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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 13/07/2022 20h00 GMT

Journal en français facile 13/07/2022 20h00 GMT

Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en TU

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Vincent Dublange, bonsoir Vincent

Vincent Dublange : Bonsoir Romain, bonsoir à tous

RA : A la une ce soir : la première tournée au Proche Orient du Président américain Joe Biden. Il est arrivé en Israël en début d'après-midi et a affirmé vouloir encore renforcer les liens entre les Etats-Unis et l'Etat hébreu

VD : La confusion au Sri Lanka. Au lendemain du départ du Président qui a trouvé refuge aux Maldives, le Premier ministre a été désigné Président par intérim. Mais les protestataires souhaitent un renouvellement complet de la classe politique et ont manifesté par milliers aujourd'hui à Colombo.

RA : Et puis en Grande-Bretagne, qui pour remplacer Boris Johnson, une semaine après sa démission à la tête du parti conservateur ? La question est brûlante, les députés conservateurs votent actuellement. Il reste six candidats en lice et celui qui est est en tête est l'ancien chancelier Rishi Sunak.

VD : Joe Biden est en Israël

RA : Le Président américain effectue sa première tournée au Proche-Orient depuis qu'il a été élu à la Maison-Blanche. Vendredi il doit s'entretenir avec le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, vendredi également il doit se rendre à Jeddah en Arabie saoudite avec qui les Etats-Unis entretiennent des relations tendues.

Et donc la première étape de cette visite, c'est Israël, pays ami des Etats-Unis. Joe Biden est arrivé à Tel Aviv en début d'après-midi. Il a été accueilli en grande pompe (avec les hommages). Il a été reçu à la fois par le président et le Premier ministre. Des responsables israéliens qui ont immédiatement donné le ton. Pour eux, le principal enjeu de cette visite : c'est l'Iran. Explications à Jérusalem de Sami Boukhelifa.

En accueillant le président américain, le Premier israélien Yaïr Lapid est allé droit au but : « Les Etats-Unis doivent mettre en place une coalition mondiale pour lutter contre la menace iranienne ». Pas question pour les Israéliens d'aller seuls aux combats. L'union fait la force. Ils comptent sur l'appui de Washington pour sceller une sorte de pacte militaire régional avec ses autres alliés et notamment dans le Golfe. Israël entretient déjà des relations officielles avec plusieurs pays du Moyen-Orient : l'Egypte, la Jordanie, les Emirats Arabes Unis, Bahreïn. L'Etat hébreu a également des contacts officieux avec l'Arabie Saoudite, selon certains experts israéliens. L'idée désormais est de bâtir une structure de sécurité commune pour faire front commun contre Téhéran. Voilà pour l'aspect stratégique de cette première journée de Joe Biden en Israël. La suite de sa visite ce mercredi soir, a été davantage dans le symbole. Le président américain s'est rendu au mémorial de Yad Vashem ici à Jérusalem. Une kippa sur la tête, il a ravivé la flemme du souvenir pour rendre hommage aux victimes de la Shoah. Il s'est ensuite entretenu durant de longues minutes avec deux survivantes de l'Holocauste. Sami Boukhelifa Jérusalem RFI.

RA : Parmi les sujets délicats pour le Président américain il y a l'affaire Shireen Abu Akleh, cette journaliste américano-palestinienne tuée lors d'un bombardement israélien en Cisjordanie au mois de mai. Pour sa famille cela ne fait pas de doute : elle a été touchée par un tir israélien volontaire. Sa famille qui demande à être reçue par Joe Biden. Dans ce cadre-là le secrétaire d'Etat Antony Blinken a annoncé qu'il invitait la famille de la journaliste à venir à Washington pour une réunion.

VD : Au Sri Lanka c'est toujours la confusion qui domine

RA : Au lendemain de la fuite du Président qui a trouvé refuge aux Maldives, c'est le Premier ministre qui a été désigné Président par intérim. Mais c'est une personnalité tout aussi rejetée par la population. Alors des milliers de manifestants ont fait entendre leur colère aujourd'hui, ils sont même entrés dans les bureaux du Premier ministre. Ce dernier s'est exprimé à la télévision et il demande à l'armée et à la police de rétablir l'ordre.

Tout cela s'inscrit dans le contexte d'une crise économique inédite qui touche le Sri Lanka, le pays est en faillite. Notre envoyé spécial a pu joindre un manifestant qui s'est mobilisé contre le Président, il nous explique pourquoi.

"Depuis la nuit du 9 juillet, il y a eu tant de révélations sur l'indécente opulence dans laquelle vivait notre président. Lui qui se prétendait végan se faisait servir de luxueux repas avec par exemple du saumon ! De nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux montrent sa collection privée de voitures dans le palais. Une soixantaine de véhicules qui valent des milliards de roupies. On a aussi trouvé des dizaines de millions de roupies en cash. Cela a pris un jour de plus pour découvrir qu'il y avait aussi une chambre de torture pour interroger les opposants. Je crois que tous ceux qui y sont passés n'ont pas pu en revenir pour témoigner. On nous a volé notre argent, volé notre pays. Il nous faut stabiliser l'économie d'abord, mais je suis sûr que des lois internationales vont nous permettre de rendre aux citoyens de ce pays leur richesse."

RA : Témoignage de Ricardo Rutnam ancien pilote de ligne âgé de 62 ans, recueilli par l'envoyé spécial de RFI à Colombo Côme Bastin.

VD : Au Royaume-Uni la bataille pour la succession de Boris Johnson a débuté

RA : Il s'agit de désigner le futur chef du parti conservateur, qui sera plus tard le futur Premier ministre, six jours après le départ de Boris Johnson emporté par les scandales. Ce sont les députés conservateurs qui votent. Huit candidats étaient en lice (en compétition), il en reste six ce soir. Et pour le moment celui qui arrive en tête est l'ancien chancelier Rishi Sunak. La correspondance à Londres d'Emeline Vin

L'ancien chancelier récolte 88 des 358 voix, devant Penny Mordaunt et la ministre des Affaires étrangères Liz Truss. Un résultat attendu pour Rishi Sunak, le candidat qui avait déjà récolté le plus de parrainages. Mais qui n'augure pas du reste du scrutin : Penny Mordaunt, personnalité appréciée des militants conservateurs, ancienne ministre de la Défense, se place avec ses 67 voix comme LA solution alternative à Rishi Sunak. Une position convoitée également par Liz Truss, pro-Brexit dur et soutenue par une partie du gouvernement, qui pourrait tirer parti de ses positions beaucoup plus droitières. Deux candidats n'ont pas récolté les 30 suffrages nécessaires pour se qualifier pour le tour suivant… Nadhim Zahawi, nouveau ministre de l'Economie. Et Jeremy Hunt, en queue de classement – il était pourtant arrivé deuxième, juste derrière Boris Johnson, en 2019. Aucun des deux éliminés n'ont encore donné leur soutien à l'un des candidats restants. Et la course a déjà commencé pour récupérer leurs 47 voix pour le deuxième tour, jeudi. Emeline Vin, Londres RFI.

RA : Concernant à présent la guerre en Ukraine, une réunion primordiale avait lieu aujourd'hui. Des discussions entre des délégations de Russie, d'Ukraine et de Turquie, cela s'est déroulé à Istanbul. L'enjeu : tenter de débloquer les millions de tonnes de céréales qui sont actuellement immobilisées (bloquées) dans les ports ukrainiens. Il faut savoir que l'Ukraine est l'un des principaux exportateurs mondiaux de blés et autres céréales et cette paralysie a des conséquences importantes sur le marché mondial. Les discussions ont été levée en fin d'après-midi, elles devraient reprendre la semaine prochaine affirme la Turquie.

VD : Et puis retour sur des scènes de chaos au Stade de France

RA : Des scènes qui ont fait le tour du monde c'était le 28 mai dernier à l'occasion de la finale de la Ligue des champions de football entre le Real Madrid et Liverpool. De graves problèmes de sécurité s'étaient produits : spectateurs sans billet escaladant les grilles du stade, familles aspergées de gaz lacrymogènes... Près de deux mois après la commission d'enquête du Sénat a rendu son rapport. Et les "défaillances" des autorités sont pointées. Alors qu'à l'époque le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait désigné des supporters de Liverpool, le rapport affirme que ce sont les autorités locales qui sont responsables. Soulagement du groupe de supporters de Liverpool Spirit of shanky. On écoute l'un de ses membres Peter Hooton, il était ce soir-là au stade.

"Nous sommes bien sûr ravis d'être mis hors de cause ais ce n'est pas une surprise. Avec toutes les vidéos qui ont été tournées cette nuit, tous les témoignages y compris ceux que l'on a donné au Sénat français... c'était évident que nous allions être dédouanés. Ce qui s'est passé ce soir-là était tellement documenté, il n'y avait pas que des supporters "normaux" entre guillemets, il y avait aussi des familles ... et tout le monde a vécu la même chose et raconte la même chose : c'était très mal organisé. Désormais nous attendons des excuses complètes de la part du gouvernement français. Une rétractation de leurs mensonges, tous leurs mensonges depuis le 28 mai. Nous allons continuer à nous battre jusqu'à obtenir ces excuses. Il faut que la vérité et la justice au sujet de ce qui s'est passé ce soir-là."

RA : Peter Hooton du groupe de supporters du club de foot de Liverpool après la présentation du rapport de la commission d'enquête du Sénat. Propos recueillis par Simon Rozé.

Fin du journal en français facile.


Journal en français facile 13/07/2022 20h00 GMT Easy French Newspaper 07/13/2022 20:00 GMT

Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en TU

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Vincent Dublange, bonsoir Vincent

Vincent Dublange : Bonsoir Romain, bonsoir à tous

RA :  A la une ce soir : la première tournée au Proche Orient du Président américain Joe Biden. Il est arrivé en Israël en début d'après-midi et a affirmé vouloir encore renforcer les liens entre les Etats-Unis et l'Etat hébreu

VD : La confusion au Sri Lanka. Au lendemain du départ du Président qui a trouvé refuge aux Maldives, le Premier ministre a été désigné Président par intérim. Mais les protestataires souhaitent un renouvellement complet de la classe politique et ont manifesté par milliers aujourd'hui à Colombo.

RA : Et puis en Grande-Bretagne, qui pour remplacer Boris Johnson, une semaine après sa démission à la tête du parti conservateur ? La question est brûlante, les députés conservateurs votent actuellement. Il reste six candidats en lice et celui qui est est en tête est l'ancien chancelier Rishi Sunak.

VD : Joe Biden est en Israël

RA : Le Président américain effectue sa première tournée au Proche-Orient depuis qu'il a été élu à la Maison-Blanche. Vendredi il doit s'entretenir avec le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, vendredi également il doit se rendre à Jeddah en Arabie saoudite avec qui les Etats-Unis entretiennent des relations tendues.

Et donc la première étape de cette visite, c'est Israël, pays ami des Etats-Unis. Joe Biden est arrivé à Tel Aviv en début d'après-midi. Il a été accueilli en grande pompe (avec les hommages). Il a été reçu à la fois par le président et le Premier ministre. Des responsables israéliens qui ont immédiatement donné le ton. Pour eux, le principal enjeu de cette visite : c'est l'Iran. Explications à Jérusalem de Sami Boukhelifa.

En accueillant le président américain, le Premier israélien Yaïr Lapid est allé droit au but : « Les Etats-Unis doivent mettre en place une coalition mondiale pour lutter contre la menace iranienne ». Pas question pour les Israéliens d'aller seuls aux combats. L'union fait la force. Ils comptent sur l'appui de Washington pour sceller une sorte de pacte militaire régional avec ses autres alliés et notamment dans le Golfe. Israël entretient déjà des relations officielles avec plusieurs pays du Moyen-Orient : l'Egypte, la Jordanie, les Emirats Arabes Unis, Bahreïn. L'Etat hébreu a également des contacts officieux avec l'Arabie Saoudite, selon certains experts israéliens. L'idée désormais est de bâtir une structure de sécurité commune pour faire front commun contre Téhéran. Voilà pour l'aspect stratégique de cette première journée de Joe Biden en Israël. La suite de sa visite ce mercredi soir, a été davantage dans le symbole. Le président américain s'est rendu au mémorial de Yad Vashem ici à Jérusalem. Une kippa sur la tête, il a ravivé la flemme du souvenir pour rendre hommage aux victimes de la Shoah. Il s'est ensuite entretenu durant de longues minutes avec deux survivantes de l'Holocauste. Sami Boukhelifa Jérusalem RFI.

RA : Parmi les sujets délicats pour le Président américain il y a l'affaire Shireen Abu Akleh, cette journaliste américano-palestinienne tuée lors d'un bombardement israélien en Cisjordanie au mois de mai. Pour sa famille cela ne fait pas de doute : elle a été touchée par un tir israélien volontaire. Sa famille qui demande à être reçue par Joe Biden. Dans ce cadre-là le secrétaire d'Etat Antony Blinken a annoncé qu'il invitait la famille de la journaliste à venir à Washington pour une réunion.

VD : Au Sri Lanka c'est toujours la confusion qui domine

RA : Au lendemain de la fuite du Président qui a trouvé refuge aux Maldives, c'est le Premier ministre qui a été désigné Président par intérim. Mais c'est une personnalité tout aussi rejetée par la population. Alors des milliers de manifestants ont fait entendre leur colère aujourd'hui, ils sont même entrés dans les bureaux du Premier ministre. Ce dernier s'est exprimé à la télévision et il demande à l'armée et à la police de rétablir l'ordre.

Tout cela s'inscrit dans le contexte d'une crise économique inédite qui touche le Sri Lanka, le pays est en faillite. Notre envoyé spécial a pu joindre un manifestant qui s'est mobilisé contre le Président, il nous explique pourquoi.

"Depuis la nuit du 9 juillet, il y a eu tant de révélations sur l'indécente opulence dans laquelle vivait notre président. Lui qui se prétendait végan se faisait servir de luxueux repas avec par exemple du saumon ! De nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux montrent sa collection privée de voitures dans le palais. Une soixantaine de véhicules qui valent des milliards de roupies. On a aussi trouvé des dizaines de millions de roupies en cash. Cela a pris un jour de plus pour découvrir qu'il y avait aussi une chambre de torture pour interroger les opposants. Je crois que tous ceux qui y sont passés n'ont pas pu en revenir pour témoigner. On nous a volé notre argent, volé notre pays. Il nous faut stabiliser l'économie d'abord, mais je suis sûr que des lois internationales vont nous permettre de rendre aux citoyens de ce pays leur richesse."

RA : Témoignage de Ricardo Rutnam ancien pilote de ligne âgé de 62 ans, recueilli par l'envoyé spécial de RFI à Colombo Côme Bastin.

VD : Au Royaume-Uni la bataille pour la succession de Boris Johnson a débuté

RA : Il s'agit de désigner le futur chef du parti conservateur, qui sera plus tard le futur Premier ministre, six jours après le départ de Boris Johnson emporté par les scandales. Ce sont les députés conservateurs qui votent. Huit candidats étaient en lice (en compétition), il en reste six ce soir. Et pour le moment celui qui arrive en tête est l'ancien chancelier Rishi Sunak. La correspondance à Londres d'Emeline Vin

L'ancien chancelier récolte 88 des 358 voix, devant Penny Mordaunt et la ministre des Affaires étrangères Liz Truss. Un résultat attendu pour Rishi Sunak, le candidat qui avait déjà récolté le plus de parrainages. Mais qui n'augure pas du reste du scrutin : Penny Mordaunt, personnalité appréciée des militants conservateurs, ancienne ministre de la Défense, se place avec ses 67 voix comme LA solution alternative à Rishi Sunak. Une position convoitée également par Liz Truss, pro-Brexit dur et soutenue par une partie du gouvernement, qui pourrait tirer parti de ses positions beaucoup plus droitières. Deux candidats n'ont pas récolté les 30 suffrages nécessaires pour se qualifier pour le tour suivant… Nadhim Zahawi, nouveau ministre de l'Economie. Et Jeremy Hunt, en queue de classement – il était pourtant arrivé deuxième, juste derrière Boris Johnson, en 2019. Aucun des deux éliminés n'ont encore donné leur soutien à l'un des candidats restants. Et la course a déjà commencé pour récupérer leurs 47 voix pour le deuxième tour, jeudi. Emeline Vin, Londres RFI.

RA : Concernant à présent la guerre en Ukraine, une réunion primordiale avait lieu aujourd'hui. Des discussions entre des délégations de Russie, d'Ukraine et de Turquie, cela s'est déroulé à Istanbul. L'enjeu : tenter de débloquer les millions de tonnes de céréales qui sont actuellement immobilisées (bloquées) dans les ports ukrainiens. Il faut savoir que l'Ukraine est l'un des principaux exportateurs mondiaux de blés et autres céréales et cette paralysie a des conséquences importantes sur le marché mondial. Les discussions ont été levée en fin d'après-midi, elles devraient reprendre la semaine prochaine affirme la Turquie.

VD : Et puis retour sur des scènes de chaos au Stade de France

RA : Des scènes qui ont fait le tour du monde c'était le 28 mai dernier à l'occasion de la finale de la Ligue des champions de football entre le Real Madrid et Liverpool. De graves problèmes de sécurité s'étaient produits : spectateurs sans billet escaladant les grilles du stade, familles aspergées de gaz lacrymogènes... Près de deux mois après la commission d'enquête du Sénat a rendu son rapport. Et les "défaillances" des autorités sont pointées. Alors qu'à l'époque le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait désigné des supporters de Liverpool, le rapport affirme que ce sont les autorités locales qui sont responsables. Soulagement du groupe de supporters de Liverpool Spirit of shanky. On écoute l'un de ses membres Peter Hooton, il était ce soir-là au stade.

"Nous sommes bien sûr ravis d'être mis hors de cause ais ce n'est pas une surprise. Avec toutes les vidéos qui ont été tournées cette nuit, tous les témoignages y compris ceux que l'on a donné au Sénat français... c'était évident que nous allions être dédouanés. Ce qui s'est passé ce soir-là était tellement documenté, il n'y avait pas que des supporters "normaux" entre guillemets, il y avait aussi des familles ... et tout le monde a vécu la même chose et raconte la même chose : c'était très mal organisé. Désormais nous attendons des excuses complètes de la part du gouvernement français. Une rétractation de leurs mensonges, tous leurs mensonges depuis le 28 mai. Nous allons continuer à nous battre jusqu'à obtenir ces excuses. Il faut que la vérité et la justice au sujet de ce qui s'est passé ce soir-là."

RA : Peter Hooton du groupe de supporters du club de foot de Liverpool après la présentation du rapport de la commission d'enquête du Sénat. Propos recueillis par Simon Rozé.

Fin du journal en français facile.