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français avec Pierre, 30 Erreurs en Français Très Courantes | Améliore ton français !

30 Erreurs en Français Très Courantes | Améliore ton français !

– Bonjour ! – Bonjour les super étudiants !

– Alors, aujourd'hui on a décidé de faire les 30 erreurs les plus importantes,

les plus communes que vous faites en français, et de les expliquer d'une façon super pratique

pour ne plus faire ces erreurs.

Alors, je vous assure, vous corrigez ces 30 erreurs et vous allez sacrément vous améliorer en français. – Tout de suite.

Alors, certainement qu'on a déjà vu ces erreurs dans d'autres vidéos, éparpillées sur notre chaîne, mais aujourd'hui, on a fait un genre de Best Of, voilà. Alors, accrochez vos ceintures, parce que ça va remuer, et on commence.

Première erreur : se tromper entre « c'est » et « il est ».

Alors, celle-là, elle est terrible.

Bon, alors, un conseil vraiment très pratique, on va être pragmatique.

Après « il est », vous ne mettez pas de déterminants, c'est-à-dire vous ne mettez pas d'article, vous ne mettez pas un adjectif possessif ou des choses comme ça. Donc vous allez dire par exemple : il est sympa, il est grand. Donc on va mettre un adjectif.

Ou on peut mettre aussi les noms de profession :

il est professeur.

D'accord ? Et à côté de ça, on va dire :

c'est mon voisin, c'est un ami, etc.

– Deuxième erreur, c'est qu'après une quantité comme « beaucoup », « un peu », il faut mettre DE. Pas « de la », « du », « des » ; il faut mettre « de ».

On va dire : beaucoup de… un peu de… un tas de… une cuillère de… – Un kilo de…

– Voilà.

Troisième erreur, Pierre ?

– Ah, celle-là elle est terrible, c'est de dire SI, et après, un conditionnel, comme : si j'aurais. Non ! On doit dire un imparfait, on doit mettre un imparfait, un plus-que-parfait ou un présent après. Par exemple : si j'avais de l'argent, je partirais à New York. Si j'avais su, je ne serais pas venu. Ou alors, par exemple : s'il pleut, nous nous abriterons. Quatrième erreur, Noemi.

– Oui, on ne dit pas : je reviens de la France.

Avec les pays et le verbe revenir, on ne met pas l'article. – Oui, effectivement. Donc c'est quand on revient, comme ça… « venir » aussi. Par contre, si c'est pluriel, on va mettre DES, d'accord ? – Oui, je reviens des États-Unis. – Voilà.

Et si c'est un pays masculin qui commence par consonne, c'est DU. Je reviens ?

– Du Portugal. – Exactement. Ou du Canada.

Allez, cinquième erreur, c'est de dire par exemple : c'est moi qui a fait ça. Moi, c'est la première personne, d'accord ? Donc on va dire : c'est moi qui ai fait ça. – Sixième erreur, c'est dire : je visite ma tante.

Alors « visiter », ce n'est pas pour les personnes, sinon on doit dire rendre visite à quelqu'un. « Visiter » c'est pour : je visite un musée, je visite… – Une ville.

– Voilà.

– Septième erreur. On ne dit pas : le jeudi prochain ; on dit tout simplement : jeudi prochain.

– Oui, si on met l'article, si on dit : le jeudi, je nage, ça veut dire tous les jeudis. – Exactement, donc ça ne peut pas être : tous les jeudis prochains ; ça ne va pas ensemble. – Huitième erreur. Attention, on ne dit jamais :

je parle de le livre ou je parle à le frère de Paul. On doit faire les contractions. Je parle du livre… ou je parle au frère de Paul.

– Et neuvième erreur. On ne dit pas : malgré que ; on utilise « bien que ». Par exemple : bien qu'il fasse froid, on va se baigner. Si vous voulez utiliser « malgré », vous devez mettre un nom après ; vous ne devez pas mettre que. Par exemple : malgré le froid, ils vont se baigner. – Dixième erreur, c'est dire : dans le matin ou dans le soir. En fait, on ne dit pas dans le matin, dans le soir ;

on dit : le matin je travaille, le soir je fais du sport. Par contre, on peut dire : dans la matinée ou dans la soirée. – Exactement.

Onzième erreur, c'est dire par exemple : je regarde à Paul. Alors, ce n'est pas parce que le complément est une personne, qu'on doit systématiquement mettre la préposition À, ça n'a rien avoir. En fait, ça dépend du verbe. Donc on va dire : je regarde Paul. Et par exemple, on va dire : je téléphone à Paul.

Mais parce que le verbe téléphoner a besoin de cette préposition. La preuve, on va dire : j'appelle Paul. Le complément est le même, et là, je n'ai pas mis de préposition. – Douzième erreur, c'est dire : faire une question.

Alors, on ne dit pas faire une question, on dit : poser une question. – Exactement.

Treizième erreur : attention, se confondre entre « beaucoup » et « très ». Alors, on utilise « beaucoup » avec un verbe ou avec un nom. Il y a beaucoup d'élèves. Je marche beaucoup.

Et on utilise « très », avec un adverbe ou un adjectif.

Il marche très vite. Il est très grand.

– Quatorzième erreur, c'est dire : je suis bien, à la place de je vais bien. Quand on te demande : comment ça va ? On ne dit pas : je suis bien ; on dit : je vais bien. – Quinzième erreur, dire par exemple : merci pour venir. Alors, merci c'est un peu compliqué, on en a parlé dans une autre vidéo. Mais en tout cas s'il y a un verbe après (un infinitif) là, c'est vraiment impossible de mettre « pour », et vous devez mettre « de ». Donc : merci de venir.

– Seizième erreur, c'est une erreur d'orthographe. Alors, c'est écrire exemple avec un A, à cause de l'anglais. En français, c'est avec un E : exemple. – Dix-septième erreur, c'est se confondre entre « je te manque », « tu me manques »… bon alors, voyons voir.

Si je dis : tu me manques, Noemi.

Ça veut dire que je suis triste, parce que tu n'es pas là. – Ah, je comprends !

– Mais si je dis : je te manque ?

Ça veut dire : est-ce que tu es triste parce que je ne suis pas là ? – Voilà.

Dix-huitième erreur, c'est dire : je suis tard ; au lieu de dire : je suis en retard. Quand on n'arrive pas à l'heure, on dit : je suis en retard. – Je suis en retard, désolé.

Dix-neuvième erreur, c'est de dire : je suis en troisième cours, par exemple, à l'université. Vous ne dites pas que je suis en troisième cours ; vous dites : je suis en troisième année, d'accord ? Pour les niveaux, on parle d'années. Ce sont en fait des années scolaires. – Vingtième erreur. On ne dit pas : je veux me communiquer avec toi. Dans ce cas, le verbe « communiquer » n'est pas pronominal en français. Donc on doit dire : je veux communiquer avec toi.

– Vingt-et-unième erreur. Alors, quand on répond, quand on est d'accord avec une phrase négative, comme par exemple : je n'aime pas ça,

on doit répondre : moi non plus, d'accord ? Et pas : moi aussi. On va dire « moi aussi », quand on est d'accord, mais avec une phrase affirmative. Par exemple : « j'aime ça », « moi aussi ».

– Vingt-deuxième erreur. On ne dit pas : je vais au coiffeur. Quand on parle d'un professionnel, c'est une personne, on dit « CHEZ ». Je vais chez le coiffeur, chez le dentiste, chez le boucher… Par contre, on peut dire : je vais au salon de coiffure. – Si c'est un lieu, c'est À la préposition. – Voilà. Je vais à la boucherie.

– Alors, vingt-troisième erreur, c'est : se tromper entre « aussi » et « autant ». Alors, on utilise « aussi » avec un adjectif ou un adverbe. Par exemple : il est aussi grand que toi ; ou : il court aussi vite que Paul. Et on va utiliser « autant », avec un verbe ou un nom.

Par exemple : il mange autant que toi ;

ou alors : il y a autant de pâtes dans cette assiette que dans celle-ci. – Vingt-quatrième erreur, c'est ne pas savoir si on met une majuscule ou pas dans le mot « français ». Alors, on met une majuscule quand on parle de l'habitant. Il y avait un Français dans la rue, c'était Pierre. Là, c'est avec majuscule. Par contre : j'aime bien la langue française ; ou : je parle le français. Là, c'est avec minuscule.

– Vingt-cinquième erreur, c'est dire par exemple : je vais en Portugal ou je vais en Canada, en Japon. Alors, oui, je sais c'est tordu. Normalement, pour les pays on dit « je vais en… » : en France, en Italie.

Mais quand le pays, attention, attention !

Quand c'est un pays masculin qui commence par une consonne, on doit mettre AU. Donc : je vais au Portugal, au Canada, au Japon.

– Vingt-sixième erreur, c'est la négation avec l'infinitif. Alors, on ne doit pas dire : il est important de ne parler pas. Mais il faut mettre le PAS devant le verbe. C'est-à-dire : il est important de ne pas parler. – Vingt-septième erreur.

Vous oubliez de transformer avec la négation le DES, le DU, le DE LA et même le UN et le UNE. Donc on doit dire par exemple : je ne veux pas de pommes, parce qu'il y a la négation.

On ne peut pas dire : je ne veux pas une pomme ou je ne veux pas des pommes. On doit dire : je ne veux pas de… de, de, de pommes.

– Vingt-huitième erreur. On ne dit pas : quand tu puisses, mais : quand tu pourras. Après « j'espère que », « quand », « lorsque », « dès que », pas de subjonctif s'il vous plaît ! – Oui : j'espère que tu iras mieux.

Bon, après « j'espère que », il y a des cas où on peut mettre le subjonctif, mais c'est hyper rare. Donc après tout ça : l'indicatif.

Vingt-neuvième erreur. Et alors, celle-ci elle est terrible pour vous, je le sais. On a fait une vidéo spéciale sur ce sujet, c'est se tromper entre DE et DU. Par exemple, dire : un billet du train. Ou : c'est un bureau de ministre ou du ministre. Bon, voyons voir.

Quand c'est général, on va utiliser DE.

Par exemple : un billet de train, une table de salon, d'accord ? Parce que ce n'est pas un salon en particulier.

Mais par exemple, je vais dire : c'est le bureau du ministre, parce que c'est un ministre en particulier

Par contre, je vais dire : oh, ce bureau il est magnifique, c'est un bureau de ministre. Parce que ce n'est pas un ministre en particulier, c'est en général, d'accord ? – Et trentième et dernière erreur, on va finir aussi sur l'orthographe. Alors : les cahiers que j'ai achetés, prend un S au participe passé « achetés ». Pourquoi ? Parce que le COD est placé devant le verbe. Alors, je sais que normalement avec l'auxiliaire avoir on n'accorde pas le participe passé, mais dans ces cas, quand le COD est placé devant le verbe, on doit le faire. – Oui, donc les cahiers que j'ai achetés, achetés É S.

Mais attention : j'en ai acheté.

Quand vous remplacez avec le pronom EN, on ne fait jamais d'accord, donc : j'en ai acheté, É. – Donc voilà les 30 erreurs. Corrigez ces erreurs et vous allez progresser énormément. Et si vous voulez tester votre niveau ou si vous avez bien bien compris ces erreurs, dans l'article on vous laisse un exercice. – Oui, et un super exercice.

Donc, profitez-en, vous le faites, et puis vous pouvez nous mettre dans les commentaires si vous avez réussi ou pas l'exercice.

Donc voilà. N'oubliez pas de vous abonner à la chaîne. N'oubliez pas que vous avez deux cours gratuits, ils sont super bien, donc profitez-en. Et puis, on se retrouve dans une prochaine vidéo.

– Au revoir. – Au revoir.


30 Erreurs en Français Très Courantes | Améliore ton français ! 30 Common French Mistakes | Improve your French! 30 errores comunes en francés | ¡Mejora tu francés! 30 Veelvoorkomende Franse fouten | Verbeter je Frans! 30 erros comuns de francês | Melhore o seu francês! 30 Yaygın Fransızca Hatası | Fransızcanızı Geliştirin!

– Bonjour ! – Bonjour les super étudiants !

– Alors, aujourd'hui on a décidé de faire les 30 erreurs les plus importantes,

les plus communes que vous faites en français, et de les expliquer d'une façon super pratique

pour ne plus faire ces erreurs.

Alors, je vous assure, vous corrigez ces 30 erreurs et vous allez sacrément vous améliorer en français. and your French will improve a hell of a lot. – Tout de suite.

Alors, certainement qu'on a déjà vu ces erreurs dans d'autres vidéos, éparpillées sur notre chaîne, mais aujourd'hui, on a fait un genre de Best Of, voilà. Alors, accrochez vos ceintures, parce que ça va remuer, et on commence. So fasten your seatbelts, because it's going to get bumpy, and we're off.

Première erreur : se tromper entre « c'est » et « il est ».

Alors, celle-là, elle est terrible.

Bon, alors, un conseil vraiment très pratique, on va être pragmatique.

Après « il est », vous ne mettez pas de déterminants, c'est-à-dire vous ne mettez pas d'article, vous ne mettez pas un adjectif possessif ou des choses comme ça. Donc vous allez dire par exemple : il est sympa, il est grand. Donc on va mettre un adjectif.

Ou on peut mettre aussi les noms de profession :

il est professeur.

D'accord ? Et à côté de ça, on va dire :

c'est mon voisin, c'est un ami, etc.

– Deuxième erreur, c'est qu'après une quantité comme « beaucoup », « un peu », il faut mettre DE. Pas « de la », « du », « des » ; il faut mettre « de ».

On va dire : beaucoup de… un peu de… un tas de… une cuillère de… – Un kilo de…

– Voilà.

Troisième erreur, Pierre ?

– Ah, celle-là elle est terrible, c'est de dire SI, et après, un conditionnel, comme : si j'aurais. Non ! On doit dire un imparfait, on doit mettre un imparfait, un plus-que-parfait ou un présent après. Par exemple : si j'avais de l'argent, je partirais à New York. Si j'avais su, je ne serais pas venu. Ou alors, par exemple : s'il pleut, nous nous abriterons. Quatrième erreur, Noemi.

– Oui, on ne dit pas : je reviens de la France.

Avec les pays et le verbe revenir, on ne met pas l'article. – Oui, effectivement. Donc c'est quand on revient, comme ça… « venir » aussi. Par contre, si c'est pluriel, on va mettre DES, d'accord ? – Oui, je reviens des États-Unis. – Voilà.

Et si c'est un pays masculin qui commence par consonne, c'est DU. Je reviens ?

– Du Portugal. – Exactement. Ou du Canada.

Allez, cinquième erreur, c'est de dire par exemple : c'est moi qui a fait ça. Moi, c'est la première personne, d'accord ? Donc on va dire : c'est moi qui ai fait ça. – Sixième erreur, c'est dire : je visite ma tante.

Alors « visiter », ce n'est pas pour les personnes, sinon on doit dire rendre visite à quelqu'un. « Visiter » c'est pour : je visite un musée, je visite… – Une ville.

– Voilà.

– Septième erreur. On ne dit pas : le jeudi prochain ; on dit tout simplement : jeudi prochain.

– Oui, si on met l'article, si on dit : le jeudi, je nage, ça veut dire tous les jeudis. – Exactement, donc ça ne peut pas être : tous les jeudis prochains ; ça ne va pas ensemble. – Huitième erreur. Attention, on ne dit jamais :

je parle de le livre ou je parle à le frère de Paul. On doit faire les contractions. Je parle du livre… ou je parle au frère de Paul.

– Et neuvième erreur. On ne dit pas : malgré que ; on utilise « bien que ». Par exemple : bien qu'il fasse froid, on va se baigner. Si vous voulez utiliser « malgré », vous devez mettre un nom après ; vous ne devez pas mettre que. Par exemple : malgré le froid, ils vont se baigner. – Dixième erreur, c'est dire : dans le matin ou dans le soir. En fait, on ne dit pas dans le matin, dans le soir ;

on dit : le matin je travaille, le soir je fais du sport. Par contre, on peut dire : dans la matinée ou dans la soirée. – Exactement.

Onzième erreur, c'est dire par exemple : je regarde à Paul. Alors, ce n'est pas parce que le complément est une personne, qu'on doit systématiquement mettre la préposition À, ça n'a rien avoir. En fait, ça dépend du verbe. Donc on va dire : je regarde Paul. Et par exemple, on va dire : je téléphone à Paul.

Mais parce que le verbe téléphoner a besoin de cette préposition. La preuve, on va dire : j'appelle Paul. Le complément est le même, et là, je n'ai pas mis de préposition. – Douzième erreur, c'est dire : faire une question.

Alors, on ne dit pas faire une question, on dit : poser une question. – Exactement.

Treizième erreur : attention, se confondre entre « beaucoup » et « très ». Alors, on utilise « beaucoup » avec un verbe ou avec un nom. Il y a beaucoup d'élèves. Je marche beaucoup.

Et on utilise « très », avec un adverbe ou un adjectif.

Il marche très vite. Il est très grand.

– Quatorzième erreur, c'est dire : je suis bien, à la place de je vais bien. Quand on te demande : comment ça va ? On ne dit pas : je suis bien ; on dit : je vais bien. – Quinzième erreur, dire par exemple : merci pour venir. Alors, merci c'est un peu compliqué, on en a parlé dans une autre vidéo. Mais en tout cas s'il y a un verbe après (un infinitif) là, c'est vraiment impossible de mettre « pour », et vous devez mettre « de ». Donc : merci de venir.

– Seizième erreur, c'est une erreur d'orthographe. Alors, c'est écrire exemple avec un A, à cause de l'anglais. En français, c'est avec un E : exemple. – Dix-septième erreur, c'est se confondre entre « je te manque », « tu me manques »… bon alors, voyons voir.

Si je dis : tu me manques, Noemi.

Ça veut dire que je suis triste, parce que tu n'es pas là. – Ah, je comprends !

– Mais si je dis : je te manque ?

Ça veut dire : est-ce que tu es triste parce que je ne suis pas là ? – Voilà.

Dix-huitième erreur, c'est dire : je suis tard ; au lieu de dire : je suis en retard. Quand on n'arrive pas à l'heure, on dit : je suis en retard. – Je suis en retard, désolé.

Dix-neuvième erreur, c'est de dire : je suis en troisième cours, par exemple, à l'université. Vous ne dites pas que je suis en troisième cours ; vous dites : je suis en troisième année, d'accord ? Pour les niveaux, on parle d'années. Ce sont en fait des années scolaires. – Vingtième erreur. On ne dit pas : je veux me communiquer avec toi. Dans ce cas, le verbe « communiquer » n'est pas pronominal en français. Donc on doit dire : je veux communiquer avec toi.

– Vingt-et-unième erreur. Alors, quand on répond, quand on est d'accord avec une phrase négative, comme par exemple : je n'aime pas ça,

on doit répondre : moi non plus, d'accord ? Et pas : moi aussi. On va dire « moi aussi », quand on est d'accord, mais avec une phrase affirmative. Par exemple : « j'aime ça », « moi aussi ».

– Vingt-deuxième erreur. On ne dit pas : je vais au coiffeur. Quand on parle d'un professionnel, c'est une personne, on dit « CHEZ ». Je vais chez le coiffeur, chez le dentiste, chez le boucher… Par contre, on peut dire : je vais au salon de coiffure. – Si c'est un lieu, c'est À la préposition. – Voilà. Je vais à la boucherie.

– Alors, vingt-troisième erreur, c'est : se tromper entre « aussi » et « autant ». Alors, on utilise « aussi » avec un adjectif ou un adverbe. Par exemple : il est aussi grand que toi ; ou : il court aussi vite que Paul. Et on va utiliser « autant », avec un verbe ou un nom.

Par exemple : il mange autant que toi ;

ou alors : il y a autant de pâtes dans cette assiette que dans celle-ci. – Vingt-quatrième erreur, c'est ne pas savoir si on met une majuscule ou pas dans le mot « français ». Alors, on met une majuscule quand on parle de l'habitant. Il y avait un Français dans la rue, c'était Pierre. Là, c'est avec majuscule. Par contre : j'aime bien la langue française ; ou : je parle le français. Là, c'est avec minuscule.

– Vingt-cinquième erreur, c'est dire par exemple : je vais en Portugal ou je vais en Canada, en Japon. Alors, oui, je sais c'est tordu. Normalement, pour les pays on dit « je vais en… » : en France, en Italie.

Mais quand le pays, attention, attention !

Quand c'est un pays masculin qui commence par une consonne, on doit mettre AU. Donc : je vais au Portugal, au Canada, au Japon.

– Vingt-sixième erreur, c'est la négation avec l'infinitif. Alors, on ne doit pas dire : il est important de ne parler pas. Mais il faut mettre le PAS devant le verbe. C'est-à-dire : il est important de ne pas parler. – Vingt-septième erreur.

Vous oubliez de transformer avec la négation le DES, le DU, le DE LA et même le UN et le UNE. Donc on doit dire par exemple : je ne veux pas de pommes, parce qu'il y a la négation.

On ne peut pas dire : je ne veux pas une pomme ou je ne veux pas des pommes. On doit dire : je ne veux pas de… de, de, de pommes.

– Vingt-huitième erreur. On ne dit pas : quand tu puisses, mais : quand tu pourras. Après « j'espère que », « quand », « lorsque », « dès que », pas de subjonctif s'il vous plaît ! – Oui : j'espère que tu iras mieux.

Bon, après « j'espère que », il y a des cas où on peut mettre le subjonctif, mais c'est hyper rare. Donc après tout ça : l'indicatif.

Vingt-neuvième erreur. Et alors, celle-ci elle est terrible pour vous, je le sais. On a fait une vidéo spéciale sur ce sujet, c'est se tromper entre DE et DU. Par exemple, dire : un billet du train. Ou : c'est un bureau de ministre ou du ministre. Bon, voyons voir.

Quand c'est général, on va utiliser DE.

Par exemple : un billet de train, une table de salon, d'accord ? Parce que ce n'est pas un salon en particulier.

Mais par exemple, je vais dire : c'est le bureau du ministre, parce que c'est un ministre en particulier

Par contre, je vais dire : oh, ce bureau il est magnifique, c'est un bureau de ministre. Parce que ce n'est pas un ministre en particulier, c'est en général, d'accord ? – Et trentième et dernière erreur, on va finir aussi sur l'orthographe. Alors : les cahiers que j'ai achetés, prend un S au participe passé « achetés ». Pourquoi ? Parce que le COD est placé devant le verbe. Alors, je sais que normalement avec l'auxiliaire avoir on n'accorde pas le participe passé, mais dans ces cas, quand le COD est placé devant le verbe, on doit le faire. – Oui, donc les cahiers que j'ai achetés, achetés É S.

Mais attention : j'en ai acheté.

Quand vous remplacez avec le pronom EN, on ne fait jamais d'accord, donc : j'en ai acheté, É. – Donc voilà les 30 erreurs. Corrigez ces erreurs et vous allez progresser énormément. Et si vous voulez tester votre niveau ou si vous avez bien bien compris ces erreurs, dans l'article on vous laisse un exercice. – Oui, et un super exercice.

Donc, profitez-en, vous le faites, et puis vous pouvez nous mettre dans les commentaires si vous avez réussi ou pas l'exercice.

Donc voilà. N'oubliez pas de vous abonner à la chaîne. N'oubliez pas que vous avez deux cours gratuits, ils sont super bien, donc profitez-en. Et puis, on se retrouve dans une prochaine vidéo.

– Au revoir. – Au revoir.