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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 24/05/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 24/05/2021 20h00 GMT

Vous écoutez RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel.

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Romain, bonsoir à toutes et à tous.

RA : À la Une ce soir : la pression s'accroit sur la Biélorussie au lendemain du détournement d'un avion à bord duquel se trouvait un opposant. L'Union européenne annonce qu'elle va fermer son espace aérien aux avions biélorusses.

ZK : Le chef de la diplomatie américaine attendu demain au Proche-Orient. Antony Blinken doit s'entretenir avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, quatre jours après la trêve conclue à Gaza.

RA : Et puis, la situation sur le front du Covid-19 reste inquiétante malgré les campagnes de vaccination. « Nous sommes en guerre », a tenu à rappeler aujourd'hui le patron de l'ONU, Antonio Guterres, en ouverture de la réunion annuelle des membres de l'OMS.

-----

ZK : Le dossier biélorusse s'invite lors de la première journée du Conseil européen, à Bruxelles.

RA : « La réponse européenne sera très forte » promet la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. On revient sur ce qui s'est passé hier, à l'origine de cette pression : un avion de ligne a été dérouté, c'est-à-dire qu'il a été forcé de se poser, à Minsk la capitale biélorusse. À bord de cet avion se trouvait un opposant biélorusse et sa compagne, ils ont été arrêtés par les autorités biélorusses. Le régime du président biélorusse Alexandre Loukachenko qui est dans le viseur de la communauté internationale en raison de la répression organisée. Face à cette nouvelle affaire, les dirigeants de l'Union européenne réunis depuis ce soir doivent adopter de nouvelles sanctions. On vient d'apprendre que l'Union européenne va fermer son aérien aux avions biélorusses, c'est le porte-parole de l'Union européenne qui l'annonce. Je vous propose d'écouter ce qu'a dit juste avant la rencontre le président lituanien, Gitanas Nauséda, dont le pays est frontalier de la Biélorussie :

« Je pense que l'heure n'est plus à la rhétorique et aux déclarations, nous avons à présent besoin de mesures claires en vue de changer le comportement de ce régime très dangereux. L'une des solutions seraient d'interdire ou de fermer l'espace aérien de l'Union européenne aux vols biélorusses, de reconnaître l'espace aérien biélorusse comme dangereux pour les avions civils et d'intensifier les sanctions contre ce régime, comme nous l'avons fait dans le passé en utilisant le même cadre de sanctions. Toutes ces mesures sont hautement nécessaires afin de stopper le régime biélorusse dans ces actes. » RA : Gitanas Nauséda, président la Lituanie. Cette fermeture de l'espace aérien de l'Union Européenne aux vols biélorusses qui vient donc d'être décidée par Bruxelles.

ZK : Et aujourd'hui l'opposant biélorusse arrêté a donné de ses nouvelles.

RA : Dans une vidéo diffusée à la télévision publique qui pose de nombreuses questions. On voit Roman Protassevitch assis à une table face caméra déclarer : « En respectant la loi, je continue de collaborer avec les enquêteurs et je suis passé aux aveux concernant l'organisation de troubles massifs ». On sait que de nombreux motifs d'arrestation d'opposants ont été inventés par le régime pour taire toute contestation. On s'intéresse au profil de cet opposant, âgé de 26 ans. Son portrait avec Anissa El Jabri.

Joues pleines de jeune homme, Roman Protassevitch est né en 1995, un an après l'arrivée au pouvoir d'Alexandre Loukachenko. Son activité militante, il la débute à l'adolescence, à 17 ans, encore élève au lycée. Il est arrêté et battu par des policiers en civil. C'était en 2012, lors d'une vague de répression avant des élections législatives. Roman Protassevitch dirigeait alors deux sites sur les réseaux sociaux, l'un d'eux s'intitulait déjà : « Nous sommes fatigués de Loukachenko ». Après cette arrestation Roman Protassevitch devint photographe et travaille pour des médias biélorusses puis pour Belta, média clé de la contestation hébergée sur Telegram. Y être abonné est aujourd'hui un délit en Biélorussie. Conscient des risques, il quitte en 2019 son pays pour la Pologne, il y abrite aussi ses parents. En novembre dernier, la sécurité biélorusse l'avait inscrit sur une liste d'individus impliqués dans des activités terroristes et émis un mandat d'arrêt contre lui. Jusqu'à son arrestation Roman Protassevitch partageait sa vie entre la Pologne et la Lituanie, deux pays où se sont tout particulièrement réfugiés les opposants biélorusses exilés.

RA : Annissa El Jabri. Voilà ce que l'on pouvait dire sur la crise suite à l'avion détourné en Biélorussie.

ZK : Au Mali un nouveau gouvernement et beaucoup d'interrogations.

RA : La nouvelle équipe a été annoncée cet après-midi dans un communiqué lu à la radio-télévision par la présidence de transition. À retenir : le Premier ministre Moctar Ouane et le président de transition ont fait le choix de se séparer de deux figures emblématiques de la junte qui s'est emparée du pouvoir en août 2020. Depuis l'annonce de ce nouveau gouvernement, la situation à Bamako s'est tendue. On a appris il y a quelques minutes que le président et le Premier ministre avaient été emmenés contre leur gré au camp militaire de Kati.

ZK : Les tensions restent fortes en Israël entre Israéliens et Palestiniens, trois jours après l'entrée en vigueur d'une trêve à Gaza.

RA : La crise de Gaza aura fait plus de 200 morts en onze jours, en grande majorité des Palestiniens. Ce lundi, une attaque au couteau s'est produite à Jérusalem, deux personnes dont un soldat israélien ont été blessées. L'assaillant serait un Palestinien de 17 ans. Selon l'agence officielle palestinienne, il a été abattu par les forces de sécurité israéliennes.

Gaza de son côté panse les plaies de la crise, elle tente de se remettre de ces onze jours de violence. Les conséquences sont encore très visibles, notamment il n'y a quasiment plus d'électricité à Gaza. Le réseau n'était déjà pas très performant, il a été gravement endommagé par les bombardements israéliens. Je vous propose d'écouter Mohamed Ali Thabet, responsable à la compagnie d'électricité de Gaza.

« On ne s'attendait pas à des destructions de cette ampleur. Tous les jours, nos équipes sur le terrain découvrent de nouvelles installations électriques et des nouveaux tronçons du réseau qui ont été endommagés. Pour le moment, nous n'arrivons pas encore à estimer avec précision l'étendue de ces dégâts, mais c'est l'ensemble du réseau qui a souffert des bombardements. Aussi bien le réseau aérien avec les lignes à haute tension, que le réseau souterrain, tout a été endommagé. Les transformateurs électriques également. Avant ces bombardements, nous parvenions durant l'été ou durant l'hiver, lorsque la consommation électrique est importante à fournir entre 4 et 5 heures de courant par jour. Là on est plutôt à trois heures maximum. » RA : Propos recueillis par l'envoyé spécial de RFI Sami Boukhelifa. À noter que demain, mardi, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken sera à Jérusalem et Ramallah.

ZK : La pandémie de coronavirus et les mots aujourd'hui du secrétaire général de l'ONU.

RA : « Nous sommes en guerre contre le virus » a déclaré Antonio Guterres. Le chef de l'ONU s'exprimait en ouverture de la réunion annuelle des membres de l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé. Un chiffre ressort de cette première journée : au moins 115 000 professionnels de la santé sont morts du Covid-19 dans le monde depuis le début de la crise.

Les mots d'Antonio Guterres tendent à rappeler que le virus est encore bien présent : la preuve en Inde où la barre des 300 000 décès a été franchi ce lundi. En Inde où il est réclamé de ne plus parler de « variant indien ». C'est une demande du gouvernement central faite aux réseaux sociaux. Explications avec la correspondance de Côme Bastin.

S'il y a bien un terme qui occupe les médias et les citoyens, c'est celui de « variant indien ». Ce coronavirus plus contagieux est apparu avec la seconde vague de Covid dans le pays. Dans un communiqué auprès des plateformes de réseaux sociaux, le gouvernement a demandé de supprimer les contenus mentionnant le variant indien. Son argument ? L'OMS désigne les variants par leur nom scientifique, B.1.167 dans le cas de l'Inde. « Il s'agit d'un conseil et pas d'un ordre », a précisé le ministère de l'Information. Ce conseil de nature scientifique laisse cependant soupçonner des motivations plutôt politiques. Le gouvernement n'a pas empêché les Indiens de parler de virus chinois, puis des souches britanniques, brésiliennes ou sud-africaines dans le passé. Parler de variant indien « conduit à la désinformation et nuit à l'image du pays », a déclaré un officiel du gouvernement. Le terme est en effet utilisé par de nombreux pays qui cherchent à s'en protéger. Il y a quelques jours, il a donné lieu à une passe d'armes entre Singapour et le ministre en chef de Delhi. Il est surtout employé tous les jours sur internet par les citoyens Indiens, en colère contre leur gouvernement. Raison pour laquelle il est peu probable que les réseaux sociaux accèdent aux conseils du gouvernement. Côme Bastin, Bangalore, RFI.

C'est la fin du Journal en français facile.

Journal en français facile 24/05/2021 20h00 GMT Journal in easy French 05/24/2021 20:00 GMT Notícias em francês fácil 24/05/2021 20h00 GMT

Vous écoutez RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel.

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Zéphyrin Kouadio. Bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Romain, bonsoir à toutes et à tous.

RA : À la Une ce soir : la pression s'accroit sur la Biélorussie au lendemain du détournement d'un avion à bord duquel se trouvait un opposant. L'Union européenne annonce qu'elle va fermer son espace aérien aux avions biélorusses.

ZK : Le chef de la diplomatie américaine attendu demain au Proche-Orient. Antony Blinken doit s'entretenir avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, quatre jours après la trêve conclue à Gaza.

RA : Et puis, la situation sur le front du Covid-19 reste inquiétante malgré les campagnes de vaccination. « Nous sommes en guerre », a tenu à rappeler aujourd'hui le patron de l'ONU, Antonio Guterres, en ouverture de la réunion annuelle des membres de l'OMS.

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ZK : Le dossier biélorusse s'invite lors de la première journée du Conseil européen, à Bruxelles.

RA : « La réponse européenne sera très forte » promet la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. On revient sur ce qui s'est passé hier, à l'origine de cette pression : un avion de ligne a été dérouté, c'est-à-dire qu'il a été forcé de se poser, à Minsk la capitale biélorusse. À bord de cet avion se trouvait un opposant biélorusse et sa compagne, ils ont été arrêtés par les autorités biélorusses. Le régime du président biélorusse Alexandre Loukachenko qui est dans le viseur de la communauté internationale en raison de la répression organisée. Face à cette nouvelle affaire, les dirigeants de l'Union européenne réunis depuis ce soir doivent adopter de nouvelles sanctions. On vient d'apprendre que l'Union européenne va fermer son aérien aux avions biélorusses, c'est le porte-parole de l'Union européenne qui l'annonce. Je vous propose d'écouter ce qu'a dit juste avant la rencontre le président lituanien, Gitanas Nauséda, dont le pays est frontalier de la Biélorussie :

« Je pense que l'heure n'est plus à la rhétorique et aux déclarations, nous avons à présent besoin de mesures claires en vue de changer le comportement de ce régime très dangereux. L'une des solutions seraient d'interdire ou de fermer l'espace aérien de l'Union européenne aux vols biélorusses, de reconnaître l'espace aérien biélorusse comme dangereux pour les avions civils et d'intensifier les sanctions contre ce régime, comme nous l'avons fait dans le passé en utilisant le même cadre de sanctions. Toutes ces mesures sont hautement nécessaires afin de stopper le régime biélorusse dans ces actes. » RA : Gitanas Nauséda, président la Lituanie. Cette fermeture de l'espace aérien de l'Union Européenne aux vols biélorusses qui vient donc d'être décidée par Bruxelles.

ZK : Et aujourd'hui l'opposant biélorusse arrêté a donné de ses nouvelles.

RA : Dans une vidéo diffusée à la télévision publique qui pose de nombreuses questions. On voit Roman Protassevitch assis à une table face caméra déclarer : « En respectant la loi, je continue de collaborer avec les enquêteurs et je suis passé aux aveux concernant l'organisation de troubles massifs ». On sait que de nombreux motifs d'arrestation d'opposants ont été inventés par le régime pour taire toute contestation. On s'intéresse au profil de cet opposant, âgé de 26 ans. Son portrait avec Anissa El Jabri.

Joues pleines de jeune homme, Roman Protassevitch est né en 1995, un an après l'arrivée au pouvoir d'Alexandre Loukachenko. Son activité militante, il la débute à l'adolescence, à 17 ans, encore élève au lycée. Il est arrêté et battu par des policiers en civil. C'était en 2012, lors d'une vague de répression avant des élections législatives. Roman Protassevitch dirigeait alors deux sites sur les réseaux sociaux, l'un d'eux s'intitulait déjà : « Nous sommes fatigués de Loukachenko ». Après cette arrestation Roman Protassevitch devint photographe et travaille pour des médias biélorusses puis pour Belta, média clé de la contestation hébergée sur Telegram. Y être abonné est aujourd'hui un délit en Biélorussie. Conscient des risques, il quitte en 2019 son pays pour la Pologne, il y abrite aussi ses parents. En novembre dernier, la sécurité biélorusse l'avait inscrit sur une liste d'individus impliqués dans des activités terroristes et émis un mandat d'arrêt contre lui. Jusqu'à son arrestation Roman Protassevitch partageait sa vie entre la Pologne et la Lituanie, deux pays où se sont tout particulièrement réfugiés les opposants biélorusses exilés.

RA : Annissa El Jabri. Voilà ce que l'on pouvait dire sur la crise suite à l'avion détourné en Biélorussie.

ZK : Au Mali un nouveau gouvernement et beaucoup d'interrogations.

RA : La nouvelle équipe a été annoncée cet après-midi dans un communiqué lu à la radio-télévision par la présidence de transition. À retenir : le Premier ministre Moctar Ouane et le président de transition ont fait le choix de se séparer de deux figures emblématiques de la junte qui s'est emparée du pouvoir en août 2020. Depuis l'annonce de ce nouveau gouvernement, la situation à Bamako s'est tendue. On a appris il y a quelques minutes que le président et le Premier ministre avaient été emmenés contre leur gré au camp militaire de Kati.

ZK : Les tensions restent fortes en Israël entre Israéliens et Palestiniens, trois jours après l'entrée en vigueur d'une trêve à Gaza.

RA : La crise de Gaza aura fait plus de 200 morts en onze jours, en grande majorité des Palestiniens. Ce lundi, une attaque au couteau s'est produite à Jérusalem, deux personnes dont un soldat israélien ont été blessées. L'assaillant serait un Palestinien de 17 ans. Selon l'agence officielle palestinienne, il a été abattu par les forces de sécurité israéliennes.

Gaza de son côté panse les plaies de la crise, elle tente de se remettre de ces onze jours de violence. Les conséquences sont encore très visibles, notamment il n'y a quasiment plus d'électricité à Gaza. Le réseau n'était déjà pas très performant, il a été gravement endommagé par les bombardements israéliens. Je vous propose d'écouter Mohamed Ali Thabet, responsable à la compagnie d'électricité de Gaza.

« On ne s'attendait pas à des destructions de cette ampleur. Tous les jours, nos équipes sur le terrain découvrent de nouvelles installations électriques et des nouveaux tronçons du réseau qui ont été endommagés. Pour le moment, nous n'arrivons pas encore à estimer avec précision l'étendue de ces dégâts, mais c'est l'ensemble du réseau qui a souffert des bombardements. Aussi bien le réseau aérien avec les lignes à haute tension, que le réseau souterrain, tout a été endommagé. Les transformateurs électriques également. Avant ces bombardements, nous parvenions durant l'été ou durant l'hiver, lorsque la consommation électrique est importante à fournir entre 4 et 5 heures de courant par jour. Là on est plutôt à trois heures maximum. » RA : Propos recueillis par l'envoyé spécial de RFI Sami Boukhelifa. À noter que demain, mardi, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken sera à Jérusalem et Ramallah.

ZK : La pandémie de coronavirus et les mots aujourd'hui du secrétaire général de l'ONU.

RA : « Nous sommes en guerre contre le virus » a déclaré Antonio Guterres. Le chef de l'ONU s'exprimait en ouverture de la réunion annuelle des membres de l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé. Un chiffre ressort de cette première journée : au moins 115 000 professionnels de la santé sont morts du Covid-19 dans le monde depuis le début de la crise.

Les mots d'Antonio Guterres tendent à rappeler que le virus est encore bien présent : la preuve en Inde où la barre des 300 000 décès a été franchi ce lundi. En Inde où il est réclamé de ne plus parler de « variant indien ». C'est une demande du gouvernement central faite aux réseaux sociaux. Explications avec la correspondance de Côme Bastin.

S'il y a bien un terme qui occupe les médias et les citoyens, c'est celui de « variant indien ». Ce coronavirus plus contagieux est apparu avec la seconde vague de Covid dans le pays. Dans un communiqué auprès des plateformes de réseaux sociaux, le gouvernement a demandé de supprimer les contenus mentionnant le variant indien. Son argument ? L'OMS désigne les variants par leur nom scientifique, B.1.167 dans le cas de l'Inde. « Il s'agit d'un conseil et pas d'un ordre », a précisé le ministère de l'Information. Ce conseil de nature scientifique laisse cependant soupçonner des motivations plutôt politiques. Le gouvernement n'a pas empêché les Indiens de parler de virus chinois, puis des souches britanniques, brésiliennes ou sud-africaines dans le passé. Parler de variant indien « conduit à la désinformation et nuit à l'image du pays », a déclaré un officiel du gouvernement. Le terme est en effet utilisé par de nombreux pays qui cherchent à s'en protéger. Il y a quelques jours, il a donné lieu à une passe d'armes entre Singapour et le ministre en chef de Delhi. Il est surtout employé tous les jours sur internet par les citoyens Indiens, en colère contre leur gouvernement. Raison pour laquelle il est peu probable que les réseaux sociaux accèdent aux conseils du gouvernement. Côme Bastin, Bangalore, RFI.

C'est la fin du Journal en français facile.