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Kaamelot, #191-La Fureur du Dragon

#191-La Fureur du Dragon

Arthur et les seigneurs Perceval, Gauvain et Yvain sont dans la forêt. Ils doivent apparemment combattre un dragon, ils se demandent mutuellement si quelqu'un l'a vu. Yvain dit qu'il n'est pas là au moment où le dragon passe au dessus d'eux. Arthur lui demande si c'est un phacochère. GENERIQUE. On entend le dragon, Perceval pense qu'il se rapproche, où qu'il s'éloigne. Arthur le remercie pour son aide précieuse. Yvain et Gauvain délirent sur le fait qu'il sont menacé par une menace aveugle, ou l'inverse. Arthur les envoie de nouveau en éclaireur, mais demande quand même à Perceval s'il veut y aller. Après un petit dialogue de sourds, le Roi craque et envoie Yvain et Gauvain. Plus tard, Arthur, criant, demande s'ils voient le dragon. Il réponde que non, on entend un rugissement. Perceval demande s'ils l'entendent, ce à quoi Arthur réplique en s'énervant que si eux-même l'entendent, les autres aussi. Perceval insiste en disant que s'ils entendent le dragon exactement au même volume qu'eux, ça voudra dire qu'ils sont tous les quatre équidistants. Arthur est surpris mais lui signale qu'il faut un troisième point pour être équidistants, mais se rend vite compte que Perceval ne sait pas vraiment ce que ça veut dire. S'en suis un dialogue de sourds entre Perceval, Arthur et Yvain et Gauvain sur la nature argileuse du sol et autres boniments. Plus tard, Perceval est toujours dans ses élucubrations de plans. Yvain et Gauvain crient soudain que le dragon est au-dessus d'eux. Arthur leur dit de lui tirer dessus, mais les jeunes chevaliers ont oublié leurs arbalètes au grand dam du Roi. Yvain et Gauvain tente de jetter des pierres au dragon, ils crient et on entend un gros bruit. Ils reviennent couvert de bouse de dragon. GENERIQUE. Perceval essaie de rassurer Yvain et Gauvain qui pensent avoir déçu le Roi. Il leur dit qu'il vaut mieux "que ça vienne d'un dragon plutôt que d'un type qui n'ai pas vu que vous étiez en train de pêcher en bas d'un pont à ce moment là" Gauvain est perplexe. Perceval Voix off : Il dit qu'il se comprend. Rédigé par Holly95 pour HypnoseriesKaamelott

Le roi et les seigneurs Perceval, Gauvain et Yvain sont dans la forêt.

Arthur (curieux) : Alors, vous l'avez vu ? Perceval : C'est un gros dragon ? Un petit dragon ?

Gauvain : On l'a pas vu, mon oncle. Yvain : De toute façon, il est même pas là alors...

Le dragon passe au dessus d'eux. Arthur : Et ça, c'est un phacochère ? GENERIQUE

On entend le dragon.

Perceval : On dirait qu'il se rapproche. Une nouvelle fois le dragon passe au dessus d'eux. Perceval : Ou alors il s'éloigne. Arthur (en regardant Perceval) : Ah ! Heureusement que vous êtes là !

Perceval : C'est difficile de jauger, on l'entend mais on le voit jamais. Gauvain : Tout ceci ne me dit rien qui vaille !

Yvain : C'est comme si on était menacé par une menace aveugle ! Non ! C'est comme nous si on était aveugle et qu'on soit menacé. Oui, non ! Arthur (le coupant ): Bon allez, retournez-y vous !

Gauvain : Encore nous ?

Arthur : Oui pourquoi, vous êtes fatigués ?

Gauvain : Du tout, mon oncle ! Nous nous montrerons digne de cette quête !

Arthur : Voilà ! De toute façon, vous vouliez pas y allez, vous !

Perceval : Comment ça ?

Arthur : Vous même vous ne teniez pas absolument à y aller ?

Perceval : Bah, c'est pas que j'y tiens pas mais heu... Arthur (le coupant) : Vous voulez y aller ? Perceval : Ah non !

Arthur : Bon voilà ! (En regardant les deux autres) Bon allez-y vous !

Yvain et Gauvain partent.

*

Quelques instants plus tard.

Arthur (criant) : Bon alors ! Vous le voyez ou pas ?

Gauvain : Non, mon oncle !

Yvain : Rien du tout !

On entend encore le dragon.

Perceval : Est-ce que vous l'entendez ? Arthur : Bah, évidement qu'ils l'entendent, on l'entend nous ! Yvain : On l'entend comme vous ! Arthur (à Perceval ): Voilà !

Yvain : De manière égale, j'ai envie de dire. Perceval, à Arthur : Ah ça c'est intéressant ! Arthur (en regardant Perceval) : De quoi ?

Perceval : Si ils entendent le dragon exactement au même volume que nous, ça veut dire qu'on est équidistant. Arthur (étonné) : Équidistant ?

Perceval : Quoi ? Ca veut pas dire ça ?

Arthur : euh … Là en l'occurrence ça peut ! Mais ça m'étonne de vous voir utiliser ce mot là. Perceval : Bah si ! Si c'est le même volume sonore, on est équidistant. Arthur : Par rapport à qui ?

Perceval : A eux !

Arthur : A eux et qui ? Ca suffit pas ! Le dragon ?

Perceval : Après eux, j'en sais rien moi ! Si ils sont équidistants en même temps que nous on peux repérer le dragon par rapport à une certaine distance. (Hésitant) Si le dragon s'éloigne on sera équidistant mais ça sera vachement moins précis et pas réciproque. Arthur : D'accord ! En fait vous savez pas du tout ce que ça veut dire.

Ils se retournent.

Perceval : Et est-ce que vous entendez le dragon exactement au même volume que nous ?

Arthur (se retournant vers Perceval, surpris) : Qu'est ce que ça veut dire ça ? Yvain : Exactement au même volume?

Arthur : Non, non, non, non ! C'est bon ! C'est bon ! Allez ! Ne vous occupez pas, continuez à chercher !

Perceval : Décrivez nous précisément la nature du terrain !

Arthur (regardant Perceval) : Mais arrêtez ! On n'en a rien à foutre ! Perceval : Mais qu'est ce que je leur dis ? Arthur : Vous arrêtez de leur demandez des trucs à la con, vous la fermez !

Gauvain : On arpente un sol argileux ! (Arthur regarde Perceval d'un air qui dit tout) De type humide ! Yvain : Une végétation assez dense ! Grande concentration de conifère !

Arthur regarde encore une fois Perceval en hochant de la tête.

*

Quelques temps plus tard.

Perceval (à Arthur) : Si on pouvait s'arranger pour faire croire au dragon qu'on est parti lui il se dirait tac je peux revenir, hop nous on est caché dans un fossé qu'on a creusé. Gauvain (criant) : Mon oncle ! Mon oncle ! Le dragon !

Yvain (criant) : Il est juste au dessus de nous !

On entend le dragon.

Yvain et Gauvain : Vite ! Vite !

Arthur : Mais vite quoi ? Quoi vite ?

Yvain : Qu'est ce qu'on fait ? Arthur : Comment qu'est ce qu'on fait ? Mais tirez-lui dessus !

Gauvain : Mon oncle, je crains que nous ayons omis de nous munir de nos arbalètes.

Arthur (ennuyé) : QUOI ? Oh putain !

Perceval : Il faut attendre qu'il atterrisse et attaquer direct à l'épée. Arthur : Mais faites quelque chose ! Vous avez pas une lance, une fronde ?

On entend encore le dragon.

Yvain : Limite, on pourrait essayer de lui lancer une grosse pierre.

On entend un bruit. Et le dragon.

Yvain : A l'aide ! A l'aide ! Des cris des deux hommes.

Arthur : Eh bah ! Mais revenez !

Perceval : Qu'est ce qui se passe ? Arthur : Revenez ! Dépêchez-vous bon dieu !

On entend un bruit d'armure et on voit Yvain et Gauvain tous couverts d'une couche verdâtre. Yvain : Il nous a chié dessus !

Arthur les regarde d'un air dégoûté. GENERIQUE

Perceval : Non, faut pas vous faire de soucis. Ca peut arriver à tout le monde.

Gauvain : Je crains d'avoir profondément déçu mon oncle. Yvain : Pour une fois qu'on part en mission. Perceval : C'est rien et croyez moi, il vaut mieux que ça vienne d'un dragon plutôt que d'un type qui a pas fait gaffe que vous étiez en train de pêcher au bas du pont à ce moment-là ! Gauvain : Quoi ?

Perceval : Oui, enfin ! Je me comprends !

Rédigé par Heleaena pour HypnoseriesKaamelott


#191-La Fureur du Dragon

Arthur et les seigneurs Perceval, Gauvain et Yvain sont dans la forêt. Ils doivent apparemment combattre un dragon, ils se demandent mutuellement si quelqu'un l'a vu. Yvain dit qu'il n'est pas là au moment où le dragon passe au dessus d'eux. Arthur lui demande si c'est un phacochère. GENERIQUE. On entend le dragon, Perceval pense qu'il se rapproche, où qu'il s'éloigne. Arthur le remercie pour son aide précieuse. Yvain et Gauvain délirent sur le fait qu'il sont menacé par une menace aveugle, ou l'inverse. Arthur les envoie de nouveau en éclaireur, mais demande quand même à Perceval s'il veut y aller. Après un petit dialogue de sourds, le Roi craque et envoie Yvain et Gauvain. Plus tard, Arthur, criant, demande s'ils voient le dragon. Il réponde que non, on entend un rugissement. Perceval demande s'ils l'entendent, ce à quoi Arthur réplique en s'énervant que si eux-même l'entendent, les autres aussi. Perceval insiste en disant que s'ils entendent le dragon exactement au même volume qu'eux, ça voudra dire qu'ils sont tous les quatre équidistants. Arthur est surpris mais lui signale qu'il faut un troisième point pour être équidistants, mais se rend vite compte que Perceval ne sait pas vraiment ce que ça veut dire. S'en suis un dialogue de sourds entre Perceval, Arthur et Yvain et Gauvain sur la nature argileuse du sol et autres boniments. Plus tard, Perceval est toujours dans ses élucubrations de plans. Yvain et Gauvain crient soudain que le dragon est au-dessus d'eux. Arthur leur dit de lui tirer dessus, mais les jeunes chevaliers ont oublié leurs arbalètes au grand dam du Roi. Yvain et Gauvain tente de jetter des pierres au dragon, ils crient et on entend un gros bruit. Ils reviennent couvert de bouse de dragon. GENERIQUE. Perceval essaie de rassurer Yvain et Gauvain qui pensent avoir déçu le Roi. Il leur dit qu'il vaut mieux "que ça vienne d'un dragon plutôt que d'un type qui n'ai pas vu que vous étiez en train de pêcher en bas d'un pont à ce moment là" Gauvain est perplexe. Perceval Voix off : Il dit qu'il se comprend. Rédigé par Holly95 pour HypnoseriesKaamelott

Le roi et les seigneurs Perceval, Gauvain et Yvain sont dans la forêt.

Arthur (curieux) : Alors, vous l'avez vu ? Perceval : C'est un gros dragon ? Un petit dragon ?

Gauvain : On l'a pas vu, mon oncle. Yvain : De toute façon, il est même pas là alors...

Le dragon passe au dessus d'eux. Arthur : Et ça, c'est un phacochère ? GENERIQUE

On entend le dragon.

Perceval : On dirait qu'il se rapproche. Une nouvelle fois le dragon passe au dessus d'eux. Perceval : Ou alors il s'éloigne. Arthur (en regardant Perceval) : Ah ! Heureusement que vous êtes là !

Perceval : C'est difficile de jauger, on l'entend mais on le voit jamais. Gauvain : Tout ceci ne me dit rien qui vaille !

Yvain : C'est comme si on était menacé par une menace aveugle ! Non ! C'est comme nous si on était aveugle et qu'on soit menacé. Oui, non ! Arthur (le coupant ): Bon allez, retournez-y vous !

Gauvain : Encore nous ?

Arthur : Oui pourquoi, vous êtes fatigués ?

Gauvain : Du tout, mon oncle ! Nous nous montrerons digne de cette quête !

Arthur : Voilà ! De toute façon, vous vouliez pas y allez, vous !

Perceval : Comment ça ?

Arthur : Vous même vous ne teniez pas absolument à y aller ?

Perceval : Bah, c'est pas que j'y tiens pas mais heu... Arthur (le coupant) : Vous voulez y aller ? Perceval : Ah non !

Arthur : Bon voilà ! (En regardant les deux autres) Bon allez-y vous !

Yvain et Gauvain partent.

***

Quelques instants plus tard.

Arthur (criant) : Bon alors ! Vous le voyez ou pas ?

Gauvain : Non, mon oncle !

Yvain : Rien du tout !

On entend encore le dragon.

Perceval : Est-ce que vous l'entendez ? Arthur : Bah, évidement qu'ils l'entendent, on l'entend nous ! Yvain : On l'entend comme vous ! Arthur (à Perceval ): Voilà !

Yvain : De manière égale, j'ai envie de dire. Perceval, à Arthur : Ah ça c'est intéressant ! Arthur (en regardant Perceval) : De quoi ?

Perceval : Si ils entendent le dragon exactement au même volume que nous, ça veut dire qu'on est équidistant. Arthur (étonné) : Équidistant ?

Perceval : Quoi ? Ca veut pas dire ça ?

Arthur : euh … Là en l'occurrence ça peut ! Mais ça m'étonne de vous voir utiliser ce mot là. Perceval : Bah si ! Si c'est le même volume sonore, on est équidistant. Arthur : Par rapport à qui ?

Perceval : A eux !

Arthur : A eux et qui ? Ca suffit pas ! Le dragon ?

Perceval : Après eux, j'en sais rien moi ! Si ils sont équidistants en même temps que nous on peux repérer le dragon par rapport à une certaine distance. (Hésitant) Si le dragon s'éloigne on sera équidistant mais ça sera vachement moins précis et pas réciproque. Arthur : D'accord ! En fait vous savez pas du tout ce que ça veut dire.

Ils se retournent.

Perceval : Et est-ce que vous entendez le dragon exactement au même volume que nous ?

Arthur (se retournant vers Perceval, surpris) : Qu'est ce que ça veut dire ça ? Yvain : Exactement au même volume?

Arthur : Non, non, non, non ! C'est bon ! C'est bon ! Allez ! Ne vous occupez pas, continuez à chercher !

Perceval : Décrivez nous précisément la nature du terrain !

Arthur (regardant Perceval) : Mais arrêtez ! On n'en a rien à foutre ! Perceval : Mais qu'est ce que je leur dis ? Arthur : Vous arrêtez de leur demandez des trucs à la con, vous la fermez !

Gauvain : On arpente un sol argileux ! (Arthur regarde Perceval d'un air qui dit tout) De type humide ! Yvain : Une végétation assez dense ! Grande concentration de conifère !

Arthur regarde encore une fois Perceval en hochant de la tête.

***

Quelques temps plus tard.

Perceval (à Arthur) : Si on pouvait s'arranger pour faire croire au dragon qu'on est parti lui il se dirait tac je peux revenir, hop nous on est caché dans un fossé qu'on a creusé. Gauvain (criant) : Mon oncle ! Mon oncle ! Le dragon !

Yvain (criant) : Il est juste au dessus de nous !

On entend le dragon.

Yvain et Gauvain : Vite ! Vite !

Arthur : Mais vite quoi ? Quoi vite ?

Yvain : Qu'est ce qu'on fait ? Arthur : Comment qu'est ce qu'on fait ? Mais tirez-lui dessus !

Gauvain : Mon oncle, je crains que nous ayons omis de nous munir de nos arbalètes.

Arthur (ennuyé) : QUOI ? Oh putain !

Perceval : Il faut attendre qu'il atterrisse et attaquer direct à l'épée. Arthur : Mais faites quelque chose ! Vous avez pas une lance, une fronde ?

On entend encore le dragon.

Yvain : Limite, on pourrait essayer de lui lancer une grosse pierre.

On entend un bruit. Et le dragon.

Yvain : A l'aide ! A l'aide ! Des cris des deux hommes.

Arthur : Eh bah ! Mais revenez !

Perceval : Qu'est ce qui se passe ? Arthur : Revenez ! Dépêchez-vous bon dieu !

On entend un bruit d'armure et on voit Yvain et Gauvain tous couverts d'une couche verdâtre. Yvain : Il nous a chié dessus !

Arthur les regarde d'un air dégoûté. GENERIQUE

Perceval : Non, faut pas vous faire de soucis. Ca peut arriver à tout le monde.

Gauvain : Je crains d'avoir profondément déçu mon oncle. Yvain : Pour une fois qu'on part en mission. Perceval : C'est rien et croyez moi, il vaut mieux que ça vienne d'un dragon plutôt que d'un type qui a pas fait gaffe que vous étiez en train de pêcher au bas du pont à ce moment-là ! Gauvain : Quoi ?

Perceval : Oui, enfin ! Je me comprends !

Rédigé par Heleaena pour HypnoseriesKaamelott