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Élysée, Déclaration du Président au Sommet Union européenne

Déclaration du Président au Sommet Union européenne

Vous allez bien ?

Non, mais je pense qu'il ne faut pas faire grand cas et essayer de créer des polémiques là où il n'y en a pas.

J'ai toujours dit la même chose, c'est-à-dire qu'à la fin, dans la discussion de pays, il y aura des sujets territoriaux sur l'Ukraine, et ils appartiennent aux Ukrainiens, et il y aura des sujets de sécurité collective sur toute la région. Et c'est la même chose que je dis depuis le début et la même chose sur quoi nous avons travaillé, d'ailleurs, en février-mars, et qui a fait l'objet de discussions.

Moi, je voulais dire que je suis très heureux d'être aujourd'hui en Albanie, et je remercie le Premier ministre, Edi Rama, pour ce sommet Union européenne-Balkans.

C'est un moment important pour nous, de ce semestre et de cette présidence tchèque.

Nous allons ici discuter de choses très concrètes.

On avait [INAUDIBLE] poussé le projet de cyber, qui va ici trouver un aboutissement.

Nous avons aussi poussé une solidarité européenne à l'égard des Balkans occidentaux, en matière d'énergie, et donc un fonds d'un milliard d'euros va être déployé, avec des dispositifs, en particulier d'aides directes vers les ménages et les entreprises, de la part des de l'Union européenne.

Ce sont des avancées très concrètes de solidarité.

Et puis c'est l'approfondissement et la densification de notre agenda politique.

Et donc, pour toutes ces raisons, ce Sommet est une bonne opportunité.

On aura l'occasion aussi, en particulier, avec le chancelier Scholz et le Premier ministre Rutte, de se voir à part pour préparer le Conseil et d'avancer sur les sujets, à la fois d'énergie, et sur les questions, comme vous le savez, d'Inflation Reduction Act, que j'ai souhaité pousser ces dernières semaines, pour qu'il y ait un réveil européen.

Vous avez dit "pas de panique" sur l'électricité.

Oui, je vous le confirme.

Mais on comprend que même les Français soumis à des respirateurs, par exemple, ne seront pas épargnés.

Ce débat, je vous le dis, ce débat est absurde.

Le rôle des autorités publiques, des entreprises publiques, ce n'est pas de transférer la peur, ni de gouverner par la peur.

Et donc le rôle du Gouvernement, des ministres, des opérateurs, c'est de faire leur travail pour fournir de l'énergie.

C'est tout.

Et ensuite, c'est d'appeler chacun à la responsabilité pour qu'il y ait de la sobriété, ce n'est pas de commencer à faire peur aux gens avec des scénarios absurdes et des choses comme celles que j'ai entendues ces dernières heures.

Stop à tout ça.

Nous sommes un grand pays, on a un grand modèle énergétique.

Nous allons tenir cet hiver, malgré la guerre, et je demande à chacun de faire son travail.

Le travail d'EDF, c'est de faire tourner les centrales.

Le travail du gouvernement, c'est qu'il y ait une planification.

Le travail de tout le monde, c'est qu'on déroule la sobriété.

Les scénarios de la peur, pas pour moi.

On reste tous unis et on avance.

Le plafonnement du gaz, le plafonnement du gaz !

Le plafonnement du gaz !

l'Europe n'est toujours pas d'accord.

Comment on peut sortir de ce [INAUDIBLE] ?

Il y a des plafonnements qui ont été trouvés, comme vous le savez.

Déjà, il y a des accords qui ont été donnés.

Moi, je l'ai déjà dit, on ne peut pas avoir un plafond trop bas, sinon on n'arrive pas à avoir des approvisionnements.

Donc il faut qu'il y ait des accords techniques qui soient trouvés dans les prochains jours, pour qu'on ait un plafonnement qui évite les effets d'emballement.

Bon, maintenant, ce qui est très clair, c'est que nous allons continuer d'oeuvrer.

Il faut qu'il y ait un mécanisme de plafonnement pour éviter les pics.

C'est ce qu'on a décidé, en européens, au dernier Conseil.

La deuxième chose, c'est qu'il faut maintenant qu'on aille surtout, à très court terme, vers des contrats de plus long terme, qui vont garantir à la fois la sécurisation du volume et les bons prix.

Voilà, je vous remercie beaucoup, et je remercie encore mon ami le Premier ministre Rama pour son invitation.

Merci beaucoup.


Déclaration du Président au Sommet Union européenne Erklärung des Präsidenten auf dem Gipfeltreffen der Europäischen Union Chairman's statement at the European Union Summit Cumhurbaşkanı'nın Avrupa Birliği Zirvesi'nde Yaptığı Açıklama

Vous allez bien ?

Non, mais je pense qu'il ne faut pas faire grand cas et essayer de créer des polémiques là où il n'y en a pas.

J'ai toujours dit la même chose, c'est-à-dire qu'à la fin, dans la discussion de pays, il y aura des sujets territoriaux sur l'Ukraine, et ils appartiennent aux Ukrainiens, et il y aura des sujets de sécurité collective sur toute la région. Et c'est la même chose que je dis depuis le début et la même chose sur quoi nous avons travaillé, d'ailleurs, en février-mars, et qui a fait l'objet de discussions.

Moi, je voulais dire que je suis très heureux d'être aujourd'hui en Albanie, et je remercie le Premier ministre, Edi Rama, pour ce sommet Union européenne-Balkans.

C'est un moment important pour nous, de ce semestre et de cette présidence tchèque.

Nous allons ici discuter de choses très concrètes.

On avait [INAUDIBLE] poussé le projet de cyber, qui va ici trouver un aboutissement.

Nous avons aussi poussé une solidarité européenne à l'égard des Balkans occidentaux, en matière d'énergie, et donc un fonds d'un milliard d'euros va être déployé, avec des dispositifs, en particulier d'aides directes vers les ménages et les entreprises, de la part des de l'Union européenne.

Ce sont des avancées très concrètes de solidarité.

Et puis c'est l'approfondissement et la densification de notre agenda politique.

Et donc, pour toutes ces raisons, ce Sommet est une bonne opportunité.

On aura l'occasion aussi, en particulier, avec le chancelier Scholz et le Premier ministre Rutte, de se voir à part pour préparer le Conseil et d'avancer sur les sujets, à la fois d'énergie, et sur les questions, comme vous le savez, d'Inflation Reduction Act, que j'ai souhaité pousser ces dernières semaines, pour qu'il y ait un réveil européen.

Vous avez dit "pas de panique" sur l'électricité.

Oui, je vous le confirme.

Mais on comprend que même les Français soumis à des respirateurs, par exemple, ne seront pas épargnés.

Ce débat, je vous le dis, ce débat est absurde.

Le rôle des autorités publiques, des entreprises publiques, ce n'est pas de transférer la peur, ni de gouverner par la peur.

Et donc le rôle du Gouvernement, des ministres, des opérateurs, c'est de faire leur travail pour fournir de l'énergie.

C'est tout.

Et ensuite, c'est d'appeler chacun à la responsabilité pour qu'il y ait de la sobriété, ce n'est pas de commencer à faire peur aux gens avec des scénarios absurdes et des choses comme celles que j'ai entendues ces dernières heures.

Stop à tout ça.

Nous sommes un grand pays, on a un grand modèle énergétique.

Nous allons tenir cet hiver, malgré la guerre, et je demande à chacun de faire son travail.

Le travail d'EDF, c'est de faire tourner les centrales.

Le travail du gouvernement, c'est qu'il y ait une planification.

Le travail de tout le monde, c'est qu'on déroule la sobriété.

Les scénarios de la peur, pas pour moi.

On reste tous unis et on avance.

Le plafonnement du gaz, le plafonnement du gaz !

Le plafonnement du gaz !

l'Europe n'est toujours pas d'accord.

Comment on peut sortir de ce [INAUDIBLE] ?

Il y a des plafonnements qui ont été trouvés, comme vous le savez.

Déjà, il y a des accords qui ont été donnés.

Moi, je l'ai déjà dit, on ne peut pas avoir un plafond trop bas, sinon on n'arrive pas à avoir des approvisionnements.

Donc il faut qu'il y ait des accords techniques qui soient trouvés dans les prochains jours, pour qu'on ait un plafonnement qui évite les effets d'emballement.

Bon, maintenant, ce qui est très clair, c'est que nous allons continuer d'oeuvrer.

Il faut qu'il y ait un mécanisme de plafonnement pour éviter les pics.

C'est ce qu'on a décidé, en européens, au dernier Conseil.

La deuxième chose, c'est qu'il faut maintenant qu'on aille surtout, à très court terme, vers des contrats de plus long terme, qui vont garantir à la fois la sécurisation du volume et les bons prix.

Voilà, je vous remercie beaucoup, et je remercie encore mon ami le Premier ministre Rama pour son invitation.

Merci beaucoup.