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Kaamelot, #163-Goustan le Cruel

#163-Goustan le Cruel

Le père de Léodagan, Goustan, est invité à la table du Roi. Il se plaint de l'excès de nourriture. Léodagan précise qu'il a voulu tuer le cuisinier plusieurs fois, mais que Arthur si est toujours opposé. Goustan signifie que chez lui en Carmélide, deux cuisiniers meurent par semaine. Le père et le fils se mettent alors à rire d'une façon diabolique. Générique Goustan voudrait savoir où en était la venue de l'héritier. Dame Séli lui annonce qu'il se lance sur un sujet sensible, et Léodagan admet que par rapport à cela il est découragé. Goustan pense que cela vient du fait qu'ils mangent trop. Arthur rétorque qu'il a le temps, mais Dame Séli le coupe immédiatement en lui signifiant qu'il peut mourir sur un champ de bataille. Goustan se moque : caché derrière des archers il ne risque pas grand chose. Guenièvre indique à son grand-père qu'ils parlent régulièrement des enfants, mais Goustan lui explique ironiquement qu'ils ne doivent pas en parler mais agir, à moins qu'Arthur est les "noix atrophiées". Il continue de rire avec Léodagan. * L'humiliation continue, sans qu'Arthur ne réagisse. Goustan lui explique qu'il faut détester les enfants pour qu'ils deviennent hargneux. Le Roi n'est pas d'accord car lui a été élevé par un fermier qu'il l'adorait. Goustan lui dit alors que c'est justement par ce qu'il a été élevé de cette manière qu'il gouverne comme une femme. Léodagan soutient son père en affirmant que c'est ce qu'il a toujours pensé. Goustan donne l'exemple de son fils : lui on l'appelle le Sanguinaire. Arthur s'étonne, il croyait que le Sanguinaire était Goustan. Mais Goustan, lui c'est le Cruel. Les deux compères continuent de se moquer car Arthur est appelé le Juste. Guenièvre essaie de soutenir son mari, en vain. * La discussion continue, et c'est les routes qui sont maintenant critiquées. Mais Arthur finit par se défendre : les Romains ont fédéré la Bretagne avant qu'il soit là ; et surtout depuis ils ont les routes, les aqueducs, la médecine, les écoles... Guenièvre ajoute qu'il y ale théâtre. Mais Léodagan voudrait mettre une caserne à la place. Séli et sa fille s'insurgent, pendant que Goustan ne comprend pas pourquoi on laisse autant de place aux femmes de nos jours. Générique Goustan ne comprend pas pourquoi en Carmélide il y a une chute démographique aussi importante. Séli et Guenièvre déclarent qu'à force de les tuer il n'y a plus personne. Goustan insiste en se demandant où ils peuvent tous aller. Arthur leur annonce que les paysans viennent à Kaamelott. En voix off, Arthur précise qu'entre le Juste et le Sanguinaire ils ont fait leur choix. Rédigé par Aelis pour HypnoseriesKaamelott

Arthur déjeune avec sa belle-famille. Le père de Léodagan, Goustan, est aussi de la partie.

Goustan : Qu'est-ce que vous pouvez bouffer en Bretagne... pas étonnant qu'vous vous trainiez comme des limaces sur les champs d'bataille. Léodagan : Combien d'fois j'ai voulu mettre à mort le cuisinier, père, mais c'est c'ui là qu'est toujours intervenu ! Arthur : J'suis chez moi, si j'veux désinguer mon cuisinier j'suis assez grand pour l'faire tout seul. Goustan : Chez nous en Carmélide, deux cuisiniers meurent par semaine. Pas vrai mon fils ?

Léodagan : Vrai.

Ils rient, d'un rire on ne peut plus terrifiant. GENERIQUE

Goustan : Dites moi Sire Arthur, s'cusez moi d'vous déranger pendant votre digestion, mais qu'en est-il de la venue de l'héritier ? Séli : Alors là beau-père, vous vous engagez sur un terrain glissant.

Guenièvre : Ben non on y pense hein.

Léodagan : On se ruine le gosier à leur crier sur tous les tons, y a rien qui s'profile, on est découragé ! Goustan : Ah je comprends qu'avec deux livres de viande sur l'estomac, on n'soit pas très actif dans la chambre à coucher... Goustan et son fils rigolent.

Goustan : Ca ronfle à faire craquer le joint des murs...

Arthur : Ecoutez, seigneur Goustan, y a p'tet pas l'feu au lac, si ? J'ai pas encore 90 ans que j'sache. J'peux p'tet encore gouverner un peu avant que j'sois complètement sénile, nan ? Séli : Et si vous crevez sur un champ d'bataille ? On est marron.

Goustan : Oh mais vous inquiétez pas... bien planqué derrière trois rangées d'archers... on ne risque pas grand chose, et on a même le temps de finir ses tartines. Guenièvre : Grand-père je vous assure que les enfants sont une chose dont nous parlons régulièrement.

Goustan : Oh oh mais c'est pas en en parlant que vous allez les faire venir ma p'tite fille ! Il faut vous remuer un peu les miches ! (nouveau rire avec son fils) A moins que vous n'ayez les noyaux atrophiés, confits dans la graisse... Léodagan et lui ont un rire de psychopathes.

*

Plus tard...

Goustan : Quand vous les aurez ces enfants évitez toutes les imbécilités modernes, les gentillesses les caresses, les p'tits bisous, ce genre de conneries... non, les enfants, il faut les détester ! (donne une petite tape sur la tête de Léodagan qui rit) C'est comme ça qu'ils deviennent hargneux ! Guenièvre : Oh quand même, un p'tit bisou d'temps en temps hein... Léodagan : Bah c'est pas avec des p'tits bisous qu'vous en f'rez des chefs d'état ! Arthur : J'suis désolé moi j'ai été élevé par un fermier, il m'adorait j'vois pas où est l'problème. Goustan : Ah mais c'est justement parce que vous avez été... cocolé par une lopette de jardinier... que vous gouvernez comme une femme ! Léodagan : Tenez c'est l'mot que j'cherchais, il gouverne comme une femme ! Séli : Qu'est-ce que vous voulez, quand il s'prendra une dague dans l'dos par un traître, il s'dira p'tet qu'il aurait dû être plus ferme. Goustan : Mais regardez mon fils, Léodagan, toute ma vie je l'ai traité de trou du cul, et bien regardez l'résultat ! Tout l'monde l'appelle le Sanguinaire. Léodagan acquiesce avec fierté.

Arthur : Comment mais j'croyais qu'c'était vous le Sanguinaire ? Goustan : Ah non, moi c'est Goustan Le Cruel. Arthur : Ah le Cruel, oui...

Goustan : Et vous Sire Arthur, c'est Sire Arthur le Juste, c'est ça hein ? (le Roi acquiesce) On pourrait p'tet l'appeler aussi le Bon, le Sympathique pourquoi pas... (rit) Léodagan : Le mou ! (rit)

Goustan : Le mou ! (mort de rire)

Léodagan : Le gentillet !

Goustan : Le gentillet ! (éclate de rire)

Guenièvre : Je suis désolée mais mon mari est très respecté, le monde entier vient nous rendre visite.

Goustan : Mais c'est parce que c'est une attraction mondiale... *

Plus tard...

Léodagan : Ca fait des années que j'lui répéte de monter des tourelles sur la côte ouest, pas moyen ! Séli : Les envahisseurs ont une jolie route toute tracée y a même des panneaux d'indication s'ils se perdent en route. Léodagan : C'est la porte ouverte à la menace ! Goustan : Il a fait pareil avec les Romains. Il compte pactiser avec toutes les raclures du continent ?

Arthur : Attendez, moi j'vais être clair, on m'appelle peut-être pas le Sanguinaire, ou le Cruel, ou l'Assassin, ou le Dégénéré, mais les Romains ont fédéré la Bretagne avant que j'arrive. Et depuis qu'ils sont là on a les routes, les aqueducs, la médecine, les écoles... Guenièvre : On a même un théâtre !

Goustan : Un théâtre ! Voilà qu'il s'prend pour un grec maintenant ! Léodagan : Ca s'rait moi j'aurais fait raser c'machin d'puis longtemps ! Séli : Ah bah non, pas l'théâtre, j'sais qu'on s'y fait chier mais quand même. Guenièvre : Ah père je vous interdit de toucher au théâtre hein !

Goustan : Et voilà... la mère et la fille qui interdisent au père... la décadence est en marche.

GENERIQUE

Goustan : Le problème en Carmélide, c'est la chute démographique. Tout l'monde fout l'camp. Guenièvre : Bah à force de couper la tête à tout l'monde pour un oui pour un non... Léodagan : On a toujours fait comme ça.

Séli : Du coup ça s'dépeuple, faut admettre que c'est logique. Goustan : Je m'demande quand même bien où ils vont, ces empaffés d'paysans... Arthur : Bah ils viennent ici.

Arthur Voix Off : Entre l'Sanguinaire et l'Juste, ils ont choisi. Rédigé par Holly95 pour HypnoseriesKaamelott


#163-Goustan le Cruel

Le père de Léodagan, Goustan, est invité à la table du Roi. Il se plaint de l'excès de nourriture. Léodagan précise qu'il a voulu tuer le cuisinier plusieurs fois, mais que Arthur si est toujours opposé. Goustan signifie que chez lui en Carmélide, deux cuisiniers meurent par semaine. Le père et le fils se mettent alors à rire d'une façon diabolique. Générique Goustan voudrait savoir où en était la venue de l'héritier. Dame Séli lui annonce qu'il se lance sur un sujet sensible, et Léodagan admet que par rapport à cela il est découragé. Goustan pense que cela vient du fait qu'ils mangent trop. Arthur rétorque qu'il a le temps, mais Dame Séli le coupe immédiatement en lui signifiant qu'il peut mourir sur un champ de bataille. Goustan se moque : caché derrière des archers il ne risque pas grand chose. Guenièvre indique à son grand-père qu'ils parlent régulièrement des enfants, mais Goustan lui explique ironiquement qu'ils ne doivent pas en parler mais agir, à moins qu'Arthur est les "noix atrophiées". Il continue de rire avec Léodagan. *** L'humiliation continue, sans qu'Arthur ne réagisse. Goustan lui explique qu'il faut détester les enfants pour qu'ils deviennent hargneux. Le Roi n'est pas d'accord car lui a été élevé par un fermier qu'il l'adorait. Goustan lui dit alors que c'est justement par ce qu'il a été élevé de cette manière qu'il gouverne comme une femme. Léodagan soutient son père en affirmant que c'est ce qu'il a toujours pensé. Goustan donne l'exemple de son fils : lui on l'appelle le Sanguinaire. Arthur s'étonne, il croyait que le Sanguinaire était Goustan. Mais Goustan, lui c'est le Cruel. Les deux compères continuent de se moquer car Arthur est appelé le Juste. Guenièvre essaie de soutenir son mari, en vain. *** La discussion continue, et c'est les routes qui sont maintenant critiquées. Mais Arthur finit par se défendre : les Romains ont fédéré la Bretagne avant qu'il soit là ; et surtout depuis ils ont les routes, les aqueducs, la médecine, les écoles... Guenièvre ajoute qu'il y ale théâtre. Mais Léodagan voudrait mettre une caserne à la place. Séli et sa fille s'insurgent, pendant que Goustan ne comprend pas pourquoi on laisse autant de place aux femmes de nos jours. Générique Goustan ne comprend pas pourquoi en Carmélide il y a une chute démographique aussi importante. Séli et Guenièvre déclarent qu'à force de les tuer il n'y a plus personne. Goustan insiste en se demandant où ils peuvent tous aller. Arthur leur annonce que les paysans viennent à Kaamelott. En voix off, Arthur précise qu'entre le Juste et le Sanguinaire ils ont fait leur choix. Rédigé par Aelis pour HypnoseriesKaamelott

Arthur déjeune avec sa belle-famille. Le père de Léodagan, Goustan, est aussi de la partie.

Goustan : Qu'est-ce que vous pouvez bouffer en Bretagne... pas étonnant qu'vous vous trainiez comme des limaces sur les champs d'bataille. Léodagan : Combien d'fois j'ai voulu mettre à mort le cuisinier, père, mais c'est c'ui là qu'est toujours intervenu ! Arthur : J'suis chez moi, si j'veux désinguer mon cuisinier j'suis assez grand pour l'faire tout seul. Goustan : Chez nous en Carmélide, deux cuisiniers meurent par semaine. Pas vrai mon fils ?

Léodagan : Vrai.

Ils rient, d'un rire on ne peut plus terrifiant. GENERIQUE

Goustan : Dites moi Sire Arthur, s'cusez moi d'vous déranger pendant votre digestion, mais qu'en est-il de la venue de l'héritier ? Séli : Alors là beau-père, vous vous engagez sur un terrain glissant.

Guenièvre : Ben non on y pense hein.

Léodagan : On se ruine le gosier à leur crier sur tous les tons, y a rien qui s'profile, on est découragé ! Goustan : Ah je comprends qu'avec deux livres de viande sur l'estomac, on n'soit pas très actif dans la chambre à coucher... Goustan et son fils rigolent.

Goustan : Ca ronfle à faire craquer le joint des murs...

Arthur : Ecoutez, seigneur Goustan, y a p'tet pas l'feu au lac, si ? J'ai pas encore 90 ans que j'sache. J'peux p'tet encore gouverner un peu avant que j'sois complètement sénile, nan ? Séli : Et si vous crevez sur un champ d'bataille ? On est marron.

Goustan : Oh mais vous inquiétez pas... bien planqué derrière trois rangées d'archers... on ne risque pas grand chose, et on a même le temps de finir ses tartines. Guenièvre : Grand-père je vous assure que les enfants sont une chose dont nous parlons régulièrement.

Goustan : Oh oh mais c'est pas en en parlant que vous allez les faire venir ma p'tite fille ! Il faut vous remuer un peu les miches ! (nouveau rire avec son fils) A moins que vous n'ayez les noyaux atrophiés, confits dans la graisse... Léodagan et lui ont un rire de psychopathes.

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Plus tard...

Goustan : Quand vous les aurez ces enfants évitez toutes les imbécilités modernes, les gentillesses les caresses, les p'tits bisous, ce genre de conneries... non, les enfants, il faut les détester ! (donne une petite tape sur la tête de Léodagan qui rit) C'est comme ça qu'ils deviennent hargneux ! Guenièvre : Oh quand même, un p'tit bisou d'temps en temps hein... Léodagan : Bah c'est pas avec des p'tits bisous qu'vous en f'rez des chefs d'état ! Arthur : J'suis désolé moi j'ai été élevé par un fermier, il m'adorait j'vois pas où est l'problème. Goustan : Ah mais c'est justement parce que vous avez été... cocolé par une lopette de jardinier... que vous gouvernez comme une femme ! Léodagan : Tenez c'est l'mot que j'cherchais, il gouverne comme une femme ! Séli : Qu'est-ce que vous voulez, quand il s'prendra une dague dans l'dos par un traître, il s'dira p'tet qu'il aurait dû être plus ferme. Goustan : Mais regardez mon fils, Léodagan, toute ma vie je l'ai traité de trou du cul, et bien regardez l'résultat ! Tout l'monde l'appelle le Sanguinaire. Léodagan acquiesce avec fierté.

Arthur : Comment mais j'croyais qu'c'était vous le Sanguinaire ? Goustan : Ah non, moi c'est Goustan Le Cruel. Arthur : Ah le Cruel, oui...

Goustan : Et vous Sire Arthur, c'est Sire Arthur le Juste, c'est ça hein ? (le Roi acquiesce) On pourrait p'tet l'appeler aussi le Bon, le Sympathique pourquoi pas... (rit) Léodagan : Le mou ! (rit)

Goustan : Le mou ! (mort de rire)

Léodagan : Le gentillet !

Goustan : Le gentillet ! (éclate de rire)

Guenièvre : Je suis désolée mais mon mari est très respecté, le monde entier vient nous rendre visite.

Goustan : Mais c'est parce que c'est une attraction mondiale... ***

Plus tard...

Léodagan : Ca fait des années que j'lui répéte de monter des tourelles sur la côte ouest, pas moyen ! Séli : Les envahisseurs ont une jolie route toute tracée y a même des panneaux d'indication s'ils se perdent en route. Léodagan : C'est la porte ouverte à la menace ! Goustan : Il a fait pareil avec les Romains. Il compte pactiser avec toutes les raclures du continent ?

Arthur : Attendez, moi j'vais être clair, on m'appelle peut-être pas le Sanguinaire, ou le Cruel, ou l'Assassin, ou le Dégénéré, mais les Romains ont fédéré la Bretagne avant que j'arrive. Et depuis qu'ils sont là on a les routes, les aqueducs, la médecine, les écoles... Guenièvre : On a même un théâtre !

Goustan : Un théâtre ! Voilà qu'il s'prend pour un grec maintenant ! Léodagan : Ca s'rait moi j'aurais fait raser c'machin d'puis longtemps ! Séli : Ah bah non, pas l'théâtre, j'sais qu'on s'y fait chier mais quand même. Guenièvre : Ah père je vous interdit de toucher au théâtre hein !

Goustan : Et voilà... la mère et la fille qui interdisent au père... la décadence est en marche.

GENERIQUE

Goustan : Le problème en Carmélide, c'est la chute démographique. Tout l'monde fout l'camp. Guenièvre : Bah à force de couper la tête à tout l'monde pour un oui pour un non... Léodagan : On a toujours fait comme ça.

Séli : Du coup ça s'dépeuple, faut admettre que c'est logique. Goustan : Je m'demande quand même bien où ils vont, ces empaffés d'paysans... Arthur : Bah ils viennent ici.

Arthur Voix Off : Entre l'Sanguinaire et l'Juste, ils ont choisi. Rédigé par Holly95 pour HypnoseriesKaamelott