réécouter sur RFI Savoirs, à la rubrique « Apprendre le français ».


Journal en français facile 23/08/2021 20h00 GMT Zeitung in leichtem Französisch 23/08/2021 20:00 GMT Journal in easy French 23/08/2021 20h00 GMT Notícias em francês fácil 23/08/2021 20h00 GMT Nyheter på lätt franska 23/08/2021 20h00 GMT Kolay Fransızca Haberler 23/08/2021 20h00 GMT

Vous êtes bien à l'écoute de Radio France international. Il est 22h à Paris, 20h en temps universel, minuit et demi à Kaboul.

Charlotte Derouin : Bienvenue si vous nous rejoignez pour ce Journal en français facile. Avec moi pour le présenter Mehdi Meddeb, bonsoir.

Mehdi Meddeb : Bonsoir Charlotte, bonsoir à tous.

CD : 16 000 personnes évacuées de l'aéroport de Kaboul par les États-Unis en 24 heures. La situation est toujours très tendue. La question du retrait total des États-Unis d'ici la fin mois se pose. The question arises as to whether the United States will withdraw completely by the end of the month. La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni veulent repousser cette date pour pouvoir continuer les évacuations depuis l'Afghanistan. France, Germany and the UK want to postpone this date so that evacuations from Afghanistan can continue.

MM : En Haïti, près de 600 000 personnes ont besoin d'une assistance humanitaire d'urgence. MM: In Haiti, almost 600,000 people are in need of emergency humanitarian assistance. Plus d'une semaine après le tremblement de terre, des hélicoptères commence à acheminer de l'aide vers les régions les plus difficiles d'accès. More than a week after the earthquake, helicopters are beginning to deliver aid to the hardest-to-reach areas.

CD : En Nouvelle-Zélande, le confinement prolongé jusqu'à vendredi, à cause de la propagation du variant Delta.

Au Japon, les mesures sanitaires sont renforcées pour les Jeux paralympiques qui commencent demain.

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MM : À l'aéroport de Kaboul, la situation est toujours chaotique.

CD : Les évacuations se poursuivent dans des conditions difficiles. Des coups de feu ont été échangés entre des soldats américains et allemands et des tireurs non identifiés. Un garde afghan est mort et trois autres ont été blessés dans ces affrontements. Les précisions de Nicolas Rocca.

La fusillade a eu lieu à la porte nord de l'aéroport aux alentours de 6h du matin à Kaboul. D'après CNN, c'est un tireur situé à l'extérieur de la zone contrôlée par les troupes américaines, là où patrouillent les talibans, qui a ouvert le feu contre des gardes afghans postés à l'intérieur de l'aéroport. Les soldats américains, allemands et les forces de sécurité afghane ont répliqué. Un garde afghan est mort et trois autres ont été blessés. Désormais, la situation est sous contrôle et l'ensemble des entrées de l'aéroport étaient fermées en fin de matinée. La tension règne toujours autour de la seule porte de sortie du pays car les soldats qui contrôlent l'aéroport et les talibans sont séparés seulement de quelques dizaines de mètres. La Maison Blanche a annoncé avoir évacué 37 000 personnes depuis la prise de pouvoir des talibans et 10 400 sur la seule journée de dimanche dernier. Difficile de prédire combien de temps cette situation pourra durer. Le retrait américain est prévu le 31 août, un délai court qui semble insuffisant pour évacuer les dizaines de milliers d'Afghans qui souhaitent quitter le pays. Pour autant, les talibans ont exclu aujourd'hui tout report du départ des soldats américains. However, the Taliban today ruled out any postponement of the American soldiers' departure.

CD : Les talibans qui ont prévenu, si les Américains retardent leur départ, il y aura des conséquences, aucun gouvernement ne sera constitué. CD: The Taliban have warned that if the Americans delay their departure, there will be consequences and no government will be formed. La France, tout comme le Royaume Uni juge nécessaire de reporter la date du départ des troupes américaines au 31 août. France, like the United Kingdom, considers it necessary to postpone the departure of American troops until August 31. L'Allemagne indique de son côté avoir entamé des discussions avec les talibans pour garder l'aéroport ouvert après la fin du mois. Germany, for its part, says it has begun talks with the Taliban to keep the airport open after the end of the month.

MM : En Haïti, plus d'une semaine après le tremblement de terre, des hélicoptères viennent d'apporter de l'aide aux sinistrés. MM: In Haiti, more than a week after the earthquake, helicopters have just brought aid to the victims.

CD : Ça permet d'éviter le pillage des camions sur les routes et surtout d'atteindre les villages isolés. Plus de 300 personnes sont toujours portées disparues. Le bilan du séisme dépasse les 2 200 morts. Et les besoins sont énormes, des milliers de personnes sont sans abris. Reportage de nos envoyés spéciaux, Stefanie Schüler et Nicolas Benita à Corail, une petite localité dans le département de la Grand'Anse.

L'hélicoptère Chinook de l'armée américaine tourne au-dessus de Corail. Il cherche une place où se poser. Il descend en vol stationnaire à un mètre du sol, juste à côté du quartier populaire, proche de la mer. Quand le hayon arrière s'ouvre, c'est la cohue : des centaines d'habitants se ruent vers l'appareil. Pour les empêcher de monter à bord, les Marines américains balancent quelques paquets de leur cargaison à la foule avant de remettre les gaz en urgence. La population est en colère. Elle avait espéré de la nourriture et de l'eau. Seulement voilà : « Moi, j'ai réussi à attraper un sachet. C'est une combinaison. Je ne sais pas à quoi ça sert. » C'est une combinaison anti-Covid. Et elle n'est pas destinée aux sinistrés du séisme, mais fait partie de l'équipement d'un hôpital de campagne, envoyé par l'Argentine avec dix médecins. Marina Cardelli est la présidente des casques blancs argentins : « Nous allons rester à Corail environ 20 jours pour renforcer la capacité de réponse sanitaire de l'hôpital local. Un hôpital qui a été endommagé par le séisme et qui ne peut aujourd'hui pas fonctionner de manière adéquate. Et donc nous sommes venus soutenir le personnel dans ses efforts. » L'hélicoptère Chinook finit par se poser sur le terrain de foot et livre enfin l'ensemble de sa cargaison. Pendant ce temps, les deux seuls policiers de Corail tentent de contenir des habitants toujours sous tension. Stefanie Schüler, Nicolas Benita et Marc Kingtoph Casimir, Corail, RFI.

MM : Aux États-Unis, des ponts, des routes et des maisons emportées par les eaux dans le Tennessee.

CD : L'État a été touché par des pluies records. Au moins 21 personnes sont mortes et une vingtaine d'autres portées disparues. L'eau est montée tellement vite que les habitants n'ont pas eu le temps de se mettre à l'abri.

MM : Pour lutter contre la pandémie de Covid-19, le confinement est prolongé jusqu'à vendredi, en Nouvelle-Zélande.

CD : La Première ministre Jacinda Ardern estime qu'il était trop tôt pour lever les restrictions alors que la vague de contamination due au variant Delta n'a pas encore atteint son pic, son niveau le plus élevé. Un premier cas a été découvert il y a cinq jours. Le pays compte désormais une centaine de personnes testées positives, alors que la Nouvelle-Zélande avait, jusqu'ici, adopté depuis le début de l'épidémie, une stratégie zéro Covid. Les explications de notre correspondant Richard Tindiller.

C'est un scénario que personne n'avait vu venir. Un variant Delta qui se propage à très grande vitesse et un confinement total pour le pays qui s'étend désormais jusqu'à vendredi soir minuit. Et au moins jusqu'au 31 août pour la ville d'Auckland qui compte plus de 90% des cas positifs. La Nouvelle-Zélande qui vivait loin de toutes contraintes face au Covid-19 depuis près d'un an a été rattrapée par cette pandémie et ce variant Delta qui a de nouveau figé le pays. Un sentiment qui risque de durer malgré les premières estimations qui prévoyaient un pic à 120 cas positifs sur l'ensemble du pays. Mais c'était sans compter sur cette carte de la Nouvelle-Zélande brandie aujourd'hui par la Première ministre Jacinda Ardern où l'on y voit des points bleus sur la quasi-totalité du pays. 14 000 points bleus au total qui représentent tous les contacts proches de ces cas positifs dans le pays. Des contacts et une liste d'emplacements où se sont trouvés ces cas positifs qui ne cesse de grandir. Plus de 400 localisations que les autorités ne cessent de partager sur les réseaux sociaux pour lutter au mieux contre cette épidémie fulgurante qui frappe la Nouvelle-Zélande. Richard Tindiller, Wellington, RFI.

MM : À Londres, la relève de la garde a repris aujourd'hui au palais de Buckingham.

CD : C'est une tradition qui a normalement lieu tous les jours devant le palais de la reine Élizabeth II. Les soldats avec leurs célèbres chapeaux noirs viennent prendre le relais de ceux qui gardent le palais royal. Mais à cause de la crise sanitaire, les autorités avaient décidé de suspendre ce spectacle militaire pour éviter les rassemblements. En temps normal, jusqu'à 20 000 touristes viennent voir chaque jour les soldats.

MM : Le Covid-19 s'invite aussi aux Jeux paralympiques de Tokyo.

CD : La 16e édition s'ouvre officiellement demain mardi, avec la cérémonie d'ouverture à 11 heures en temps universel, à 20 heures à Tokyo. Les compétitions vont durer dix jours. Et les mesures sanitaires seront encore plus strictes que pendant les Jeux olympiques car le nombre de contaminations est en forte hausse au Japon. À Tokyo, les précisions de notre envoyé spécial Éric Chaurin.

Avec 25 000 nouveaux cas quotidien de Covid-19 - nombre record pour le pays - enregistrés depuis la semaine dernière, les Japonais ont décidé de mettre les jeux sous contrôle. Toshiro Muto, le directeur général de Tokyo 2020, l'a annoncé ce dimanche les participants seront soumis à de nouvelles règles sanitaires encore plus restrictives que celles en vigueur durant les Jeux olympiques. En clair, le personnel du village, les athlètes, seront soumis à des tests quotidiens, c'était tous les quatre jours jusqu'ici. Suppression également de la règle qui permettait à certains participants, journalistes, membres de l'organisation, prestataires, de prendre les transports publics et de se déplacer enfin librement après 14 jours sur place. Jusqu'à leur départ, ils ne verront de Tokyo que leur hôtel et leur site de travail. Il faut dire que 131 personnes participant à ces jeux ont été contrôlés positifs, essentiellement des membres de l'organisation ou des sous-traitants locaux, mais quatre athlètes et dix membres des médias sont également concernés. C'est donc dans une drôle d'ambiance que la 16e édition des Jeux paralympiques va démarrer à Tokyo. Mais demain, c'est la fête, c'est promis avec la traditionnelle cérémonie d'ouverture de la compétition. Éric Chaurin, Tokyo, RFI.

CD : Éric Chaurin du service sport de RFI qui nous fera vivre ces Jeux paralympiques à Tokyo.

C'est la fin de ce Journal en français facile, merci à Mehdi Meddeb et merci de votre fidélité. N'oubliez pas ce journal est à réécouter sur RFI Savoirs, à la rubrique « Apprendre le français ».