×

We gebruiken cookies om LingQ beter te maken. Als u de website bezoekt, gaat u akkoord met onze cookiebeleid.


image

Youtube Videos, NIETZSCHE - La morale d'esclave 📏 (3)

NIETZSCHE - La morale d'esclave 📏 (3)

panache et mĂȘme d'une certaine maniĂšre

la morale du sacrifice parce que pour

nietzsche ce n'est pas la forme de

l'acte qui fait sa valeur ce qui fait la

valeur morale d'un acte c'est sa force

autrement dit c'est la volonté de

puissance qui investit cet acte on peut

trouver de la volonté de puissance dans

un acte de générosité

on peut trouver la volonté de puissance

dans un acte de partage ou de

bienveillance c'est pas incompatibles

ce n'est pas incompatible parce que tout

dépend de l'énergie consommée dans notre

action est ce que nietzsche appelle la

morale d'esclaves

c'est lorsque l'action et réaliser non

pas à partir d'une volonté de puissance

animé par l'élan vital animé par

l'exaltation de la vie

c'est lorsque l'action est animé par le

ressentiment

c'est lorsque l'action est animé par

l'animosité par la jalousie parlant vie

c'est-Ă -dire par des forces qui sont

anti vitale par des forces mortifĂšre

le combat n'est pas mortifĂšre parce que

le combat fait partie de la vie Ă  ce

combat est mĂȘme l'un des principes de la

vie

mais le ressentiment le désir de

vengeance l'aigreur la rancune

ça ce sont des forces mortifÚre ce sont

les forces du faible du fait qu a besoin

de recourir à la stratégie pour parvenir

Ă  ses fins l'hypocrisie c'est la force

du faible la médisance c'est la force du

faible et ce sont des forces mortifĂšre

parce qu'elles vont Ă  l'encontre du

principe de la vie qui est l'affirmation

la volonté de puissance c'est une

volontĂ© d'affirmation lĂ  oĂč le faible va

s'inscrire non pas dans une logique

d'affirmation mais dans une logique de

négation le faible ce n'est pas celui

qui va chercher Ă  affirmer ce qui les

met Ă 

et ce quel autre c'est ça la différence

le faible c'est celui qui a besoin de

nier l'autre pour pouvoir s'affirmer

autrement dit c'est celui qui est

toujours dans un rapport de comparaison

avec l'autre de frustration vis-Ă -vis de

l'autre c'est celui qui voyant que son

voisin Ă  une plus belle voiture une

belle maison plus belle femme va nourrir

une rancoeur contre lui va employer sa

vie Ă  lui nuire

simplement parce qu'il est jaloux de ce

que lui n'a pas simplement par faiblesse

morale la morale du ressentiment la

morale d'esclaves

c'est la morale de la négation c'est la

morale de la réactivité vis-à-vis de

l'autre lĂ  oĂč le fort va ĂȘtre dans un

rapport pro actif au monde c'est Ă  dire

le désir d'entreprendre le désir de

produire le désir de créer le fait

d'ĂȘtre dans un rapport de rĂ©action

vis-Ă -vis du monde faible c'est celui

qui a besoin du fort pour pouvoir

employer contre le fort les armes du

faible si vous préférez le faible c'est

celui qui a besoin du fort pour jouer

son rĂŽle de faibles lĂ  oĂč le fort n'a

pas du tout besoin du faible pour jouer

son rĂŽle de fort l eufor ne jouent pas

de rĂŽle ils se contentent d'ĂȘtre il se

contente d'affirmer sa puissance vitale

il se contente d'affirmer sa volonté de

puissance se contente d'ĂȘtre dans la vie

et encore une fois c'est trĂšs important

de comprendre qu'il y Ă  mille et une

façons d'ĂȘtre dans l'affirmation ya

mille et une façons d'ĂȘtre dans la

volonté de puissance et tous ceux qui

vous diront que la volonté de puissance

c'est le fait de montrer Ă  l'autre notre

puissance c'est le fait de l'Ă©craser de

notre puissance

tous ceux lĂ  n'ont rien compris Ă  ce que

dit nietzsche

tout cela sont mĂȘme exactement dans ce

que nietzsche méprise à savoir dans

leurs sentiments Ă  savoir dans le besoin

de justifier ce qu'ils sont le besoin de

prouver des choses Ă  prouver des choses

aux autres nous prouver des choses elle

mĂȘme parce que quand on a besoin de

prouver des choses c'est qu'on a besoin

de prouver des choses c'est parce qu'on

manque de la confiance en ce que l'on

n'ait on a besoin de prouver des choses

quand on manque de confiance quand on

manque d'assurance

quand on a besoin de se rassurer mais le

fort n'a pas besoin de se rassurer

l'eufor est conscient de sa force et

c'est parce qu'il est conscient et

confiant en sa force qui n'a pas besoin

de la fiche en permanence qui n'a pas

besoin d'en faire la démonstration

permanente l'exemple donnent souvent

c'est le boxeur de compĂ©tition oĂč le

combattant de mma qui est généralement

un individu extrĂȘmement paisible en

dehors du ring

les boxeurs les combattants dans leur

grande majorité ne sont pas des gens qui

vont chercher l'embrouillé n'ont pas

besoin de prouver qu'ils sont les

meilleurs

il se contente de l'ĂȘtre ça fait maniĂšre

la volonté de montrer qu'on est le

meilleur est inversement proportionnelle

Ă  la certitude que l'on a d'ĂȘtre le

meilleur

encore une fois vouloir prouver quelque

chose

c'est considérer qu on peut en douter et

quand on dit quelque chose on en cherche

pas la preuve le surhomme n'a rien Ă 

prouver et c'est justement ça qui en

fait un surhomme il n'a rien Ă  prouver

ĂȘtre dans la rĂ©activitĂ© vis-Ă -vis de

l'autre ĂȘtre dans la nĂ©cessitĂ© de se

positionner comme supérieur à l'autre ce

n'est pas ĂȘtre un surhomme n'est pas

ĂȘtre dans l'affirmation c'est encore

ĂȘtre dans le nihilisme ĂȘtre dans

l'affirmation c'est ne pas accorder de

valeur c'est ne pas accorder

d'importance au jugement de l'autre

c'est ça ĂȘtre un surhomme ne pas

accorder d'importance au jugement de

l'autre le fort n'est pas dans la

réaction vis-à-vis du faible c'est le

faible qui est dans la réaction

vis-Ă -vis du fort le fort n'est pas dans

la réaction

le fort et dans l'indifférence

le fort n'est pas quelqu'un qui va sur

réagir aux actes du faible et s'il

réagit c'est parce qu'il aura considéré

que le faible pouvait représenter à un

moment donné une menace contre lui ou

une tentative de lui opposer sa force

et dans ce cas lĂ  le fort fera ce qu'il

sait faire de mieux

il emploiera sa force mais ne

l'emploiera que parce qu'il aura estimé

que ne pas l'employer

ce serait comme nier la vie en lui le

fort chez nietzsche

c'est d'abord un combattant de la vie

d'une vie qui ne rejette pas le conflit

vie qui assume le conflit d'une vie

consciente de ne pas ĂȘtre que paix amour

d'une vie consciente du fait que la

destruction fait parfois partie de la

vie il faut parfois savoir détruire pour

reconstruire le fort n'hésite pas à

détruire parce qu'il sait qu'il

reconstruit rang et que de lĂ  mĂȘme

façon que la naissance succÚde à la mort

la construction succĂšde Ă  la destruction

le fort ne se plaint pas que la vie de

face aux friands parce qu'il sait que la

souffrance n'est qu'éphémÚre et surtout

il sait que vouloir que la vie le

prémunissent contre la souffrance

ce serait vouloir que la vie ne soit pas

la vie ce serait vouloir que la vie ne

soit plus la vie lefort accepte la vie

il embrasse la vie danse avec la vie

parce qu'ils aiment l'idée que ceux qui

le traversent

soit en mĂȘme temps ce qui le dĂ©passe que

ceux qui l'animent soit aussi ceux qui

lui survivra lefort accepte la vie et le

fort accepte le faible mĂȘme s'il

aimerait parfois que le faible se

réveille que le faible se redresse que

le faible vive car alors le faible ne

sera plus le faible

il deviendra m il deviendra un surhomme

je vous remercie

[Musique]


NIETZSCHE - La morale d'esclave 📏 (3)

panache et mĂȘme d'une certaine maniĂšre

la morale du sacrifice parce que pour

nietzsche ce n'est pas la forme de

l'acte qui fait sa valeur ce qui fait la

valeur morale d'un acte c'est sa force

autrement dit c'est la volonté de

puissance qui investit cet acte on peut

trouver de la volonté de puissance dans

un acte de générosité

on peut trouver la volonté de puissance

dans un acte de partage ou de

bienveillance c'est pas incompatibles

ce n'est pas incompatible parce que tout

dépend de l'énergie consommée dans notre

action est ce que nietzsche appelle la

morale d'esclaves

c'est lorsque l'action et réaliser non

pas à partir d'une volonté de puissance

animé par l'élan vital animé par

l'exaltation de la vie

c'est lorsque l'action est animé par le

ressentiment

c'est lorsque l'action est animé par

l'animosité par la jalousie parlant vie

c'est-Ă -dire par des forces qui sont

anti vitale par des forces mortifĂšre

le combat n'est pas mortifĂšre parce que

le combat fait partie de la vie Ă  ce

combat est mĂȘme l'un des principes de la

vie

mais le ressentiment le désir de

vengeance l'aigreur la rancune

ça ce sont des forces mortifÚre ce sont

les forces du faible du fait qu a besoin

de recourir à la stratégie pour parvenir

Ă  ses fins l'hypocrisie c'est la force

du faible la médisance c'est la force du

faible et ce sont des forces mortifĂšre

parce qu'elles vont Ă  l'encontre du

principe de la vie qui est l'affirmation

la volonté de puissance c'est une

volontĂ© d'affirmation lĂ  oĂč le faible va

s'inscrire non pas dans une logique

d'affirmation mais dans une logique de

négation le faible ce n'est pas celui

qui va chercher Ă  affirmer ce qui les

met Ă 

et ce quel autre c'est ça la différence

le faible c'est celui qui a besoin de

nier l'autre pour pouvoir s'affirmer

autrement dit c'est celui qui est

toujours dans un rapport de comparaison

avec l'autre de frustration vis-Ă -vis de

l'autre c'est celui qui voyant que son

voisin Ă  une plus belle voiture une

belle maison plus belle femme va nourrir

une rancoeur contre lui va employer sa

vie Ă  lui nuire

simplement parce qu'il est jaloux de ce

que lui n'a pas simplement par faiblesse

morale la morale du ressentiment la

morale d'esclaves

c'est la morale de la négation c'est la

morale de la réactivité vis-à-vis de

l'autre lĂ  oĂč le fort va ĂȘtre dans un

rapport pro actif au monde c'est Ă  dire

le désir d'entreprendre le désir de

produire le désir de créer le fait

d'ĂȘtre dans un rapport de rĂ©action

vis-Ă -vis du monde faible c'est celui

qui a besoin du fort pour pouvoir

employer contre le fort les armes du

faible si vous préférez le faible c'est

celui qui a besoin du fort pour jouer

son rĂŽle de faibles lĂ  oĂč le fort n'a

pas du tout besoin du faible pour jouer

son rĂŽle de fort l eufor ne jouent pas

de rĂŽle ils se contentent d'ĂȘtre il se

contente d'affirmer sa puissance vitale

il se contente d'affirmer sa volonté de

puissance se contente d'ĂȘtre dans la vie

et encore une fois c'est trĂšs important

de comprendre qu'il y Ă  mille et une

façons d'ĂȘtre dans l'affirmation ya

mille et une façons d'ĂȘtre dans la

volonté de puissance et tous ceux qui

vous diront que la volonté de puissance

c'est le fait de montrer Ă  l'autre notre

puissance c'est le fait de l'Ă©craser de

notre puissance

tous ceux lĂ  n'ont rien compris Ă  ce que

dit nietzsche

tout cela sont mĂȘme exactement dans ce

que nietzsche méprise à savoir dans

leurs sentiments Ă  savoir dans le besoin

de justifier ce qu'ils sont le besoin de

prouver des choses Ă  prouver des choses

aux autres nous prouver des choses elle

mĂȘme parce que quand on a besoin de

prouver des choses c'est qu'on a besoin

de prouver des choses c'est parce qu'on

manque de la confiance en ce que l'on

n'ait on a besoin de prouver des choses

quand on manque de confiance quand on

manque d'assurance

quand on a besoin de se rassurer mais le

fort n'a pas besoin de se rassurer

l'eufor est conscient de sa force et

c'est parce qu'il est conscient et

confiant en sa force qui n'a pas besoin

de la fiche en permanence qui n'a pas

besoin d'en faire la démonstration

permanente l'exemple donnent souvent

c'est le boxeur de compĂ©tition oĂč le

combattant de mma qui est généralement

un individu extrĂȘmement paisible en

dehors du ring

les boxeurs les combattants dans leur

grande majorité ne sont pas des gens qui

vont chercher l'embrouillé n'ont pas

besoin de prouver qu'ils sont les

meilleurs

il se contente de l'ĂȘtre ça fait maniĂšre

la volonté de montrer qu'on est le

meilleur est inversement proportionnelle

Ă  la certitude que l'on a d'ĂȘtre le

meilleur

encore une fois vouloir prouver quelque

chose

c'est considérer qu on peut en douter et

quand on dit quelque chose on en cherche

pas la preuve le surhomme n'a rien Ă 

prouver et c'est justement ça qui en

fait un surhomme il n'a rien Ă  prouver

ĂȘtre dans la rĂ©activitĂ© vis-Ă -vis de

l'autre ĂȘtre dans la nĂ©cessitĂ© de se

positionner comme supérieur à l'autre ce

n'est pas ĂȘtre un surhomme n'est pas

ĂȘtre dans l'affirmation c'est encore

ĂȘtre dans le nihilisme ĂȘtre dans

l'affirmation c'est ne pas accorder de

valeur c'est ne pas accorder

d'importance au jugement de l'autre

c'est ça ĂȘtre un surhomme ne pas

accorder d'importance au jugement de

l'autre le fort n'est pas dans la

réaction vis-à-vis du faible c'est le

faible qui est dans la réaction

vis-Ă -vis du fort le fort n'est pas dans

la réaction

le fort et dans l'indifférence

le fort n'est pas quelqu'un qui va sur

réagir aux actes du faible et s'il

réagit c'est parce qu'il aura considéré

que le faible pouvait représenter à un

moment donné une menace contre lui ou

une tentative de lui opposer sa force

et dans ce cas lĂ  le fort fera ce qu'il

sait faire de mieux

il emploiera sa force mais ne

l'emploiera que parce qu'il aura estimé

que ne pas l'employer

ce serait comme nier la vie en lui le

fort chez nietzsche

c'est d'abord un combattant de la vie

d'une vie qui ne rejette pas le conflit

vie qui assume le conflit d'une vie

consciente de ne pas ĂȘtre que paix amour

d'une vie consciente du fait que la

destruction fait parfois partie de la

vie il faut parfois savoir détruire pour

reconstruire le fort n'hésite pas à

détruire parce qu'il sait qu'il

reconstruit rang et que de lĂ  mĂȘme

façon que la naissance succÚde à la mort

la construction succĂšde Ă  la destruction

le fort ne se plaint pas que la vie de

face aux friands parce qu'il sait que la

souffrance n'est qu'éphémÚre et surtout

il sait que vouloir que la vie le

prémunissent contre la souffrance

ce serait vouloir que la vie ne soit pas

la vie ce serait vouloir que la vie ne

soit plus la vie lefort accepte la vie

il embrasse la vie danse avec la vie

parce qu'ils aiment l'idée que ceux qui

le traversent

soit en mĂȘme temps ce qui le dĂ©passe que

ceux qui l'animent soit aussi ceux qui

lui survivra lefort accepte la vie et le

fort accepte le faible mĂȘme s'il

aimerait parfois que le faible se

réveille que le faible se redresse que

le faible vive car alors le faible ne

sera plus le faible

il deviendra m il deviendra un surhomme

je vous remercie

[Musique]