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rfi journal français facile, RFI journal en français facile 23 juillet 2022

RFI journal en français facile 23 juillet 2022

Raphaël Reynes : Il est 20 heures en temps universel, 22 heures ici à Paris. Merci d'être avec nous pour votre Journal en français facile, présenté ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir, Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Raphaël, bonsoir à tous.

RR : Dans l'actualité de ce samedi 23 juillet, l'épidémie de variole du singe est une « urgence sanitaire mondiale », selon l'OMS. Le directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé, a relevé le niveau d'alerte alors que le nombre de cas de cette maladie continue d'augmenter, notamment en Europe.

SB : Le port d'Odessa, en Ukraine, touché par des missiles, en milieu de journée. Kiev accuse Moscou, qui dément être responsable. Les condamnations internationales se multiplient. Et une question se pose : l'accord signé hier en Turquie risque-t-il d'être annulé ?

RR : Et puis, nous parlerons de football féminin avec la France qui affronte les Pays-Bas en quart de finale de l'Euro. Les joueuses françaises vont-elles réussir à accéder aux demi-finales, pour la première fois de leur histoire ? La seconde mi-temps vient de commencer. Nous appellerons Martin Guez sur place.

------

SB : L'Organisation Mondiale de la Santé relève le niveau d'alerte sur la variole du singe.

RR : Une décision prise par le directeur général de l'OMS alors que les experts chargés d'évaluer les risques liés à cette maladie n'arrivaient pas à se mettre d'accord. Le chef de l'OMS précise que le risque mondial est pour l'instant plutôt modéré, à part en Europe, où il est élevé. Les 16 836 cas de variole du singe comptabilisés par l'OMS jusqu'à présent l'ont été essentiellement dans les pays d'Europe. Jérémie Lanche nous appelle de Genève, où siège l'OMS.

Pour la deuxième fois en un mois, le comité d'experts chargé de suivre l'évolution de l'épidémie n'est pas parvenu à un consensus. Alors le patron de l'OMS a tranché cette fois, pour Tedros Ghebreyesus la variole du singe mérite bien de lancer le plus haut niveau d'alerte. Il s'agit d'un virus qu'on ne connaît pas bien, a-t-il rappelé, qu'il se propage de façon extrêmement rapide et qui représente un risque pour la santé humaine. Alors une urgence de santé publique mondiale, qu'est-ce que ça change ? D'un côté, pas grand-chose, l'OMS, on l'a vu avec le Covid, n'a pas le pouvoir de forcer la main des États, mais de l'autre côté, et on l'a aussi vu avec le Covid, cela va permettre au gouvernement de mieux se coordonner et d'augmenter leurs capacités de traçage et de dépistage.

Le problème et il est de taille, c'est la cohabitation en même temps de 2 urgences sanitaires mondiales. Variole du singe, plus Covid. L'autre interrogation, c'est la réaction des gouvernements face à une maladie qui touche en tout cas pour le moment quasi exclusivement la communauté LGBT. Jérémie Lanche, Genève, RFI.

SB : Moins de 24 heures. C'est le temps qu'il aura fallu pour que l'accord signé hier entre la Russie et l'Ukraine sur la reprise des exportations de céréales soit menacé.

RR : Deux missiles ont touché le port d'Odessa, dans la mer Noire, l'un des principaux ports concernés par le blocage des céréales ukrainiennes par l'armée russe. Selon Kiev, ce sont des missiles russes qui ont touché les installations mais Moscou dément être impliqué dans ce bombardement. Pour le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, la Russie « trouvera toujours des moyens de ne pas tenir ses promesses ». Alors, l'accord signé en Turquie, hier, risque-t-il de tomber après ces frappes ? Ce n'est pas l'avis de Maria Zolkyna, qui travaille à la Fondation des initiatives démocratiques.

Je pense que toutes la parties, Turquie et Russie incluent, vont tout faire pour mettre en oeuvre ces accords. Pour le moment nous avons la position publique des Nations Unies qui rappelle que les engagements de la Russie et de l'Ukraine sont obligatoires, notamment les engagements en termes de sécurité. Donc je pense que les trois parties feront de leur mieux pour persuader la Russie de respecter l'accord. Mais en tant qu'experte, je n'ai aucune certitude sur la possibilité de mise en oeuvre de cet accord, et même si les expéditions reprennent, cela ne veut pas dire qu'elles ne seront pas interrompues. Une nouvelle frappe pourrait bien toucher encore une fois l'un de ces ports. À mon avis, d'un côté la Russie essaie de se présenter en négociatrice avec une certaine volonté politique de conclure cet accord. De cette manière elle ne serait plus accusée en permanence de faire du chantage avec la crise alimentaire. Mais d'un autre côté, elle fera tout leur possible pour empêcher les exportations de céréales.

RR : Maria Zolkyna, jointe par Martin Chabal. Le chef de l'ONU, Antonio Guterres, condamne le bombardement du port d'Odessa. L'Union européenne, elle, évoque le « mépris total de la Russie pour ses engagements ».

SB : En Thaïlande, le Premier ministre et son gouvernement restent en place.

RR : Une motion de censure avait été déposée par l'opposition contre le gouvernement de Prayuth Chan O Cha. L'opposition qui conteste la gestion économique du pays. Mais le vote des députés a été favorable au gouvernement, Carol Isoux.

C'est la quatrième motion de censure à laquelle survit Prayuth Chan O ha ; affaibli mais qui semble désormais bien parti pour terminer son mandat initial, qui doit prendre fin avec des élections générales en mars 2023. Les raisons principales évoquées par l'opposition pour déposer cette motion de censure concerne la gestion économique du pays, qui peine à reprendre son souffle depuis la fin des restrictions sanitaires, les classes modestes et moyennes restent très affectées par une inflation galopante et une absence de véritable reprise du secteur touristique. À noter qu'au cours des questions réponses, le Premier ministre a admis être le cerveau du coup d'état de 2014, un sujet qui n'avait pas encore été abordé publiquement dans la vie politique thaïlandaise. Ajouter à cela, une opposition de plus en plus articulée et un nouveau gouverneur atypique pour la ville de Bangkok, il semble bien que malgré le maintien du gouvernement, un vent de changement puisse souffler sur la Thaïlande à horizon 2023. Carol Isoux, Bangkok, RFI.

SB : Les relations entre l'Iran et l'Arabie Saoudite continuent de s'améliorer.

RR : Les ministres des Affaires étrangères de ces deux pays vont se rencontrer à Bagdad. L'Irak qui organise, depuis plus d'un an, des discussions entre les deux puissances régionales qui sont rivales. Des représentants de Téhéran et de Ryad se sont déjà retrouvés 5 fois dans la capitale irakienne, mais toujours dans le plus grand secret. Cette fois, la rencontre devrait être publique et elle sera la première au niveau ministériel.

SB : En France, dans le sud-ouest du pays, le feu de La Teste-de-Buch est « fixé », en Gironde.

RR : Un feu « fixé », c'est un feu maitrisé mais pas éteint. Il faudra plusieurs jours, encore, pour en arriver là. Tous les habitants évacués sont en tout cas autorisés à regagner leurs domiciles. Plus de 21 000 hectares de forêt ont été détruits, ce qui représente, Sylvie, plus de deux fois la superficie de la ville de Paris.

SB : Et dans le nord-ouest, en Bretagne aussi, l'incendie des monts d'Arée est maitrisé. Ou presque.

RR : Trois des 4 feu qui avaient repris à cause du vent qui souffle sur la Bretagne ont été maitrisés, annonce la préfecture. 230 pompiers sont toujours mobilisés pour venir à bout du quatrième départ de feu.

SB : En France où les députés ont voté la suppression de la redevance, cet impôt qui sert à financer la télévision et la radio publics, et donc à financer Radio France Internationale.

RR : L'assemblée a validé, en première lecture, cette disposition voulue par le président Emmanuel Macron. 170 voix pour, 57 contre. Un amendement présenté par la majorité présidentielle prévoit tout de même de compenser la disparition de la redevance par une fraction de la TVA (la taxe sur la valeur ajoutée). L'opposition de gauche s'inquiète pour l'indépendance de l'audiovisuel public français.

SB : Enfin, chose promise, chose due ! On part au Royaume-Uni, où l'équipe de France féminine de football joue ce soir son quart de finale de l'Euro.

RR : Les footballeuses françaises affrontent les joueuses néerlandaises, l'équipe des Pays-Bas. Un match important pour les Bleues qui n'ont jamais réussi à dépasser les quarts de finale et à aller jusqu'en demi-finale de l'Euro féminin. Martin Guez, vous êtes sur place, au Royaume-Uni. La seconde mi-temps vient de commencer et, en français facile, on pourrait dire qu'on peut dire que le match n'est pas nul, mais que le score, lui, est nul.

Bonsoir Raphaël, bonsoir chère Sylvie d'Afrique soir, si j'étais Yvan Amar et que je devais choisir un mot du jour, ce serait le mot vendanger. Eh bien, qu'est-ce que c'est vendanger en football, c'est ce que nous a montré l'équipe de France en première période. C'est quand un joueur ou une joueuse en l'occurrence se procure une grosse occasion, qu'il a l'occasion de marquer, le but est tout fait, mais qu'il frappe à côté, ou sur la gardienne ou sur le poteau. C'est exactement ce qui s'est passé pour les joueuses de Corinne Diacre, qui ont accumulé les grosses occasions, comme Delphine Cascarino, la joueuse Lyonnaise, qui a d'abord frappé sur la gardienne, ou la gardienne était en tout cas placée sur sa frappe. Elle a ensuite trouvé le poteau d'une belle reprise de volée. On avait commencé avec des frappes de Bilbault, le numéro 6, ou de Diani, l'ailière mais les plus grosses occasions ont été à mettre à l'actif de Toletti. La numéro 6, qui avait le grand but vide et qui a frappé juste au-dessus ou encore de Grace Geyoro qui a trouvé sur sa route une joueuse néerlandaise placée sur la ligne. Ça fait énormément d'occasions pour ses joueuses françaises, 12 frappes en première période, 4 seulement cadrer, mais les Néerlandais n'ont pas été, elles, très dangereuses. Elles sont surtout costauds et opposent une rugueuse opposition physique. Elles n'ont qu'une seule frappe et on est reparti sur les mêmes bases en 2e période. On joue la 54e minute, on joue depuis une dizaine de minutes dans cette 2e période, le score est toujours de 0 à 0 dans cette rencontre.

RR : Martin Guez, en direct de Rotherham, au Royaume-Uni. C'est la fin de ce Journal en français facile, merci Sylvie


RFI journal en français facile 23 juillet 2022 RFI news in easy French July 23, 2022 쉬운 프랑스어로 된 RFI 뉴스 2022년 7월 23일 RFI nieuws in eenvoudig Frans 23 juli 2022

Raphaël Reynes : Il est 20 heures en temps universel, 22 heures ici à Paris. Merci d'être avec nous pour votre Journal en français facile, présenté ce soir avec Sylvie Berruet. Bonsoir, Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Raphaël, bonsoir à tous.

RR : Dans l'actualité de ce samedi 23 juillet, l'épidémie de variole du singe est une « urgence sanitaire mondiale », selon l'OMS. Le directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé, a relevé le niveau d'alerte alors que le nombre de cas de cette maladie continue d'augmenter, notamment en Europe.

SB : Le port d'Odessa, en Ukraine, touché par des missiles, en milieu de journée. Kiev accuse Moscou, qui dément être responsable. Les condamnations internationales se multiplient. Et une question se pose : l'accord signé hier en Turquie risque-t-il d'être annulé ?

RR : Et puis, nous parlerons de football féminin avec la France qui affronte les Pays-Bas en quart de finale de l'Euro. Les joueuses françaises vont-elles réussir à accéder aux demi-finales, pour la première fois de leur histoire ? La seconde mi-temps vient de commencer. Nous appellerons Martin Guez sur place.

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SB : **L'Organisation Mondiale de la Santé relève le niveau d'alerte sur la variole du singe. **

RR : Une décision prise par le directeur général de l'OMS alors que les experts chargés d'évaluer les risques liés à cette maladie n'arrivaient pas à se mettre d'accord. Le chef de l'OMS précise que le risque mondial est pour l'instant plutôt modéré, à part en Europe, où il est élevé. Les 16 836 cas de variole du singe comptabilisés par l'OMS jusqu'à présent l'ont été essentiellement dans les pays d'Europe. Jérémie Lanche nous appelle de Genève, où siège l'OMS.

Pour la deuxième fois en un mois, le comité d'experts chargé de suivre l'évolution de l'épidémie n'est pas parvenu à un consensus. Alors le patron de l'OMS a tranché cette fois, pour Tedros Ghebreyesus la variole du singe mérite bien de lancer le plus haut niveau d'alerte. Il s'agit d'un virus qu'on ne connaît pas bien, a-t-il rappelé, qu'il se propage de façon extrêmement rapide et qui représente un risque pour la santé humaine. Alors une urgence de santé publique mondiale, qu'est-ce que ça change ? D'un côté, pas grand-chose, l'OMS, on l'a vu avec le Covid, n'a pas le pouvoir de forcer la main des États, mais de l'autre côté, et on l'a aussi vu avec le Covid, cela va permettre au gouvernement de mieux se coordonner et d'augmenter leurs capacités de traçage et de dépistage.

Le problème et il est de taille, c'est la cohabitation en même temps de 2 urgences sanitaires mondiales. Variole du singe, plus Covid. L'autre interrogation, c'est la réaction des gouvernements face à une maladie qui touche en tout cas pour le moment quasi exclusivement la communauté LGBT. Jérémie Lanche, Genève, RFI.

SB : **Moins de 24 heures. C'est le temps qu'il aura fallu pour que l'accord signé hier entre la Russie et l'Ukraine sur la reprise des exportations de céréales soit menacé. **

RR : Deux missiles ont touché le port d'Odessa, dans la mer Noire, l'un des principaux ports concernés par le blocage des céréales ukrainiennes par l'armée russe. Selon Kiev, ce sont des missiles russes qui ont touché les installations mais Moscou dément être impliqué dans ce bombardement. Pour le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, la Russie « trouvera toujours des moyens de ne pas tenir ses promesses ». Alors, l'accord signé en Turquie, hier, risque-t-il de tomber après ces frappes ? Ce n'est pas l'avis de Maria Zolkyna, qui travaille à la Fondation des initiatives démocratiques.

Je pense que toutes la parties, Turquie et Russie incluent, vont tout faire pour mettre en oeuvre ces accords. Pour le moment nous avons la position publique des Nations Unies qui rappelle que les engagements de la Russie et de l'Ukraine sont obligatoires, notamment les engagements en termes de sécurité. Donc je pense que les trois parties feront de leur mieux pour persuader la Russie de respecter l'accord. Mais en tant qu'experte, je n'ai aucune certitude sur la possibilité de mise en oeuvre de cet accord, et même si les expéditions reprennent, cela ne veut pas dire qu'elles ne seront pas interrompues. Une nouvelle frappe pourrait bien toucher encore une fois l'un de ces ports. À mon avis, d'un côté la Russie essaie de se présenter en négociatrice avec une certaine volonté politique de conclure cet accord. De cette manière elle ne serait plus accusée en permanence de faire du chantage avec la crise alimentaire. Mais d'un autre côté, elle fera tout leur possible pour empêcher les exportations de céréales.

RR : Maria Zolkyna, jointe par Martin Chabal. Le chef de l'ONU, Antonio Guterres, condamne le bombardement du port d'Odessa. L'Union européenne, elle, évoque le « mépris total de la Russie pour ses engagements ».

SB : **En Thaïlande, le Premier ministre et son gouvernement restent en place. **

RR : Une motion de censure avait été déposée par l'opposition contre le gouvernement de Prayuth Chan O Cha. L'opposition qui conteste la gestion économique du pays. Mais le vote des députés a été favorable au gouvernement, Carol Isoux.

C'est la quatrième motion de censure à laquelle survit Prayuth Chan O ha ; affaibli mais qui semble désormais bien parti pour terminer son mandat initial, qui doit prendre fin avec des élections générales en mars 2023. Les raisons principales évoquées par l'opposition pour déposer cette motion de censure concerne la gestion économique du pays, qui peine à reprendre son souffle depuis la fin des restrictions sanitaires, les classes modestes et moyennes restent très affectées par une inflation galopante et une absence de véritable reprise du secteur touristique. À noter qu'au cours des questions réponses, le Premier ministre a admis être le cerveau du coup d'état de 2014, un sujet qui n'avait pas encore été abordé publiquement dans la vie politique thaïlandaise. Ajouter à cela, une opposition de plus en plus articulée et un nouveau gouverneur atypique pour la ville de Bangkok, il semble bien que malgré le maintien du gouvernement, un vent de changement puisse souffler sur la Thaïlande à horizon 2023. Carol Isoux, Bangkok, RFI.

SB : **Les relations entre l'Iran et l'Arabie Saoudite continuent de s'améliorer. **

RR : Les ministres des Affaires étrangères de ces deux pays vont se rencontrer à Bagdad. L'Irak qui organise, depuis plus d'un an, des discussions entre les deux puissances régionales qui sont rivales. Des représentants de Téhéran et de Ryad se sont déjà retrouvés 5 fois dans la capitale irakienne, mais toujours dans le plus grand secret. Cette fois, la rencontre devrait être publique et elle sera la première au niveau ministériel.

SB : **En France, dans le sud-ouest du pays, le feu de La Teste-de-Buch est « fixé », en Gironde. **

RR : Un feu « fixé », c'est un feu maitrisé mais pas éteint. Il faudra plusieurs jours, encore, pour en arriver là. Tous les habitants évacués sont en tout cas autorisés à regagner leurs domiciles. Plus de 21 000 hectares de forêt ont été détruits, ce qui représente, Sylvie, plus de deux fois la superficie de la ville de Paris.

SB : Et dans le nord-ouest, en Bretagne aussi, l'incendie des monts d'Arée est maitrisé. Ou presque.

RR : Trois des 4 feu qui avaient repris à cause du vent qui souffle sur la Bretagne ont été maitrisés, annonce la préfecture. 230 pompiers sont toujours mobilisés pour venir à bout du quatrième départ de feu.

SB : **En France où les députés ont voté la suppression de la redevance, cet impôt qui sert à financer la télévision et la radio publics, et donc à financer Radio France Internationale. **

RR : L'assemblée a validé, en première lecture, cette disposition voulue par le président Emmanuel Macron. 170 voix pour, 57 contre. Un amendement présenté par la majorité présidentielle prévoit tout de même de compenser la disparition de la redevance par une fraction de la TVA (la taxe sur la valeur ajoutée). L'opposition de gauche s'inquiète pour l'indépendance de l'audiovisuel public français.

SB : **Enfin, chose promise, chose due ! On part au Royaume-Uni, où l'équipe de France féminine de football joue ce soir son quart de finale de l'Euro. **

RR : Les footballeuses françaises affrontent les joueuses néerlandaises, l'équipe des Pays-Bas. Un match important pour les Bleues qui n'ont jamais réussi à dépasser les quarts de finale et à aller jusqu'en demi-finale de l'Euro féminin. Martin Guez, vous êtes sur place, au Royaume-Uni. La seconde mi-temps vient de commencer et, en français facile, on pourrait dire qu'on peut dire que le match n'est pas nul, mais que le score, lui, est nul.

Bonsoir Raphaël, bonsoir chère Sylvie d'Afrique soir, si j'étais Yvan Amar et que je devais choisir un mot du jour, ce serait le mot vendanger. Eh bien, qu'est-ce que c'est vendanger en football, c'est ce que nous a montré l'équipe de France en première période. C'est quand un joueur ou une joueuse en l'occurrence se procure une grosse occasion, qu'il a l'occasion de marquer, le but est tout fait, mais qu'il frappe à côté, ou sur la gardienne ou sur le poteau. C'est exactement ce qui s'est passé pour les joueuses de Corinne Diacre, qui ont accumulé les grosses occasions, comme Delphine Cascarino, la joueuse Lyonnaise, qui a d'abord frappé sur la gardienne, ou la gardienne était en tout cas placée sur sa frappe. Elle a ensuite trouvé le poteau d'une belle reprise de volée. On avait commencé avec des frappes de Bilbault, le numéro 6, ou de Diani, l'ailière mais les plus grosses occasions ont été à mettre à l'actif de Toletti. La numéro 6, qui avait le grand but vide et qui a frappé juste au-dessus ou encore de Grace Geyoro qui a trouvé sur sa route une joueuse néerlandaise placée sur la ligne. Ça fait énormément d'occasions pour ses joueuses françaises, 12 frappes en première période, 4 seulement cadrer, mais les Néerlandais n'ont pas été, elles, très dangereuses. Elles sont surtout costauds et opposent une rugueuse opposition physique. Elles n'ont qu'une seule frappe et on est reparti sur les mêmes bases en 2e période. On joue la 54e minute, on joue depuis une dizaine de minutes dans cette 2e période, le score est toujours de 0 à 0 dans cette rencontre.

RR : Martin Guez, en direct de Rotherham, au Royaume-Uni. C'est la fin de ce Journal en français facile, merci Sylvie