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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 03/05/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 03/05/2021 20h00 GMT

Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel.

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile. Présenté en compagnie de Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Romain, bonsoir à toutes et à tous.

RA : À la Une ce soir : la colère gronde en Colombie. Au moins 17 personnes ont été tuées lors de manifestations contre un projet de réforme fiscale. Projet retiré hier soir par le président Ivan Duque, mais la contestation continue.

ZK : L'Espagne à la veille d'élections régionales à Madrid. La capitale et la région la plus riche du pays. Les enjeux sont considérables et la campagne qui s'achève ce soir a été marquée par une forte tension. Reportage à suivre.

RA : Dans cette édition également, un important réseau de pédopornographie démantelé en Allemagne. Une plateforme internet sur laquelle plus de 400 000 personnes étaient enregistrées.

RA : Et puis bientôt une loi pour Mayotte. C'est la promesse du gouvernement français à l'égard de ce département situé au large de l'océan Indien, le plus pauvre du pays. Les concertations avec la population ont débuté ce lundi.

-----

ZK : En Colombie le dernier bilan est d'au moins 17 morts et 800 blessés.

RA : Bilan des manifestations qui se déroulent depuis cinq jours. Les contestataires dénoncent le projet de réforme fiscale du gouvernement qui est examiné actuellement par le Parlement. Le texte prévoit d'augmenter les recettes de l'État ce qui se traduirait par des hausses d'impôts, alors que la Colombie est confrontée à sa pire crise depuis 50 ans. Hier soir, le président Ivan Duque a proposé de retirer ce texte controversé pour en écrire un nouveau. Mais cela ne semble pas calmer les manifestants, Romain Lemaresquier.

C'est une sixième journée de mobilisation nationale ce lundi en Colombie. Et désormais ce n'est plus le projet de réforme fiscale qui est visée, mais toute la gestion du président Ivan Duque et de son gouvernement. Les critiques pleuvent du côté des syndicats et des organisations de la société civile qui multiplient les appels à la mobilisation. La gestion de la crise pandémique et économique qui en découle, mais aussi les inégalités sociales qui se sont creusées ont déclenché un mouvement de protestation qu'Ivan Duque n'a pas vu venir. Et le très lourd bilan de ces jours de mobilisation ne fait qu'accentuer le mécontentement. Désormais presque tous les secteurs économiques, mais aussi les étudiants et une partie de la classe politique ont décidé de se joindre aux manifestants. Le maire de Cali, l'une des plus grandes villes et un des poumons économiques du pays, qui appelle également à la mobilisation, demande par ailleurs une enquête pour faire la lumière sur les morts durant ces manifestations. Le président colombien fait désormais face à un mouvement de contestation bien plus ample, à un an des élections. Une grogne que même le départ du ministre des Finances Alberto Carrasquilla, qui a remis sa démission ce lundi à Ivan Duque, ne semble pas en mesure de calmer.

ZK : Les habitants de Madrid la capitale espagnole votent demain pour des élections régionales.

RA : Il s'agit de renouveler l'Assemblée régionale et élire son nouveau président. Les enjeux sont énormes. D'abord parce que la région de Madrid est la plus riche d'Espagne et donc ses pouvoirs sont considérables, par exemple dans le domaine de la santé - ce qui pèse lourd dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Et ensuite, parce que politiquement ces élections ont valeur de test national. À tel point que le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez s'est impliquée personnellement dans la campagne pour appeler à battre la conservatrice Isabel Diaz Ayuso, la président sortante. Ajoutez à cela, les tensions entre l'extrême gauche et l'extrême droite : c'est une campagne électrique qui s'achève ce soir. Écoutez plutôt ce reportage dans la capitale espagnole de François Musseau.

Il y a un contraste saisissant dans la capitale entre d'une part, l'ambiance générale, très relâchée, et de l'autre côté, une nervosité malgré tout liée à la campagne électorale. Cette campagne a été si hostile que, une certitude, lorsqu'on parle aux gens des élections, les regards se crispent. Lola est institutrice : « Les gens sont hystériques, nerveux. Ils s'envoient tous à la figure des attaques incroyables ! » Si cette fébrilité à fleur de peau est palpable sur le terrain politique, c'est de l'avis général à cause des candidats eux-mêmes. Et tout particulièrement des deux formations situées aux extrêmes : l'ultra droite de Vox et la gauche radicale de Podemos. Cette dernière refuse de parler désormais avec Vox pour ne pas avoir pris au sérieux des menaces de mort reçues par Pablo Iglesias, le candidat de Podemos. Conséquence, parmi les gens de la rue : un sentiment de dégoût vis à vis des dirigeants politiques. Gabriel est gardien de sécurité : « Tout cela est rapide, faux, superficiel. Il n'y pas véritablement de débat. Il n'y entre les candidats que de la violence échangée. » Quant au scrutin lui-même le suspense reste entier et les sondages sont partagés : la présidente sortante, la conservatrice Isabel Diaz Ayuso, renouvellera-t-elle son mandat ou bien la gauche, très remontée contre l'extrême droite, parviendra-t-elle à la détrôner grâce à une forte mobilisation de son électorat ? François Musseau, Madrid, RFI.

ZK : Une opération d'ampleur en Allemagne visant la pédopornographie.

RA : Autrement dit la pornographie impliquant des enfants. Le réseau qui vient d'être démantelé est présenté comme l'un des plus grands au monde, sévissant sur internet. Quatre suspects ont été arrêtés. Précisions à Berlin de Pascal Thibaut.

Plus de 400 000 personnes dans le monde entier étaient enregistrées sur la plateforme Boystown. Par comparaison, un autre site pédophile d'importance démantelé il y a quatre ans comptait 100 000 utilisateurs. L'opération de la police allemande en collaboration avec d'autres pays qui vient d'être rendue publique a eu lieu à la mi-avril. Trois Allemands ont été arrêtés. Une quatrième personne qui réside au Paraguay devrait être extradée. La plateforme qui existait depuis juin 2019 servait à l'échange de vidéos ou photos montrant des abus sexuels avant tout sur des garçons parfois de très bas âge. Les serveurs de Boystown se trouvaient en Moldavie. Les personnes arrêtées géraient le réseau et donnaient des conseils aux utilisateurs pour ne pas laisser de traces qui auraient permis des poursuites à leur encontre. Les responsables du réseau Elysium démantelé en 2017, également géré en Allemagne, avait été condamnés à des peines allant de quatre à onze ans de prison. Pascal Thibaut, Berlin, RFI.

ZK : Dans l'actualité économique, un procès très attendu s'est ouvert aujourd'hui en Californie.

RA : Il met aux prises l'éditeur de jeux vidéo Epic Games au géant Apple. Epic Games accuse Apple d'exercer un monopole sur le marché des applications mobiles. C'est-à-dire d'empêcher la concurrence. C'est une longue bataille qui débute, avec les appels et recours elle pourrait durer des années. Mais elle pourrait aussi influencer le débat actuel sur le droit de la concurrence.

ZK : Et puis, une réflexion pour le développement du département le plus pauvre de France.

RA : Il s'agit de Mayotte, situé au large de l'océan Indien. Mayotte où trois habitants sur quatre vivent sous le seuil de pauvreté. Au mois de mars, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a promis un projet de loi pour Mayotte d'ici la fin du mandat d'Emmanuel Macron. Près de trois mois plus tard, les autorités de l'île étaient réunies ce matin à Mamoudzou pour lancer trois semaines de concertation avec la population. Objectif : recueillir les doléances des habitants, c'est-à-dire les souhaits, pour les intégrer dans la future loi. C'est un reportage à Mamoudzou de Yoram Melloul.

Fatima Ousséni sort toute heureuse du séminaire de lancement des concertations. Pour la bâtonnière du barreau de Mayotte, le gouvernement donne enfin la parole à la population : « Je trouve que l'initiative ministérielle est très bonne, parce qu'une concertation ça appelle à un état des lieux. Puis, c'est aussi un dialogue direct avec la population qui se sent considérée, concernée. C'est une très bonne chose. Et si le gouvernement nous prête attention, on ne peut pas rater le coche. » Autre participant au débat dans la grande salle du lycée des lumières de Mamoudzou, le député Les Républicains, Mansour Kamardine. Lui souligne une excellente initiative à une seule condition : « Qu'elle ne soit pas comme les consultations qui ont été faites auparavant. On nous a beaucoup consultés. On nous a beaucoup écoutés. En fait, on a amusé la galerie mais sans jamais tenir compte des vraies préoccupations de Mayotte. Pendant 40 ans l'État nous a dit seul, ce qui était bon pour nous. » Sur ce point, le préfet Jean-François Colombet se veut rassurant. Il fait le maximum pour associer les Mahorais à ce futur projet de loi : « Tout Mahorais qui veut, soit se rendre à un forum citoyen, où l'accès est libre, soit participer à une audience libre du préfet, soit dire à son maire je veux que tu portes telle idée dans les forums citoyens pourra le faire. En plus, il y a des adresses électroniques qui sont mises en place, donc tout le monde pourra s'exprimer. » Prochaine étape le 5 mai, à Dembeni, pour une grande discussion avec la population mahoraise. Yoram Melloul, Mamoudzou, RFI.

RA : Et sachez que les débats portent sur cinq thématiques : l'égalité des droits sociaux, le défi sécuritaire et migratoire, le développement de Mayotte, le renforcement du Conseil départemental et l'insertion de la jeunesse.

ZK : Enfin en football, J-1 avant la demi-finale retour du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions face à Manchester City.

RA : La rencontre sera à suivre en direct sur RFI. La tâche s'annonce difficile pour les joueurs Parisiens qui avaient été battus 2 buts à 1 au Parc des Princes lors du match aller. Et l'une des grandes questions, c'est la participation ou non de la star Kylian Mbappé, blessé au mollet. Le suspense continue puisque son entraîneur affirme que la décision serait prise demain. La rencontre sera à suivre à partir de 21h heure française.

C'est la fin du Journal en français facile.


Journal en français facile 03/05/2021 20h00 GMT Zeitung in leichtem Französisch 03/05/2021 20:00 GMT Journal in easy French 03/05/2021 20h00 GMT Noticias en francés fácil 03/05/2021 20h00 GMT Notícias em francês fácil 03/05/2021 20h00 GMT

Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel.

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile. Présenté en compagnie de Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Romain, bonsoir à toutes et à tous.

RA : À la Une ce soir : la colère gronde en Colombie. RA: On the front page tonight: anger is brewing in Colombia. Au moins 17 personnes ont été tuées lors de manifestations contre un projet de réforme fiscale. Projet retiré hier soir par le président Ivan Duque, mais la contestation continue.

ZK : L'Espagne à la veille d'élections régionales à Madrid. La capitale et la région la plus riche du pays. Les enjeux sont considérables et la campagne qui s'achève ce soir a été marquée par une forte tension. Reportage à suivre.

RA : Dans cette édition également, un important réseau de pédopornographie démantelé en Allemagne. Une plateforme internet sur laquelle plus de 400 000 personnes étaient enregistrées.

RA : Et puis bientôt une loi pour Mayotte. C'est la promesse du gouvernement français à l'égard de ce département situé au large de l'océan Indien, le plus pauvre du pays. Les concertations avec la population ont débuté ce lundi.

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ZK : En Colombie le dernier bilan est d'au moins 17 morts et 800 blessés.

RA : Bilan des manifestations qui se déroulent depuis cinq jours. Les contestataires dénoncent le projet de réforme fiscale du gouvernement qui est examiné actuellement par le Parlement. Le texte prévoit d'augmenter les recettes de l'État ce qui se traduirait par des hausses d'impôts, alors que la Colombie est confrontée à sa pire crise depuis 50 ans. Hier soir, le président Ivan Duque a proposé de retirer ce texte controversé pour en écrire un nouveau. Mais cela ne semble pas calmer les manifestants, Romain Lemaresquier.

C'est une sixième journée de mobilisation nationale ce lundi en Colombie. Et désormais ce n'est plus le projet de réforme fiscale qui est visée, mais toute la gestion du président Ivan Duque et de son gouvernement. Les critiques pleuvent du côté des syndicats et des organisations de la société civile qui multiplient les appels à la mobilisation. La gestion de la crise pandémique et économique qui en découle, mais aussi les inégalités sociales qui se sont creusées ont déclenché un mouvement de protestation qu'Ivan Duque n'a pas vu venir. The management of the pandemic crisis and the ensuing economic crisis, as well as growing social inequalities, triggered a protest movement that Ivan Duque did not see coming. Et le très lourd bilan de ces jours de mobilisation ne fait qu'accentuer le mécontentement. Désormais presque tous les secteurs économiques, mais aussi les étudiants et une partie de la classe politique ont décidé de se joindre aux manifestants. Le maire de Cali, l'une des plus grandes villes et un des poumons économiques du pays, qui appelle également à la mobilisation, demande par ailleurs une enquête pour faire la lumière sur les morts durant ces manifestations. Le président colombien fait désormais face à un mouvement de contestation bien plus ample, à un an des élections. Une grogne que même le départ du ministre des Finances Alberto Carrasquilla, qui a remis sa démission ce lundi à Ivan Duque, ne semble pas en mesure de calmer.

ZK : Les habitants de Madrid la capitale espagnole votent demain pour des élections régionales.

RA : Il s'agit de renouveler l'Assemblée régionale et élire son nouveau président. Les enjeux sont énormes. D'abord parce que la région de Madrid est la plus riche d'Espagne et donc ses pouvoirs sont considérables, par exemple dans le domaine de la santé - ce qui pèse lourd dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Et ensuite, parce que politiquement ces élections ont valeur de test national. À tel point que le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez s'est impliquée personnellement dans la campagne pour appeler à battre la conservatrice Isabel Diaz Ayuso, la président sortante. Ajoutez à cela, les tensions entre l'extrême gauche et l'extrême droite : c'est une campagne électrique qui s'achève ce soir. Écoutez plutôt ce reportage dans la capitale espagnole de François Musseau.

Il y a un contraste saisissant dans la capitale entre d'une part, l'ambiance générale, très relâchée, et de l'autre côté, une nervosité malgré tout liée à la campagne électorale. Cette campagne a été si hostile que, une certitude, lorsqu'on parle aux gens des élections, les regards se crispent. Lola est institutrice : « Les gens sont hystériques, nerveux. Ils s'envoient tous à la figure des attaques incroyables ! » Si cette fébrilité à fleur de peau est palpable sur le terrain politique, c'est de l'avis général à cause des candidats eux-mêmes. Et tout particulièrement des deux formations situées aux extrêmes : l'ultra droite de Vox et la gauche radicale de Podemos. Cette dernière refuse de parler désormais avec Vox pour ne pas avoir pris au sérieux des menaces de mort reçues par Pablo Iglesias, le candidat de Podemos. Conséquence, parmi les gens de la rue : un sentiment de dégoût vis à vis des dirigeants politiques. Gabriel est gardien de sécurité : « Tout cela est rapide, faux, superficiel. Il n'y pas véritablement de débat. Il n'y entre les candidats que de la violence échangée. » Quant au scrutin lui-même le suspense reste entier et les sondages sont partagés : la présidente sortante, la conservatrice Isabel Diaz Ayuso, renouvellera-t-elle son mandat ou bien la gauche, très remontée contre l'extrême droite, parviendra-t-elle à la détrôner grâce à une forte mobilisation de son électorat ? François Musseau, Madrid, RFI.

ZK : Une opération d'ampleur en Allemagne visant la pédopornographie.

RA : Autrement dit la pornographie impliquant des enfants. Le réseau qui vient d'être démantelé est présenté comme l'un des plus grands au monde, sévissant sur internet. Quatre suspects ont été arrêtés. Précisions à Berlin de Pascal Thibaut.

Plus de 400 000 personnes dans le monde entier étaient enregistrées sur la plateforme Boystown. Par comparaison, un autre site pédophile d'importance démantelé il y a quatre ans comptait 100 000 utilisateurs. L'opération de la police allemande en collaboration avec d'autres pays qui vient d'être rendue publique a eu lieu à la mi-avril. Trois Allemands ont été arrêtés. Une quatrième personne qui réside au Paraguay devrait être extradée. La plateforme qui existait depuis juin 2019 servait à l'échange de vidéos ou photos montrant des abus sexuels avant tout sur des garçons parfois de très bas âge. Les serveurs de Boystown se trouvaient en Moldavie. Les personnes arrêtées géraient le réseau et donnaient des conseils aux utilisateurs pour ne pas laisser de traces qui auraient permis des poursuites à leur encontre. Les responsables du réseau Elysium démantelé en 2017, également géré en Allemagne, avait été condamnés à des peines allant de quatre à onze ans de prison. Pascal Thibaut, Berlin, RFI.

ZK : Dans l'actualité économique, un procès très attendu s'est ouvert aujourd'hui en Californie.

RA : Il met aux prises l'éditeur de jeux vidéo Epic Games au géant Apple. Epic Games accuse Apple d'exercer un monopole sur le marché des applications mobiles. C'est-à-dire d'empêcher la concurrence. C'est une longue bataille qui débute, avec les appels et recours elle pourrait durer des années. Mais elle pourrait aussi influencer le débat actuel sur le droit de la concurrence.

ZK : Et puis, une réflexion pour le développement du département le plus pauvre de France.

RA : Il s'agit de Mayotte, situé au large de l'océan Indien. Mayotte où trois habitants sur quatre vivent sous le seuil de pauvreté. Au mois de mars, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a promis un projet de loi pour Mayotte d'ici la fin du mandat d'Emmanuel Macron. Près de trois mois plus tard, les autorités de l'île étaient réunies ce matin à Mamoudzou pour lancer trois semaines de concertation avec la population. Objectif : recueillir les doléances des habitants, c'est-à-dire les souhaits, pour les intégrer dans la future loi. C'est un reportage à Mamoudzou de Yoram Melloul.

Fatima Ousséni sort toute heureuse du séminaire de lancement des concertations. Pour la bâtonnière du barreau de Mayotte, le gouvernement donne enfin la parole à la population : « Je trouve que l'initiative ministérielle est très bonne, parce qu'une concertation ça appelle à un état des lieux. Puis, c'est aussi un dialogue direct avec la population qui se sent considérée, concernée. C'est une très bonne chose. Et si le gouvernement nous prête attention, on ne peut pas rater le coche. » Autre participant au débat dans la grande salle du lycée des lumières de Mamoudzou, le député Les Républicains, Mansour Kamardine. Lui souligne une excellente initiative à une seule condition : « Qu'elle ne soit pas comme les consultations qui ont été faites auparavant. On nous a beaucoup consultés. On nous a beaucoup écoutés. En fait, on a amusé la galerie mais sans jamais tenir compte des vraies préoccupations de Mayotte. Pendant 40 ans l'État nous a dit seul, ce qui était bon pour nous. » Sur ce point, le préfet Jean-François Colombet se veut rassurant. Il fait le maximum pour associer les Mahorais à ce futur projet de loi : « Tout Mahorais qui veut, soit se rendre à un forum citoyen, où l'accès est libre, soit participer à une audience libre du préfet, soit dire à son maire je veux que tu portes telle idée dans les forums citoyens pourra le faire. En plus, il y a des adresses électroniques qui sont mises en place, donc tout le monde pourra s'exprimer. » Prochaine étape le 5 mai, à Dembeni, pour une grande discussion avec la population mahoraise. Yoram Melloul, Mamoudzou, RFI.

RA : Et sachez que les débats portent sur cinq thématiques : l'égalité des droits sociaux, le défi sécuritaire et migratoire, le développement de Mayotte, le renforcement du Conseil départemental et l'insertion de la jeunesse.

ZK : Enfin en football, J-1 avant la demi-finale retour du Paris Saint-Germain en Ligue des Champions face à Manchester City.

RA : La rencontre sera à suivre en direct sur RFI. La tâche s'annonce difficile pour les joueurs Parisiens qui avaient été battus 2 buts à 1 au Parc des Princes lors du match aller. Et l'une des grandes questions, c'est la participation ou non de la star Kylian Mbappé, blessé au mollet. Le suspense continue puisque son entraîneur affirme que la décision serait prise demain. La rencontre sera à suivre à partir de 21h heure française.

C'est la fin du Journal en français facile.