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Youtube Videos, KANT - L'impératif catégorique 📏 (1)

KANT - L'impératif catégorique 📏 (1)

bonjour à tous

est ce que vous connaissez emmanuel kant

mal quand c'est un philosophe dont le

nom est assez connu généralement on a

beaucoup plus de mal quand il s'agit de

définir ou de résumer sa pensée je

trouve qu emmanuel kant il est connu

pour plusieurs choses pour plusieurs

oeuvres et on va commencer par le

définir de la manière la plus générale

quand c'est d'abord un philosophe des

lumières philosophes du xviiie siècle

les lumières allemand de qu'on appelait

à toutes les rondes

il a d'ailleurs écrit un petit ouvrage

pour exposer la philosophie des lumières

qui s'appelle qu'est ce que les lumières

publié en 1784 est ce que dit quand dans

cet ouvrage c'est que les lumières selon

lui c'est la sortie de l'humanité or de

l'état de tutelle dont elle est elle

même responsable

l'état de crise tel c'est-à-dire fait

que l'humanité d'été parents autonome

intellectuellement moralement

philosophiquement et que c'est seulement

à partir la pensée des lumières que

l'humanité a commencé à s'émanciper de

ce joug du pouvoir qu'elle a commencé à

penser par elle-même

de la même façon qu'on dit qu'un adulte

pense par lui-même contrairement à

l'enfant et d'ailleurs c'est un petit

moyen mnémotechnique que je vous donne

pour retenir le siècle des lumières en

france actuellement la majorité est à 18

ans c'est au xviiie siècle selon kant

que l'humanité est devenue majeure elle

a commencé à prendre ses propres

décisions à être responsable et autonome

vous allez voir que ce n'est pas

étranger à ce dont on va parler

aujourd'hui

quand est également connu pour l'un des

ouvrages majeurs de la philosophie

moderne en termes de théorie la

connaissance qui est la critique de la

raison pure alors vous préviens c'est un

ouvrage extrêmement ardu et l'ont très

compliqué mais sa lecture en vaut

l'effort en vaut le sacrifice est ce que

propose quand c'est une sorte de voie

médiane de synthèse entre le

rationalisme cartésien

c'est à dire l'idée que la logique

les idées sont premières par rapport à

l'expérience

synthèse de ce rationalisme cartésien et

de l'empirisme de david yum puisque

quand explique avoir été réveillé de son

sommeil dogmatique par la lecture de yum

c'est à dire qu'il a compris à cette

occasion qu'on pouvait pas résumer la

connaissance simplement à la logique

cure simplement au monde des idées comme

dirait platon la connaissance c'est

aussi de l'expérience c'est aussi du

contact sensorielle avec le monde et

quand a tenu à prendre en compte cette

dimension expérimentale de la

connaissance dans son système théorique

critique de la raison pure dont il a été

publié en 1781 puis en 1787 et enfin la

troisième raison pour laquelle compte

généralement reconnus c'est pour sa

philosophie morale une philosophie

morale qu'il expose entre autres dans un

petit livre qui s'appelle fondements de

la métaphysique des moeurs et dont on va

parler dans cette vidéo

alors avant d'aller dans nos coeur de la

pensée qu'on sienne on va déjà dire

quelques mots sur l'homme alors quand

pour ceux qui ont vu ma vidéo sur le

pouvoir de l'habitude

vous savez que c'était un homme qui

avait un mode de vie extrêmement

régulier extrêmement neely mettrais et

très monotone

c'est quelqu'un qui n'aimait pas

visiblement l'imprévu qui aimait que sa

vie soit parfaitement réglée et c'est un

personnage qu'on pourrait sans prendre

de risques

qualifiée d' austère c'était quelqu'un

qui a tâché énormément d'importance à la

règle au principe vous allez voir que sa

philosophie morale et est imprégnée de

ce trait de caractère

autre détail important c'est que quand

tu étais un philosophe croyant

protestants mais que ses croyances

religieuses n'intervienne pour ainsi

dire pas dans son système de pensée y

compris même dans son système de pensée

morale si vous préférez quand tu n'es

pas un auteur qui va convoquer dieu pour

justifier ses conceptions morales quand

tu vas au contraire asseoir sa morale sa

conception de la morale sur des concepts

philosophiques qui n'empruntent rien à

la religion mais qui au contraire

emprunt qui tout à la raison c'est à

dire à ce qu'il fait selon lui le propre

de l'homme

donc on va les voir un petit peu ce qui

se cache derrière les fondements de la

métaphysique des moeurs on va essayer de

comprendre comment se construit la

morale kantienne et on va voir jusqu'à

quel point

et cette vision peut être considérée

comme intéressante valable et pertinente

on devait résumer les fondements de la

métaphysique des moeurs de kant pour

dire que c'est l'exposition détaillée de

ce que quand tu appelles un impératif

catégorique

qu'est ce qu'un impératif catégorique

c'est le principe moral qui doit nous

guider dans notre comportement

c'est la norme de conduite que l'être

humain doit adopter

alors avant d'aller plus loin il faut

déjà faire un petit rappel sur ce qu'est

la morale en elle-même qu'est ce que la

morale la morale c'est un système de

normes

c'est un ensemble de règles que l'on se

prescrit ou que l'on prescrit aux autres

et qui est censé nous guider vers le

bien

derrière toute morale il y a une

conception du bien il y as distinction

entre eux le principe du bien et le

principe du mal donc la morale ne peut

pas être envisagée en dehors de cette

distinction entre le bien et le mal

si vous préférez enlevé les mots bien et

mal notabiliaires philosophique la

morale n'existe plus donc la morale

c'est d'abord ça c'est d'abord le

principe selon lequel nous devrions

tendre vers le bien et nous éloigner du

mal mais vous voyez immédiatement le

problème que ça pose c'est que le bien

et le mal peuvent être considérés comme

des notion très subjective

en réalité personne n'est absolument

d'accord sur ce qu'on appelle le bien

sûr ce qu'on appelle le mal et la

plupart des conflits des accords ou des

malentendus sur la question morale

proviennent justement de cette

différence de définition du bien et du

mal

alors pour bien comprendre cette morale

kantienne on pourrait déjà commencer par

dire à quoi elles s'opposent

la morale qu'ancienne s'oppose à ce

qu'on appelle l'utilitarisme sur lequel

j'ai fait une vidéo récemment et

l'utilitarisme c'est l'idée que nos

actions ne doivent être évalués c'est à

dire on ne doit leur prêter de valeur

qu'à la lumière de leurs conséquences

on analyse les conséquences de notre

action en termes de plaisir et de

douleur et si une action produit plus de

plaisir globale que de douleur le bal à

ce moment là cette action sera

considérée comme moralement bonne ça

c'est le principe de l'utilitarisme plus

grand bonheur des plus grand nombre

calculé downeast qui fait qu'on va juger

la valeur morale d'une action à l'aune

de ses conséquences en termes de plaisir

et de souffrance or pour compte

cette vision là est totalement absurde

quand est aux antipodes de la conception

utilitariste

il est même le représentant du mouvement

opposé mouvements opposés qu'on appelle

généralement le déontologie sme

parce que le déontologie sme va

s'intéresser aux principes qui sont à

l'origine d'une action au principe

c'est-à-dire à la loi à la loi générale

qui nous commandent d'agir de telle ou

telle manière

dans un cas particulier

donc la morale qu'ancienne c'est une

morale du principe et c'est même une

morale de l'intention et c'est là on va

commencer à comprendre là la spécificité

de la morale kantienne c'est qu'une

action est jugée bonne si elle est

guidée par une bonne volonté la bonne

volonté

c'est la bonne intention c'est

l'intention qui correspond à l'idée du

bien

ce qui veut dire que pour quand une

action n'est pas bonne

simplement parce qu'elle correspond à ce

que prescrit la loi morale elle est

bonne parce qu'elle est animé par la

volonté d'être dans le bien une action

bonne pour compte n'est pas l'action

conforme à la loi morale c'est l'action

qui est animé par un respect de la loi

morale

ça c'est le premier aspect de la morale

kantienne qu'il faut vraiment garder à

l'esprit

et pour l'illustrer ch de prendre un

exemple très simple on va prendre

l'exemple du braqueur de banques qui

hésitent avant de commettre son braquage

alors pourquoi est-ce qu'ils hésitent la

visite pour une raison très simple c'est

qu'il a peur de se faire rattraper la

peur de se faire arrêter par les flics

et de finir en taule

donc qu'est ce qu'il fait est bien il

délibère intérieurement il se questionne

il réfléchit il se demande si tout bien

considéré il ne prend pas un risque trop

important

qu'est-ce qui va nourrir son hésitation

ce n'est pas un appel du bien ce n'est

pas un appel de sa bonne conscience

c'est tout simplement la prise en compte

du risque le risque de se retrouver en

prison

donc on peut dire que si le braqueur de

banques décident de renoncer à son geste

par peur de la prison par exemple on

pourrait dire que il agit moralement et

bien pour compte

non pour quand ce braqueur de banques

qu'ils renoncent à commettre son acte

par peur des conséquences

il n'est pas dans le bien il est dans la

conformité aux biens c'est à dire qu'il

agit comme si il était amoral

mais en réalité ce n'est pas parce qu'il

est morale qu'il renonce à son geste

et ça c'est quelque chose que quand tu

dénonces très vivement la conformité à

la loi morale qui n'est pas guidé qui

n'est pas motivée par une bonne volonté

qui n'est pas motivée par une volonté

d'être dans le bien donc on pourrait

dire si on voulait vraiment schématiser

que quand s'inscrit contre la morale de

l'hypocrisie la morale de l'hypocrisie

qui consiste à lutter avec ses désirs à

lutter avec ce que l'on veut faire parce

qu'on a conscience que c'est mal parce

qu'on a conscience que c'est contraire à

la loi morale mais finalement cette

conscience d'être dans le mal ne rend

pas notre intention de bonnes

donc quand s'oppose totalement à ce

schéma ce qui d'ailleurs rend sa

conception morale un petit peu

discutable parce que comment joue j'ai

l'intention de quelqu'un qui effectue

une action

comment savoir que son action est guidée

davantage par une bonne intention que

par une sorte de calcul une sorte de

recherche d'intérêt qui fait qu'on va

faire le choix de la morale mais presque

de manière accidentelle de manière

opportuniste même tout simplement parce

qu'on y trouve un intérêt

c'est l'idée que lorsque je donne une

pièce à un mendiant

je ne le fais pas parce que je suis

animé de l'intention de l'aider

je le fais pour satisfaire ma bonne

conscience c'est un petit peu ça l'idée

qu'on peut retrouver dans certaines

religions d'ailleurs mais que quand

récuse totalement la morale kantienne

est une morale de l'intention c'est une

morale qui repose sur la bonne volonté

qui repose sur la pureté de l'intention

alors est-ce que cet aspect suffit à

résumer la philosophie morale kantienne

est-ce qu'on peut réduire la morale de

quant à immoral de l'intention et bien

non parce que l'intention doit être

accouplé à une autre notion qu'on trouve

chez kant qui est justement la notion de

loi morale la loi morale pour compte

c'est véritablement ce qui doit guider

l'ensemble de nos actions et la loi

morale selon kant n'est pas quelque

chose

trouve en dehors de l'homme c'est à dire

que dans la plupart des conceptions

morales on considère qu'il y à un bien

qui est transcendant à l'homme un bien

qui est au dessus

c'est l'idée qu'on trouve là encore dans

les religions que nous devons suivre la

volonté de dieu

or chez quand on a pas du tout cette

idée là j'ai quand la loi morale n'est

pas imposée par une sorte d'autorité

extérieur toute puissante et omnisciente

la loi morale nous est imposée par nous

mêmes

qu'est ce que ça veut dire que la loi


KANT - L'impératif catégorique 📏 (1)

bonjour à tous

est ce que vous connaissez emmanuel kant

mal quand c'est un philosophe dont le

nom est assez connu généralement on a

beaucoup plus de mal quand il s'agit de

définir ou de résumer sa pensée je

trouve qu emmanuel kant il est connu

pour plusieurs choses pour plusieurs

oeuvres et on va commencer par le

définir de la manière la plus générale

quand c'est d'abord un philosophe des

lumières philosophes du xviiie siècle

les lumières allemand de qu'on appelait

à toutes les rondes

il a d'ailleurs écrit un petit ouvrage

pour exposer la philosophie des lumières

qui s'appelle qu'est ce que les lumières

publié en 1784 est ce que dit quand dans

cet ouvrage c'est que les lumières selon

lui c'est la sortie de l'humanité or de

l'état de tutelle dont elle est elle

même responsable

l'état de crise tel c'est-à-dire fait

que l'humanité d'été parents autonome

intellectuellement moralement

philosophiquement et que c'est seulement

à partir la pensée des lumières que

l'humanité a commencé à s'émanciper de

ce joug du pouvoir qu'elle a commencé à

penser par elle-même

de la même façon qu'on dit qu'un adulte

pense par lui-même contrairement à

l'enfant et d'ailleurs c'est un petit

moyen mnémotechnique que je vous donne

pour retenir le siècle des lumières en

france actuellement la majorité est à 18

ans c'est au xviiie siècle selon kant

que l'humanité est devenue majeure elle

a commencé à prendre ses propres

décisions à être responsable et autonome

vous allez voir que ce n'est pas

étranger à ce dont on va parler

aujourd'hui

quand est également connu pour l'un des

ouvrages majeurs de la philosophie

moderne en termes de théorie la

connaissance qui est la critique de la

raison pure alors vous préviens c'est un

ouvrage extrêmement ardu et l'ont très

compliqué mais sa lecture en vaut

l'effort en vaut le sacrifice est ce que

propose quand c'est une sorte de voie

médiane de synthèse entre le

rationalisme cartésien

c'est à dire l'idée que la logique

les idées sont premières par rapport à

l'expérience

synthèse de ce rationalisme cartésien et

de l'empirisme de david yum puisque

quand explique avoir été réveillé de son

sommeil dogmatique par la lecture de yum

c'est à dire qu'il a compris à cette

occasion qu'on pouvait pas résumer la

connaissance simplement à la logique

cure simplement au monde des idées comme

dirait platon la connaissance c'est

aussi de l'expérience c'est aussi du

contact sensorielle avec le monde et

quand a tenu à prendre en compte cette

dimension expérimentale de la

connaissance dans son système théorique

critique de la raison pure dont il a été

publié en 1781 puis en 1787 et enfin la

troisième raison pour laquelle compte

généralement reconnus c'est pour sa

philosophie morale une philosophie

morale qu'il expose entre autres dans un

petit livre qui s'appelle fondements de

la métaphysique des moeurs et dont on va

parler dans cette vidéo

alors avant d'aller dans nos coeur de la

pensée qu'on sienne on va déjà dire

quelques mots sur l'homme alors quand

pour ceux qui ont vu ma vidéo sur le

pouvoir de l'habitude

vous savez que c'était un homme qui

avait un mode de vie extrêmement

régulier extrêmement neely mettrais et

très monotone

c'est quelqu'un qui n'aimait pas

visiblement l'imprévu qui aimait que sa

vie soit parfaitement réglée et c'est un

personnage qu'on pourrait sans prendre

de risques

qualifiée d' austère c'était quelqu'un

qui a tâché énormément d'importance à la

règle au principe vous allez voir que sa

philosophie morale et est imprégnée de

ce trait de caractère

autre détail important c'est que quand

tu étais un philosophe croyant

protestants mais que ses croyances

religieuses n'intervienne pour ainsi

dire pas dans son système de pensée y

compris même dans son système de pensée

morale si vous préférez quand tu n'es

pas un auteur qui va convoquer dieu pour

justifier ses conceptions morales quand

tu vas au contraire asseoir sa morale sa

conception de la morale sur des concepts

philosophiques qui n'empruntent rien à

la religion mais qui au contraire

emprunt qui tout à la raison c'est à

dire à ce qu'il fait selon lui le propre

de l'homme

donc on va les voir un petit peu ce qui

se cache derrière les fondements de la

métaphysique des moeurs on va essayer de

comprendre comment se construit la

morale kantienne et on va voir jusqu'à

quel point

et cette vision peut être considérée

comme intéressante valable et pertinente

on devait résumer les fondements de la

métaphysique des moeurs de kant pour

dire que c'est l'exposition détaillée de

ce que quand tu appelles un impératif

catégorique

qu'est ce qu'un impératif catégorique

c'est le principe moral qui doit nous

guider dans notre comportement

c'est la norme de conduite que l'être

humain doit adopter

alors avant d'aller plus loin il faut

déjà faire un petit rappel sur ce qu'est

la morale en elle-même qu'est ce que la

morale la morale c'est un système de

normes

c'est un ensemble de règles que l'on se

prescrit ou que l'on prescrit aux autres

et qui est censé nous guider vers le

bien

derrière toute morale il y a une

conception du bien il y as distinction

entre eux le principe du bien et le

principe du mal donc la morale ne peut

pas être envisagée en dehors de cette

distinction entre le bien et le mal

si vous préférez enlevé les mots bien et

mal notabiliaires philosophique la

morale n'existe plus donc la morale

c'est d'abord ça c'est d'abord le

principe selon lequel nous devrions

tendre vers le bien et nous éloigner du

mal mais vous voyez immédiatement le

problème que ça pose c'est que le bien

et le mal peuvent être considérés comme

des notion très subjective

en réalité personne n'est absolument

d'accord sur ce qu'on appelle le bien

sûr ce qu'on appelle le mal et la

plupart des conflits des accords ou des

malentendus sur la question morale

proviennent justement de cette

différence de définition du bien et du

mal

alors pour bien comprendre cette morale

kantienne on pourrait déjà commencer par

dire à quoi elles s'opposent

la morale qu'ancienne s'oppose à ce

qu'on appelle l'utilitarisme sur lequel

j'ai fait une vidéo récemment et

l'utilitarisme c'est l'idée que nos

actions ne doivent être évalués c'est à

dire on ne doit leur prêter de valeur

qu'à la lumière de leurs conséquences

on analyse les conséquences de notre

action en termes de plaisir et de

douleur et si une action produit plus de

plaisir globale que de douleur le bal à

ce moment là cette action sera

considérée comme moralement bonne ça

c'est le principe de l'utilitarisme plus

grand bonheur des plus grand nombre

calculé downeast qui fait qu'on va juger

la valeur morale d'une action à l'aune

de ses conséquences en termes de plaisir

et de souffrance or pour compte

cette vision là est totalement absurde

quand est aux antipodes de la conception

utilitariste

il est même le représentant du mouvement

opposé mouvements opposés qu'on appelle

généralement le déontologie sme

parce que le déontologie sme va

s'intéresser aux principes qui sont à

l'origine d'une action au principe

c'est-à-dire à la loi à la loi générale

qui nous commandent d'agir de telle ou

telle manière

dans un cas particulier

donc la morale qu'ancienne c'est une

morale du principe et c'est même une

morale de l'intention et c'est là on va

commencer à comprendre là la spécificité

de la morale kantienne c'est qu'une

action est jugée bonne si elle est

guidée par une bonne volonté la bonne

volonté

c'est la bonne intention c'est

l'intention qui correspond à l'idée du

bien

ce qui veut dire que pour quand une

action n'est pas bonne

simplement parce qu'elle correspond à ce

que prescrit la loi morale elle est

bonne parce qu'elle est animé par la

volonté d'être dans le bien une action

bonne pour compte n'est pas l'action

conforme à la loi morale c'est l'action

qui est animé par un respect de la loi

morale

ça c'est le premier aspect de la morale

kantienne qu'il faut vraiment garder à

l'esprit

et pour l'illustrer ch de prendre un

exemple très simple on va prendre

l'exemple du braqueur de banques qui

hésitent avant de commettre son braquage

alors pourquoi est-ce qu'ils hésitent la

visite pour une raison très simple c'est

qu'il a peur de se faire rattraper la

peur de se faire arrêter par les flics

et de finir en taule

donc qu'est ce qu'il fait est bien il

délibère intérieurement il se questionne

il réfléchit il se demande si tout bien

considéré il ne prend pas un risque trop

important

qu'est-ce qui va nourrir son hésitation

ce n'est pas un appel du bien ce n'est

pas un appel de sa bonne conscience

c'est tout simplement la prise en compte

du risque le risque de se retrouver en

prison

donc on peut dire que si le braqueur de

banques décident de renoncer à son geste

par peur de la prison par exemple on

pourrait dire que il agit moralement et

bien pour compte

non pour quand ce braqueur de banques

qu'ils renoncent à commettre son acte

par peur des conséquences

il n'est pas dans le bien il est dans la

conformité aux biens c'est à dire qu'il

agit comme si il était amoral

mais en réalité ce n'est pas parce qu'il

est morale qu'il renonce à son geste

et ça c'est quelque chose que quand tu

dénonces très vivement la conformité à

la loi morale qui n'est pas guidé qui

n'est pas motivée par une bonne volonté

qui n'est pas motivée par une volonté

d'être dans le bien donc on pourrait

dire si on voulait vraiment schématiser

que quand s'inscrit contre la morale de

l'hypocrisie la morale de l'hypocrisie

qui consiste à lutter avec ses désirs à

lutter avec ce que l'on veut faire parce

qu'on a conscience que c'est mal parce

qu'on a conscience que c'est contraire à

la loi morale mais finalement cette

conscience d'être dans le mal ne rend

pas notre intention de bonnes

donc quand s'oppose totalement à ce

schéma ce qui d'ailleurs rend sa

conception morale un petit peu

discutable parce que comment joue j'ai

l'intention de quelqu'un qui effectue

une action

comment savoir que son action est guidée

davantage par une bonne intention que

par une sorte de calcul une sorte de

recherche d'intérêt qui fait qu'on va

faire le choix de la morale mais presque

de manière accidentelle de manière

opportuniste même tout simplement parce

qu'on y trouve un intérêt

c'est l'idée que lorsque je donne une

pièce à un mendiant

je ne le fais pas parce que je suis

animé de l'intention de l'aider

je le fais pour satisfaire ma bonne

conscience c'est un petit peu ça l'idée

qu'on peut retrouver dans certaines

religions d'ailleurs mais que quand

récuse totalement la morale kantienne

est une morale de l'intention c'est une

morale qui repose sur la bonne volonté

qui repose sur la pureté de l'intention

alors est-ce que cet aspect suffit à

résumer la philosophie morale kantienne

est-ce qu'on peut réduire la morale de

quant à immoral de l'intention et bien

non parce que l'intention doit être

accouplé à une autre notion qu'on trouve

chez kant qui est justement la notion de

loi morale la loi morale pour compte

c'est véritablement ce qui doit guider

l'ensemble de nos actions et la loi

morale selon kant n'est pas quelque

chose

trouve en dehors de l'homme c'est à dire

que dans la plupart des conceptions

morales on considère qu'il y à un bien

qui est transcendant à l'homme un bien

qui est au dessus

c'est l'idée qu'on trouve là encore dans

les religions que nous devons suivre la

volonté de dieu

or chez quand on a pas du tout cette

idée là j'ai quand la loi morale n'est

pas imposée par une sorte d'autorité

extérieur toute puissante et omnisciente

la loi morale nous est imposée par nous

mêmes

qu'est ce que ça veut dire que la loi