#37 Serge & Christine – Selling Door-to-Door
S.
: Et si la crise économique n'a pas ruiné le monde entier, on verra d'ici là. C. : Justement, on a eu un démarcheur pour chauffage meilleur marché que le « fuel ». Donc, bien, on ne sait pas. On va essayer de se renseigner sur ce procéder pour voir si c'est fiable. S. : C'est quoi comme procéder? C. : Bien, c'est le traitement de l'air. Donc, en fait, ils prennent de l'air à l'extérieur donc c'est une énergie… S. : Oui, oui.
C. : … illimitée.
S. : Oui, oui.
Oui, exact.
C. : Et, donc…
S. : Ils la mettent en pression et, oui, je connais un petit peu le système. Oui, oui.
C. : Voilà. Il y a une redistribution à l'intérieur à une certaine température. Donc, en fait, tu payes l'électricité et l'installation. Mais, apparemment, avec l'électricité, ça te revient à seulement, en gros hein, 400 Euros par année. Donc, ce n'est pas beaucoup. Par rapport…
S. : Oui.
C. : … au fuel où, quand même, bien, tu dépenses pas loin de 2000 Euros pour le carburant, quoi.
S. : Oui.
C. : Et si il augmente… si il y a une prévision de 10 pourcents d'augmentation par année, tu imagines dans 10 ans ce que ça va être. Donc on hésite beaucoup à modifier l'installation. Et voilà.
Je ne sais pas.
S. : Oui.
Le problème, c'est que le… tu vois, le pétrole diminue beaucoup donc ça commence à être moins cher donc c'est dure parce qu'il faut quand même amortir l'installation et donc… C. : Alors, bien sur, le gars qui essaye de te vendre ça, il a tous les arguments. Alors, on va essayer d'aller visiter une ou deux maisons équipées. S. : Oui parce qu'il y a quand même un certain investissement dans le système au départ pour… C. : Oui, évidemment. Alors donc, c'est un calcul à faire sur, effectivement, l'investissement. Bon, l'investissement permet un crédit d'impôts donc, tu vois, il y a des choses à mettre dans la balance pour voir l'économie et puis… surtout à long terme, quoi. Parce qu'on ne sait pas de quoi est fait l'avenir et puis le pétrole, enfin, le fuel et tout ça… S. : Ça varie tellement, oui.
C. : … on ne sait pas ce que ça va donner. Hein?
S. : Et la géothermie?
C. : Pour nous, ce n'est pas possible puisque… S. : À cause du terrain.
C. : … on est dans un terrain difficile. Hein?
Déjà…
S. : Ah, oui, la pente. Oui, c'est vrai qu'avec la pente… C. : … les glaces, la fonte. Donc ce ne serait pas une solution possible pour notre maison.
S. : Ah oui, oui. D'accord. C. : Donc, bien, le gaz, c'est pareil. Hein?
C'est très cher. L'électricité unique, c'est très cher. Donc il y a cette opportunité, je ne sais pas, cette alternative qui, apparemment, d'après la publicité qu'on a faite est intéressante. Mais, bon, c'est difficile de prendre une décision. S. : Oui.
Oui, parce que, une fois que tu es partie là-dedans, tu ne peux pas… il faut…
C. : Bien, oui, mais en plus, notre citerne est pleine…
S. : Ah oui.
C. : … la chaudière, il faudrait imaginer la mettre en vente. Alors, tu vois, ils sont prêts à faire des efforts financiers, enfin c'est ce qu'ils disent hein, pour nous donner un dédommagement parce que notre citerne est pleine, donc je ne sais pas, de mille ou deux milles Euros, pour compenser, tu vois. Enfin, c'est difficile de savoir ce qui est juste, ce qui est vrai. De toute façon, ils mettent un prix au départ et puis ? ce qu'ils veulent, quoi. C'est commercial donc… Le tout, c'est de savoir si c'est des travaux envisageables et… ou trop onéreux pour l'utilisation qu'on en fait après. S. : Oui.
Oui, puis voir le temps d'amortissement. S'il faut vraiment trop, trop, trop d'années, c'est vrai que c'est un peu… c'est quand même prendre des risque pour l'avenir. Ce n'est pas évident, toutes ces énergies, là, renouvelables. C'est vrai que pour sauvegarder la planète on est prêts à faire des efforts mais il faut que ce soit quand même… qu'on soit un petit peu gagnant aussi, quoi. C. : Non mais, on te vend le produit en te disant que tu es gagnant puisque, de toute façon, tu fais une économie substantielle sur ton énergie… l'énergie que tu utilises actuellement. Voilà. Donc c'est… Est-ce qu'il faut croire tout ça? S. : Bien, je ne sais pas. Je ne suis pas assez féru dans le…
C. : Le problème c'est que quand il faut prendre une décision, on devrait avoir des spécialistes autour de nous. S. : Et… Oui, oui. Et puis, souvent, ils te poussent en disant : « Mais je ne pourrai pas faire cette offre-là. Il faut que vous décidiez tout de suite. Après, on ne peut plus vous faire cette offre. » Et voilà.
C. : Mais ils voulaient qu'on signe ce soir. Ils voulaient qu'on signe ce soir. S. : Voilà, c'est ça. C. : Mais moi, j'ai dit : « Non. J'ai besoin d'au moins une semaine à dix jours de réflexion. S. : Voilà. Oui.
C'est souvent ce qui se passe. Oui, oui.
C. : Mais… C'est une excuse stratégique. S. : Parce que, le gars, il sait qu si la personne ne signe pas tout de suite il aura beaucoup de mal à…
C. : Exactement, le marché est quasiment perdu.
S. : Mais bien sûr, il a... Le temps de réflexion, lui, il joue là-dessus. Il joue, en fait, sur le… pour précipiter les gens, leur laisser peu de temps de réflexion, quelques minutes, en fait.
C. : Oui, en faisant des offres…
S. : Voilà, en faisant des offres alléchantes et...
C. : … apparemment exceptionnelles qui ne peuvent pas attendre. Mais c'est assez intéressant de voir leur psychologie. S. : Oui.
C. : Mais bon, quand tu es à l'autre bout… tu es, entre guillemets, pas le pigeon parce que ce n'est pas… ils vendent quand même un produit… S. : Oui.
C. : … certainement fiable mais c'est la façon de faire qui est dérangeante. Et moi, si on me met la pression, ça ne me plait pas trop, quoi.
S. : C'est ce qui m'était arrivé. Un fois, j'avais répondu à une publicité sur une méthode pour apprendre l'Anglais avec… sous forme de DVD et puis, un jour, la personne s'est pointée, mais d'ailleurs, plusieurs mois après donc je n'y pensais même plus. Et puis, donc, il m'a rappelé mon « mail ». « Ah, oui, oui. C'est vrai, j'avais demandé. » Et puis, donc, je l'ai fait rentrer, on a discuté puis il a commencé à me déballer son petit lecteur DVD, il m'a montré des trucs, et voilà, et puis… Et voilà. Et aussi, lui, il m'a proposé un prix. Alors, il défiait toute concurrence. Il me faisait le moitié prix, enfin, etcetera. Mais, oui, il fallait que je dise tout de suite. J'ai dit : « Bien, écoutez, oui, bien écoutez. Bien, je vais réfléchir. » Il me dit : « Ah mais, non, non. Mais moi, je ne peux pas vous faire cette offre. C'est – je la fait tout de suite ou pas du tout. Il faut me donner votre réponse. » Je lui ai dit : « Oui, mais moi, je n'ai jamais acheté quelque chose de ma vie comme ça. J'ai toujours eu besoin de… enfin, de temps de réflexion. » Et le gars, il a vu. Enfin, il a… Et, en fait, il a eu raison. C'est que, tu vois, j'ai pris le temps de réflexion puis, après, je me suis dit : « Bien, non. Ça ne m'intéresse pas. » Voilà, donc j'étais perdu. C. : Bien oui.
S. : Oui, c'est vrai que c'est la psychologie du vendeur et de l'acheteur. Oui.
C. : Non. Non mais il a… ce qui était fort, c'est qu'il a même… quand il voyait que j'étais un peu réticente, que je ne cèderais pas, il a téléphoné à son patron puis il me l'a passé. S. : Ah, oui, oui, oui, oui. Oui, oui.
C. : Au directeur de l'entreprise. Et puis, en fait…
S. : Il faisait une petite ristourne.
C. : Oui, oui. Alors, l'autre insistait également en disant que c'était absolument indispensable que je me décide extrêmement vite pour avoir le bénéfice de cette offre. Et puis, bien, je lui ai tenu le même discours. Je lui ai dit que… ça m'a énervée même un petit peu, bon. S. : Bien sûr. Ça représentait combien? En somme. C'était un investissement de… C. : Vingt mille Euros.
S. : Ah oui.
À vingt mille Euros, on ne peut pas prendre une décision comme ça.
C. : Bien non.
S. : À moins d'avoir de très gros moyens, bon, mais… C. : Voilà. Et puis, donc, vingt mille Euros en gros… Mais il te propose un crédit, bien sûr.
S. : Oui mais, bon, un crédit…
C. : Un crédit sur dix ans ou cinq ans. Mais ça veut dire, bien, que tu remets dix mille Euros rien que d'intérêts. Donc, voilà.
S. : Oui, oui.
Donc le prix n'est plus intéressant à l'arrivée. C. : Donc, nous, si on décide de faire l'installation, bien, c'est payé comptant pour ne pas avoir un crédit sur le dos, quoi. Donc maintenant, bien, voilà. Est-ce qu'on a cet argent à disposition et… voilà. Est-ce que ça vaut la peine? Grosse question.
S. : Et sinon, l'école alors? Qu'est-ce que ça donne? Toujours…
C. : Bon, bien, j'ai des élèves extrêmement sympathiques cette année. C'est très agréable d'enseigner. S. : C'est déjà pas mal, oui. C. : J'ai eu une classe tellement turbulente l'année dernière. J'apprécie. Quelques fois même, je leur dis : « Mais, vous ne pourriez pas… »
S. : « Vous ne pourriez pas bouger un petit peu? C. : « Vous ne pourriez pas parler un petit peu? Je me sens seule. » Alors, c'est fou, quoi. C'est incroyable. S. : Oui, hein, ça… Oui, oui.
C. : Ils sont très studieux. Mais bon…
S. : C'est bien, c'est bien. C. : C'est bien. Mais bon, ça demande toujours beaucoup de travail. Et puis, là, j'ai fini mon remplacement informatique. S. : Ah oui.
C. : Donc il faudra que je continue sur la lancée pour peaufiner un petit peu ma propre formation dans ce logiciel, on a décidé que… avec deux, trois collègues, enfin, plutôt des collègues professionnels de bureau, quoi, de faire un cours tous les quinze jours là-dessus.
S. : Oui?
C. : Donc, entre nous. Donc, voilà.
Donc je ne veux pas lâcher prise.
S. : Bien non. Et le sport?
C. : Bien, le sport… Ah oui, bien, le sport. Je me suis mise au Ju-Jitsu. Je ne sais pas si je te l'avais dit. S. : Non, je sais que tu avais des cours de tennis tard le soir ce qui… ça t'empêchait de dormir. C. : Non mais, bon…
S. : Plus maintenant? Et le Ju-Jitsu? Non, je ne le savais pas.
C. : Je le fais toujours. Donc j'ai un cours de tennis par semaine, j'ai deux cours de Ju-Jitsu… S. : Oui.
C. : … et puis je fais, bien, toujours mon ? une fois par semaine, quoi. Donc…
S. : Finalement, tu es comme moi. Je suis sûr que vingt-quatre heures, ça ne te suffit pas dans une journée.
C. : Non. Non, ça ne suffit pas.
S. : C'est bien. C'est bien. C. : Et j'ai des piles, sur ma table, de choses à faire que je n'arrive pas à faire. Et puis j'ai des projets, mais… J'ai une semaine, là, épouvantable où je suis tous les soirs en réunion ou à droite, à gauche. J'ai un salon du livre Dimanche. Ça n'arrête pas. Ça n'arrête pas. Chaque fois, je me dis : « Non, je ne pourrai pas… » Et puis je dis : « Oui. » Je ne sais pas dire non. Donc je suis dans toutes les gonfles.
S. : Toutes les gonfles? C'est quoi, ce terme? C. : Toutes les gonfles? Ça veut dire tous les plans foireux où on te demande de faire quelque chose. « Ah oui. Oui, oui.
Ça m'intéresse. » Et puis, après, bien, une fois que tu t'es engagé, tu es obligé d'assumer. S. : Oui, on ne peut plus faire machine arrière.
C. : Donc ça, oui, il faudra que j'apprenne à sélectionner les priorités et puis savoir dire non, quelques fois. Voilà. Autrement, la santé va bien?
S. : Oui.
C. : Oui? Oui?
S. : Oui, bien… Oui, bien, là, ça y est. J'ai mis un petit peu de côté le vélo puisqu'on arrivait à la… c'est vraiment la fin de saison. C. : C'est la mauvaise… ce n'est pas la bonne saison, oui. S. : Bien pourtant, oui, mais enfin, il va bien falloir recommencer en décembre. Hein?
En plein hiver mais…
C. : Comment, en décembre?
S. : Parce que, bien, pour être prêt en mars au moment des courses, il faut commencer en décembre. Mais il faut toujours se donner une petite période de coupure pour récupérer parce que l'organisme a besoin de récupérer. Alors je profite du mois de novembre où j'ai d'autres choses à faire. Cette semaine, je fais un stage d'Anglais sur la base donc je suis pris toute la journée. Donc je ne peux pas, déjà, je ne peux pas faire du vélo le Mardi comme on faisait le matin avec le club. Et puis la semaine prochaine, bien, je suis de service donc je vais être bloqué sur la base pendant presque toute la semaine donc, là aussi, je ne vais pas pouvoir faire de vélo. Et la semaine suivante, je fais un stage de… ça s'appelle SBO. C'est Bilan… Bilan de compétences, enfin, un truc dans ce genre-là. Faire un bilan de compétences pour une éventuelle reconversion en dehors de l'Armée. C. : Ah bon?
S. : Oui, bien, ce n'est pas… ça n'engage à rien, hein. Mais c'est juste un petit peu pour faire son bilan pour savoir un petit peu ses centres d'intérêts, si il y a des capacités qu'on a… C. : Ah bien, tu pourrais être prof d'Anglais. S. : Ah oui.
Non, non.
Je pense qu'il va falloir quand même un niveau un peu supérieur. C. : Donner des cours d'appui. Je ne sais pas…
S. : Oui, bien, à la rigueur, à des sixièmes, cinquièmes. Mais bon, je ne pense pas que ce soit un truc d'avenir. Non mais, bon… Non mais il y a d'autres opportunités, je pense, où l'Anglais peut être utile. Donc je verrai. Ça va être le but du jeu, hein, pendant une semaine de… déjà, de faire le bilan un peu des compétences et puis des envies, des souhaits, des ouvertures qu'il y a sur le marché parce qu'il y a des choses qui ne sont pas viables. Et puis, voilà, faire un petit peu le bilan de… au bout d'une carrière militaire, faire un petit peu le bilan et puis voir ce que je pourrais faire dans le civil. Voilà. Donc, pendant trois semaines, je suis assez pris donc j'en ai profité. J'ai dit : « Je vais faire ma coupure de vélo, me reposer, et puis début décembre, eh bien, je reprendrai l'entraînement sérieusement, et puis voilà, pour la nouvelle saison. Donc la santé, oui, la santé, ça va. Ça va. Je me sens… Quand on fait du sport régulièrement, on se sent bien. Là, je me sens un peu moins…
C. : Et tu ne fais pas autre chose? Pour compenser…
S. : Non, j'ai essayé de courir un peu. J'ai couru 35 minutes, j'ai eu mal aux jambes le lendemain comme si j'avais fait le marathon de Paris alors que, quand je faisais de la course… C. : Incroyable.
S. : … le marathon de Paris… Oui, c'est incroyable comme les muscles… Le cœur, lui, bon, il ne souffre pas puisque j'ai l'habitude des efforts de vélo. Donc l'effort est à peu près le même. Mais alors les muscles, ce ne sont plus du tout les mêmes qui travaillent et ça a été vraiment… J'ai eu mal… j'ai eu mal aux fesses, derrière les cuisses, enfin, les mollets… Partout, partout. Toutes les jambes pendant quatre, cinq jours.
C. : Ah oui, c'est long. S. : Ça m'a presque écoeuré. C. : Ce n'est pas le même effort que le vélo. Hein?
S. : Ce n'est plus du tout le même. C'est pour ça que j'admire un petit peu les gens qui font du triathlon parce que, eux, ils cumulent trois sports et puis ils enchaînent ça et… Mais bon. C. : Ils sont polyvalents, oui.
S. : C'est une question d'entraînement donc je ne me fais pas de soucis. Moi, j'ai choisi le vélo et je me consacre à ça et puis voilà. Voilà les dernières nouvelles.
C. : Sport, oui.
S. : Donc j'espère qu'on en reparlera pour que tu me raconte, bien, d'autres vacances. C'est où les prochaines? C. : Ah, bien, d'autres vacances? Bien, non, il n'y a rien. S. : Il n'y a rien de prévu? C. : Non. Il y a Noël…
S. : Oui, bon, bien…
C. : … dans le Midi mais…
S. : Oui, oui.
C. : … mais sinon…
S. : Il n'y a rien de prévu pour l'année prochaine. Bon.
C. : Non, non.
S. : Ok.
C. : Avant… On imagine quand même prévoir quelque chose dans les Pyrénées un fois. Parce que je ne connais pas du tout les Pyrénées.
S. : Ah! C'est super joli. Oui.
C. : Bien voilà. Donc on s'est dit la dernière fois, la semaine dernière donc, qu'on ne prendrait plus l'avion. Donc, on va essayer de trouver des destinations plus proches parce qu'en France il y a encore beaucoup de choses à faire. On a aussi, en Suisse, on a… moi je ne connais pas le Tessin, l'Engadine et les Grisons et, là, il y a énormément de choses à faire et c'est magnifique. Donc… oh, il y a aussi les Dolomites que j'ai… S. : Ah oui.
Oui.
C. : Donc tu vois, au niveau marche en montagne, il y a de quoi faire. Oui.
Mais le Pyrénées c'est… S. : Oui.
Oui, tu verras. C'est super beau. Oui.
Et je te souhaite de le faire.
C. : Bon. Oui.
S. : Ok, bien, écoutes…
C. : Ok.
S. : … merci pour toutes ces nouvelles et puis…
C. : Oui, toi de même.
S. : … oui, à très bientôt alors.
C. : Oui. D'accord. S. : Ok? Allez! Salut Christine. À bientôt.
C. : Ok.
Allez! À bientôt.
S. : Bye.
C. : Ciao.