×

我們使用cookies幫助改善LingQ。通過流覽本網站,表示你同意我們的 cookie policy.


image

Journal en français facile RFI, Journal en français facile 25/07/2022 20h00 GMT

Journal en français facile 25/07/2022 20h00 GMT

Clémentine Pawlotsky : Merci d'écouter RFI, il est 20h00 en temps universel, 22h00 à Paris. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir avec Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin !

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Clémentine, bonsoir à toutes et à tous.

CP : Ça n'était pas arrivé depuis 1988. La Birmanie a exécuté 4 prisonniers condamnés à mort. Les condamnations se multiplient en Occident.

ZK : Héroïne pour les uns, terroriste pour les autres. La mort d'une combattante kurde divise les États-Unis et la Turquie. Il s'agit d'une membre des FDS, un groupe armé actif en Syrie.

CP : L'Eurovision 2023 se tiendra finalement au Royaume-Uni. L'événement était initialement prévu en Ukraine, mais en raison de la guerre, les organisateurs ont dû changer leurs plans.

ZK : Et puis, nous irons au Japon. Le Japon où les joueurs du PSG viennent d'achever une tournée. Vous l'entendrez, l'accueil a été très enthousiaste !

-----

ZK : La Birmanie qui exécute 4 prisonniers. L'Occident condamne vivement ces mises à mort.

CP : Oui, les États-Unis dénoncent un « mépris total du régime pour les droits humains ». L'Union européenne dénonce une « punition inhumaine, cruelle et irréversible ». « Irréversible », cela veut dire qu'on ne peut pas retourner en arrière. L'ONU parle, de son côté, d'une mesure « cruelle et régressive ». Ça faisait plus de 30 ans que la Birmanie n'avait pas appliqué la peine de mort. Parmi les 4 prisonniers exécutés, on retrouve un ancien député pro-démocratie du parti d'Aung San Suu Kyi et un célèbre opposant. Leur portrait, avec Cléa Brodhurst.

Ko Jimmy était connu pour son activisme contre la junte militaire lors des soulèvements étudiants de 1988. Il avait fait plusieurs séjours en prison pour son implication dans ce mouvement, avant d'être libéré en 2012. L'armée avait émis un mandat d'arrêt à son encontre dès le 13 février 2021 pour incitation présumée à l'agitation et menace à la « tranquillité publique » en raison de ses publications sur les réseaux sociaux critiquant le coup d'État militaire du 1er février. Il avait été arrêté en octobre dernier après avoir été accusé d'avoir caché des armes et des munitions dans un appartement de Rangoon et d'être un « conseiller » du gouvernement d'unité nationale. L'autre figure importante exécutée, Phyo Zeya Thaw, était lui un ancien législateur de la NLD et un proche allié d'Aung San Suu Kyi. Ancien artiste hip-hop, il était l'un des quatre membres fondateurs de Generation Wave, fondé en 2007 lors des manifestations antigouvernementales connues sous le nom de révolution de safran. Il avait utilisé des graffitis et des pamphlets pour diffuser des messages pro-démocratiques. Il s'était souvent attiré la colère de la junte pour ses paroles anti-militaires. Et lui avait été arrêté en novembre pour infractions anti-terroristes présumées.

ZK : En Syrie, le décès d'une haut gradé des FDS.

CP : Les FDS, ce sont les forces démocratiques syriennes, un groupe armé kurde du nord-est du pays. La responsable tuée s'appelle Salwa Yusuk. Elle a été touchée vendredi dernier par une frappe de drone turc, avec deux autres combattantes. La Turquie évoque la mort d'une « terroriste » mais les États-Unis saluent sa mémoire. Et cela nous montre les divergences, les différences de position, entre les Turcs et leurs alliés lorsqu'il s'agit de l'ennemi kurde. Explications de Guilhem Delteil.

Depuis le mois de mai, la Turquie menace de lancer une opération contre les Forces démocratiques syriennes dans le nord-est de la Syrie pour créer une zone tampon le long de sa frontière avec ce groupe qu'elle qualifie de terroriste. Face aux réticences des autres acteurs régionaux, Ankara n'est pour l'heure pas passée à l'acte. Mais l'armée turque multiplie les frappes au Kurdistan : mercredi en Irak, vendredi en Syrie. Salwa Yusuk était la commandante en charge des opérations conjointes avec la coalition internationale engagée dans la lutte contre l'État islamique. Selon le chef d'État-major des Forces démocratiques syriennes, les trois femmes étaient des « héroïnes » qui « ont sauvé l'humanité » des « griffes » de l'organisation terroriste, écrit-il sur Twitter. Cette frappe turque « sape la guerre contre l'État islamique » poursuit-il, tentant de mobiliser ses partenaires contre la Turquie. Toujours sur Twitter, le commandant central américain a salué, lui, le rôle « essentiel » joué par Salwa Yusuk et présenté ses condoléances à la famille et au peuple du nord-est de la Syrie. L'armée américaine ne parle pas des Kurdes et ne pointe pas du doigt la Turquie, son alliée au sein de l'OTAN. Mais ce tweet lui vaut une réplique de l'agence de presse turque pour qui elle « fait l'éloge d'une terroriste ».

ZK : Le président ukrainien appelle l'Europe à riposter à la « guerre du gaz » menée par la Russie.

CP : Volodymyr Zelensky souhaite que les européens renforcent leurs sanctions contre Moscou. Un peu plus tôt dans la journée, Gazprom a annoncé une réduction drastique, c'est-à-dire très importante, de ses livraisons de gaz à l'Europe dès mercredi. Le géant gazier russe évoque un problème de maintenance sur le gazoduc Nord Stream mais l'Allemagne n'y croit pas. Pour Berlin, il n'y a « aucune raison technique » à cette diminution des réductions.

ZK : C'est une conséquence de cette guerre Clémentine. Le prochain Eurovision se tiendra au Royaume-Uni.

CP : Oui, l'édition 2023 aurait dû se tenir en Ukraine puisque c'est le pays qui a remporté l'édition 2022, mais pour les organisateurs, les conditions de sécurité ne sont plus réunies. L'Ukraine sera tout de même « en vedette » de cette 67e édition britannique. Daniel Vallot.

La chanson Stefania du groupe ukrainien Kalush Orchestra avait terminé en tête de l'Eurovision en mai dernier, et selon le règlement du concours créé en 1956, c'est l'Ukraine, le pays vainqueur qui aurait dû accueillir l'édition 2023. Mais la guerre avec la Russie a rendu de facto impossible l'application du règlement aux yeux des organisateurs qui ont préféré attribuer le concours au pays arrivé en deuxième position, le Royaume-Uni. Furieuse dans un premier temps de se voir privé du célèbre concours, l'Ukraine a fini par s'y résigner. D'abord parce que les organisateurs et le gouvernement britannique se sont engagés à mettre l'Ukraine en vedette du concours en impliquant notamment la télévision ukrainienne et ses animateurs. Ensuite parce que le Royaume-Uni est l'un des pays européens à la pointe du soutien à l'Ukraine, dans la guerre qui l'oppose à la Russie. Enfin, l'Ukraine sera directement qualifiée pour la finale. Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, le ministre ukrainien de la Culture a salué l'accord trouvé avec les organisateurs du concours. « Tout sera fait » a notamment déclaré Oleksandr Tkatchenko « pour qu'on voie des paysages ukrainiens et que l'on entende la voix de l'Ukraine ».

ZK : Puis dans l'actualité également, Clémentine, journée de vote en Tunisie.

CP : Oui, le pays organisait un référendum. Les électeurs étaient appelés à se prononcer sur une nouvelle Constitution très critiquée. Le texte, s'il est adopté, renforcera considérablement les pouvoirs du président Kaïs Saïed.

ZK : Et puis au Canada, le pape François demande pardon pour le mal fait aux autochtones.

CP : Le souverain pontife a présenté ses excuses historiques au nom de l'Église. Entre le 19e siècle et les années 90, près de 150 000 enfants autochtones ont été arrachés à leur famille. Ils ont été placés de force dans des établissements religieux. La plupart d'entre eux ont subi des violences psychologiques et sexuelles. Le pape François parle d'une « erreur dévastatrice ».

ZK : Un premier cas de variole du singe détecté au Japon.

CP : Selon les autorités, il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années. Il a précédemment voyagé à l'étranger, notamment en Europe.

ZK : Le Japon où les joueurs du Paris-Saint-Germain viennent d'achever une grande tournée promotionnelle.

CP : Oui, pendant dix jours, ils ont reçu un accueil triomphal et ce n'était pas gagné d'avance puisque dans l'archipel, le sport roi, eh bien, ce n'est pas le football, c'est le baseball. À Tokyo, Bruno Duval.

Ces jeunes adhérents d'un club de football pour enfants à Tokyo ont suivi la tournée des joueurs du PSG avec passion, à la télévision : « Il paraît que c'est l'une des meilleures équipes du monde ! Donc c'est génial qu'ils soient venus au Japon ». « Ils jouent comme des Dieux : c'est juste dingue ! Je vais encore plus m'entraîner pour arriver un jour à leur niveau ». « Ces méga-stars ont pris le temps de jouer au foot avec des enfants japonais ! Je trouve ça vraiment gentil de leur part ». Pour l'entraîneur du club, cet événement sportif tombait à point nommé : « Les études montrent que depuis le début de la pandémie, les enfants japonais ne vont vraiment pas bien physiquement et mentalement. Donc tout ce qui peut leur remonter le moral est bienvenu. Cette tournée va remotiver mes petits adhérents et, dans l'immédiat, elle les a fait rêver. Cela n'a pas de prix, en ce moment. » Au total, près de 200 000 Japonais ont assisté aux trois rencontres ayant opposé le PSG à des équipes nippones. Ces matchs se sont déroulés dans des stades archi-combles malgré la septième vague de l'épidémie qui est en train de déferler sur l'archipel, où jamais autant de cas quotidiens de Covid n'avaient été dénombrés. Il semble donc que beaucoup de Japonais aient vécu la tournée du PSG comme une heureuse parenthèse dans un été particulièrement morose et tendu. Bruno Duval, Tokyo, RFI.

CP : RFI 22h10 à Paris. L'info continue.


Journal en français facile 25/07/2022 20h00 GMT Journal in easy French 07/25/2022 20:00 GMT 简明法语日记 2022 年 7 月 25 日 20:00 GMT

Clémentine Pawlotsky : Merci d'écouter RFI, il est 20h00 en temps universel, 22h00 à Paris. Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile présenté ce soir avec Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin !

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Clémentine, bonsoir à toutes et à tous.

CP : Ça n'était pas arrivé depuis 1988. La Birmanie a exécuté 4 prisonniers condamnés à mort. Les condamnations se multiplient en Occident.

ZK : Héroïne pour les uns, terroriste pour les autres. ZK: Heroine for some, terrorist for others. La mort d'une combattante kurde divise les États-Unis et la Turquie. Il s'agit d'une membre des FDS, un groupe armé actif en Syrie.

CP : L'Eurovision 2023 se tiendra finalement au Royaume-Uni. L'événement était initialement prévu en Ukraine, mais en raison de la guerre, les organisateurs ont dû changer leurs plans.

ZK : Et puis, nous irons au Japon. Le Japon où les joueurs du PSG viennent d'achever une tournée. Vous l'entendrez, l'accueil a été très enthousiaste !

-----

ZK : La Birmanie qui exécute 4 prisonniers. L'Occident condamne vivement ces mises à mort.

CP : Oui, les États-Unis dénoncent un « mépris total du régime pour les droits humains ». L'Union européenne dénonce une « punition inhumaine, cruelle et irréversible ». « Irréversible », cela veut dire qu'on ne peut pas retourner en arrière. L'ONU parle, de son côté, d'une mesure « cruelle et régressive ». Ça faisait plus de 30 ans que la Birmanie n'avait pas appliqué la peine de mort. Parmi les 4 prisonniers exécutés, on retrouve un ancien député pro-démocratie du parti d'Aung San Suu Kyi et un célèbre opposant. Leur portrait, avec Cléa Brodhurst.

Ko Jimmy était connu pour son activisme contre la junte militaire lors des soulèvements étudiants de 1988. Il avait fait plusieurs séjours en prison pour son implication dans ce mouvement, avant d'être libéré en 2012. L'armée avait émis un mandat d'arrêt à son encontre dès le 13 février 2021 pour incitation présumée à l'agitation et menace à la « tranquillité publique » en raison de ses publications sur les réseaux sociaux critiquant le coup d'État militaire du 1er février. Il avait été arrêté en octobre dernier après avoir été accusé d'avoir caché des armes et des munitions dans un appartement de Rangoon et d'être un « conseiller » du gouvernement d'unité nationale. L'autre figure importante exécutée, Phyo Zeya Thaw, était lui un ancien législateur de la NLD et un proche allié d'Aung San Suu Kyi. Ancien artiste hip-hop, il était l'un des quatre membres fondateurs de Generation Wave, fondé en 2007 lors des manifestations antigouvernementales connues sous le nom de révolution de safran. Il avait utilisé des graffitis et des pamphlets pour diffuser des messages pro-démocratiques. Il s'était souvent attiré la colère de la junte pour ses paroles anti-militaires. Et lui avait été arrêté en novembre pour infractions anti-terroristes présumées.

ZK : En Syrie, le décès d'une haut gradé des FDS.

CP : Les FDS, ce sont les forces démocratiques syriennes, un groupe armé kurde du nord-est du pays. La responsable tuée s'appelle Salwa Yusuk. Elle a été touchée vendredi dernier par une frappe de drone turc, avec deux autres combattantes. La Turquie évoque la mort d'une « terroriste » mais les États-Unis saluent sa mémoire. Et cela nous montre les divergences, les différences de position, entre les Turcs et leurs alliés lorsqu'il s'agit de l'ennemi kurde. Explications de Guilhem Delteil.

Depuis le mois de mai, la Turquie menace de lancer une opération contre les Forces démocratiques syriennes dans le nord-est de la Syrie pour créer une zone tampon le long de sa frontière avec ce groupe qu'elle qualifie de terroriste. Face aux réticences des autres acteurs régionaux, Ankara n'est pour l'heure pas passée à l'acte. Mais l'armée turque multiplie les frappes au Kurdistan : mercredi en Irak, vendredi en Syrie. Salwa Yusuk était la commandante en charge des opérations conjointes avec la coalition internationale engagée dans la lutte contre l'État islamique. Selon le chef d'État-major des Forces démocratiques syriennes, les trois femmes étaient des « héroïnes » qui « ont sauvé l'humanité » des « griffes » de l'organisation terroriste, écrit-il sur Twitter. Cette frappe turque « sape la guerre contre l'État islamique » poursuit-il, tentant de mobiliser ses partenaires contre la Turquie. Toujours sur Twitter, le commandant central américain a salué, lui, le rôle « essentiel » joué par Salwa Yusuk et présenté ses condoléances à la famille et au peuple du nord-est de la Syrie. L'armée américaine ne parle pas des Kurdes et ne pointe pas du doigt la Turquie, son alliée au sein de l'OTAN. Mais ce tweet lui vaut une réplique de l'agence de presse turque pour qui elle « fait l'éloge d'une terroriste ».

ZK : Le président ukrainien appelle l'Europe à riposter à la « guerre du gaz » menée par la Russie.

CP : Volodymyr Zelensky souhaite que les européens renforcent leurs sanctions contre Moscou. Un peu plus tôt dans la journée, Gazprom a annoncé une réduction drastique, c'est-à-dire très importante, de ses livraisons de gaz à l'Europe dès mercredi. Le géant gazier russe évoque un problème de maintenance sur le gazoduc Nord Stream mais l'Allemagne n'y croit pas. Pour Berlin, il n'y a « aucune raison technique » à cette diminution des réductions.

ZK : C'est une conséquence de cette guerre Clémentine. Le prochain Eurovision se tiendra au Royaume-Uni.

CP : Oui, l'édition 2023 aurait dû se tenir en Ukraine puisque c'est le pays qui a remporté l'édition 2022, mais pour les organisateurs, les conditions de sécurité ne sont plus réunies. L'Ukraine sera tout de même « en vedette » de cette 67e édition britannique. Ukraine will still be the "star" of this 67th British edition. Daniel Vallot.

La chanson Stefania du groupe ukrainien Kalush Orchestra avait terminé en tête de l'Eurovision en mai dernier, et selon le règlement du concours créé en 1956, c'est l'Ukraine, le pays vainqueur qui aurait dû accueillir l'édition 2023. Mais la guerre avec la Russie a rendu de facto impossible l'application du règlement aux yeux des organisateurs qui ont préféré attribuer le concours au pays arrivé en deuxième position, le Royaume-Uni. Furieuse dans un premier temps de se voir privé du célèbre concours, l'Ukraine a fini par s'y résigner. D'abord parce que les organisateurs et le gouvernement britannique se sont engagés à mettre l'Ukraine en vedette du concours en impliquant notamment la télévision ukrainienne et ses animateurs. Ensuite parce que le Royaume-Uni est l'un des pays européens à la pointe du soutien à l'Ukraine, dans la guerre qui l'oppose à la Russie. Enfin, l'Ukraine sera directement qualifiée pour la finale. Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, le ministre ukrainien de la Culture a salué l'accord trouvé avec les organisateurs du concours. « Tout sera fait » a notamment déclaré Oleksandr Tkatchenko « pour qu'on voie des paysages ukrainiens et que l'on entende la voix de l'Ukraine ».

ZK : Puis dans l'actualité également, Clémentine, journée de vote en Tunisie.

CP : Oui, le pays organisait un référendum. Les électeurs étaient appelés à se prononcer sur une nouvelle Constitution très critiquée. Le texte, s'il est adopté, renforcera considérablement les pouvoirs du président Kaïs Saïed.

ZK : Et puis au Canada, le pape François demande pardon pour le mal fait aux autochtones.

CP : Le souverain pontife a présenté ses excuses historiques au nom de l'Église. Entre le 19e siècle et les années 90, près de 150 000 enfants autochtones ont été arrachés à leur famille. Ils ont été placés de force dans des établissements religieux. La plupart d'entre eux ont subi des violences psychologiques et sexuelles. Le pape François parle d'une « erreur dévastatrice ».

ZK : Un premier cas de variole du singe détecté au Japon.

CP : Selon les autorités, il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années. Il a précédemment voyagé à l'étranger, notamment en Europe.

ZK : Le Japon où les joueurs du Paris-Saint-Germain viennent d'achever une grande tournée promotionnelle.

CP : Oui, pendant dix jours, ils ont reçu un accueil triomphal et ce n'était pas gagné d'avance puisque dans l'archipel, le sport roi, eh bien, ce n'est pas le football, c'est le baseball. À Tokyo, Bruno Duval.

Ces jeunes adhérents d'un club de football pour enfants à Tokyo ont suivi la tournée des joueurs du PSG avec passion, à la télévision : « Il paraît que c'est l'une des meilleures équipes du monde ! Donc c'est génial qu'ils soient venus au Japon ». « Ils jouent comme des Dieux : c'est juste dingue ! Je vais encore plus m'entraîner pour arriver un jour à leur niveau ». « Ces méga-stars ont pris le temps de jouer au foot avec des enfants japonais ! Je trouve ça vraiment gentil de leur part ». Pour l'entraîneur du club, cet événement sportif tombait à point nommé : « Les études montrent que depuis le début de la pandémie, les enfants japonais ne vont vraiment pas bien physiquement et mentalement. Donc tout ce qui peut leur remonter le moral est bienvenu. Cette tournée va remotiver mes petits adhérents et, dans l'immédiat, elle les a fait rêver. Cela n'a pas de prix, en ce moment. » Au total, près de 200 000 Japonais ont assisté aux trois rencontres ayant opposé le PSG à des équipes nippones. Ces matchs se sont déroulés dans des stades archi-combles malgré la septième vague de l'épidémie qui est en train de déferler sur l'archipel, où jamais autant de cas quotidiens de Covid n'avaient été dénombrés. Il semble donc que beaucoup de Japonais aient vécu la tournée du PSG comme une heureuse parenthèse dans un été particulièrement morose et tendu. Bruno Duval, Tokyo, RFI.

CP : RFI 22h10 à Paris. L'info continue.