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Mind Parachutes, MOTIVATION et DISCIPLINE : résistez à la gratification immédiate !🥋

MOTIVATION et DISCIPLINE : résistez à la gratification immédiate !🥋

Malgré nos meilleures intentions, quand nous cherchons à atteindre nos objectifs,

nous nous laissons distraire par des toutes petites choses que nous

rencontrons sur le chemin et qui finissent par disperser notre temps et notre énergie.

Résister ces distractions est inconfortable, mais indispensable pour arriver à nos fins.

Et l'autodiscipline est une composante essentielle pour traverser cet inconfort.

Impossible de réaliser des grandes choses sans l'autodiscipline.

Découvrez comment il est possible d'augmenter son propre niveau d'autodiscipline, mais

aussi comment organiser sa vie quotidienne afin de l'économiser autant que possible,

de manière à en avoir encore à disposition quand nous en avons vraiment besoin.

Mind Parachutes, à chaque idée, des nouveaux horizons

La science de l'autodiscipline de Peter Hollins

Dans son livre « La science de l'autodiscipline »,

Peter Hollins explique que la force de volonté, ou l'autodiscipline,

fonctionne comme un muscle. D'un côté, avec les bons exercices et le bon état d'esprit,

il est possible de la renforcer. Mais aussi, si nous ne faisons pas attentions, nous risquons de

la sur-utiliser, et de ne plus en avoir dans les moments ou nous en avons le plus besoin.

Exercer de l'autodiscipline consiste à savoir faire des choses difficiles ou désagréables

sur le moment, parce qu'elles amènent à des bons résultats sur le long terme.

Et il s'agit bien d'une compétence que l'on peut acquérir tout au long de sa vie.

L'expression « pratiquer la maîtrise de soi » exprime de

manière exacte comment on développe la discipline.

Des études sur l'activité cérébrale ont montré que la facilité avec laquelle on

renonce à des petits plaisirs à court terme pour prendre des bonnes décisions à long terme,

ce que l'on appelle communément la force de volonté, dépend des connexions neuronales dans

la partie frontale du cerveau, le néocortex. Et grâce à la plasticité de notre cerveau,

plus on stimule ces connexions en pratiquant l'autodiscipline, plus il sera facile d'activer

ces mêmes connexions par la suite, en rendant plus simple la tâche d'être disciplinés à l'avenir.

Avec les bonnes techniques et une pratique régulière, on peut renforcer son autodiscipline.

Si vous souhaitez vous améliorer, dans votre vie pro et perso,

abonnez-vous à Mind Parachutes et activez les notifications. Chaque semaine,

vous découvrirez en quelques minutes l'essentiel des meilleurs livres de développement personnel.

Vous pouvez télécharger la Mind Carte de cette vidéo en format pdf, et de toutes

les vidéos précédentes, en vous inscrivant sur le site internet mindparachutes.com.

Vous pouvez m'aider à faire grandir cette belle communauté de Mind Parachutes, grâce au like et

le commentaire que vous allez laisser sur cette vidéo. Merci d'avance pour votre générosité.

La concentration est l'un des principaux piliers de l'autodiscipline : sans la

capacité à se concentrer, impossible de rester disciplinés. Mais pour appliquer la concentration

au bon endroit, il est indispensable de savoir exactement ce que l'on cherche à accomplir.

Si on ne sait pas très bien pourquoi on se lève du lit le matin,

il sera très difficile de rester disciplinés le reste de la journée.

Afin d'utiliser à bon escient sa concentration et sa discipline,

il est donc indispensable de connaître précisément les objectifs que l'on cherche à atteindre.

Connaître son objectif, en particulier quand celui-ci est un objectif qui a

un sens profond pour nous, est un des facteurs de motivation le plus fort,

plus qu'avoir de l'argent ou un statut social élevé. Le sentiment de progresser constamment

vers l'atteinte de cet objectif nous pousse à travailler plus dur et dans la durée.

Trois éléments soutiennent la motivation : l'autonomie, la maîtrise et la finalité.

L'autonomie est l'envie de prendre des décisions et diriger sa vie sans impositions externes.

La maîtrise concerne le besoin profond de s'améliorer dans ce que l'on fait.

Et la finalité correspond à notre désir d'avoir un impact profond

sur le monde autour de nous. Sans ces trois composants,

exercer de l'autodiscipline est vécue comme une souffrance inutile.

L'attitude mentale que nous adoptons dans les moments de difficultés peut beaucoup nous

aider à développer l'autodiscipline. Voici trois règles utilisées entre autre par les militaires

d'élite pour développer la force de volonté : La règle de 40%, qui consiste à reconnaître

que quand nous pensons avoir atteint le maximum de nos capacités physiques,

mentales ou émotionnelles, et qu'il n'est pas possible de faire des efforts encore plus grands,

en réalité nous ne sommes qu'à 40% de notre potentiel. Quand nous avons l'impression d'être

à la limite de ce que nous pouvons supporter, nous ne sommes même pas arrivés à la moitié de ce que

nous sommes capables. Certes, il faut accepter d'endurer la douleur et la fatigue, mais si on

décide de le faire nous avons tout à fait la capacité de résister et continuer à avancer.

La règle de 10x, formulée par Grant Cardone, qui explicite le lien entre le niveau d'ambition d'un

objectif, et la capacité à l'atteindre : plus notre objectif est ambitieux,

plus nous aurons des chances de le réaliser. La règle indique que notre objectif devrait être 10

fois plus grand de ce que nous pensons vouloir, et que nous devrions passer à l'action dix fois

plus que ce que nous pensons nécessaire pour le réaliser. Le caractère exagéré de cette règle

oblige à penser différemment à nos capacités et à comment nous les utilisons. Nos pensées

et nos actions nous ont amené là où nous nous trouvons actuellement dans notre vie. Si nous

souhaitons aller plus loin, nous devons commencer à penser et à agir bien au-delà de nos habitudes.

La règle des 10 minutes. Pour éviter notre tendance à trop réfléchir pour des décisions

dont les réponses sont plutôt évidentes, et à rationaliser un comportement qui va à

l'encontre de nos objectifs, juste attendez 10 minutes avant de faire ou avoir quelque

chose dont vous ressentez l'envie. Si au bout de 10 minutes l'envie est toujours là, allez-y,

faites vous plaisir ; ou alors attendez 10 minutes de plus : vous venez de le faire,

vous savez que vous en êtes capables. Le simple fait d'attendre supprime le caractère "immédiat"

de la gratification immédiate, ce qui renforce la discipline et améliore la prise de décision.

Voici aussi les éléments les plus communs qui drainent l'autodiscipline :

La syndrome du faux espoir, c'est à dire la croyance qu'il sera facile de changer nos

schémas de comportement. Les expectatives trop élevées que nous alimentons sont finalement la

raison pour laquelle nous allons échouer. Il faut être conscient qu'apporter des

changements significatifs et atteindre des objectifs ambitieux ne se fait pas du jour

au lendemain. Le chemin est long, et nécessite parfois des ajustements et des remises en cause.

La procrastination : nous pouvons vouloir attendre les bonnes conditions avant de passer à l'action,

mais cela se produit très rarement, et nous risquons d'attendre longtemps. Il vaut mieux

laisser de côté l'espoir d'être "prêt" ou que tout soit "parfait" avant de se mettre

en mouvement, et juste faire le premier pas. La rationalisation : avoir été discipliné par

le passé peut parfois devenir une excellente excuse pour céder aux tentations du présent,

et abandonner la discipline. Même si nous pensons avoir mérité une pause ou

une récompense pour ce que nous avons fait, arrêter les efforts et trouver des excuses

impactent négativement notre discipline. La loi de Parkinson, qui dit que le travail

s'étend de manière à occuper tout le temps disponible pour sa réalisation. Plus vous

vous donnez de temps pour réaliser quelque chose, plus vous allez en utiliser, et même une tâche

simple peut prendre beaucoup de temps si on ne se fixe pas de délais courts pour la réaliser.

Exercer de la discipline est inconfortable par nature : peu importe combien nous avons

développé de connaissance, d'habitudes, ou de dialogue interne positif, être discipliné ne sera

jamais confortable. Finalement, être discipliné consiste à choisir un inconfort temporaire,

qui nous apporte des bénéfices sur le long terme. C'est justement dans les moments où

nous sommes le plus fatigués, irrités ou déprimes que nous avons le plus besoin d'autodiscipline.

Voici quelques techniques qui peuvent réduire l'intensité des pulsions et des

tentations dans nos moments de faiblesse : Surfer la vague des pulsions : les pulsions

sont comme des vagues qui montent en intensité, atteignent un pic, puis finissent par s'estomper.

Quand une pulsion monte, essayer de la combattre ou de la dégager est contreproductif. Il vaut

mieux choisir une attitude plus ouverte, qui consiste à les observer sans les

combattre : faites attention aux sensations physiques et émotives qui accompagnent une

pulsion, remarquez comment elles évoluent dans le temps ; portez votre attention sur la respiration,

et imaginez que vos envies sont des vagues, et que vous surfez dessus.

Si on adopte une attitude de curiosité plutôt que de peur, résistance ou résignation face à

nos envies et tentations, il sera plus simple de faire passer la vague sans en finir victime.

Ne pas alimenter les pulsions : on pourrait penser qu'essayer de se distraire alors

que l'intensité d'une tentation est encore faible soi une approche efficace. En réalité,

elle amène souvent au résultat inverse : essayer de supprimer des pensées ou des sensations les

rend plus forts. Même quand les efforts nous permettent en effet de ne pas céder à la pulsion,

ils nous laissent dans un état d'irritabilité et agacement, plutôt que de calme et détente. Plutôt,

faites attention à la zone du corps qui ressent l'envie, passez 2 ou trois minutes en focalisant

votre attention sur cette zone et à votre respiration. Quand l'envie passe, et c'est

inévitable, prenez note de sa nature transitoire. Pratiquer l'inconfort : l'exercice le plus

efficace pour renforcer notre force de volonté est de sortir régulièrement de notre zone de

confort. S'obliger à faire des choses que nous craignons, ou sur lesquelles nous

ne sommes pas à l'aise nous permet de nous familiariser avec la sensation d'inconfort,

et de réaliser que finalement ces choses ne sont pas aussi difficiles ou mauvaise que nous avions

anticipé. Développer une certaine familiarité avec la sensation d'inconfort peut être de grand

aide face aux adversités de la vie. Pas besoin d'expériences extrêmes : prendre une douche froide

ou faire des demandes que nous pensons serons refusées sont déjà un excellent point de départ.

Quand on pense à la discipline, les facteurs qui viennent le plus naturellement à l'esprit

sont un mental solide et la force de volonté. Mais il y a deux autres facteurs qui ont une

influence toute aussi puissante : il s'agit de notre environnement, et de nos relations.

Créer un environnement propice est un des moyens plus simples pour assurer la discipline : dans

ce type d'environnement, on consomme très peu de volonté,

puisque tout l'environnement a été conçu pour éliminer les distractions et les tentations,

et pour que l'action ou le comportement recherché soient le seul choix possible.

La première chose à faire, surtout si vous travaillez dans un espace encombré,

faites de l'ordre ! Un bureau bien rangé aide à clarifier ses idées, et des idées

claires portent à une meilleure discipline. Il est possible d'utiliser la paresse à

son propre avantage en évitant d'avoir des distractions à portée de main : plus il faut

faire d'efforts pour céder à une tentation, moins vous aurez tendance à le faire.

La source distractions numéro un de nos jours est d'origine numérique : la consultation automatique,

presque compulsive, de notre portable et des réseaux sociaux.

Dans ce cadre, mettre son téléphone sur silencieux, ou carrément le laisser dans

une pièce voisine ou dans un sac, permet de ne pas être continuellement distrait.

L'autre facteur environnemental clé pour notre autodiscipline est constitué par nos

relations : même si nous aimons considérer que nous prenons nos décisions en parfaite

autonomie et liberté, elles sont en réalité très influencées (souvent de manière complétement

inconsciente) par les personnes autour de nous. Par la manière dont notre cerveau fonctionne,

lorsque nous voyons une autre personne faire quelque chose, notre cerveau se

sent littéralement engagé dans cette action, et manifeste l'envie de la reproduire aussi.

Nous avons donc tout intérêt à faire attention aux relations que nous entretenons : elles

représentent un énorme avantage si le comportement des personnes à nos côtés

nous pousse dans la direction que nous voulons suivre, et elles représentent un

obstacle important si leur comportement est au contraire négatif. Comme le disait Jim Rohn,

nous sommes la moyenne des 5 personnes avec lesquelles nous passons le plus de temps.

Probablement, un des moyens les plus puissants pour développer une autodiscipline à tout épreuve,

est le fait de développer des habitudes. Contrairement à la motivation, qui a une

nature transitoire et qui faiblit avec le temps, nos habitudes et rituels sont bien plus fiables et

plus on les réalise, plus ils se renforcent. Une fois que nous avons réussi à créer une

habitude qui nous approche des objectifs que nous recherchons,

les actions que nous devons réaliser pour y parvenir deviennent pratiquement automatique.

L'autodiscipline devient notre comportement par défaut, on n'a même plus besoin d'y penser.

Certes, le fait de créer une habitude demande beaucoup de temps et de discipline (vous pouvez

compter au moins 2 mois), mais une fois que cette étape est franchie,

vous n'aurez plus besoin de votre force de volonté pour réaliser vos actions.

Pour faciliter ce processus, il est recommandé de commencer avec des toutes petites actions,

qui nécessitent d'un temps et d'un effort limité de notre part. Cela réduit le risque

d'abandonner cette habitude dans les 2 premiers mois, quand nous allons faire

face aux inévitables difficultés et imprévus. Alors, quelles petites habitudes pouvez-vous

commencer à développer dans les prochains 2 mois, afin de faciliter votre autodiscipline ?

Voilà, vous connaissez désormais les éléments qui plus influence votre autodiscipline, ainsi que des

comportements concrets que vous pouvez mettre en place afin de la développer. Qu'il s'agisse

de vos stratégies pour développer un mental fort, votre capacité à sortir de votre zone de confort,

ou de l'environnement et des relations autour de vous, vous avez des multiples possibilités

pour rendre votre vie plus disciplinée, et faciliter ainsi l'atteinte de vos objectifs.

Si le sujet vous intéresse, je vous propose de voir la vidéo dédiée au livre Neuro-discipline,

de ce même auteur, ou encore la vidéo dédiée au livre « Minimalisme numérique », de Cal Newport.

A très vite pour des nouvelles idées !!


MOTIVATION et DISCIPLINE : résistez à la gratification immédiate !🥋 MOTIVATION and DISCIPLINE: resist instant gratification!🥋 MOTIVATION och DISCIPLIN: motstå omedelbar tillfredsställelse!🥋

Malgré nos meilleures intentions, quand  nous cherchons à atteindre nos objectifs,

nous nous laissons distraire par  des toutes petites choses que nous

rencontrons sur le chemin et qui finissent  par disperser notre temps et notre énergie.

Résister ces distractions est inconfortable,  mais indispensable pour arriver à nos fins.

Et l'autodiscipline est une composante  essentielle pour traverser cet inconfort.

Impossible de réaliser des grandes  choses sans l'autodiscipline.

Découvrez comment il est possible d'augmenter  son propre niveau d'autodiscipline, mais

aussi comment organiser sa vie quotidienne  afin de l'économiser autant que possible,

de manière à en avoir encore à disposition  quand nous en avons vraiment besoin.

Mind Parachutes, à chaque  idée, des nouveaux horizons

La science de l'autodiscipline de Peter Hollins

Dans son livre « La science de l'autodiscipline »,

Peter Hollins explique que la force  de volonté, ou l'autodiscipline,

fonctionne comme un muscle. D'un côté, avec  les bons exercices et le bon état d'esprit,

il est possible de la renforcer. Mais aussi, si  nous ne faisons pas attentions, nous risquons de

la sur-utiliser, et de ne plus en avoir dans  les moments ou nous en avons le plus besoin.

Exercer de l'autodiscipline consiste à savoir  faire des choses difficiles ou désagréables

sur le moment, parce qu'elles amènent  à des bons résultats sur le long terme.

Et il s'agit bien d'une compétence que  l'on peut acquérir tout au long de sa vie.

L'expression « pratiquer la  maîtrise de soi » exprime de

manière exacte comment on développe la discipline.

Des études sur l'activité cérébrale ont  montré que la facilité avec laquelle on

renonce à des petits plaisirs à court terme  pour prendre des bonnes décisions à long terme,

ce que l'on appelle communément la force de  volonté, dépend des connexions neuronales dans

la partie frontale du cerveau, le néocortex. Et grâce à la plasticité de notre cerveau,

plus on stimule ces connexions en pratiquant  l'autodiscipline, plus il sera facile d'activer

ces mêmes connexions par la suite, en rendant plus  simple la tâche d'être disciplinés à l'avenir.

Avec les bonnes techniques et une pratique  régulière, on peut renforcer son autodiscipline.

Si vous souhaitez vous améliorer,  dans votre vie pro et perso,

abonnez-vous à Mind Parachutes et activez  les notifications. Chaque semaine,

vous découvrirez en quelques minutes l'essentiel  des meilleurs livres de développement personnel.

Vous pouvez télécharger la Mind Carte de  cette vidéo en format pdf, et de toutes

les vidéos précédentes, en vous inscrivant  sur le site internet mindparachutes.com.

Vous pouvez m'aider à faire grandir cette belle  communauté de Mind Parachutes, grâce au like et

le commentaire que vous allez laisser sur cette  vidéo. Merci d'avance pour votre générosité.

La concentration est l'un des principaux  piliers de l'autodiscipline : sans la

capacité à se concentrer, impossible de rester  disciplinés. Mais pour appliquer la concentration

au bon endroit, il est indispensable de savoir  exactement ce que l'on cherche à accomplir. in the right place, it is essential to know exactly what you are trying to accomplish.

Si on ne sait pas très bien  pourquoi on se lève du lit le matin, If we don't really know why we get out of bed in the morning,

il sera très difficile de rester  disciplinés le reste de la journée. it will be very difficult to stay disciplined the rest of the day.

Afin d'utiliser à bon escient sa  concentration et sa discipline,

il est donc indispensable de connaître précisément  les objectifs que l'on cherche à atteindre.

Connaître son objectif, en particulier  quand celui-ci est un objectif qui a

un sens profond pour nous, est un des  facteurs de motivation le plus fort, a deep meaning for us, is one of the strongest motivating factors,

plus qu'avoir de l'argent ou un statut social  élevé. Le sentiment de progresser constamment more than having money or high social status. The feeling of constantly progressing

vers l'atteinte de cet objectif nous pousse  à travailler plus dur et dans la durée.

Trois éléments soutiennent la motivation  : l'autonomie, la maîtrise et la finalité.

L'autonomie est l'envie de prendre des décisions  et diriger sa vie sans impositions externes.

La maîtrise concerne le besoin profond  de s'améliorer dans ce que l'on fait.

Et la finalité correspond à notre  désir d'avoir un impact profond

sur le monde autour de nous. Sans ces trois composants,

exercer de l'autodiscipline est  vécue comme une souffrance inutile.

L'attitude mentale que nous adoptons dans  les moments de difficultés peut beaucoup nous

aider à développer l'autodiscipline. Voici trois  règles utilisées entre autre par les militaires

d'élite pour développer la force de volonté : La règle de 40%, qui consiste à reconnaître elite for developing willpower: The 40% rule, which consists in recognizing

que quand nous pensons avoir atteint  le maximum de nos capacités physiques, that when we think we have reached the maximum of our physical capacities,

mentales ou émotionnelles, et qu'il n'est pas  possible de faire des efforts encore plus grands, mental or emotional, and that it is not possible to make even greater efforts,

en réalité nous ne sommes qu'à 40% de notre  potentiel. Quand nous avons l'impression d'être

à la limite de ce que nous pouvons supporter, nous  ne sommes même pas arrivés à la moitié de ce que

nous sommes capables. Certes, il faut accepter  d'endurer la douleur et la fatigue, mais si on

décide de le faire nous avons tout à fait la  capacité de résister et continuer à avancer.

La règle de 10x, formulée par Grant Cardone, qui  explicite le lien entre le niveau d'ambition d'un

objectif, et la capacité à l'atteindre  : plus notre objectif est ambitieux,

plus nous aurons des chances de le réaliser. La  règle indique que notre objectif devrait être 10

fois plus grand de ce que nous pensons vouloir,  et que nous devrions passer à l'action dix fois

plus que ce que nous pensons nécessaire pour le  réaliser. Le caractère exagéré de cette règle

oblige à penser différemment à nos capacités  et à comment nous les utilisons. Nos pensées

et nos actions nous ont amené là où nous nous  trouvons actuellement dans notre vie. Si nous

souhaitons aller plus loin, nous devons commencer  à penser et à agir bien au-delà de nos habitudes.

La règle des 10 minutes. Pour éviter notre  tendance à trop réfléchir pour des décisions

dont les réponses sont plutôt évidentes,  et à rationaliser un comportement qui va à

l'encontre de nos objectifs, juste attendez  10 minutes avant de faire ou avoir quelque

chose dont vous ressentez l'envie. Si au bout  de 10 minutes l'envie est toujours là, allez-y,

faites vous plaisir ; ou alors attendez 10  minutes de plus : vous venez de le faire,

vous savez que vous en êtes capables. Le simple  fait d'attendre supprime le caractère "immédiat"

de la gratification immédiate, ce qui renforce  la discipline et améliore la prise de décision.

Voici aussi les éléments les plus  communs qui drainent l'autodiscipline :

La syndrome du faux espoir, c'est à dire la  croyance qu'il sera facile de changer nos

schémas de comportement. Les expectatives trop  élevées que nous alimentons sont finalement la

raison pour laquelle nous allons échouer.  Il faut être conscient qu'apporter des

changements significatifs et atteindre des  objectifs ambitieux ne se fait pas du jour

au lendemain. Le chemin est long, et nécessite  parfois des ajustements et des remises en cause.

La procrastination : nous pouvons vouloir attendre  les bonnes conditions avant de passer à l'action,

mais cela se produit très rarement, et nous  risquons d'attendre longtemps. Il vaut mieux

laisser de côté l'espoir d'être "prêt" ou  que tout soit "parfait" avant de se mettre

en mouvement, et juste faire le premier pas. La rationalisation : avoir été discipliné par

le passé peut parfois devenir une excellente  excuse pour céder aux tentations du présent,

et abandonner la discipline. Même si  nous pensons avoir mérité une pause ou

une récompense pour ce que nous avons fait,  arrêter les efforts et trouver des excuses

impactent négativement notre discipline. La loi de Parkinson, qui dit que le travail

s'étend de manière à occuper tout le temps  disponible pour sa réalisation. Plus vous

vous donnez de temps pour réaliser quelque chose,  plus vous allez en utiliser, et même une tâche

simple peut prendre beaucoup de temps si on ne  se fixe pas de délais courts pour la réaliser.

Exercer de la discipline est inconfortable  par nature : peu importe combien nous avons

développé de connaissance, d'habitudes, ou de  dialogue interne positif, être discipliné ne sera

jamais confortable. Finalement, être discipliné  consiste à choisir un inconfort temporaire,

qui nous apporte des bénéfices sur le long  terme. C'est justement dans les moments où

nous sommes le plus fatigués, irrités ou déprimes  que nous avons le plus besoin d'autodiscipline.

Voici quelques techniques qui peuvent  réduire l'intensité des pulsions et des

tentations dans nos moments de faiblesse : Surfer la vague des pulsions : les pulsions

sont comme des vagues qui montent en intensité,  atteignent un pic, puis finissent par s'estomper.

Quand une pulsion monte, essayer de la combattre  ou de la dégager est contreproductif. Il vaut

mieux choisir une attitude plus ouverte,  qui consiste à les observer sans les

combattre : faites attention aux sensations  physiques et émotives qui accompagnent une

pulsion, remarquez comment elles évoluent dans le  temps ; portez votre attention sur la respiration,

et imaginez que vos envies sont des  vagues, et que vous surfez dessus.

Si on adopte une attitude de curiosité plutôt  que de peur, résistance ou résignation face à

nos envies et tentations, il sera plus simple  de faire passer la vague sans en finir victime.

Ne pas alimenter les pulsions : on pourrait  penser qu'essayer de se distraire alors

que l'intensité d'une tentation est encore  faible soi une approche efficace. En réalité,

elle amène souvent au résultat inverse : essayer  de supprimer des pensées ou des sensations les

rend plus forts. Même quand les efforts nous  permettent en effet de ne pas céder à la pulsion,

ils nous laissent dans un état d'irritabilité et  agacement, plutôt que de calme et détente. Plutôt,

faites attention à la zone du corps qui ressent  l'envie, passez 2 ou trois minutes en focalisant

votre attention sur cette zone et à votre  respiration. Quand l'envie passe, et c'est

inévitable, prenez note de sa nature transitoire. Pratiquer l'inconfort : l'exercice le plus

efficace pour renforcer notre force de volonté  est de sortir régulièrement de notre zone de

confort. S'obliger à faire des choses que  nous craignons, ou sur lesquelles nous

ne sommes pas à l'aise nous permet de nous  familiariser avec la sensation d'inconfort,

et de réaliser que finalement ces choses ne sont  pas aussi difficiles ou mauvaise que nous avions

anticipé. Développer une certaine familiarité  avec la sensation d'inconfort peut être de grand

aide face aux adversités de la vie. Pas besoin  d'expériences extrêmes : prendre une douche froide

ou faire des demandes que nous pensons serons  refusées sont déjà un excellent point de départ.

Quand on pense à la discipline, les facteurs  qui viennent le plus naturellement à l'esprit

sont un mental solide et la force de volonté.  Mais il y a deux autres facteurs qui ont une

influence toute aussi puissante : il s'agit  de notre environnement, et de nos relations.

Créer un environnement propice est un des moyens  plus simples pour assurer la discipline : dans

ce type d'environnement, on  consomme très peu de volonté,

puisque tout l'environnement a été conçu pour  éliminer les distractions et les tentations,

et pour que l'action ou le comportement  recherché soient le seul choix possible.

La première chose à faire, surtout si  vous travaillez dans un espace encombré,

faites de l'ordre ! Un bureau bien rangé  aide à clarifier ses idées, et des idées

claires portent à une meilleure discipline. Il est possible d'utiliser la paresse à

son propre avantage en évitant d'avoir des  distractions à portée de main : plus il faut

faire d'efforts pour céder à une tentation,  moins vous aurez tendance à le faire.

La source distractions numéro un de nos jours est  d'origine numérique : la consultation automatique,

presque compulsive, de notre  portable et des réseaux sociaux.

Dans ce cadre, mettre son téléphone sur  silencieux, ou carrément le laisser dans

une pièce voisine ou dans un sac, permet  de ne pas être continuellement distrait.

L'autre facteur environnemental clé pour  notre autodiscipline est constitué par nos

relations : même si nous aimons considérer  que nous prenons nos décisions en parfaite

autonomie et liberté, elles sont en réalité très  influencées (souvent de manière complétement

inconsciente) par les personnes autour de nous. Par la manière dont notre cerveau fonctionne,

lorsque nous voyons une autre personne  faire quelque chose, notre cerveau se

sent littéralement engagé dans cette action,  et manifeste l'envie de la reproduire aussi.

Nous avons donc tout intérêt à faire attention  aux relations que nous entretenons : elles

représentent un énorme avantage si le  comportement des personnes à nos côtés

nous pousse dans la direction que nous  voulons suivre, et elles représentent un

obstacle important si leur comportement est au  contraire négatif. Comme le disait Jim Rohn,

nous sommes la moyenne des 5 personnes avec  lesquelles nous passons le plus de temps.

Probablement, un des moyens les plus puissants  pour développer une autodiscipline à tout épreuve,

est le fait de développer des habitudes.  Contrairement à la motivation, qui a une

nature transitoire et qui faiblit avec le temps,  nos habitudes et rituels sont bien plus fiables et

plus on les réalise, plus ils se renforcent. Une fois que nous avons réussi à créer une

habitude qui nous approche des  objectifs que nous recherchons,

les actions que nous devons réaliser pour y  parvenir deviennent pratiquement automatique.

L'autodiscipline devient notre comportement  par défaut, on n'a même plus besoin d'y penser.

Certes, le fait de créer une habitude demande  beaucoup de temps et de discipline (vous pouvez

compter au moins 2 mois), mais une  fois que cette étape est franchie,

vous n'aurez plus besoin de votre force  de volonté pour réaliser vos actions.

Pour faciliter ce processus, il est recommandé  de commencer avec des toutes petites actions,

qui nécessitent d'un temps et d'un effort  limité de notre part. Cela réduit le risque

d'abandonner cette habitude dans les 2  premiers mois, quand nous allons faire

face aux inévitables difficultés et imprévus. Alors, quelles petites habitudes pouvez-vous

commencer à développer dans les prochains 2  mois, afin de faciliter votre autodiscipline ?

Voilà, vous connaissez désormais les éléments qui  plus influence votre autodiscipline, ainsi que des

comportements concrets que vous pouvez mettre  en place afin de la développer. Qu'il s'agisse

de vos stratégies pour développer un mental fort,  votre capacité à sortir de votre zone de confort,

ou de l'environnement et des relations autour  de vous, vous avez des multiples possibilités

pour rendre votre vie plus disciplinée, et  faciliter ainsi l'atteinte de vos objectifs.

Si le sujet vous intéresse, je vous propose de  voir la vidéo dédiée au livre Neuro-discipline,

de ce même auteur, ou encore la vidéo dédiée au  livre « Minimalisme numérique », de Cal Newport.

A très vite pour des nouvelles idées !!