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français avec Pierre, 5 Conseils pour parler plus VITE en français et comprendre les Français quand ils parlent vite

5 Conseils pour parler plus VITE en français et comprendre les Français quand ils parlent vite

Bonjour !

Dans cette vidéo, je vais te montrer comment tu vas pouvoir parler plus rapidement,

plus naturellement en français.

Cette vidéo te permettra aussi de beaucoup mieux comprendre les Français

quand ils parlent vite.

Alors en fait, vite, ce n'est pas vraiment le bon mot.

Je pense que le problème est ailleurs,

et qu'en fait, ça te donne l'impression qu'ils parlent vite.

Et justement on va voir pourquoi.

L'acteur que j'adore, Jean Dujardin, va nous accompagner dans cette vidéo,

parce que j'ai choisi certains extraits de ses films pour argumenter mes propos,

pour te donner des exemples réels.

– D'accord. Faisons comme ça.

À la fin de cette vidéo,

on fera aussi un exercice très drôle, donc reste bien jusqu'à la fin de la vidéo.

Allez, on commence.

Alors, le premier phénomène, c'est ce qu'on appelle des enchaînements.

En fait, ça existe dans toutes les langues.

C'est le fait que quand on dit des mots dans une phrase,

eh bien, on ne les dit pas un par un séparément.

Donc voyons un exemple, ce sera plus simple.

Si je dis, par exemple : texte en français.

Donc il y a trois mots,

mais si je dis cela naturellement dans une phrase,

ça va donner « textan français ».

Donc ça ne fait pas : texte en français.

Textan français.

Textan français.

D'accord ?

Donc voilà. Il faut un petit peu s'habituer à cela.

Et ça ne veut pas dire que je vais aller plus vite.

Je ne dis pas « texanfrançais ».

Je dis : textan français.

Mais le fait de joindre les mots comme ça,

eh bien, ça donne une impression comme si, en fait, je parlais vite.

Ce qui n'est pas forcément le cas.

C'est aussi ce qui pose des problèmes quand par exemple je dis : j'ai quinze ans.

Donc pour un niveau débutant, souvent,

ce n'est pas très compliqué de comprendre le nombre quinze,

pas compliqué de comprendre ans.

Mais quand je dis « quinzan »,

eh bien là, les élèves ont plus de mal, parce que les deux mots sont unis.

Donc si tu veux parler de manière plus naturelle,

eh bien tu peux essayer, à ton tour, de faire ces enchaînements.

D'accord ?

Donc écoute bien les Français et essaie de répéter les phrases telles qu'elles.

Alors, pour mieux comprendre les Français

quand ils parlent comme ça avec ces enchaînements,

un conseil, c'est : évite d'essayer absolument de comprendre tous les mots dans la phrase.

Par moment, il suffit d'attraper comme ça,

de comprendre un mot, deux mots, trois mots, les mots principaux,

pour comprendre grosso modo le sens de la phrase.

D'accord ?

Si tu veux parler davantage comme ça, naturellement,

eh bien, il te suffit en fait d'écouter, de bien écouter,

faire un petit peu comme une éponge,

de reproduire les phrases telles que les prononcent les Français.

D'accord ?

Donc apprendre en français, six ans, etc.

C'est une question de, petit à petit, de s'habituer et essayer d'imiter.

Le deuxième phénomène, il est bien connu aussi, il s'agit des liaisons en français.

Alors ça, c'est beaucoup plus propre à la langue française.

Et tu sais que certaines lettres finales,

des consonnes finales qui, normalement, ne sont pas prononcées dans des mots isolés,

vont être prononcées

quand le mot suivant commence par une voyelle ou un H muet.

Par exemple « deux », on ne prononce pas la lettre X finale.

Pourtant je vais dire : deux‿amis.

Je vais dire aussi par exemple : deux‿amis s'amusent‿ensemble.

t‿ensemble.

Ce T final.

Alors ça, il ne s'agit pas d'une liaison obligatoire,

mais je peux faire cette liaison : deux‿amis s'amusent‿ensemble.

D'accord ?

Donc ça aussi, ça peut poser des problèmes.

Il faut petit à petit s'habituer.

Un dernier exemple : Ils‿en‿ont beaucoup.

Ils‿en.

Ils‿en‿ont beaucoup.

Donc jusque-là, rien de bien extraordinaire.

Tout ce que j'ai raconté c'est du classique en fait.

Les liaisons, les enchaînements.

Et là, on va commencer à rentrer dans le vif du sujet,

et on va voir quelques exemples avec notre acteur Jean Dujardin.

– J'écoute.

Donc point numéro 3, il s'agit du E, de la lettre E qui tombe.

Alors ça veut dire quoi ?

Ça veut dire que cette lettre E, bah par moment, on ne va pas du tout l'entendre.

Alors, en fin de mot, la lettre E est très généralement muette.

Ça, c'est normal, d'accord ?

On sait aussi qu'il y a des consonnes muettes à la fin des mots.

Mais là, je parle d'un autre phénomène.

Regarde par exemple ce mot : une fenêtre.

Fenêtre.

En fait, si je parle un peu plus naturellement, je vais dire : une f'nêtre.

Et le E de fenêtre est tombé.

On ne l'entend plus quand on parle un petit peu vite,

un petit peu, on va dire, bon, naturellement.

Et cela arrive très souvent.

« Petit ».

Un p'tit.

Je ne dis pas un petit cadeau.

Je vais dire un p'tit cadeau.

Un p'tit cadeau.

Mais je ne parle pas si vite. Je dis juste : un p'tit cadeau.

Alors, attention, il s'agit très souvent de la lettre E finale

dans certains mots où elle est prononcée comme LE, JE, DE.

Par exemple : je peux le faire.

J'peux l'faire.

Tu peux répéter après moi.

J'peux l'faire.

Donc voyons maintenant en action Jean Dujardin.

Donc il va dire la phrase : « Et je peux te dire que ça filait doux. ».

Voyons comment il dit cette phrase.

– Et j'peux t'dire qu'ça filait doux hein !

Voilà.

Donc qu'est-ce qu'il dit ?

Il dit : « Et j'peux t'dire qu'ça filait doux. »

Et je peux te dire que ça filait doux !

« Et j'peux t'dire qu'ça filait doux. »

Vous voyez la différence ?

Donc « ça filait doux », ça signifie tout simplement que tout le monde se taisait,

personne n'osait faire du bazar et tout le monde se comportait bien.

Alors, quatrième phénomène maintenant.

On a vu qu'il y avait certaines lettres qui pouvaient tomber, comme le E.

Mais il y a aussi des mots entiers qui tombent.

Par exemple le NE de la négation.

Donc au lieu de dire : il ne mange pas.

On va dire : il mange pas.

C'est un langage un petit peu familier,

mais c'est comme ça que la majorité des Français parlent.

Quand il y a deux pronoms :

« le » et après « lui », deux pronoms comme ça, personnels, qui commencent par un L,

en général on ne dit que le deuxième, c'est-à-dire le complément d'objet indirect.

Donc au lieu de dire : je peux le lui dire.

On va dire : je peux lui dire.

Le verbe falloir : au lieu de dire : il faut, on dit tout simplement « faut ».

On ne prononce pas le pronom « il ».

Par exemple : il faut faire ses devoirs.

Faut faire ses devoirs.

Faut faire ses devoirs.

Et voyons maintenant notre acteur en action.

Alors là, carrément, au lieu de dire « Je n'ai pas envie. »,

il dit tout simplement « Pas envie. »

Allez, c'est parti.

– Pourquoi ?

– Pas envie.

D'accord ? Donc « Je n'ai pas envie. ».

« Pas envie. »

Allez, cinquième point.

Après, il y a certains mots qu'on déforme, on les dit d'une manière différente.

Alors le typique, c'est « Il y a ».

« Il y a », quand on parle dans la grande majorité des cas,

on dit tout simplement « y'a ».

Et quand c'est à la forme négative « Il n'y a pas. »,

« Y'a pas. ».

Un exemple : il n'y a pas de serviettes ?

Y'a pas de serviettes ?

La conjonction « mais ».

Bien très souvent en fait, ça fait juste comme un M apostrophe.

Par exemple : mais enfin !

Ça va se transformer en « m'enfin ! »

Ou encore : mais enfin ! Tu ne me l'avais pas dit !

M'enfin ! Tu m'l'avais pas dit !

Et puis, il y a certains mots,

normalement la grammaire française dit qu'il ne faut pas faire l'élision avec,

c'est-à-dire l'apostrophe.

Par exemple avec « tu », normalement, on dit : tu es.

Eh bien, quand on parle, très souvent on fait l'apostrophe quand même.

On fait l'élision exactement et on dit « t'es »,

au lieu de « Tu es » ou je ne sais pas, « Tu as », « T'as », etc.

Voyons tout de suite un exemple avec Jean Dujardin.

– Tu sais pas jouer Jack. T'es mauvais.

Voilà.

Donc au lieu de dire « Tu es mauvais. », il dit « T'es mauvais. »

Et ce même phénomène arrive avec le pronom relatif « qui ».

Normalement, on doit faire l'élision avec « que », mais pas avec « qui ».

Et pourtant à l'oral, on va faire l'élision avec « qui ».

Au lieu de dire par exemple : c'est moi qui ai voulu faire ça.

C'est moi qu'ai voulu faire ça.

Allez, sixième point. On passe à l'entraînement.

Allez, pour finir, on va voir deux exemples.

On va faire comme deux petits exercices.

Donc la première phrase, elle est, encore une fois, extraite d'une scène d'un film de Jean Dujardin.

Je te laisse écouter.

– Ça fait un p'tit moment qu'j'l'observe.

Donc voilà ce qu'a dit Jean Dujardin : « Ça fait un p'tit moment qu'j'l'observe. »

D'accord ?

C'est-à-dire :

« Cela fait un petit moment que je l'observe. »

Allez, je vais répéter et puis tu répètes après moi.

Ça fait un p'tit moment qu'j'l'observe.

Bravo.

Moi, ça fait un long moment que je vous observe et je vois que vous progressez en français

donc bravo.

Allez, et deuxième petit exercice.

Cette fois-ci, je vais dire une phrase assez rapidement, là, c'est vrai.

Et puis en faisant, bah tous ces phénomènes qu'on a vus,

et tu vas essayer de deviner ce que j'ai dit.

D'accord ?

Allez. C'est parti.

Prêt ?

J'veux pas qu'tu l'lui donnes parce qu'y a pas de garantie.

J'veux pas qu'tu l'lui donnes parce qu'y a pas de garantie.

Je vais répéter un tout petit peu plus doucement. J'irai de plus en plus doucement.

J'veux pas qu'tu l'lui donnes parce qu'y a pas de garantie.

Je veux pas qu'tu l'lui donnes parce qu'y a pas de garantie.

Je ne veux pas que tu le lui donnes, car il n'y a pas de garantie.

Bon, c'était un cas un petit peu extrême.

Mais voilà, c'était pour te montrer donc la différence

avec le français que peut-être on t'apprend dans ton académie

et puis le français de la vie de tous les jours.

Allez, c'est donc le moment promotion,

où je vais parler de notre nouveau super cours

qui vient de sortir aujourd'hui sur Français avec Pierre.

Alors, il s'agit du cours « Améliore ta compréhension orale ».

Alors, dans ce cours,

vous allez avoir dix heures d'interviews de 24 francophones différents.

Donc vous allez avoir plein de styles de… de manières de parler.

Vous allez pouvoir entendre plein de façons de parler différentes.

Il y a des hommes, des femmes, des enfants, des personnes âgées

et en tout cas, chaque interview, chaque enregistrement est passionnant.

On rentre dans l'intimité des gens.

C'est super.

Et les deux dernières interviews, il s'agit de Noemi.

Et la toute dernière, il s'agit de moi-même.

Donc vous aurez même Noemi et Pierre dans l'intimité.

Voilà.

Donc vous avez à chaque fois une vidéo dans laquelle vous avez la transcription.

Vous avez aussi le fichier audio.

Vous avez aussi une version du fichier audio ralentie.

Vous avez évidemment aussi le PDF avec la transcription.

Et vous avez à chaque fois, un exercice de compréhension oral, interactif,

avec un petit diplôme à la fin qui va bien.

Voilà.

Vraiment un cours magnifique et je ne vous en dis pas plus,

de toute manière il y a une offre pendant quelques jours,

comme à chaque fois qu'on sort un nouveau cours.

Donc voilà. Je vous laisse tous les liens.

Il y aura une fiche, un lien dans la description, enfin sur la vidéo, vous trouverez.

Et profitez-en, vraiment ce cours est génial.

Je vous embrasse très fort et on se retrouve dans une prochaine vidéo.

Au revoir !


5 Conseils pour parler plus VITE en français et comprendre les Français quand ils parlent vite 5 Tipps, um SCHNELLER auf Französisch zu sprechen und Franzosen zu verstehen, wenn sie schnell sprechen 5 Tips for speaking FASTER French and understanding the French when they speak fast 5 consejos para hablar francés MÁS RÁPIDO y entender a los franceses cuando hablan rápido 5 consigli per parlare più velocemente il francese e capire i francesi quando parlano velocemente 5 wskazówek, jak mówić szybciej po francusku i rozumieć Francuzów, gdy mówią szybko 5 dicas para falar francês MAIS RAPIDAMENTE e compreender os franceses quando falam depressa 5 советов, как говорить по-французски быстрее и понимать французов, когда они говорят быстро 5 tips för att tala snabbare franska och förstå fransmännen när de talar snabbt 5 Daha HIZLI Fransızca konuşmak ve hızlı konuştuklarında Fransızları anlamak için ipuçları

Bonjour !

Dans cette vidéo, je vais te montrer comment tu vas pouvoir parler plus rapidement,

plus naturellement en français.

Cette vidéo te permettra aussi de beaucoup mieux comprendre les Français

quand ils parlent vite.

Alors en fait, vite, ce n'est pas vraiment le bon mot.

Je pense que le problème est ailleurs,

et qu'en fait, ça te donne l'impression qu'ils parlent vite.

Et justement on va voir pourquoi. And we will see why.

L'acteur que j'adore, Jean Dujardin, va nous accompagner dans cette vidéo,

parce que j'ai choisi certains extraits de ses films pour argumenter mes propos,

pour te donner des exemples réels.

– D'accord. Faisons comme ça.

À la fin de cette vidéo,

on fera aussi un exercice très drôle, donc reste bien jusqu'à la fin de la vidéo.

Allez, on commence.

Alors, le premier phénomène, c'est ce qu'on appelle des enchaînements.

En fait, ça existe dans toutes les langues.

C'est le fait que quand on dit des mots dans une phrase,

eh bien, on ne les dit pas un par un séparément.

Donc voyons un exemple, ce sera plus simple.

Si je dis, par exemple : texte en français.

Donc il y a trois mots,

mais si je dis cela naturellement dans une phrase,

ça va donner « textan français ». it will give "French textan".

Donc ça ne fait pas : texte en français.

Textan français.

Textan français.

D'accord ?

Donc voilà. Il faut un petit peu s'habituer à cela.

Et ça ne veut pas dire que je vais aller plus vite.

Je ne dis pas « texanfrançais ».

Je dis : textan français.

Mais le fait de joindre les mots comme ça,

eh bien, ça donne une impression comme si, en fait, je parlais vite.

Ce qui n'est pas forcément le cas.

C'est aussi ce qui pose des problèmes quand par exemple je dis : j'ai quinze ans.

Donc pour un niveau débutant, souvent,

ce n'est pas très compliqué de comprendre le nombre quinze,

pas compliqué de comprendre ans.

Mais quand je dis « quinzan »,

eh bien là, les élèves ont plus de mal, parce que les deux mots sont unis.

Donc si tu veux parler de manière plus naturelle,

eh bien tu peux essayer, à ton tour, de faire ces enchaînements.

D'accord ?

Donc écoute bien les Français et essaie de répéter les phrases telles qu'elles. So listen carefully to the French and try to repeat the sentences as they are.

Alors, pour mieux comprendre les Français

quand ils parlent comme ça avec ces enchaînements,

un conseil, c'est : évite d'essayer absolument de comprendre tous les mots dans la phrase.

Par moment, il suffit d'attraper comme ça,

de comprendre un mot, deux mots, trois mots, les mots principaux,

pour comprendre grosso modo le sens de la phrase. to roughly understand the meaning of the sentence.

D'accord ?

Si tu veux parler davantage comme ça, naturellement,

eh bien, il te suffit en fait d'écouter, de bien écouter,

faire un petit peu comme une éponge,

de reproduire les phrases telles que les prononcent les Français.

D'accord ?

Donc apprendre en français, six ans, etc.

C'est une question de, petit à petit, de s'habituer et essayer d'imiter.

Le deuxième phénomène, il est bien connu aussi, il s'agit des liaisons en français.

Alors ça, c'est beaucoup plus propre à la langue française.

Et tu sais que certaines lettres finales,

des consonnes finales qui, normalement, ne sont pas prononcées dans des mots isolés,

vont être prononcées

quand le mot suivant commence par une voyelle ou un H muet.

Par exemple « deux », on ne prononce pas la lettre X finale.

Pourtant je vais dire : deux‿amis.

Je vais dire aussi par exemple : deux‿amis s'amusent‿ensemble.

t‿ensemble.

Ce T final.

Alors ça, il ne s'agit pas d'une liaison obligatoire,

mais je peux faire cette liaison : deux‿amis s'amusent‿ensemble.

D'accord ?

Donc ça aussi, ça peut poser des problèmes.

Il faut petit à petit s'habituer.

Un dernier exemple : Ils‿en‿ont beaucoup.

Ils‿en.

Ils‿en‿ont beaucoup.

Donc jusque-là, rien de bien extraordinaire.

Tout ce que j'ai raconté c'est du classique en fait.

Les liaisons, les enchaînements.

Et là, on va commencer à rentrer dans le vif du sujet,

et on va voir quelques exemples avec notre acteur Jean Dujardin.

– J'écoute.

Donc point numéro 3, il s'agit du E, de la lettre E qui tombe.

Alors ça veut dire quoi ?

Ça veut dire que cette lettre E, bah par moment, on ne va pas du tout l'entendre.

Alors, en fin de mot, la lettre E est très généralement muette.

Ça, c'est normal, d'accord ?

On sait aussi qu'il y a des consonnes muettes à la fin des mots.

Mais là, je parle d'un autre phénomène.

Regarde par exemple ce mot : une fenêtre.

Fenêtre.

En fait, si je parle un peu plus naturellement, je vais dire : une f'nêtre.

Et le E de fenêtre est tombé.

On ne l'entend plus quand on parle un petit peu vite,

un petit peu, on va dire, bon, naturellement.

Et cela arrive très souvent.

« Petit ».

Un p'tit.

Je ne dis pas un petit cadeau.

Je vais dire un p'tit cadeau.

Un p'tit cadeau.

Mais je ne parle pas si vite. Je dis juste : un p'tit cadeau.

Alors, attention, il s'agit très souvent de la lettre E finale

dans certains mots où elle est prononcée comme LE, JE, DE.

Par exemple : je peux le faire.

J'peux l'faire.

Tu peux répéter après moi.

J'peux l'faire.

Donc voyons maintenant en action Jean Dujardin.

Donc il va dire la phrase : « Et je peux te dire que ça filait doux. ».

Voyons comment il dit cette phrase.

– Et j'peux t'dire qu'ça filait doux hein !

Voilà.

Donc qu'est-ce qu'il dit ?

Il dit : « Et j'peux t'dire qu'ça filait doux. »

Et je peux te dire que ça filait doux !

« Et j'peux t'dire qu'ça filait doux. »

Vous voyez la différence ?

Donc « ça filait doux », ça signifie tout simplement que tout le monde se taisait,

personne n'osait faire du bazar et tout le monde se comportait bien.

Alors, quatrième phénomène maintenant.

On a vu qu'il y avait certaines lettres qui pouvaient tomber, comme le E.

Mais il y a aussi des mots entiers qui tombent.

Par exemple le NE de la négation.

Donc au lieu de dire : il ne mange pas.

On va dire : il mange pas.

C'est un langage un petit peu familier,

mais c'est comme ça que la majorité des Français parlent.

Quand il y a deux pronoms :

« le » et après « lui », deux pronoms comme ça, personnels, qui commencent par un L,

en général on ne dit que le deuxième, c'est-à-dire le complément d'objet indirect.

Donc au lieu de dire : je peux le lui dire.

On va dire : je peux lui dire.

Le verbe falloir : au lieu de dire : il faut, on dit tout simplement « faut ».

On ne prononce pas le pronom « il ».

Par exemple : il faut faire ses devoirs.

Faut faire ses devoirs.

Faut faire ses devoirs.

Et voyons maintenant notre acteur en action.

Alors là, carrément, au lieu de dire « Je n'ai pas envie. »,

il dit tout simplement « Pas envie. »

Allez, c'est parti.

– Pourquoi ?

– Pas envie.

D'accord ? Donc « Je n'ai pas envie. ».

« Pas envie. »

Allez, cinquième point.

Après, il y a certains mots qu'on déforme, on les dit d'une manière différente.

Alors le typique, c'est « Il y a ».

« Il y a », quand on parle dans la grande majorité des cas,

on dit tout simplement « y'a ».

Et quand c'est à la forme négative « Il n'y a pas. »,

« Y'a pas. ».

Un exemple : il n'y a pas de serviettes ?

Y'a pas de serviettes ?

La conjonction « mais ».

Bien très souvent en fait, ça fait juste comme un M apostrophe.

Par exemple : mais enfin !

Ça va se transformer en « m'enfin ! »

Ou encore : mais enfin ! Tu ne me l'avais pas dit !

M'enfin ! Tu m'l'avais pas dit !

Et puis, il y a certains mots,

normalement la grammaire française dit qu'il ne faut pas faire l'élision avec,

c'est-à-dire l'apostrophe.

Par exemple avec « tu », normalement, on dit : tu es.

Eh bien, quand on parle, très souvent on fait l'apostrophe quand même.

On fait l'élision exactement et on dit « t'es »,

au lieu de « Tu es » ou je ne sais pas, « Tu as », « T'as », etc.

Voyons tout de suite un exemple avec Jean Dujardin.

– Tu sais pas jouer Jack. T'es mauvais.

Voilà.

Donc au lieu de dire « Tu es mauvais. », il dit « T'es mauvais. »

Et ce même phénomène arrive avec le pronom relatif « qui ».

Normalement, on doit faire l'élision avec « que », mais pas avec « qui ».

Et pourtant à l'oral, on va faire l'élision avec « qui ».

Au lieu de dire par exemple : c'est moi qui ai voulu faire ça.

C'est moi qu'ai voulu faire ça.

Allez, sixième point. On passe à l'entraînement.

Allez, pour finir, on va voir deux exemples.

On va faire comme deux petits exercices.

Donc la première phrase, elle est, encore une fois, extraite d'une scène d'un film de Jean Dujardin.

Je te laisse écouter.

– Ça fait un p'tit moment qu'j'l'observe.

Donc voilà ce qu'a dit Jean Dujardin : « Ça fait un p'tit moment qu'j'l'observe. »

D'accord ?

C'est-à-dire :

« Cela fait un petit moment que je l'observe. »

Allez, je vais répéter et puis tu répètes après moi.

Ça fait un p'tit moment qu'j'l'observe.

Bravo.

Moi, ça fait un long moment que je vous observe et je vois que vous progressez en français

donc bravo.

Allez, et deuxième petit exercice.

Cette fois-ci, je vais dire une phrase assez rapidement, là, c'est vrai.

Et puis en faisant, bah tous ces phénomènes qu'on a vus,

et tu vas essayer de deviner ce que j'ai dit.

D'accord ?

Allez. C'est parti.

Prêt ?

J'veux pas qu'tu l'lui donnes parce qu'y a pas de garantie.

J'veux pas qu'tu l'lui donnes parce qu'y a pas de garantie.

Je vais répéter un tout petit peu plus doucement. J'irai de plus en plus doucement.

J'veux pas qu'tu l'lui donnes parce qu'y a pas de garantie.

Je veux pas qu'tu l'lui donnes parce qu'y a pas de garantie.

Je ne veux pas que tu le lui donnes, car il n'y a pas de garantie.

Bon, c'était un cas un petit peu extrême.

Mais voilà, c'était pour te montrer donc la différence

avec le français que peut-être on t'apprend dans ton académie

et puis le français de la vie de tous les jours.

Allez, c'est donc le moment promotion,

où je vais parler de notre nouveau super cours

qui vient de sortir aujourd'hui sur Français avec Pierre.

Alors, il s'agit du cours « Améliore ta compréhension orale ».

Alors, dans ce cours,

vous allez avoir dix heures d'interviews de 24 francophones différents.

Donc vous allez avoir plein de styles de… de manières de parler.

Vous allez pouvoir entendre plein de façons de parler différentes.

Il y a des hommes, des femmes, des enfants, des personnes âgées

et en tout cas, chaque interview, chaque enregistrement est passionnant.

On rentre dans l'intimité des gens.

C'est super.

Et les deux dernières interviews, il s'agit de Noemi.

Et la toute dernière, il s'agit de moi-même.

Donc vous aurez même Noemi et Pierre dans l'intimité.

Voilà.

Donc vous avez à chaque fois une vidéo dans laquelle vous avez la transcription.

Vous avez aussi le fichier audio.

Vous avez aussi une version du fichier audio ralentie.

Vous avez évidemment aussi le PDF avec la transcription.

Et vous avez à chaque fois, un exercice de compréhension oral, interactif,

avec un petit diplôme à la fin qui va bien.

Voilà.

Vraiment un cours magnifique et je ne vous en dis pas plus,

de toute manière il y a une offre pendant quelques jours,

comme à chaque fois qu'on sort un nouveau cours.

Donc voilà. Je vous laisse tous les liens.

Il y aura une fiche, un lien dans la description, enfin sur la vidéo, vous trouverez.

Et profitez-en, vraiment ce cours est génial.

Je vous embrasse très fort et on se retrouve dans une prochaine vidéo.

Au revoir !