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Hugo Décrypte, L'INTERVIEW AUGMENTÉE DE FRANÇOIS DE RUGY - PRÉSIDENTIELLE 2017 - YouT... (3)

L'INTERVIEW AUGMENTÉE DE FRANÇOIS DE RUGY - PRÉSIDENTIELLE 2017 - YouT... (3)

[François de Rugy] Donc on supprime tout : la retraite, l'allocation chômage, les allocations logement tout ça,

et on, et les allocations familiales, et on dit [Hugo Décrypte] Mais Benoît Hamon par exemple

[François de Rugy] Oui mais attendez, là on dit en effet ubérisation, c'est-à-dire on vous donne 500€ par mois et après vous vous débrouillez,

vous allez faire des petits boulot et comme ça l'économie tournera bien.

Il y en a d'autres qui vont dire : ça se rajoute à tout l'existant.

C'est un peu la la Benoît Hamon qui est un peu là-dessus, parce que quand on lui demande concrètement si on enlève le reste, il dit ah non non non, on ne touche pas aux allocations chômage.

Ce n'est pas sérieux. Qui va trouver le financement ?Même Benoît Hamon il reconnaît que c'est 300 milliards d'euros,

la moitié de ce que coûte la protection sociale en France tout confondu,

donc c'est pas sérieux, moi je dis là il faut qu'on parle de choses concrètes :

oui améliorer le système des allocations : le simplifier, le clarifier, sur les droits que l'on a ;

on a déjà progressé par rapport aux jeunes avec la garantie jeune, des chose comme ça, mais on ne va pas promettre un revenu universel pour tous qui n'est pas financé.

[Hugo Décrypte] Bon une question sur la crise des réfugiés maintenant :

vous proposez la mise en place d'un parcours d'accueil avec des ateliers destinés à intégrer et à donner une instruction civique et une activité aux réfugiés qui arrivent en France.

Réussir à accueillir tout le monde dans ces conditions, est-ce que c'est possible lorsque l'on voit en France toutes les difficultés qu'ont posées 3000 migrants à Calais ?

[François de Rugy] Alors je ne dis pas moi qu'on peut accueillir tout le monde et dire demain s'il y a 500000 personnes qui veulent arriver on les accueille, s'il y en a un million on les accueille...

Ça ça ne serait pas responsable, on ne s'occuperait pas de l'après, du jour d'après.

Même les allemands qui eux n'ont pas de déficit budgétaire comme nous etc,

ils ont eu quand même quelques difficultés dans le jour d'après.

Donc il faut évidemment accueillir avec une capacité à s'occuper des personnes qui évidemment rencontrent des difficultés en arrivant en France.

Mais ce que je propose c'est non seulement ce parcours d'accompagnement, d'accueil,

notamment sur la langue française, l'apprentissage de la langue française,

tous les pays d'immigration le savent : la question clef c'est de maîtriser la langue le plus vite possible.

Et puis l'autre question clef c'est le travail et moi je propose qu'on aie le droit de travailler dès qu'on a fait sa demande d'asile si on est un demandeur d'asile ;

alors qu'aujourd'hui ce n'est pas le cas.

Et c'est évident que du coup c'est un facteur de difficulté pour accéder au logement, pour accéder à un niveau de vie correct,

et c'est un facteur de travail au noir, et on dépend des aides sociales etc ; tandis que si on avait le droit de travailler tout de suite moi je pense que ce serait un facteur d"intégration.

[Hugo Décrypte] Une dernière question que je pose à tous les candidats qui viennent répondre à mes questions ici :

ma génération va voter pour la première fois à l'élection présidentielle en 2017,

qu'est-ce qui doit lui donner raison, selon vous, de croire encore en la politique aujourd'hui ?

[François de Rugy] Bah moi je crois que l'écologie c'est une raison, il y en a d'autres hein [Hugo Décrypte] une des raisons de croire ...

[François de Rugy] Mais pour moi c'est une bonne raison parce qu'on parle souvent des générations futures où c'est quelque chose d'un petit peu comme ça euh théorique dans les discours,

eh bien c'est concret, en effet une génération qui a 18 ans aujourd'hui, cette année 2017,

moi je propose d'ailleurs dans mon programme, c'est pas ce qui est évidemment le plus mis en avant, mais c'est qu'on réfléchisse à mi-mandat sur quelle serait la France en 2035.

Pourquoi en 2035 ? Parce que c'est 18 ans après.

C'est-à-dire des gens qui naîtraient là en 2017, quelle est la France qu'on est prêts à bâtir et dans quelle Europe, dans quel monde parce que c'est interdépendant, on sera amenés à vivre 18 ans plus tard.

Il y a des choses qui sont à l'échelle d'une génération, des défis qui sont à l'échelle d'une génération,

et c'est le cas pour moi du défi écologique au sens large, que ce soit le climat, que ce soit la biodiversité, que ce soit la qualité de l'air, la qualité de l'eau, la qualité de l'alimentation,

c'est des défis qu'on peut relever et bien évidemment dont les bénéficiaires seront les générations futures,

mais là pour le coup, quel que soit leur âge, peut-être que c'est encore un peu plus motivant pour des jeunes.

[Hugo Décrypte] Bon bah ce sera le mot de la fin, merci beaucoup François de Rugy [François de Rugy] Merci [Hugo Décrypte] d'avoir répondu à mes questions.

Si cette vidéo vous a plu pensez à déposer un maximum de pouces bleus et à vous abonner si ce n'est pas encore le cas.

Vous pouvez être notifié des prochaines vidéos en cliquant sur la petite cloche qui est à côté du bouton "abonné" pour être notifié des prochaines interviews et des prochaines vidéos de décryptage qui sont publiées sur la chaîne.

Un grand merci à Grégoire Lefaivre, Yanis M'Zali et Léà Boxelé

qui ont bossé avec moi sur la préparation de cette interview,

à uptown prod qui a produit cette vidéo,

merci au tank, qui est l'espace de co-working à Bastille qui nous accueille aujourd'hui,

et merci aussi à blog press agency ;

n'hésitez pas aussi, je mets dans la description le programme de François de Rugy et tout un tas de liens pour en savoir plus là dessus.

N'hésitez pas à en débattre bien sûr dans les commentaires.

On va suivre attentivement la suite de la campagne avec attention.

Merci beaucoup ! [François de Rugy] Merci ! [Hugo Décrypte] Et nous de notre côté on se dit à très vite.


L'INTERVIEW AUGMENTÉE DE FRANÇOIS DE RUGY - PRÉSIDENTIELLE 2017 - YouT... (3) FRANÇOIS DE RUGY'S AUGMENTATED INTERVIEW - PRESIDENTIAL 2017 - YouT... (3) HET GEAVANCEERDE INTERVIEW VAN FRANÇOIS DE RUGY - PRESIDENTIEL 2017 - YouT... (3)

[François de Rugy] Donc on supprime tout : la retraite, l'allocation chômage, les allocations logement tout ça,

et on, et les allocations familiales, et on dit [Hugo Décrypte] Mais Benoît Hamon par exemple

[François de Rugy] Oui mais attendez, là on dit en effet ubérisation, c'est-à-dire on vous donne 500€ par mois et après vous vous débrouillez,

vous allez faire des petits boulot et comme ça l'économie tournera bien.

Il y en a d'autres qui vont dire : ça se rajoute à tout l'existant.

C'est un peu la la Benoît Hamon qui est un peu là-dessus, parce que quand on lui demande concrètement si on enlève le reste, il dit ah non non non, on ne touche pas aux allocations chômage.

Ce n'est pas sérieux. Qui va trouver le financement ?Même Benoît Hamon il reconnaît que c'est 300 milliards d'euros,

la moitié de ce que coûte la protection sociale en France tout confondu,

donc c'est pas sérieux, moi je dis là il faut qu'on parle de choses concrètes :

oui améliorer le système des allocations : le simplifier, le clarifier, sur les droits que l'on a ;

on a déjà progressé par rapport aux jeunes avec la garantie jeune, des chose comme ça, mais on ne va pas promettre un revenu universel pour tous qui n'est pas financé.

[Hugo Décrypte] Bon une question sur la crise des réfugiés maintenant :

vous proposez la mise en place d'un parcours d'accueil avec des ateliers destinés à intégrer et à donner une instruction civique et une activité aux réfugiés qui arrivent en France.

Réussir à accueillir tout le monde dans ces conditions, est-ce que c'est possible lorsque l'on voit en France toutes les difficultés qu'ont posées 3000 migrants à Calais ?

[François de Rugy] Alors je ne dis pas moi qu'on peut accueillir tout le monde et dire demain s'il y a 500000 personnes qui veulent arriver on les accueille, s'il y en a un million on les accueille...

Ça ça ne serait pas responsable, on ne s'occuperait pas de l'après, du jour d'après.

Même les allemands qui eux n'ont pas de déficit budgétaire comme nous etc,

ils ont eu quand même quelques difficultés dans le jour d'après.

Donc il faut évidemment accueillir avec une capacité à s'occuper des personnes qui évidemment rencontrent des difficultés en arrivant en France.

Mais ce que je propose c'est non seulement ce parcours d'accompagnement, d'accueil,

notamment sur la langue française, l'apprentissage de la langue française,

tous les pays d'immigration le savent : la question clef c'est de maîtriser la langue le plus vite possible.

Et puis l'autre question clef c'est le travail et moi je propose qu'on aie le droit de travailler dès qu'on a fait sa demande d'asile si on est un demandeur d'asile ;

alors qu'aujourd'hui ce n'est pas le cas.

Et c'est évident que du coup c'est un facteur de difficulté pour accéder au logement, pour accéder à un niveau de vie correct,

et c'est un facteur de travail au noir, et on dépend des aides sociales etc ; tandis que si on avait le droit de travailler tout de suite moi je pense que ce serait un facteur d"intégration.

[Hugo Décrypte] Une dernière question que je pose à tous les candidats qui viennent répondre à mes questions ici :

ma génération va voter pour la première fois à l'élection présidentielle en 2017,

qu'est-ce qui doit lui donner raison, selon vous, de croire encore en la politique aujourd'hui ?

[François de Rugy] Bah moi je crois que l'écologie c'est une raison, il y en a d'autres hein [Hugo Décrypte] une des raisons de croire ...

[François de Rugy] Mais pour moi c'est une bonne raison parce qu'on parle souvent des générations futures où c'est quelque chose d'un petit peu comme ça euh théorique dans les discours,

eh bien c'est concret, en effet une génération qui a 18 ans aujourd'hui, cette année 2017,

moi je propose d'ailleurs dans mon programme, c'est pas ce qui est évidemment le plus mis en avant, mais c'est qu'on réfléchisse à mi-mandat sur quelle serait la France en 2035.

Pourquoi en 2035 ? Parce que c'est 18 ans après.

C'est-à-dire des gens qui naîtraient là en 2017, quelle est la France qu'on est prêts à bâtir et dans quelle Europe, dans quel monde parce que c'est interdépendant, on sera amenés à vivre 18 ans plus tard.

Il y a des choses qui sont à l'échelle d'une génération, des défis qui sont à l'échelle d'une génération,

et c'est le cas pour moi du défi écologique au sens large, que ce soit le climat, que ce soit la biodiversité, que ce soit la qualité de l'air, la qualité de l'eau, la qualité de l'alimentation,

c'est des défis qu'on peut relever et bien évidemment dont les bénéficiaires seront les générations futures,

mais là pour le coup, quel que soit leur âge, peut-être que c'est encore un peu plus motivant pour des jeunes.

[Hugo Décrypte] Bon bah ce sera le mot de la fin, merci beaucoup François de Rugy [François de Rugy] Merci [Hugo Décrypte] d'avoir répondu à mes questions.

Si cette vidéo vous a plu pensez à déposer un maximum de pouces bleus et à vous abonner si ce n'est pas encore le cas.

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Un grand merci à Grégoire Lefaivre, Yanis M'Zali et Léà Boxelé

qui ont bossé avec moi sur la préparation de cette interview,

à uptown prod qui a produit cette vidéo,

merci au tank, qui est l'espace de co-working à Bastille qui nous accueille aujourd'hui,

et merci aussi à blog press agency ;

n'hésitez pas aussi, je mets dans la description le programme de François de Rugy et tout un tas de liens pour en savoir plus là dessus.

N'hésitez pas à en débattre bien sûr dans les commentaires.

On va suivre attentivement la suite de la campagne avec attention.

Merci beaucoup ! [François de Rugy] Merci ! [Hugo Décrypte] Et nous de notre côté on se dit à très vite.