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Le Dessous des Cartes - E201-400, 2011 02 05 L empreinte ecologique

2011 02 05 L empreinte ecologique

aujourd'hui je vais vous parler en

détail de l'empreinte écologique

l'empreinte écologique c'est la mesure

de ce que nous produisons consommons

rejetons c'est la mise en chiffres de

l'impact que tout cela a sur la planète

terre alors c'est intéressant

d'abord parce que on se pose des

questions sur la durabilité du processus

et ensuite se développe l'idée de

services rendus par la nature par la

planète terre alors est ce que tout cela

peut vraiment être mesurée et puis

est-ce que ça sert à quelque chose

l'empreinte écologique évalue la

pression qu'exercent sur les écosystèmes

terrestres nos productions nos

consommations et nos déchets pour cela

elle calcule la surface dont une

population a besoin pour produire ces

biens matériels et immatériels

c'est à dire les services et pour faire

ce calcul six éléments différents sons

d'additionner les surfaces cultivées

nécessaire à l'agriculture et les

surfaces de pêche les forêts d'où

viennent le bois pour la construction et

pour le chauffage les pâturages pour

l'élevage du bétail

les surfaces occupées par les

infrastructures et les terrains bâtis et

enfin celle nécessaire pour absorber les

déchets le co2 rejetées par les

activités humaines et le seul déchet

actuellement pris en compte dans le

calcul

parce que sur le plan quantitatif à

l'échelle mondiale l'empreinte carbone

est la composante la plus importante

elles représentent 52 % de l'empreinte

écologique tard empreinte écologique

renvoie donc à tout ce que nous

consommons que nous prélevons

directement des ressources naturelles

renouvelables disponibles sur la planète

c'est à dire la biocapacité de la terre

est bien comme l'empreinte écologique la

biocapacité est calculé à partir des

terres cultivées des surfaces de pêche

des forêts des pâturages des

infrastructures autant de surface à la

disposition des populations et bien sûr

en fonction de leur degré de

productivité

comme les ressources la biocapacité est

inégalement répartis à l'échelle

mondiale puisque dix pays se partagent

près de 60% de la biocapacité de la

planète

alors comment mesure-t-on tout cela

alors on a pris une unité de mesure pour

calculer l'empreinte écologique et la

biocapacité c'est l'hectare global un

hectare global représente la capacité de

production d'un hectare de terre avec

une productivité mondiale moyenne

parce qu'évidemment cette productivité

est très variable

un hectare cultivé à une productivité

supérieure à 1 hectare de surface de

pêche

un hectare de forêt européenne n'a pas

la même productivité qu'un hectare de

forêt tropicale

car le climat l'aménagement les

politiques de gestion varie beaucoup

donc l'hectare globale permet de faire

une moyenne de ces différences et de

déboucher sur une unité de mesure

commune

en 2007 les ressources disponibles de la

terre s'élevait à 12 milliards

d'hectares globaux soit une moyenne de

1,8 par habitant alors que l'empreinte

écologique de l'humanité les ressources

consommées s'élevait à 18 milliards

d'hectares globaux soit presque 3 par

habitant

donc le constat est simple l'empreinte

écologique est une fois et demie plus

importante que la biocapacité

dit autrement l'humanité sur exploitent

des ressources écologiques de près de

50%

c'est ce que le vvf et le global

footprint network appelle le dépassement

écologique qui indique que l'homme vit

maintenant largement à crédit

regardez voici notre terre maintenant

regardons l'évolution de l'empreinte

écologique depuis 1960

on voit bien que la biocapacité de la

planète a été dépassé en 1987

cela se repère bien en regardant le

point d'intersection suivons maintenant

l'évolution des divers éléments qui

composent l'empreinte l'homme consomme

désormais les ressources renouvelables

plus rapidement que les écosystèmes ne

peuvent les régénérer et il produit plus

de co2 que les écosystèmes de pain sans

absorber

alors depuis sa formalisation au début

des années 90 l'empreinte écologique

s'est révélé utilisable à divers échelle

mondiale nationale urbaine individuel ou

même pas reproduit ces qui permet de

mettre en évidence les facteurs et les

acteurs responsables de la

surexploitation des ressources

naturelles et les disparités entre

régions du monde dans leur contribution

à l'empreinte écologique mondiale on va

donc prendre maintenant

ces diverses échelles

à l'échelle mondiale on l'a vu

l'empreinte écologique moyenne en 2007

est de l'ordre de 2,7 hectares globaux

par personne mais la géographie de cette

empreinte et disparates et se rapproche

sans surprise de celle des zones de

développement économique

si on regarde par continent ramené à la

population

l'amérique du nord et l'espace qui à

l'empreinte écologique la plus élevée

avec près de 5 9 hectares globaux par

personne suivie de la zone océanie de

l'europe de l'amérique latine et des

caraïbes en asie l'empreinte écologique

est de l'ordre de 1,8 hectares globaux

par personne ce qui est assez peu et en

rapport avec l'importance de la

population qu'ils représentent 60% de la

population mondiale

en revanche les dynamique démographique

et économique conjuguée du continent

asiatique augmente sans cesse la part de

l'asie dans l'empreinte écologique

globale

en afrique empreinte écologique moyenne

par personne est de l'ordre de 1,4

hectare globaux et au sein même de ce

continent

la situation varie beaucoup selon les

états les extrêmes par tête perd capita

sont l'île maurice qui est au plus haut

et le malawi qui est au plus bas

deuxièmement si on descend maintenant à

l'échelle des états les déterminants du

niveau d'empreinte écologique sont le

mode de vie les pratiques de

consommation

le niveau de développement économique et

la taille de la population en valeur

absolue plus de 50 % de l'empreinte

écologique mondiale est attribuée à une

dizaine de pays

et on constate d'ailleurs que les

briques les quatre principaux pays

émergents figurent désormais parmi les

six principaux responsables mais si on

rapporte le niveau d'empreinte

écologique des pays à la taille de la

population

on constate que le classement change

considérablement on trouve par exemple

en haut du classement

les émirats arabes unis et le qatar avec

plus de 10 hectares globaux par personne

parce que ce sont des pays producteurs

de pétrole à l'empreinte carbone

considérable et en plus ils sont très

peu peuplée sans surprise vient ensuite

des pays comme les états-unis

l'australie l'allemagne la france le

japon c'est le niveau et le modèle de

développement qui contribua au niveau

d'empreinte écologique par personne pour

d'autres pays c'est l'effet de

population qui contribuent au niveau

d'empreinte écologique ramené par

personne par exemple empreinte

écologique du brésil ou de la chine se

révèle beaucoup moins importante qu'en

pourcentage de l'empreinte écologique

mondiale

et puis en bas de l'échelle on trouve

des pays en développement économique

faible mais à la population importante

comme le nigeria ou l'indonésie

on trouve une puissances économiques

émergentes comme l'inde qui a une très

forte population mais aussi au même

niveau des pays très pauvre et peu

peuplées comme l'erythrée ou de petite

taille comme haïti ou le timor oriental

qui sont tout à fait à la fin du

classement

troisième exemple l'échelle urbaine en

prenant l'empreinte écologique des

villes si on prend la ville de londres

une étude réalisée en 2010 par l'agent

de l'environnement britannique a calculé

l'empreinte écologique de la capitale du

royaume uni et son empreinte écologique

et 2,4 hectares et me globaux par

personne soit une surface globale de

plus de 34 millions d'hectares globaux

qui fait que l'empreinte écologique

équivaut à 200 fois la taille réelle de

la ville parce qu'une ville en effet est

loin de consommer seulement la

superficie qu'elle occupe

elle consomme aussi de l'espace pour son

approvisionnement en nourriture en

énergie ou en eau

et puis enfin il ya notre propre niveau

c'est à dire le calcul de l'empreinte du

citoyen on peut le faire par exemple sur

le site du vvf en répondant à une série

de questions qui concernent nos

habitudes alimentaires le logement ou

les modes de transport par exemple pour

une personne qui consomme des produits

frais mais aussi des surgelés et des

conserves qui mangent de la viande une à

trois fois par semaine qui vit dans un

petit appartement chauffés au gaz qui

utilise du papier recyclé et

régulièrement la voiture et les

transports en commun qui n'empruntent

pas l'avion pour les vacances on obtient

à l'arrivée une empreinte écologique de

trois et demi hectare globo alors c'est

moins que l'empreinte écologique moyenne

d'un allemand ou d'un français

mais c'est le trip de l'empreinte

écologique d'un citoyen éthiopiens et

pourtant notre exemple de consommateur

moyen n'est pas particulièrement aux

prédateurs si tout le monde consommait

de cette manière il faudrait presque

deux planètes

alors ceci pour montrer que si la

population mondiale adoptait le mode de

vie d'un émirati ou d'un américain il

faudrait une biocapacité équivalente à

plus de quatre planètes et demie pour

répondre à la consommation d'humanité et

absorber les émissions de co2 produites

pour ce mode de consommation

par contre si tout le monde vivait comme

le citoyen indien moyen l'humanité

n'utiliserait à peine que la moitié de

la biocapacité de la planète alors sans

adopter des modes de vie aussi extrêmes

chacun d'entre nous peut évaluer la

quantité de ressources naturelles

mobilisés pour chaque produit où chaque

geste par exemple à l'échelle d'un

produit

le simple fait de boire un verre de jus

de free a un impact environnemental

d'abord la production des fruits

nécessite des terres cultivables et de

l'eau mais aussi des engrais et du

carburant pour les machines agricoles

vient ensuite le conditionnement la mise

en bouteille le transport la

distribution qui demande aussi du

carburant supplémentaire la

commercialisation du produit et la

publicité engage d'autres sources

jusqu'à l'achat et la consommation

sans même parler des déchets produits

voilà alors dotée de toutes ces

connaissances évidemment on est

complètement traumatisés ou en tout cas

immobilisé alors évidemment ce n'est pas

le but

il s'agit simplement de mesurer à

diverses échelles les impacts les

empreintes de ce que nous produisons

consommons et rejetons alors est ce que

tout cela est théorique à écouter pas

tellement puisque cette unité de mesure

est utilisée par les écologistes bien

entendu mais aussi les acteurs

économiques les gouvernements et même

les nations unies pour préparer les

négociations internationales par exemple

en france la loi grenelle de

l'environnement a prévu que à partir de

juillet 2011 tous les produits devront

avoir une étiquette qui indiquent le

niveau de leur empreinte carbone

voilà j'ai simplement voulu vous montrer

que chacun pouvait agir à sa propre

échelle et indiqué que tout cela ne nous

dépassait pas totalement

[Musique]


2011 02 05 L empreinte ecologique 2011 02 05 La huella ecológica

aujourd'hui je vais vous parler en

détail de l'empreinte écologique

l'empreinte écologique c'est la mesure

de ce que nous produisons consommons

rejetons c'est la mise en chiffres de

l'impact que tout cela a sur la planète

terre alors c'est intéressant

d'abord parce que on se pose des

questions sur la durabilité du processus

et ensuite se développe l'idée de

services rendus par la nature par la

planète terre alors est ce que tout cela

peut vraiment être mesurée et puis

est-ce que ça sert à quelque chose

l'empreinte écologique évalue la

pression qu'exercent sur les écosystèmes

terrestres nos productions nos

consommations et nos déchets pour cela

elle calcule la surface dont une

population a besoin pour produire ces

biens matériels et immatériels

c'est à dire les services et pour faire

ce calcul six éléments différents sons

d'additionner les surfaces cultivées

nécessaire à l'agriculture et les

surfaces de pêche les forêts d'où

viennent le bois pour la construction et

pour le chauffage les pâturages pour

l'élevage du bétail

les surfaces occupées par les

infrastructures et les terrains bâtis et

enfin celle nécessaire pour absorber les

déchets le co2 rejetées par les

activités humaines et le seul déchet

actuellement pris en compte dans le

calcul

parce que sur le plan quantitatif à

l'échelle mondiale l'empreinte carbone

est la composante la plus importante

elles représentent 52 % de l'empreinte

écologique tard empreinte écologique

renvoie donc à tout ce que nous

consommons que nous prélevons

directement des ressources naturelles

renouvelables disponibles sur la planète

c'est à dire la biocapacité de la terre

est bien comme l'empreinte écologique la

biocapacité est calculé à partir des

terres cultivées des surfaces de pêche

des forêts des pâturages des

infrastructures autant de surface à la

disposition des populations et bien sûr

en fonction de leur degré de

productivité

comme les ressources la biocapacité est

inégalement répartis à l'échelle

mondiale puisque dix pays se partagent

près de 60% de la biocapacité de la

planète

alors comment mesure-t-on tout cela

alors on a pris une unité de mesure pour

calculer l'empreinte écologique et la

biocapacité c'est l'hectare global un

hectare global représente la capacité de

production d'un hectare de terre avec

une productivité mondiale moyenne

parce qu'évidemment cette productivité

est très variable

un hectare cultivé à une productivité

supérieure à 1 hectare de surface de

pêche

un hectare de forêt européenne n'a pas

la même productivité qu'un hectare de

forêt tropicale

car le climat l'aménagement les

politiques de gestion varie beaucoup

donc l'hectare globale permet de faire

une moyenne de ces différences et de

déboucher sur une unité de mesure

commune

en 2007 les ressources disponibles de la

terre s'élevait à 12 milliards

d'hectares globaux soit une moyenne de

1,8 par habitant alors que l'empreinte

écologique de l'humanité les ressources

consommées s'élevait à 18 milliards

d'hectares globaux soit presque 3 par

habitant

donc le constat est simple l'empreinte

écologique est une fois et demie plus

importante que la biocapacité

dit autrement l'humanité sur exploitent

des ressources écologiques de près de

50%

c'est ce que le vvf et le global

footprint network appelle le dépassement

écologique qui indique que l'homme vit

maintenant largement à crédit

regardez voici notre terre maintenant

regardons l'évolution de l'empreinte

écologique depuis 1960

on voit bien que la biocapacité de la

planète a été dépassé en 1987

cela se repère bien en regardant le

point d'intersection suivons maintenant

l'évolution des divers éléments qui

composent l'empreinte l'homme consomme

désormais les ressources renouvelables

plus rapidement que les écosystèmes ne

peuvent les régénérer et il produit plus

de co2 que les écosystèmes de pain sans

absorber

alors depuis sa formalisation au début

des années 90 l'empreinte écologique

s'est révélé utilisable à divers échelle

mondiale nationale urbaine individuel ou

même pas reproduit ces qui permet de

mettre en évidence les facteurs et les

acteurs responsables de la

surexploitation des ressources

naturelles et les disparités entre

régions du monde dans leur contribution

à l'empreinte écologique mondiale on va

donc prendre maintenant

ces diverses échelles

à l'échelle mondiale on l'a vu

l'empreinte écologique moyenne en 2007

est de l'ordre de 2,7 hectares globaux

par personne mais la géographie de cette

empreinte et disparates et se rapproche

sans surprise de celle des zones de

développement économique

si on regarde par continent ramené à la

population

l'amérique du nord et l'espace qui à

l'empreinte écologique la plus élevée

avec près de 5 9 hectares globaux par

personne suivie de la zone océanie de

l'europe de l'amérique latine et des

caraïbes en asie l'empreinte écologique

est de l'ordre de 1,8 hectares globaux

par personne ce qui est assez peu et en

rapport avec l'importance de la

population qu'ils représentent 60% de la

population mondiale

en revanche les dynamique démographique

et économique conjuguée du continent

asiatique augmente sans cesse la part de

l'asie dans l'empreinte écologique

globale

en afrique empreinte écologique moyenne

par personne est de l'ordre de 1,4

hectare globaux et au sein même de ce

continent

la situation varie beaucoup selon les

états les extrêmes par tête perd capita

sont l'île maurice qui est au plus haut

et le malawi qui est au plus bas

deuxièmement si on descend maintenant à

l'échelle des états les déterminants du

niveau d'empreinte écologique sont le

mode de vie les pratiques de

consommation

le niveau de développement économique et

la taille de la population en valeur

absolue plus de 50 % de l'empreinte

écologique mondiale est attribuée à une

dizaine de pays

et on constate d'ailleurs que les

briques les quatre principaux pays

émergents figurent désormais parmi les

six principaux responsables mais si on

rapporte le niveau d'empreinte

écologique des pays à la taille de la

population

on constate que le classement change

considérablement on trouve par exemple

en haut du classement

les émirats arabes unis et le qatar avec

plus de 10 hectares globaux par personne

parce que ce sont des pays producteurs

de pétrole à l'empreinte carbone

considérable et en plus ils sont très

peu peuplée sans surprise vient ensuite

des pays comme les états-unis

l'australie l'allemagne la france le

japon c'est le niveau et le modèle de

développement qui contribua au niveau

d'empreinte écologique par personne pour

d'autres pays c'est l'effet de

population qui contribuent au niveau

d'empreinte écologique ramené par

personne par exemple empreinte

écologique du brésil ou de la chine se

révèle beaucoup moins importante qu'en

pourcentage de l'empreinte écologique

mondiale

et puis en bas de l'échelle on trouve

des pays en développement économique

faible mais à la population importante

comme le nigeria ou l'indonésie

on trouve une puissances économiques

émergentes comme l'inde qui a une très

forte population mais aussi au même

niveau des pays très pauvre et peu

peuplées comme l'erythrée ou de petite

taille comme haïti ou le timor oriental

qui sont tout à fait à la fin du

classement

troisième exemple l'échelle urbaine en

prenant l'empreinte écologique des

villes si on prend la ville de londres

une étude réalisée en 2010 par l'agent

de l'environnement britannique a calculé

l'empreinte écologique de la capitale du

royaume uni et son empreinte écologique

et 2,4 hectares et me globaux par

personne soit une surface globale de

plus de 34 millions d'hectares globaux

qui fait que l'empreinte écologique

équivaut à 200 fois la taille réelle de

la ville parce qu'une ville en effet est

loin de consommer seulement la

superficie qu'elle occupe

elle consomme aussi de l'espace pour son

approvisionnement en nourriture en

énergie ou en eau

et puis enfin il ya notre propre niveau

c'est à dire le calcul de l'empreinte du

citoyen on peut le faire par exemple sur

le site du vvf en répondant à une série

de questions qui concernent nos

habitudes alimentaires le logement ou

les modes de transport par exemple pour

une personne qui consomme des produits

frais mais aussi des surgelés et des

conserves qui mangent de la viande une à

trois fois par semaine qui vit dans un

petit appartement chauffés au gaz qui

utilise du papier recyclé et

régulièrement la voiture et les

transports en commun qui n'empruntent

pas l'avion pour les vacances on obtient

à l'arrivée une empreinte écologique de

trois et demi hectare globo alors c'est

moins que l'empreinte écologique moyenne

d'un allemand ou d'un français

mais c'est le trip de l'empreinte

écologique d'un citoyen éthiopiens et

pourtant notre exemple de consommateur

moyen n'est pas particulièrement aux

prédateurs si tout le monde consommait

de cette manière il faudrait presque

deux planètes

alors ceci pour montrer que si la

population mondiale adoptait le mode de

vie d'un émirati ou d'un américain il

faudrait une biocapacité équivalente à

plus de quatre planètes et demie pour

répondre à la consommation d'humanité et

absorber les émissions de co2 produites

pour ce mode de consommation

par contre si tout le monde vivait comme

le citoyen indien moyen l'humanité

n'utiliserait à peine que la moitié de

la biocapacité de la planète alors sans

adopter des modes de vie aussi extrêmes

chacun d'entre nous peut évaluer la

quantité de ressources naturelles

mobilisés pour chaque produit où chaque

geste par exemple à l'échelle d'un

produit

le simple fait de boire un verre de jus

de free a un impact environnemental

d'abord la production des fruits

nécessite des terres cultivables et de

l'eau mais aussi des engrais et du

carburant pour les machines agricoles

vient ensuite le conditionnement la mise

en bouteille le transport la

distribution qui demande aussi du

carburant supplémentaire la

commercialisation du produit et la

publicité engage d'autres sources

jusqu'à l'achat et la consommation

sans même parler des déchets produits

voilà alors dotée de toutes ces

connaissances évidemment on est

complètement traumatisés ou en tout cas

immobilisé alors évidemment ce n'est pas

le but

il s'agit simplement de mesurer à

diverses échelles les impacts les

empreintes de ce que nous produisons

consommons et rejetons alors est ce que

tout cela est théorique à écouter pas

tellement puisque cette unité de mesure

est utilisée par les écologistes bien

entendu mais aussi les acteurs

économiques les gouvernements et même

les nations unies pour préparer les

négociations internationales par exemple

en france la loi grenelle de

l'environnement a prévu que à partir de

juillet 2011 tous les produits devront

avoir une étiquette qui indiquent le

niveau de leur empreinte carbone

voilà j'ai simplement voulu vous montrer

que chacun pouvait agir à sa propre

échelle et indiqué que tout cela ne nous

dépassait pas totalement

[Musique]