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InnerFrench - Vol. 1, #87 - 2020 : une drôle d'année (1)

#87 - 2020 : une drôle d'année (1)

Salut à toutes et à tous, bienvenue ! Je suis ravi de vous retrouver pour ce dernier épisode de l'année. Ça y est, on va enfin pouvoir dire au revoir à 2020.

Peut-être que vous trouvez le titre de cet épisode un peu surprenant : une drôle d'année. En fait, en français, vous savez que normalement, les adjectifs se placent après les noms, mais certains adjectifs peuvent se placer soit après le nom, soit avant et ce qui est intéressant, c'est que leur sens change en fonction de leur position. Par exemple, avec l'adjectif «drôle», normalement, quand on dit que quelque chose est drôle, ça veut dire que c'est amusant. Par exemple, une histoire drôle, c'est une histoire amusante. Ça, c'est le sens propre de l'adjectif drôle, le sens premier. Mais quand on place cet adjectif avant le nom, à ce moment-là, ça veut dire «bizarre», «étrange». Par exemple, une drôle d'histoire, c'est une histoire bizarre. Donc, quand on place cet adjectif avant le nom, il a un sens plutôt figuré.

Un autre exemple qu'on utilise souvent pour illustrer ça, c'est avec l'adjectif «grand». Un homme grand ici, ça fait référence à la taille de cet homme, c'est comme l'adjectif «tall» en anglais, un homme grand. Mais un «grand homme», quand on le place avant, ça veut dire un homme qui a fait des grandes choses, un homme accompli. Et là, c'est plutôt le sens de l'adjectif «great» en anglais.

Alors évidemment, je voulais pas dire que 2020 a été une année amusante parce qu'elle ne l'a pas été. Au contraire, ça a été une année plutôt étrange (à défaut d'utiliser d'autres adjectifs un peu moins… polis).

Bref, comme 2020 touche à sa fin, comme 2020 se termine, on va en profiter pour faire le bilan. Vous savez que c'est un exercice que j'aime bien faire. Je l'avais fait en 2017 et en 2018. À la fin de l'année, je réfléchis à ce qui s'est bien passé, ce qui s'est moins bien passé, quelles sont mes bonnes résolutions pour l'année prochaine, les projets que j'aimerais mener. Je ne l'avais pas fait l'année dernière, en 2019, parce que j'étais en plein lancement de mon deuxième cours. C'était au moment où je lançais Raconte ton histoire, donc voilà, je n'avais pas eu le temps. Mais cette année, on va essayer de reprendre nos bonnes habitudes, justement parce que pour moi, en 2020, il y a plein de choses qui ne se sont pas passées comme je l'aurais aimé ou en tout cas, comme je l'avais prévu. Alors, je pense que c'est une bonne occasion de réfléchir à tout ça et de partager avec vous quels sont mes projets pour l'année prochaine, pour 2021.

Pour préparer cet épisode, j'ai jeté un œil aux transcriptions de mes bilans 2017 et 2018, et c'est drôle parce que je ne me suis pas reconnu. C'est comme quand vous voyez une vieille photo de vous; parfois, vous avez du mal à vous reconnaître. Vous avez tellement changé physiquement que vous avez l'impression que sur cette photo, c'est une autre personne, ce n'est pas vous. Et moi, en écoutant ces anciens épisodes de 2017 et 2018, j'ai eu un peu la même impression. À l'époque, je vous parlais beaucoup de productivité, de sortir de sa zone de confort, de comment mener vos projets à bien… Et moi, cette année, j'ai eu beaucoup de mal à suivre tous ces conseils. En fait, j'étais à l'opposé total de ce genre de conseils. Cette année, je n'ai pas été productif du tout.

Alors, je ne sais pas si 2020, c'est l'année de la maturité pour moi, mais en tout cas, c'est l'année de l'humilité. J'ai appris à être un peu plus humble et que même avec les meilleures intentions du monde, même en faisant des projets et en appliquant les meilleures méthodes de productivité, les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaiterait.

Du coup, dans cet épisode, mon objectif ce n'est pas de vous dire comment vivre votre vie, comment prendre des bonnes résolutions, mais simplement de partager avec vous mes expériences, aussi bien les réussites que les échecs. Et j'espère que ça va vous permettre d'éviter peut-être certaines erreurs ou en tout cas vous divertir pendant une trentaine de minutes.

J'ai toujours quelques doutes quand je fais ce genre d'épisodes un peu plus personnels parce que je me dis que ma vie n'est pas si intéressante que ça. Mais d'un autre côté, quand moi, j'écoute des podcasteurs ou que je regarde des YouTubeurs, je sais que j'aime bien savoir ce qu'ils font quand ils ne sont pas face à une caméra ou un micro. Je suis un peu curieux et c'est bien normal d'avoir cette curiosité. Donc je me dis que c'est peut être la même chose pour vous. D'ailleurs, vous m'envoyez souvent des questions par email. Donc voilà, je ne sais pas si ça va intéresser tout le monde, mais j'espère que ça va intéresser certains d'entre vous.

Pour moi, c'est un peu particulier parce que j'ai un public assez large, dans le sens où il y a des personnes de tous les pays du monde qui écoutent ce podcast et vous n'avez pas le même âge. Donc quand je donne des conseils, ça peut sembler utile pour les plus jeunes, les étudiants ou même ceux qui sont encore au lycée, à l'école. Peut-être que vous, vous me voyez un peu comme un vieux même si moi, dans ma tête, j'ai toujours l'impression d'être jeune et d'avoir 20 ans. Au contraire, je sais qu'il y a aussi beaucoup de personnes âgées qui m'écoutent, des gens qui sont à la retraite, par exemple et j'imagine que quand vous entendez certaines de mes réflexions, vous vous dites : «Ah mais quelle naïveté ! Il a vraiment besoin de vivre encore un peu pour apprendre plus de choses et ne plus dire… ne plus faire de déclarations aussi naïves.» D'ailleurs, moi même, je pense ça quand je lis ou que j'entends des choses que je disais il y a quelques années, comme avec cette histoire de développement personnel.

Bref, j'essaye toujours de trouver le juste milieu pour vous raconter des choses qui puissent être utiles au plus grand nombre. En tout cas, ces épisodes, je sais qu'ils me sont utiles parce que ça me permet de faire un peu mon auto thérapie, de raconter ce que j'ai dans la tête et parfois, ça me permet de prendre du recul, de relativiser.

Il y a une podcasteuse polonaise dont le podcast s'appelle Tu Okuniewska, qui fait ça depuis quelques années. Elle a un podcast dans lequel elle raconte chaque semaine ce qui lui est arrivé, elle partage ses réflexions et moi, je trouve ça vraiment intéressant. D'ailleurs, c'est son thérapeute qui lui a conseillé de commencer un podcast pour le faire. Donc voilà, moi, malheureusement, je suis pas aussi intéressant et divertissant qu'Okuniewska, mais j'espère que vous allez quand même trouver deux ou trois trucs utiles dans cet épisode.

Pour commencer, je vais faire mon bilan personnel. Je vais vous parler de ce qui s'est passé dans ma vie cette année. Et puis, dans un deuxième temps, on parlera plutôt du côté professionnel, de l'entreprise innerFrench et des projets pour 2021.

Cette année, j'ai réalisé un rêve d'enfant. Enfin, je l'ai pas encore réalisé, mais on peut dire que j'ai lancé le processus. Ce rêve, c'est d'apprendre à jouer du piano.

Alors, ça faisait longtemps que j'y pensais, mais je me disais toujours : «non, c'est trop tard, si on commence pas à apprendre à jouer d'un instrument quand on est enfant, ensuite, à l'âge adulte, c'est beaucoup trop difficile.» Et je me suis rendu compte que c'étaient un peu les mêmes excuses que les gens utilisent pour ne pas apprendre une langue. Souvent, les gens disent que si on n'apprend pas une langue quand on est enfant, ensuite, c'est trop tard et qu'on ne sera jamais capable de la parler couramment. Mais en y réfléchissant un peu plus, je me suis dit : «ok, quand je serai vraiment très vieux, est-ce que je regretterai de n'avoir jamais appris à jouer du piano ? Est-ce que ça fera partie des grands regrets de ma vie ?» Et la réponse était évidente pour moi, c'était «oui.» Donc je me suis dit : «il faut que j'essaye.» Même si je ne serai jamais un Frédéric Chopin, je pense qu'en m'y mettant sérieusement, en ayant une bonne méthode et en étant régulier, à un moment, je serai capable de jouer quelques morceaux.

Bref, en février, j'ai sauté le pas et j'ai acheté un piano. «Sauter le pas», c'est une expression pour dire «se lancer dans un projet qui nous fait peur, quelque chose qui nous semble difficile.» Voilà, «sauter le pas». Moi, j'ai sauté le pas : j'ai acheté un piano. Ensuite, j'ai commencé par regarder quelques vidéos sur YouTube pour essayer d'apprendre un peu les bases, comment faire les gammes par exemple, comment jouer les gammes. Mais rapidement, c'est devenu un peu limité parce que je passais plus de temps à chercher des vidéos qu'à jouer. Alors, pour être plus structuré j'ai téléchargé une application qui s'appelle Flowkey. C'est une très bonne application parce que grâce à ça, vous pouvez apprendre très rapidement à jouer quelques morceaux.

Mais là encore, après quelques semaines, je me suis rendu compte que je n'avais aucune technique, que je n'étais pas capable de lire une partition. Simplement, avec cette application, je pouvais choisir un morceau et voir une vidéo avec les doigtés de quelqu'un qui jouait le morceau et voir les doigts de cette personne sur les touches du piano, et d'imiter cette personne. Donc voilà, j'étais plutôt un singe savant qui imitait quelqu'un qui jouait du piano, mais j'avais pas de technique et j'étais pas capable de lire une partition.

Donc là, j'ai décidé de changer un peu de stratégie et de travailler avec une prof. Donc, j'ai trouvé une prof à Varsovie qui est japonaise, qui s'appelle Kanako, qui est vraiment très, très talentueuse et surtout très patiente. Ça, c'est une qualité essentielle pour un professeur, la patience. Et j'ai commencé à prendre des cours avec elle. Malheureusement, avec le covid, on a dû interrompre nos cours pendant plusieurs semaines. Donc voilà, je n'ai pas eu des progrès très réguliers. Mais quand même, là, l'année se termine et aujourd'hui, je suis capable de lire une partition, enfin une partition assez simple… Ah oui, je n'ai pas expliqué, mais «une partition» en musique, c'est un document avec les notes que vous devez jouer pour jouer une chanson, une partition. Aujourd'hui, après seulement une dizaine de mois, je suis déjà capable de lire une partition basique et de jouer quelques morceaux très simples. Bon, bien sûr, je vais pas faire de concertos, mais c'est quelque chose qui me donne énormément de plaisir.

Alors, le conseil, c'est : «allez-y, réalisez vos rêves !» Non, je plaisante. Ça aussi, c'est un conseil un peu bateau. Mais simplement, de temps en temps, je pense que ça vaut la peine de se demander si on va regretter de ne pas avoir fait quelque chose. Ça, ça peut être une bonne source de motivation : essayer de se projeter dans le futur et se dire : «est-ce que dans 10, 20 ou 30 ans, je vais regretter de ne pas avoir commencé ce projet ?»

Alors, malgré le covid, le piano, ça a été plutôt une réussite, je dirais, cette année. Par contre, le polonais, ça, ça a été mon gros échec. Vous savez que j'apprends le polonais comme j'habite en Pologne. Et cette année, j'ai été vraiment très irrégulier. Je pense que c'est lié au fait que j'ai atteint un plateau. Je vous parle souvent du plateau intermédiaire, mais moi aussi, j'en suis parfois victime et je suis un peu coincé à ce niveau intermédiaire-avancé, je dirais. Je suis capable de comprendre ce qu'on me dit, d'écouter des podcasts en polonais, de communiquer. Mais c'est loin d'être parfait et j'aimerais bien pouvoir parler avec un vocabulaire un peu plus riche, être encore plus à l'aise quand je discute.

Malheureusement, cette année, voilà, la régularité n'était pas au rendez-vous. Le polonais, ce n'était pas vraiment ma priorité. Donc j'ai seulement écouté des podcasts de temps en temps, j'ai pris quelques cours de conversation sur Italki, mais j'ai pas vraiment fait de progrès. Je dirais plutôt que mon objectif, c'était un peu de maintenir mon niveau.

Je sais que vous me posez souvent des questions, d'ailleurs, sur mon apprentissage du polonais et je pense y consacrer un épisode l'année prochaine. Donc voilà, je vous ferai un épisode pour vous dire un peu comment j'apprends le polonais, quelles sont mes difficultés, quelle a été mon évolution, combien de temps ça m'a pris, etc., etc.

Cette année, pour me changer les idées, j'ai aussi décidé de lire un peu moins d'essais et plus de littérature, autrement dit de la fiction. En français, on n'utilise pas trop cette distinction «fiction» et «non-fiction». D'ailleurs, on ne dit pas ça, «non-fiction». On parle plutôt de «littérature» et d'«essais» : des essais de philosophie, d'économie, etc. Ces dernières années, j'avais tendance à plutôt lire des essais parce que je me disais qu'il fallait que j'utilise ce temps de lecture pour me développer, pour apprendre de nouvelles choses. Mais là, en 2020, avec le covid, j'avais plutôt besoin de me changer les idées, de m'évader, donc, j'ai recommencé à lire plutôt de la littérature.

C'est quelque chose que je faisais, d'ailleurs, quand j'étais plus jeune. Je suis un grand fan de littérature du 19ème siècle, aussi bien Victor Hugo que Flaubert, mais aussi Dostoïevski, Oscar Wilde, etc. Et cette année, l'auteur, qui m'a vraiment aidé à me changer les idées, c'est Émile Zola. Évidemment, j'avais déjà lu des romans de Zola à l'école, parce que c'est obligatoire en France (au collège, il me semble). Mais à cette époque, ça ne m'avait pas vraiment convaincu. Je me souvenais surtout des longues descriptions, je trouvais que les sujets n'étaient pas super intéressants. Et maintenant, en relisant Zola à l'âge adulte, j'ai découvert des choses complètement différentes. Et vraiment, cette année, j'ai adoré lire les livres d'Émile Zola, en particulier Nana, par exemple, qui est génial, mais aussi L'Assommoir, Au bonheur des dames.

Ce qui est génial dans les romans de Zola, c'est qu'il décrit vraiment la France du 19ème siècle, de la seconde moitié du 19ème siècle, avec une analyse sociologique, mais aussi avec le contexte politique. Et les personnages qu'il invente sont très réalistes, mais en même temps, il y a toujours une touche d'humour. Donc c'est vraiment un auteur que j'adore aujourd'hui et comme il était très prolifique, j'ai pas encore lu tous ses romans, il m'en reste pour l'année prochaine. Je vais continuer de les dévorer avec grand plaisir.

Malheureusement, c'est pas un auteur que je vous recommande à vous qui apprenez le français parce que dans ses romans, il y a de longues descriptions avec du vocabulaire qui n'est pas forcément très utile à l'époque actuelle. Le style de vie a changé, les objets qu'on utilise ont beaucoup changé. La langue a évolué, elle aussi. Les Français ne parlent pas de la même façon maintenant que dans les romans d'Émile Zola. C'est pareil pour l'anglais, les gens ne parlent pas comme dans les romans de Mark Twain. Je sais qu'il existe des versions simplifiées des romans classiques français et j'imagine qu'il y en a aussi pour Flaubert [correction : Zola]. Mais à mon avis, si vous voulez vraiment lire des romans, c'est plus intéressant de lire des choses contemporaines parce que ces versions simplifiées des classiques, elles restituent l'histoire, mais elles dénaturent un peu le style et elles ne restituent pas forcément tous les éléments qui faisaient la qualité d'une œuvre.

En plus du piano et d'Émile Zola, ce qui a sauvé ma santé mentale cette année, c'est la méditation. Ça fait un certain temps que je vous parle de méditation. Je vous ai dit aussi que j'utilise une application qui s'appelle Waking Up. J'ai continué de l'utiliser cette année. Je vous avoue que ça a été difficile certains jours de m'asseoir pour méditer parce que j'avais pas la tête à ça. «Ne pas avoir la tête à quelque chose», ça veut dire que vous n'avez pas envie de faire quelque chose, vous n'êtes pas dans le bon état d'esprit pour faire quelque chose. Cette année, avec tout ce qui se passait autour de nous, ça pouvait sembler difficile et un peu absurde de simplement s'asseoir pour méditer. Au contraire, on avait envie d'agir, de faire quelque chose. Mais la méditation, ça m'a vraiment permis de prendre du recul, de ne pas trop m'engager dans des émotions négatives, par exemple, et d'avoir un peu de distance par rapport aux histoires que mon cerveau produisait.

Ça fait environ deux ans, il me semble, que j'ai commencé la méditation et j'ai encore l'impression d'être au tout début du chemin. J'ai encore beaucoup de chemin à parcourir. Mais comme pour le piano, j'apprécie le processus, la pratique. Donc c'est quelque chose que je fais avec plaisir et j'espère continuer à le faire jusqu'à la fin de mes jours.

Cette année, j'ai aussi pris une décision qui peut sembler assez étrange compte tenu du contexte actuel : j'ai décidé d'acheter un appartement avec ma copine à Varsovie. Alors ça peut sembler étrange parce qu'une pandémie mondiale, c'est peut-être pas le meilleur moment pour acheter un appartement. Mais on a ressenti ce besoin d'avoir «notre chez nous», comme on dit, d'avoir notre propre logement qui nous appartient. On avait envie de se sentir chez nous. Et comme on sait qu'on va rester encore quelques années en Pologne, malgré le climat politique actuel qui est plutôt décourageant, on s'est dit que ça serait une bonne idée d'acheter un appartement. En plus Varsovie, c'est une ville qui est très dynamique, qui se développe rapidement, donc je pense que c'est un bon investissement et que si on veut vendre cet appartement d'ici quelques années, par exemple pour rentrer en France, ça ne sera pas trop difficile.

Donc on a acheté cet appartement fin octobre, et un mois plus tard, on a déménagé… à Cracovie. Donc oui, ça, ça peut sembler encore plus bizarre. Je vous ai dit qu'on a acheté un appartement à Varsovie et que là, on vient de déménager à Cracovie. Donc vous pensez peut-être que je perds la tête, mais non ! En fait, l'histoire, c'est que ma copine a trouvé un nouveau travail qu'elle doit commencer à Cracovie, et l'appartement qu'on a acheté a besoin d'être rénové. Donc on va vivre à Cracovie quelques mois, le temps que l'appartement soit rénové et ensuite on va rentrer à Varsovie. D'ailleurs, si vous avez regardé la dernière vidéo sur la chaîne YouTube, vous avez déjà vu à quoi ressemble un peu l'appartement qu'on loue à Cracovie. Vous avez vu mon nouveau décor pour les vidéos et maintenant vous savez pourquoi.

C'est cool parce que Cracovie, c'est une très belle ville. Contrairement à Varsovie, elle n'a pas été complètement détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y a beaucoup de bâtiments magnifiques. Là, avec le covid, c'est un peu compliqué de faire des vlogs, mais j'espère que quand les mesures de confinement seront levées, j'aurai l'occasion de sortir pour vous faire visiter un peu la ville, faire quelques vidéos à Cracovie, et voilà, partager toutes ces images avec vous.

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