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RFI: Journal en Français Facile, Journal en français facile 16/10/2020 20h00 GMT

Journal en français facile 16/10/2020 20h00 GMT

#Français de l'actualité Aurélien Devernoix : Bonsoir à toutes et à tous, il est 20h à Conakry, 22h ici à Paris, bienvenue dans votre Journal en français facile et pour m'accompagner Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie. Sylvie Berruet : Bonsoir Aurélien, bonsoir à toutes et à tous.

AD : La France sous le choc après l'assassinat d'un professeur de collège cet après-midi près de Paris. Il aurait été visé parce qu'il avait organisé avec ses élèves un débat autour des caricatures du prophète Mohamed. Emmanuel Macron est arrivé sur place ce soir.

SB : Le Premier ministre Jean Castex était lui à Lille aujourd'hui où il a visité un hôpital alors que la métropole lilloise et huit autres grandes villes instaurent cette nuit un couvre-feu pour tenter de limiter la deuxième vague de Covid-19. AD : La gestion de la pandémie, atout majeur de la chef du gouvernement néo-zélandais Jacinda Ardern qui remet son poste en jeu à l'occasion d'élections générales ce samedi. SB : Et puis nous parlerons de cette loi très contestée que vient d'adopter le Parlement du Nicaragua. Tout personne recevant des financements de l'étranger devra se déclarer et faire l'objet d'une surveillance. Un texte qui vise notamment les ONGs.

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SB : Emmanuel Macron est arrivé tout à l'heure à Conflans Sainte Honorine au nord-ouest de Paris où un professeur d'histoire a été sauvagement assassiné cet après-midi. AD : Le président français est accompagné du ministre de l'Éducation Nationale Jean Michel Blanquer. Ils doivent notamment rencontrer les collègues de la victime. Des enseignants sous le choc évidemment, l'attaque ayant eu lieu juste devant le collège où exerçait le professeur. Les précisions de Patrick Chompré.

Les faits se sont déroulés vers 17h ce vendredi. Les policiers de la brigade anti-criminalité de Conflans Saint-Honorine, à environ 50km au nord-ouest de Paris, ont été appelés suite à un signalement d'individu suspect qui rodait autour d'un établissement scolaire. Sur place, les policiers découvrent la victime, un homme décapité et à 200 mètres de là ils tentent d'interpeller un individu qui les menaçait avec une arme blanche. Les policiers ont alors fait feu sur lui, le blessant grièvement. L'assaillant présumé succombant par la suite à ses blessures. Un périmètre de sécurité a été installé et le service de déminage appelé, en raison d'une suspicion de gilet explosif. La victime est donc un enseignant professeur d'histoire et d'éducation civique, aurait mené, en classe récemment une intervention sur la liberté d'expression en lien avec les caricatures de Mahomed. Le Parquet national antiterroriste s'est saisi de l'affaire. Il a ouvert une enquête pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle », Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, en déplacement officiel au Maroc, est aussitôt rentré à Paris et a ouvert une cellule de crise. AD : Patrick Chompré. Cette attaque rappelle celle qui a eu lieu il y a 3 semaines devant les anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris. Un jeune Pakistanais avait tenté de tuer à coups de hachoir deux salariés de la société de production TV Premières Lignes les prenant pour des employés du journal satirique.

SB : La France où dans deux heures débutera pour un mois un couvre-feu dans 9 des plus grandes métropoles du pays. Objectif, ralentir la deuxième vague de Covid-19. 25 000 nouveaux cas ont été enregistrés ces dernières 24 heures.

AD : Les déplacements seront interdits entre 21h et 6h du matin à Paris, Lyon, Marseille mais aussi Lille. Lille où s'est rendu ce vendredi le Premier ministre Jean Castex. Il a rencontré des personnels soignants dans un hôpital de la grande ville du Nord de la France. Objectif : écouter leurs inquiétudes, mais aussi alerter une nouvelle fois la population. Le reportage de Julien Chavanne.

Le docteur Goldstein est le chef des urgences au CHU de Lille. Après le tsunami de la première vague, il fait face désormais à une marée de Covid. Devant lui, à l'entrée du service des urgences, Jean Castex promet que l'État le soutiendra. C'est justement contre le manque de moyens humains dans les hôpitaux qu'une petite dizaine de militants CGT se fait entendre au passage du convoi du chef du gouvernement. Jean Castex engage la discussion avec Matthieu Collart, infirmier. Le Premier ministre s'affiche aux côtés des soignants, en première ligne face au Covid. Jean Castex voulait donner une nouvelle piqure de rappel aux Français, les appeler encore une fois à faire attention, juste avant la mise en place du couvre-feu. Julien Chavanne, Lille, RFI.

SB : Julien Chavanne. Encore des déboires, des ennuis judiciaires pour l'ancien président Nicolas Sarkozy. AD : Il a été inculpé pour association de malfaiteurs dans le cadre de l'enquête portant sur le présumé financement de sa campagne présidentielle de 2007 par des fonds libyens. L'ex-chef de l'État a été auditionné pendant 4 jours en fin de semaine dernière et en début de semaine. Au moins 5 millions d'euros auraient été versés par le régime de Mouammar Kadhafi, ce que dément Nicolas Sarkozy qui s'affirme innocent. SB : Les négociations sur le Brexit ont toujours du mal à reprendre entre l'Union européenne et le Royaume-Uni. AD : Des discussions sur le format des prochains pourparlers doivent avoir lieu lundi, mais les deux camps semblent se préparer à une absence d'accord, un « no deal ». C'est ce qu'a affirmé le Premier ministre britannique Boris Johnson alors qu'Emmanuel Macron a rappelé que c'était le Royaume-Uni qui avait souhaité quitter l'Union européenne et qu'un éventuel accord commercial nécessitait des efforts de la part de Londres. SB : On vote en Nouvelle-Zélande ce samedi.

AD : Des élections législatives avec une grande favorite : la cheffe du gouvernement sortant Jacinda Ardern. Elle brigue un second mandat et compte bien s'appuyer sur sa gestion réussie de la crise du coronavirus. Un sujet qui a dominé la campagne et la vie politique néo-zélandaise depuis le début de l'année, Vincent Souriau. C'est comme si rien n'avait existé avant l'épidémie. Jacinda Ardern le dit elle-même. Ce sont des élections Covid. Et la bonne nouvelle pour son gouvernement, c'est que la Nouvelle-Zélande s'en tire très bien. Moins de 2 000 contaminations, 25 morts pour 5 millions d'habitants. Bilan remarquable obtenu grâce à une politique agressive mise en place très tôt : fermeture des frontières, tests à grande échelle, suivi des cas contacts. Jacinda Ardern a réagi vite et fort. Et sa popularité s'est envolée à 55% d'opinions favorables, loin devant ses adversaires de centre-droit. Elle pourrait même obtenir une majorité absolue au Parlement, une première depuis les années 1990. Mais tout n'est pas réglé : elle avait promis de réduire les inégalités sociales, les écarts de salaires, la pauvreté infantile, d'améliorer l'accès au logement. Sur tous ces sujets, son équipe est en retard. Si elle l'emporte, elle aura trois ans pour tenir ses promesses avant le prochain scrutin législatif. SB : Autre pays qui s'apprête à voter : la Guinée. AD : L'élection présidentielle se tient ce dimanche. L'actuel chef de l'État Alpha Condé brigue un troisième mandat, ce que dénonce l'opposition. Il a tenu ce vendredi son meeting de fin de campagne à Conakry. La capitale où les accès au centre-ville étaient bloqués par les forces de l'ordre. SB : Autre présidentielle ce dimanche, en Bolivie.

AD : 6 candidats sont en lice dont l'ancien ministre de l'Économie Luis Arce, soutenu par l'ex-président Evo Morales, parti après la crise politique qui avait suivi sa réélection l'an passé. Un nouveau scrutin devait se tenir en mai dernier mais il a été reporté en raison de la pandémie et il est donc organisé ce dimanche.

SB : Au Nicaragua, le Parlement a approuvé une loi sur les agents étrangers.

AD : Elle vise à contrôler tout soutien financier que des individus et des organisations peuvent recevoir de l'étranger. Le texte prévoit que toute personne dans cette situation a l'obligation de se déclarer comme agent de l'étranger, et sera soumis à une surveillance. Mais cette loi est critiquée, notamment par l'opposition car elle aurait en fait pour objectif d'empêcher le travail des ONG qui s'occupent de questions politiques. Alfredo César Aguirre est le président du Parti conservateur, formation d'opposition. Il nous semble que le régime a outrepassé ses droits en essayant de contrôler ces aides étrangères. Des aides qui vont parfois à des projets d'infrastructures comme l'eau potable et l'assainissement, mais qui consistent parfois en fonds destinés à des ONG de défense des droits humains, de promotion de la démocratie, etc. C'est ce second aspect qui les dérange : le fait que des fonds étrangers permettent à une organisation civile de promouvoir des principes, des valeurs, de démocratie et de droits humains avec lesquels ils sont en désaccord. C'est cela le propos de cette loi. Toutes les personnes associées à des ONG qui reçoivent des fonds étrangers deviennent inéligibles et n'ont plus accès à des emplois dans l'administration publique du Nicaragua. C'est manifestement anticonstitutionnel. AD : Alfredo César Aguirre répondait à Andreina Flores. C'est la fin de ce Journal en français facile, excellente soirée à l'écoute de RFI.


Journal en français facile 16/10/2020 20h00 GMT

#Français de l'actualité Aurélien Devernoix : Bonsoir à toutes et à tous, il est 20h à Conakry, 22h ici à Paris, bienvenue dans votre Journal en français facile et pour m'accompagner Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie. Sylvie Berruet : Bonsoir Aurélien, bonsoir à toutes et à tous.

AD : La France sous le choc après l'assassinat d'un professeur de collège cet après-midi près de Paris. Il aurait été visé parce qu'il avait organisé avec ses élèves un débat autour des caricatures du prophète Mohamed. Emmanuel Macron est arrivé sur place ce soir.

SB : Le Premier ministre Jean Castex était lui à Lille aujourd'hui où il a visité un hôpital alors que la métropole lilloise et huit autres grandes villes instaurent cette nuit un couvre-feu pour tenter de limiter la deuxième vague de Covid-19. AD : La gestion de la pandémie, atout majeur de la chef du gouvernement néo-zélandais Jacinda Ardern qui remet son poste en jeu à l'occasion d'élections générales ce samedi. SB : Et puis nous parlerons de cette loi très contestée que vient d'adopter le Parlement du Nicaragua. Tout personne recevant des financements de l'étranger devra se déclarer et faire l'objet d'une surveillance. Un texte qui vise notamment les ONGs.

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SB : Emmanuel Macron est arrivé tout à l'heure à Conflans Sainte Honorine au nord-ouest de Paris où un professeur d'histoire a été sauvagement assassiné cet après-midi. AD : Le président français est accompagné du ministre de l'Éducation Nationale Jean Michel Blanquer. Ils doivent notamment rencontrer les collègues de la victime. Des enseignants sous le choc évidemment, l'attaque ayant eu lieu juste devant le collège où exerçait le professeur. Les précisions de Patrick Chompré.

Les faits se sont déroulés vers 17h ce vendredi. Les policiers de la brigade anti-criminalité de Conflans Saint-Honorine, à environ 50km au nord-ouest de Paris, ont été appelés suite à un signalement d'individu suspect qui rodait autour d'un établissement scolaire. Sur place, les policiers découvrent la victime, un homme décapité et à 200 mètres de là ils tentent d'interpeller un individu qui les menaçait avec une arme blanche. Les policiers ont alors fait feu sur lui, le blessant grièvement. L'assaillant présumé succombant par la suite à ses blessures. Un périmètre de sécurité a été installé et le service de déminage appelé, en raison d'une suspicion de gilet explosif. La victime est donc un enseignant professeur d'histoire et d'éducation civique, aurait mené, en classe récemment une intervention sur la liberté d'expression en lien avec les caricatures de Mahomed. Le Parquet national antiterroriste s'est saisi de l'affaire. Il a ouvert une enquête pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle », Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, en déplacement officiel au Maroc, est aussitôt rentré à Paris et a ouvert une cellule de crise. AD : Patrick Chompré. Cette attaque rappelle celle qui a eu lieu il y a 3 semaines devant les anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris. Un jeune Pakistanais avait tenté de tuer à coups de hachoir deux salariés de la société de production TV Premières Lignes les prenant pour des employés du journal satirique.

SB : La France où dans deux heures débutera pour un mois un couvre-feu dans 9 des plus grandes métropoles du pays. Objectif, ralentir la deuxième vague de Covid-19. 25 000 nouveaux cas ont été enregistrés ces dernières 24 heures.

AD : Les déplacements seront interdits entre 21h et 6h du matin à Paris, Lyon, Marseille mais aussi Lille. Lille où s'est rendu ce vendredi le Premier ministre Jean Castex. Il a rencontré des personnels soignants dans un hôpital de la grande ville du Nord de la France. Objectif : écouter leurs inquiétudes, mais aussi alerter une nouvelle fois la population. Le reportage de Julien Chavanne.

Le docteur Goldstein est le chef des urgences au CHU de Lille. Après le tsunami de la première vague, il fait face désormais à une marée de Covid. Devant lui, à l'entrée du service des urgences, Jean Castex promet que l'État le soutiendra. C'est justement contre le manque de moyens humains dans les hôpitaux qu'une petite dizaine de militants CGT se fait entendre au passage du convoi du chef du gouvernement. Jean Castex engage la discussion avec Matthieu Collart, infirmier. Le Premier ministre s'affiche aux côtés des soignants, en première ligne face au Covid. Jean Castex voulait donner une nouvelle piqure de rappel aux Français, les appeler encore une fois à faire attention, juste avant la mise en place du couvre-feu. Julien Chavanne, Lille, RFI.

SB : Julien Chavanne. Encore des déboires, des ennuis judiciaires pour l'ancien président Nicolas Sarkozy. AD : Il a été inculpé pour association de malfaiteurs dans le cadre de l'enquête portant sur le présumé financement de sa campagne présidentielle de 2007 par des fonds libyens. L'ex-chef de l'État a été auditionné pendant 4 jours en fin de semaine dernière et en début de semaine. Au moins 5 millions d'euros auraient été versés par le régime de Mouammar Kadhafi, ce que dément Nicolas Sarkozy qui s'affirme innocent. SB : Les négociations sur le Brexit ont toujours du mal à reprendre entre l'Union européenne et le Royaume-Uni. AD : Des discussions sur le format des prochains pourparlers doivent avoir lieu lundi, mais les deux camps semblent se préparer à une absence d'accord, un « no deal ». C'est ce qu'a affirmé le Premier ministre britannique Boris Johnson alors qu'Emmanuel Macron a rappelé que c'était le Royaume-Uni qui avait souhaité quitter l'Union européenne et qu'un éventuel accord commercial nécessitait des efforts de la part de Londres. SB : On vote en Nouvelle-Zélande ce samedi.

AD : Des élections législatives avec une grande favorite : la cheffe du gouvernement sortant Jacinda Ardern. Elle brigue un second mandat et compte bien s'appuyer sur sa gestion réussie de la crise du coronavirus. Un sujet qui a dominé la campagne et la vie politique néo-zélandaise depuis le début de l'année, Vincent Souriau. C'est comme si rien n'avait existé avant l'épidémie. Jacinda Ardern le dit elle-même. Ce sont des élections Covid. Et la bonne nouvelle pour son gouvernement, c'est que la Nouvelle-Zélande s'en tire très bien. Moins de 2 000 contaminations, 25 morts pour 5 millions d'habitants. Bilan remarquable obtenu grâce à une politique agressive mise en place très tôt : fermeture des frontières, tests à grande échelle, suivi des cas contacts. Jacinda Ardern a réagi vite et fort. Et sa popularité s'est envolée à 55% d'opinions favorables, loin devant ses adversaires de centre-droit. Elle pourrait même obtenir une majorité absolue au Parlement, une première depuis les années 1990. Mais tout n'est pas réglé : elle avait promis de réduire les inégalités sociales, les écarts de salaires, la pauvreté infantile, d'améliorer l'accès au logement. Sur tous ces sujets, son équipe est en retard. Si elle l'emporte, elle aura trois ans pour tenir ses promesses avant le prochain scrutin législatif. SB : Autre pays qui s'apprête à voter : la Guinée. AD : L'élection présidentielle se tient ce dimanche. L'actuel chef de l'État Alpha Condé brigue un troisième mandat, ce que dénonce l'opposition. Il a tenu ce vendredi son meeting de fin de campagne à Conakry. La capitale où les accès au centre-ville étaient bloqués par les forces de l'ordre. SB : Autre présidentielle ce dimanche, en Bolivie.

AD : 6 candidats sont en lice dont l'ancien ministre de l'Économie Luis Arce, soutenu par l'ex-président Evo Morales, parti après la crise politique qui avait suivi sa réélection l'an passé. Un nouveau scrutin devait se tenir en mai dernier mais il a été reporté en raison de la pandémie et il est donc organisé ce dimanche.

SB : Au Nicaragua, le Parlement a approuvé une loi sur les agents étrangers.

AD : Elle vise à contrôler tout soutien financier que des individus et des organisations peuvent recevoir de l'étranger. Le texte prévoit que toute personne dans cette situation a l'obligation de se déclarer comme agent de l'étranger, et sera soumis à une surveillance. Mais cette loi est critiquée, notamment par l'opposition car elle aurait en fait pour objectif d'empêcher le travail des ONG qui s'occupent de questions politiques. Alfredo César Aguirre est le président du Parti conservateur, formation d'opposition. Il nous semble que le régime a outrepassé ses droits en essayant de contrôler ces aides étrangères. Des aides qui vont parfois à des projets d'infrastructures comme l'eau potable et l'assainissement, mais qui consistent parfois en fonds destinés à des ONG de défense des droits humains, de promotion de la démocratie, etc. C'est ce second aspect qui les dérange : le fait que des fonds étrangers permettent à une organisation civile de promouvoir des principes, des valeurs, de démocratie et de droits humains avec lesquels ils sont en désaccord. C'est cela le propos de cette loi. Toutes les personnes associées à des ONG qui reçoivent des fonds étrangers deviennent inéligibles et n'ont plus accès à des emplois dans l'administration publique du Nicaragua. C'est manifestement anticonstitutionnel. AD : Alfredo César Aguirre répondait à Andreina Flores. C'est la fin de ce Journal en français facile, excellente soirée à l'écoute de RFI.