×

Utilizziamo i cookies per contribuire a migliorare LingQ. Visitando il sito, acconsenti alla nostra politica dei cookie.


image

Histoire d'Europe et du monde: "Nota Bene", 140 tonnes, 12 hommes d'équipages, 4 tourelles...ces tanks sont énormes !

140 tonnes, 12 hommes d'équipages, 4 tourelles...ces tanks sont énormes !

Cet épisode est sponsorisé par Call of War, un jeu de stratégie en temps réel et en ligne sur le

thème de la Seconde Guerre mondiale ! Rejoignez des batailles épiques qui durent des semaines

entières, affrontez d'autres joueurs sur PC et Mobile, et envoyez vos tanks faire le ménage

dans les lignes ennemis, tout ça, gratuitement ! Rejoignez moi via le lien en description dès

à présent puisque j'ai créé une partie à 100 joueurs sur le jeu ! Je vous en dit également

plus sur tout ça en fin d'épisode ! Mes chers camarades bien le bonjour !

Les tanks sont une catégorie de véhicules que l'on voit rarement

sur les routes. Et pourtant, perso, ça me fait plus rêver qu'une Porsche. Peut être

parce que je n'y connais rien en voiture d'ailleurs...je ne sais pas...en tout cas,

entre une voiture de sport et un tank il peut y avoir un point commun : le manque

de place pour être confort à l'intérieur, surtout si tu es grand...ou large..Bref !

Certains tanks sont plus gros que d'autres et quand on pense aux géants de la Seconde Guerre

mondiale, on peut visualiser tout de suite le très costaud Maus allemand. Et pourtant,

la production de tank “géants” n'est pas réservée aux allemands pendant le conflit..non non ! En

France aussi, dès la Première Guerre mondiale, les militaires et les ingénieurs réfléchissent

à l'idée d'un char géant, bien armé et protégé. Face aux tranchées et aux fortifications qui

envahissent le champ de bataille depuis la fin de la guerre de mouvement, il s'agit de trouver

une solution permettant la "rupture" du front. Et cette question de rupture reste d'actualité

après la Première Guerre mondiale et mène au développement de nouveaux chars lourds,

de rupture ou de forteresse, destinés à attaquer des positions fortement protégées.

Même si aujourd'hui le gigantisme de certains prête à sourire, ils avaient à l'époque un réel

intérêt d'emploi et leur développement a permis des avancées technologiques qui servent encore sur

nos chars de nos jours. Du coup, je vous propose de faire un petit tour des tanks géants français !

Et on commence avec du lourd : le char FCM 1A !

L'aspect du champ de bataille et sa fortification constante pousse les militaires et les

ingénieurs à trouver une solution innovante pour traverser le no man's land hérissé de tranchées

de plus en plus larges et d'obstacles de nature à empêcher la progression des chars. La bataille de

la Somme voit le premier engagement des chars où déjà les premiers enseignements sont tirés.

Après ces expériences plus ou moins concluantes, les Français cherchent à concevoir un char plus

lourd que les Mark britanniques, avec un gabarit plus imposant, plus long et plus lourdement armé.

Estienne, le père des chars français, constate la nécessité d'avoir un char

plus long et plus cuirassé pour permettre le franchissement des larges tranchées et de se

confronter à des fortifications de campagne comme la fameuse ligne Hindenburg. La FCM

(Forges et Chantiers de la Méditerranée) planche sur un prototype regroupant en

guise de cahiers des charges les notions de cuirasse, puissance de feu et modernité.

C'est ainsi que naît le FCM 1A, commandé en octobre 1916. Le char est initialement

équipé d'une tourelle principale armée d'un obusier court Schneider de 105mm et de deux

mitrailleuses Hotchkiss. Il pèse un total de 41 tonnes, mesure 8,35 m de longueur,

2,84 m de largeur pour 1,98 m de hauteur. Propulsé par un moteur Renault de 200 ch,

il est protégé par un blindage avant de 35 mm à l'avant et sur la tourelle,

20 mm sur les côtés, 15 mm sur le plancher, soit en somme celui d'un panzer de 1940.

Mais 25 ans avant quoi...Pour vous faire comprendre à quel point le FCM 1A est un géant,

en comparaison, un char Saint-Chamond pèse deux fois moins et il est blindé

au mieux à 11,5 mm. Par contre, tous deux se déplacent à la même vitesse,

c'est à dire autour de 10 km/h. Ce qui est toujours pas ouf… mais c'est

difficile pour l'instant de faire mieux en terme de rapport poids / puissance …

Le char FCM 1A possède un équipage de sept hommes. L'intérieur du char est pensé de

manière plus optimale que les précédents chars Schneider ou Saint-Chamond. Cet engin

est résolument moderne et pose les bases du premier char lourd français. Le FCM 1A

est testé pour la première fois en décembre 1917, puis de manière officielle le 21 et

22 décembre 1917. Les tests et épreuves pour le char sont organisés à la Seyne-sur-Mer, non loin

des chantiers des FCM. Les tests comportent plusieurs terrains d'examens : sur route,

sur terrain dégagé et tout terrain, sur la plage. Le parcours d'obstacles est varié,

il comporte des talus, des trous d'obus, des murs, un bois et du sable. Au cours de ce test,

le FCM 1A se comporte globalement bien, il atteint une vitesse de pointe de 6km/h en tout terrain,

il franchit les obstacles sans problèmes et les exercices de tirs sont bien effectués,

même s'il est prévu de remplacer le canon d'origine par une pièce de 75 mm. Un seul bémol,

les virages sont abordés avec difficulté ce qui souligne un problème de direction.

Malgré cette difficulté, le char ne « déchenille » pas, c'est-à-dire qu'il perd pas ses chenilles.

Ce qui est un point assez important parce que cela arrive parfois...et là tu n'as pas l'air

bien malin… Autre point important, la commision d'inspection note que le compartiment interne

est bien aménagé. Preuve que le confort c'est important, surtout au vu des autres modèles.

Malgré tous les avantages et les tests réussis de ce char,

il n'est pas adopté pour la production en série. En effet, il est considéré comme

un « char test » qui va servir de base pour la création d'un modèle de série. Un témoignage

affirme que le Général Estienne trouve sa forme « vicieuse » … C'est donc à partir de

ce char FCM 1A que les Forges et Chantiers de la Méditerranée propose trois projets :

– FCM A : équipé d'un canon de 75 mm – FCM 1B : légèrement plus lourd,

avec un nouveau moteur et un 75 mm – FCM 2C

Et c'est finalement ce dernier modèle qui est choisi, le FCM 2C.

Après le FCM 1A, on se lance donc vers le FCM 2C qui reprend le cahier des charges du FCM 1A.

Il doit posséder des capacités de franchissement accrues, être bien protégé, posséder une grande

puissance de feu et pouvoir être transporté sur voie ferrée. Un vaste programme !

Prévu pour la dernière année de guerre, Estienne souhaite que le

2C puisse remplacer les chars moyens et légers Saint-Chamond et Renault FT

dans les dernières offensives de 1918 et 1919 jusqu'au cœur du Vaterland. Il est de conception

résolument moderne avec ses chenilles enveloppantes, plusieurs compartiments

et des mitrailleuses positionnées pour la défense du char et les combats rapprochés.

Le char 2C est commandé à 300 exemplaires début 1918 alors que

le prototype final n'est même pas encore terminé.

C'est l'armistice qui freine le projet 2C et après la guerre, s'il n'est pas abandonné,

sa production est limitée à 10 exemplaires, un chiffre très éloigné de la commande d'origine …

La chaîne de montage débute en 1919 et les premiers exemplaires arrivent dans les unités

entre 1922 et 1923. Le char 2C est un engin de 68 tonnes (autant qu'un tigre royal de la WW2),

pour une longueur de 10,37 m, 2,95 m de largeur sur 4,05 m de hauteur et une garde au sol de

0,60m. Ce mastodonte d'acier est armé d'un canon de 75 mm, quatre mitrailleuses Hotchkiss de 8

mm dont une en tourelle arrière. Il comprend 12 hommes d 'équipage (chef de char, pilote,

mécaniciens, canonniers, mitrailleurs, radio). Pour propulser cet engin, deux moteurs Mercedes de

250 ch chacun ou deux moteurs Maybach, permettant d'obtenir une vitesse maximale de 12 km/h.

Alors oui, ça peut paraître étonnant de trouver des moteurs allemands sur un char français,

en fait c'est surtout des pièces qui ont été capturées lors de la guerre et que l'on monte

sur ces chars pour faire des économies. il ne faut pas oublier que des tunes, y'en a plus !

En effet, le 2C devait être équipé de moteurs français mais la fin

de la guerre entraîne la baisse d'intérêt pour ces chars notamment

à cause des coûts de production et d'entretien qu'ils entraînent.

Le « super char » de l'année 1919 trouve donc un tout autre rôle : la propagande.

Largement mis en avant dans les films et affiches dans l'entre-deux-guerres,

le 2C est la vitrine du savoir-faire français en termes de blindé. Malgré toutes les qualités

mises en avant dans les films de propagande, le 2C s'avère être un gouffre financier. Le

super blindé a un taux de disponibilité très bas et en plus, il n'est pas très fiable.

A ça, faut ajouter deux autres facteurs assez importants. Sa consommation de carburant d'abord,

puisque le bestiaux englouti 13 litres de carburant par kilomètres ! Autant vous dire

que niveau logistique, il faut prévoir le coup pour le ravitaillement. Et puis l'autre souci,

c'est son poids, pour le manipuler ou le transporter, c'est ultra galère. Dites

vous bien que si un char 2C tombe en panne, seul un autre char 2C peut le dépanner !

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, le char 2C est toujours en service dans l'armée française.

Il subsiste huit chars sur les dix construits et ils sont regroupés au sein du 511e RCC (Régiment

de Chars de Combats) à Verdun. En septembre 1939, l'unité est appelée à rejoindre Belrupt,

à 5 km à l'est de Verdun. Leur mission dans le cadre d'une guerre future serait de contribuer à

percer la ligne Siegfried, mission très proche de celle pour laquelle ils avaient été créés en 1918.

Oui mais voilà, les chars 2C ne sortent plus très souvent de leur

hangar et ils ne sont clairement pas en état de faire campagne,

beaucoup ont des problèmes mécaniques ou vibrent anormalement …ce qui est moyennement rassurant…

Le 17 octobre, les hommes reçoivent l'ordre de rejoindre la position de Briey via la voie ferrée.

Le voyage est laborieux et les hommes d'équipage redoutent les pannes qui peuvent survenir à tout

instant. Arrivés à destination, le maire de Briey fait savoir qu'il ne souhaite pas voir les énormes

2C stationner dans la ville et désire qu'ils soient stockés à l'extérieur. Drôle d'accueil

en pleine guerre, mais les chars du 511e RCC s'installent dans une caserne plus loin où

ils sont réparés. Ce n'est que le 11 mai que les chars font mouvement vers la forêt pour éviter les

bombardements qui font rage dans la région. Le 17, le bataillon reçoit l'ordre de faire

route vers Landres. Au cours de ce déplacement, de nouvelles pannes surviennent, le convoi est

bombardé à plusieurs reprises. Le 14 juin, les 2C et leurs équipages sur voie ferrée font route

vers Neufchâteau. Cependant, la voie est coupée à plusieurs endroits à cause des bombardements

incessants dans la région ce qui entraîne des problèmes de logistiques. Les hommes recherchent

désespérément une solution pour débloquer la situation : le personnel ferroviaire s'est enfui,

les indications sur la position de l'ennemi sont peu claires. Le convoi de 2C est toujours bloqué

sur la voie de chemin de fer, et le terrain rend tout débarquement des chars impossible.

Et en plus, un incendie s'est déclaré dans un wagon précédant les chars. En gros,

c'est la loose sur toute la ligne, il n'y a plus d'issue pour les mastodontes et les

officiers décident de saborder les chars et de sauver les équipages. Tout ça pour ça oui...

C'est avec le cœur lourd que les hommes du 511e RCC détruisent leurs chars avant d'embarquer dans

des camions. Fin de partie pour les chars 2C et leur carrière pas très reluisante d'un point de

vue militaire. Cependant, il s'avère qu'un des chars, le « Champagne » a été récupéré par les

Allemands quasiment intact, sûrement à cause d'un dysfonctionnement au moment du sabordage.

Bah oui, déjà que le bousin il a du mal à fonctionner en temps normal,

pas étonnant qu'il y ait une merde au moment où tu cherches à ce qu'il marche plus !

Le monstre d'acier est emmené à Berlin en guise de trophée et certains affirment qu'il a été récupéré

par les Russes après la bataille de Berlin... Mystère. On notera que malgré son âge avancé,

les hommes servant sur ce tank l'appréciaient et en étaient spécialement fiers. Ils étaient

conscients de ses défauts dans le cadre d'une guerre de mouvement de grande ampleur mais ils

étaient persuadés qu'il pouvait encore jouer un rôle contre la ligne Siegfried ou dans la

défense de la France via la tactique des hérissons de la ligne Weygand,

tactique qui consiste à monter de nombreux points fortifiés sur le territoire qui s'apprête à être

envahi par l'ennemi pour mobiliser la majeure partie de ses troupes et donc ralentir l'attaque.

On aurait pu en rester là en ce qui concerne les tanks, mais après la conception du 2C,

l'idée du char très lourd va continuer d'évoluer.

Lors d'une réunion le 20 mai 1936 du conseil consultatif de l'armement et du matériel de

guerre, la commission chargée de l'établissement d'un programme de chars planche sur un nouveau

cahier des charges. Ce char devra peser moins de 45 tonnes, avoir une cuirasse en acier laminé

soudé à l'épreuve d'un canon de campagne, un moteur disposant d'un rapport poids/puissance

de 10 ch par tonne et une transmission moderne et électrique. Côté armement, ce char doit disposer

d'un canon de 75 mm et de mitrailleuses et être équipé de la TSF, c'est-à-dire de

la radio. Le but étant de concevoir « un char très lourd, très protégé et très armé, propre

en particulier à être utilisé défensivement et offensivement dans la guerre en région fortifiée.

Les industriels sont invités à présenter leur projet sur la base

de ce cahier des charges et trois firmes proposent un projet : ARL, AMX et FCM.

Et les gars se font plaisir sur les avant-projets qui dépassent déjà largement,

sur la planche à dessin, le tonnage retenu de 45 tonnes. Et pas qu'un peu !

L'ARL « char C » pèse déjà 146 tonnes, il est divisible en deux parties, et équipé d'un 90mm

raccourci et un 47 mm avec un blindage maximum à 120 mm. L'AMX « tracteur C » est lui aussi

beaucoup trop lourd avec plus de 100 tonnes, le projet est donc rapidement abandonné. Enfin,

la FCM dont la firme a déjà donné naissance au char 2C dont on a longuement parlé,

propose son modèle le FCM F1. C'est ce modèle qui est retenu pour la production en série,

un super char lourd conçu comme un char de forteresse

qui peut s'attaquer aux fortifications importantes comme la ligne Siegfried.

Le but c'est d'en faire un véritable bunker roulant, très blindé et avec une grande

puissance de feu. Il va falloir au moins ça pour franchir le fameux “Westwall” d'Hitler.

En effet, entre 1936 et 1940, Hitler a consolidé plusieurs lignes de défenses. Cette ligne

Siegfried dont nous parlons depuis tout à l'heure, regroupe une succession d'ouvrages fortifiés, de

batteries anti-aériennes, des pièges et obstacles pour les chars. Le F1, avec ses caractéristiques,

pourrait écraser les dents de dragon, franchir les fossés anti chars, prendre à partie et détruire

les nombreux blockhaus de mitrailleuse de la ligne tout en étant protégé contre les armes antichars.

Le FCM F1 retenu sur le projet d'origine pèse environ 60 tonnes mais, tenez vous bien,

le modèle final atteint les … 140 tonnes. C'est le poids de deux chars 2C qui était

déjà un mastodonte. La France est globalement en mode marseillais à cette époque quoi…

Le blindage du char atteint 120 mm sur la face frontale du véhicule et jusqu'à 100 mm sur les

côtés. Il possède deux tourelles, une à l'arrière armée d'un canon de 90mm à haute vélocité et une

plus en avant armée d'un canon de 47mm auquel on ajoute en plus 4 mitrailleuses. Le char fait plus

de 10m de long pour un peu plus de 3m de large et 4,20 de haut. Pour mouvoir une telle masse,

le FCM F1 doit être équipé de deux moteurs pétroléo-électrique développant chacun 550

ch. Le super char de forteresse est commandé à 12 exemplaires seulement en avril 1940. Si on devait

trouver un équivalent chez les allemands, on pourrait le comparer au célèbre tank

Maus même si en réalité le F1 est pensé dans le cadre d'une mission spécifique et précise

devant solutionner un problème tactique et non comme un char principal de bataille.

Pas de chance pour le FCM F1, la campagne de France ne se déroule pas exactement en faveur

des français. Sa production est donc mise en stand by en Mai 1940 et on se concentre sur la

production de chars plus légers. Résultat : Le char FCM F1 restera au stade de maquette

grandeur nature et ne verra jamais ni de près ou de loin la ligne Siegfried.

Après la Seconde Guerre mondiale, la France continue de penser,

concevoir et produire des chars lourds mais jamais aussi imposant que les 2C ou le FCM

F1. Si ces « maxi » chars avaient de l'intérêt à leur époque, c'est surtout une débauche de

moyens et d'énergie considérables pour finalement ne jamais voir le front.

Mais bon, ça fait de chouettes anecdotes à raconter et ça reste

une prouesse technique et industrielle ! Je vous rappelle que cette vidéo est

sponsorisé par Call of War, un jeu de stratégie en tant réel jouable gratuitement ! Si vous

n'apprendrez pas l'Histoire avec Call of War, vous pouvez tout de même vous plonger dans

l'ambiance de la seconde guerre mondiale avec des très jolies cartes et prêt de 120 unités

assez représentatives ce qu'on pouvait y voir. C'est totalement crossplateforme

donc les joueurs PC et Mobile peuvent s'y affronter jusqu'à 100 joueurs en même temps,

dans des batailles qui durent plusieurs semaines ! Quand j'ai posé les mains dessus, ça m'a rappelé

pas mal de jeux auxquels je jouais plus jeune, on y passe pas 10h d'affilée mais on revient

régulièrement pour voir où en est le combat, c'est le petit plaisir de suivre jour après jour

l'évolution de la partie ! Concrètement, vous allez devoir construire vos villes,

les défendre et faire grandir votre territoire comme dans n'importe quel jeu de stratégie et

puisqu'il y a du PVP il y a aussi une économie, de la diplomatie, des missions d'espionnage et tout

ce qui va avec ! Il y a également un gros arbre des technologies et il vous faudra faire des choix

sur le développement de votre armée ce qui est plutôt intéressant quand il y a autant de joueurs.

Parce que vous pouvez très bien être spécialisé dans le rush tank et en face avoir un adversaire

qui lui a développé son aviation. Qu'est ce qui se passe dans ce cas là ? Faudra jouer pour le

découvrir ! J'ai en tout cas créé une partie sur le jeu, je vous laisse les identifiants

dans la description pour me rejoindre ainsi qu'un lien vers le jeu qui vous permettra de choper un

mois premium et 13 000 gold gratuitement. Il y a 100 slots pour ma partie et puis si vous

arrivez trop tard et bien c'est pas grave, c'est gratuit donc ça ne mange pas de pain de tester

une petite partie chill avec un chocolat chaud dans une main et une armée entière dans l'autre !

Merci à tous d'avoir suivi cet épisode préparé avec Camille Harlé-Vargas qui s'y

connaît pas mal en tank et partage sa passion sur Twitter, je vous invite à aller voir son compte !


140 tonnes, 12 hommes d'équipages, 4 tourelles...ces tanks sont énormes ! 140 Tonnen, 12 Mann Besatzung, 4 Geschütztürme... diese Panzer sind riesig! 140 tons, 12 crew, 4 turrets...these tanks are huge!

Cet épisode est sponsorisé par Call of War, un  jeu de stratégie en temps réel et en ligne sur le

thème de la Seconde Guerre mondiale ! Rejoignez  des batailles épiques qui durent des semaines

entières, affrontez d'autres joueurs sur PC et  Mobile, et envoyez vos tanks faire le ménage

dans les lignes ennemis, tout ça, gratuitement  ! Rejoignez moi via le lien en description dès

à présent puisque j'ai créé une partie à 100  joueurs sur le jeu ! Je vous en dit également

plus sur tout ça en fin d'épisode ! Mes chers camarades bien le bonjour !

Les tanks sont une catégorie de  véhicules que l'on voit rarement

sur les routes. Et pourtant, perso, ça me  fait plus rêver qu'une Porsche. Peut être

parce que je n'y connais rien en voiture  d'ailleurs...je ne sais pas...en tout cas,

entre une voiture de sport et un tank il  peut y avoir un point commun : le manque

de place pour être confort à l'intérieur,  surtout si tu es grand...ou large..Bref !

Certains tanks sont plus gros que d'autres et  quand on pense aux géants de la Seconde Guerre

mondiale, on peut visualiser tout de suite  le très costaud Maus allemand. Et pourtant,

la production de tank “géants” n'est pas réservée  aux allemands pendant le conflit..non non ! En

France aussi, dès la Première Guerre mondiale,  les militaires et les ingénieurs réfléchissent

à l'idée d'un char géant, bien armé et protégé.  Face aux tranchées et aux fortifications qui

envahissent le champ de bataille depuis la fin  de la guerre de mouvement, il s'agit de trouver

une solution permettant la "rupture" du front.  Et cette question de rupture reste d'actualité

après la Première Guerre mondiale et mène  au développement de nouveaux chars lourds,

de rupture ou de forteresse, destinés à  attaquer des positions fortement protégées.

Même si aujourd'hui le gigantisme de certains  prête à sourire, ils avaient à l'époque un réel

intérêt d'emploi et leur développement a permis  des avancées technologiques qui servent encore sur

nos chars de nos jours. Du coup, je vous propose  de faire un petit tour des tanks géants français !

Et on commence avec du lourd : le char FCM 1A !

L'aspect du champ de bataille et sa fortification  constante pousse les militaires et les

ingénieurs à trouver une solution innovante pour  traverser le no man's land hérissé de tranchées

de plus en plus larges et d'obstacles de nature à  empêcher la progression des chars. La bataille de

la Somme voit le premier engagement des chars  où déjà les premiers enseignements sont tirés.

Après ces expériences plus ou moins concluantes,  les Français cherchent à concevoir un char plus

lourd que les Mark britanniques, avec un gabarit  plus imposant, plus long et plus lourdement armé.

Estienne, le père des chars français,  constate la nécessité d'avoir un char

plus long et plus cuirassé pour permettre le  franchissement des larges tranchées et de se

confronter à des fortifications de campagne  comme la fameuse ligne Hindenburg. La FCM

(Forges et Chantiers de la Méditerranée)  planche sur un prototype regroupant en

guise de cahiers des charges les notions  de cuirasse, puissance de feu et modernité.

C'est ainsi que naît le FCM 1A, commandé  en octobre 1916. Le char est initialement

équipé d'une tourelle principale armée d'un  obusier court Schneider de 105mm et de deux

mitrailleuses Hotchkiss. Il pèse un total  de 41 tonnes, mesure 8,35 m de longueur,

2,84 m de largeur pour 1,98 m de hauteur.  Propulsé par un moteur Renault de 200 ch,

il est protégé par un blindage avant  de 35 mm à l'avant et sur la tourelle,

20 mm sur les côtés, 15 mm sur le plancher,  soit en somme celui d'un panzer de 1940.

Mais 25 ans avant quoi...Pour vous faire  comprendre à quel point le FCM 1A est un géant,

en comparaison, un char Saint-Chamond  pèse deux fois moins et il est blindé

au mieux à 11,5 mm. Par contre, tous  deux se déplacent à la même vitesse,

c'est à dire autour de 10 km/h. Ce  qui est toujours pas ouf… mais c'est

difficile pour l'instant de faire mieux  en terme de rapport poids / puissance …

Le char FCM 1A possède un équipage de sept  hommes. L'intérieur du char est pensé de

manière plus optimale que les précédents  chars Schneider ou Saint-Chamond. Cet engin

est résolument moderne et pose les bases  du premier char lourd français. Le FCM 1A

est testé pour la première fois en décembre  1917, puis de manière officielle le 21 et

22 décembre 1917. Les tests et épreuves pour le  char sont organisés à la Seyne-sur-Mer, non loin

des chantiers des FCM. Les tests comportent  plusieurs terrains d'examens : sur route,

sur terrain dégagé et tout terrain, sur la  plage. Le parcours d'obstacles est varié,

il comporte des talus, des trous d'obus, des  murs, un bois et du sable. Au cours de ce test,

le FCM 1A se comporte globalement bien, il atteint  une vitesse de pointe de 6km/h en tout terrain,

il franchit les obstacles sans problèmes et  les exercices de tirs sont bien effectués,

même s'il est prévu de remplacer le canon  d'origine par une pièce de 75 mm. Un seul bémol,

les virages sont abordés avec difficulté  ce qui souligne un problème de direction.

Malgré cette difficulté, le char ne « déchenille  » pas, c'est-à-dire qu'il perd pas ses chenilles.

Ce qui est un point assez important parce que  cela arrive parfois...et là tu n'as pas l'air

bien malin… Autre point important, la commision  d'inspection note que le compartiment interne

est bien aménagé. Preuve que le confort c'est  important, surtout au vu des autres modèles.

Malgré tous les avantages et  les tests réussis de ce char,

il n'est pas adopté pour la production en  série. En effet, il est considéré comme

un « char test » qui va servir de base pour la  création d'un modèle de série. Un témoignage

affirme que le Général Estienne trouve sa  forme « vicieuse » … C'est donc à partir de

ce char FCM 1A que les Forges et Chantiers  de la Méditerranée propose trois projets :

– FCM A : équipé d'un canon de 75 mm – FCM 1B : légèrement plus lourd,

avec un nouveau moteur et un 75 mm – FCM 2C

Et c'est finalement ce dernier  modèle qui est choisi, le FCM 2C.

Après le FCM 1A, on se lance donc vers le FCM  2C qui reprend le cahier des charges du FCM 1A.

Il doit posséder des capacités de franchissement  accrues, être bien protégé, posséder une grande

puissance de feu et pouvoir être transporté  sur voie ferrée. Un vaste programme !

Prévu pour la dernière année de  guerre, Estienne souhaite que le

2C puisse remplacer les chars moyens  et légers Saint-Chamond et Renault FT

dans les dernières offensives de 1918 et 1919  jusqu'au cœur du Vaterland. Il est de conception

résolument moderne avec ses chenilles  enveloppantes, plusieurs compartiments

et des mitrailleuses positionnées pour la  défense du char et les combats rapprochés.

Le char 2C est commandé à 300  exemplaires début 1918 alors que

le prototype final n'est même pas encore terminé.

C'est l'armistice qui freine le projet 2C et  après la guerre, s'il n'est pas abandonné,

sa production est limitée à 10 exemplaires, un  chiffre très éloigné de la commande d'origine …

La chaîne de montage débute en 1919 et les  premiers exemplaires arrivent dans les unités

entre 1922 et 1923. Le char 2C est un engin de  68 tonnes (autant qu'un tigre royal de la WW2),

pour une longueur de 10,37 m, 2,95 m de largeur  sur 4,05 m de hauteur et une garde au sol de

0,60m. Ce mastodonte d'acier est armé d'un canon  de 75 mm, quatre mitrailleuses Hotchkiss de 8

mm dont une en tourelle arrière. Il comprend  12 hommes d 'équipage (chef de char, pilote,

mécaniciens, canonniers, mitrailleurs, radio).  Pour propulser cet engin, deux moteurs Mercedes de

250 ch chacun ou deux moteurs Maybach, permettant  d'obtenir une vitesse maximale de 12 km/h.

Alors oui, ça peut paraître étonnant de trouver  des moteurs allemands sur un char français,

en fait c'est surtout des pièces qui ont été  capturées lors de la guerre et que l'on monte

sur ces chars pour faire des économies. il ne  faut pas oublier que des tunes, y'en a plus !

En effet, le 2C devait être équipé  de moteurs français mais la fin

de la guerre entraîne la baisse  d'intérêt pour ces chars notamment

à cause des coûts de production  et d'entretien qu'ils entraînent.

Le « super char » de l'année 1919 trouve  donc un tout autre rôle : la propagande.

Largement mis en avant dans les films  et affiches dans l'entre-deux-guerres,

le 2C est la vitrine du savoir-faire français  en termes de blindé. Malgré toutes les qualités

mises en avant dans les films de propagande,  le 2C s'avère être un gouffre financier. Le

super blindé a un taux de disponibilité très  bas et en plus, il n'est pas très fiable.

A ça, faut ajouter deux autres facteurs assez  importants. Sa consommation de carburant d'abord,

puisque le bestiaux englouti 13 litres de  carburant par kilomètres ! Autant vous dire

que niveau logistique, il faut prévoir le coup  pour le ravitaillement. Et puis l'autre souci,

c'est son poids, pour le manipuler ou le  transporter, c'est ultra galère. Dites

vous bien que si un char 2C tombe en panne,  seul un autre char 2C peut le dépanner !

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, le char  2C est toujours en service dans l'armée française.

Il subsiste huit chars sur les dix construits et  ils sont regroupés au sein du 511e RCC (Régiment

de Chars de Combats) à Verdun. En septembre  1939, l'unité est appelée à rejoindre Belrupt,

à 5 km à l'est de Verdun. Leur mission dans le  cadre d'une guerre future serait de contribuer à

percer la ligne Siegfried, mission très proche de  celle pour laquelle ils avaient été créés en 1918.

Oui mais voilà, les chars 2C ne  sortent plus très souvent de leur

hangar et ils ne sont clairement  pas en état de faire campagne,

beaucoup ont des problèmes mécaniques ou vibrent  anormalement …ce qui est moyennement rassurant…

Le 17 octobre, les hommes reçoivent l'ordre de  rejoindre la position de Briey via la voie ferrée.

Le voyage est laborieux et les hommes d'équipage  redoutent les pannes qui peuvent survenir à tout

instant. Arrivés à destination, le maire de Briey  fait savoir qu'il ne souhaite pas voir les énormes

2C stationner dans la ville et désire qu'ils  soient stockés à l'extérieur. Drôle d'accueil

en pleine guerre, mais les chars du 511e RCC  s'installent dans une caserne plus loin où

ils sont réparés. Ce n'est que le 11 mai que les  chars font mouvement vers la forêt pour éviter les

bombardements qui font rage dans la région.  Le 17, le bataillon reçoit l'ordre de faire

route vers Landres. Au cours de ce déplacement,  de nouvelles pannes surviennent, le convoi est

bombardé à plusieurs reprises. Le 14 juin, les  2C et leurs équipages sur voie ferrée font route

vers Neufchâteau. Cependant, la voie est coupée  à plusieurs endroits à cause des bombardements

incessants dans la région ce qui entraîne des  problèmes de logistiques. Les hommes recherchent

désespérément une solution pour débloquer la  situation : le personnel ferroviaire s'est enfui,

les indications sur la position de l'ennemi sont  peu claires. Le convoi de 2C est toujours bloqué

sur la voie de chemin de fer, et le terrain  rend tout débarquement des chars impossible.

Et en plus, un incendie s'est déclaré dans  un wagon précédant les chars. En gros,

c'est la loose sur toute la ligne, il n'y  a plus d'issue pour les mastodontes et les

officiers décident de saborder les chars et de  sauver les équipages. Tout ça pour ça oui...

C'est avec le cœur lourd que les hommes du 511e  RCC détruisent leurs chars avant d'embarquer dans

des camions. Fin de partie pour les chars 2C et  leur carrière pas très reluisante d'un point de

vue militaire. Cependant, il s'avère qu'un des  chars, le « Champagne » a été récupéré par les

Allemands quasiment intact, sûrement à cause  d'un dysfonctionnement au moment du sabordage.

Bah oui, déjà que le bousin il a du  mal à fonctionner en temps normal,

pas étonnant qu'il y ait une merde au moment  où tu cherches à ce qu'il marche plus !

Le monstre d'acier est emmené à Berlin en guise de  trophée et certains affirment qu'il a été récupéré

par les Russes après la bataille de Berlin...  Mystère. On notera que malgré son âge avancé,

les hommes servant sur ce tank l'appréciaient  et en étaient spécialement fiers. Ils étaient

conscients de ses défauts dans le cadre d'une  guerre de mouvement de grande ampleur mais ils

étaient persuadés qu'il pouvait encore jouer  un rôle contre la ligne Siegfried ou dans la

défense de la France via la tactique  des hérissons de la ligne Weygand,

tactique qui consiste à monter de nombreux points  fortifiés sur le territoire qui s'apprête à être

envahi par l'ennemi pour mobiliser la majeure  partie de ses troupes et donc ralentir l'attaque.

On aurait pu en rester là en ce qui concerne  les tanks, mais après la conception du 2C,

l'idée du char très lourd va continuer d'évoluer.

Lors d'une réunion le 20 mai 1936 du conseil  consultatif de l'armement et du matériel de

guerre, la commission chargée de l'établissement  d'un programme de chars planche sur un nouveau

cahier des charges. Ce char devra peser moins  de 45 tonnes, avoir une cuirasse en acier laminé

soudé à l'épreuve d'un canon de campagne, un  moteur disposant d'un rapport poids/puissance

de 10 ch par tonne et une transmission moderne et  électrique. Côté armement, ce char doit disposer

d'un canon de 75 mm et de mitrailleuses  et être équipé de la TSF, c'est-à-dire de

la radio. Le but étant de concevoir « un char  très lourd, très protégé et très armé, propre

en particulier à être utilisé défensivement et  offensivement dans la guerre en région fortifiée.

Les industriels sont invités à  présenter leur projet sur la base

de ce cahier des charges et trois firmes  proposent un projet : ARL, AMX et FCM.

Et les gars se font plaisir sur les  avant-projets qui dépassent déjà largement,

sur la planche à dessin, le tonnage  retenu de 45 tonnes. Et pas qu'un peu !

L'ARL « char C » pèse déjà 146 tonnes, il est  divisible en deux parties, et équipé d'un 90mm

raccourci et un 47 mm avec un blindage maximum  à 120 mm. L'AMX « tracteur C » est lui aussi

beaucoup trop lourd avec plus de 100 tonnes,  le projet est donc rapidement abandonné. Enfin,

la FCM dont la firme a déjà donné naissance  au char 2C dont on a longuement parlé,

propose son modèle le FCM F1. C'est ce modèle  qui est retenu pour la production en série,

un super char lourd conçu  comme un char de forteresse

qui peut s'attaquer aux fortifications  importantes comme la ligne Siegfried.

Le but c'est d'en faire un véritable bunker  roulant, très blindé et avec une grande

puissance de feu. Il va falloir au moins ça  pour franchir le fameux “Westwall” d'Hitler.

En effet, entre 1936 et 1940, Hitler a consolidé  plusieurs lignes de défenses. Cette ligne

Siegfried dont nous parlons depuis tout à l'heure,  regroupe une succession d'ouvrages fortifiés, de

batteries anti-aériennes, des pièges et obstacles  pour les chars. Le F1, avec ses caractéristiques,

pourrait écraser les dents de dragon, franchir les  fossés anti chars, prendre à partie et détruire

les nombreux blockhaus de mitrailleuse de la ligne  tout en étant protégé contre les armes antichars.

Le FCM F1 retenu sur le projet d'origine  pèse environ 60 tonnes mais, tenez vous bien,

le modèle final atteint les … 140 tonnes.  C'est le poids de deux chars 2C qui était

déjà un mastodonte. La France est globalement  en mode marseillais à cette époque quoi…

Le blindage du char atteint 120 mm sur la face  frontale du véhicule et jusqu'à 100 mm sur les

côtés. Il possède deux tourelles, une à l'arrière  armée d'un canon de 90mm à haute vélocité et une

plus en avant armée d'un canon de 47mm auquel on  ajoute en plus 4 mitrailleuses. Le char fait plus

de 10m de long pour un peu plus de 3m de large  et 4,20 de haut. Pour mouvoir une telle masse,

le FCM F1 doit être équipé de deux moteurs  pétroléo-électrique développant chacun 550

ch. Le super char de forteresse est commandé à 12  exemplaires seulement en avril 1940. Si on devait

trouver un équivalent chez les allemands,  on pourrait le comparer au célèbre tank

Maus même si en réalité le F1 est pensé dans  le cadre d'une mission spécifique et précise

devant solutionner un problème tactique et  non comme un char principal de bataille.

Pas de chance pour le FCM F1, la campagne de  France ne se déroule pas exactement en faveur

des français. Sa production est donc mise en  stand by en Mai 1940 et on se concentre sur la

production de chars plus légers. Résultat :  Le char FCM F1 restera au stade de maquette

grandeur nature et ne verra jamais ni  de près ou de loin la ligne Siegfried.

Après la Seconde Guerre mondiale,  la France continue de penser,

concevoir et produire des chars lourds mais  jamais aussi imposant que les 2C ou le FCM

F1. Si ces « maxi » chars avaient de l'intérêt  à leur époque, c'est surtout une débauche de

moyens et d'énergie considérables pour  finalement ne jamais voir le front.

Mais bon, ça fait de chouettes  anecdotes à raconter et ça reste

une prouesse technique et industrielle ! Je vous rappelle que cette vidéo est

sponsorisé par Call of War, un jeu de stratégie  en tant réel jouable gratuitement ! Si vous

n'apprendrez pas l'Histoire avec Call of War,  vous pouvez tout de même vous plonger dans

l'ambiance de la seconde guerre mondiale avec  des très jolies cartes et prêt de 120 unités

assez représentatives ce qu'on pouvait  y voir. C'est totalement crossplateforme

donc les joueurs PC et Mobile peuvent s'y  affronter jusqu'à 100 joueurs en même temps,

dans des batailles qui durent plusieurs semaines  ! Quand j'ai posé les mains dessus, ça m'a rappelé

pas mal de jeux auxquels je jouais plus jeune,  on y passe pas 10h d'affilée mais on revient

régulièrement pour voir où en est le combat,  c'est le petit plaisir de suivre jour après jour

l'évolution de la partie ! Concrètement,  vous allez devoir construire vos villes,

les défendre et faire grandir votre territoire  comme dans n'importe quel jeu de stratégie et

puisqu'il y a du PVP il y a aussi une économie, de  la diplomatie, des missions d'espionnage et tout

ce qui va avec ! Il y a également un gros arbre  des technologies et il vous faudra faire des choix

sur le développement de votre armée ce qui est  plutôt intéressant quand il y a autant de joueurs.

Parce que vous pouvez très bien être spécialisé  dans le rush tank et en face avoir un adversaire

qui lui a développé son aviation. Qu'est ce qui  se passe dans ce cas là ? Faudra jouer pour le

découvrir ! J'ai en tout cas créé une partie  sur le jeu, je vous laisse les identifiants

dans la description pour me rejoindre ainsi qu'un  lien vers le jeu qui vous permettra de choper un

mois premium et 13 000 gold gratuitement. Il  y a 100 slots pour ma partie et puis si vous

arrivez trop tard et bien c'est pas grave, c'est  gratuit donc ça ne mange pas de pain de tester

une petite partie chill avec un chocolat chaud  dans une main et une armée entière dans l'autre !

Merci à tous d'avoir suivi cet épisode  préparé avec Camille Harlé-Vargas qui s'y

connaît pas mal en tank et partage sa passion sur  Twitter, je vous invite à aller voir son compte !