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Journal en français facile RFI, Journal en français facile 13/06/2022 20h00 GMT

Journal en français facile 13/06/2022 20h00 GMT

Sylvie Berruet : Bonsoir, vous écoutez RFI, il est 22h ici à Paris, 20h en temps universel, à Dakar et à Bamako. Bienvenue à vous dans le Journal en français facile.

Dans l'actualité, l'armée ukrainienne a quitté le centre de Sievierodonetsk. La ville risque fort de connaitre le même sort que Marioupol, tombée aux mains des Russes après d'intenses combats. Notre correspondante a accompagné l'armée russe dans les ruines du complexe industriel d'Azovstal à Marioupol, vous l'entendrez. Anne Corpet c'est à vous.

Anne Corpet : La France « est entrée dans une économie de guerre ». Déclaration d'Emmanuel Macron lors de l'inauguration du salon de l'armement en région parisienne. Le président français plaide pour une industrie de la défense plus réactive et plus innovante.

SB : Aux États-Unis, la poursuite des auditions publiques de la commission d'enquête sur l'assaut du capitole. Selon cette commission, Donald Trump avait décidé avant le scrutin de dénoncer des fraudes en cas de défaite. Nous retrouverons Guillaume Naudin en direct de Washington.

AC : Et puis du football. Nous retrouverons Antoine Grognet en direct, mais du stade de France où les Bleus affrontent la Croatie en ligue des nations.

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SB : Les forces ukrainiennes ont reconnu ce lundi avoir abandonné le centre de Sievierodonetsk.

AC : Cela fait des semaines que Russes et Ukrainiens s'affrontent dans cette ville. « Le coût humain de la bataille de Sievierodonetsk est terrifiant » déclare ce soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le sort de cette ville rappelle celui de Marioupol où les combats avaient duré de longues semaines. Marioupol est désormais aux mains des Russes. Ce lundi, accompagnés de l'armée russe, des journalistes se sont rendus pour la première fois sur le site industriel d'Azovstal où les derniers combattants ukrainiens s'étaient retranchés. Anissa El Jabri était sur place.

Nous sommes arrivés par les quartiers de la désolation, ceux qui jouxtaient Azovstal. À part les civils réfugiés de l'usine elle-même, de tout Marioupol, les habitants riverains sont ceux qui ont le plus souffert du siège et de la violence des combats. À peine si quelques maisons et pans d'immeubles tiennent encore debout, l'usine, elle, est encore partiellement en déminage. Des enquêteurs cherchent toujours des corps. L'odeur de la mort y flotte. L'armée russe nous a emmené au premier sous-sol, celui occupé, nous a-t-elle dit par le bataillon Azov. Vous le savez, ce bataillon est un élément important de la communication du Kremlin dont l'un des buts de guerre affichés est la dénazification de l'Ukraine.

SB : Et sachez aussi que l'Ukraine a perdu le quart de ses terres cultivables à cause de cette guerre.

AC : C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui le ministère ukrainien de l'Agriculture. 25% des surfaces cultivées ukrainiennes sont désormais sous le contrôle des Russes.

SB : Dans l'actualité encore, les élections législatives en France. Au lendemain du premier tour, le duel s'annonce serré, Anne, entre la majorité présidentielle et la Nouvelle Union de la gauche.

AC : Les deux mouvances, arrivées en tête et presque à égalité hier soir, sont déjà de retour sur le terrain. La Première ministre était en déplacement dans le Calvados ce lundi : elle a qualifié Jean-Luc Mélenchon, qui dirige la coalition de gauche, de « Premier menteur ». Le responsable de la France Insoumise estime que sa formation est arrivée en tête du scrutin contrairement aux résultats communiqués par le ministère de l'Intérieur. La coalition menée par Jean-Luc Mélenchon dispose d'une réserve de voix théoriquement moins grande que la formation du chef de l'État, mais elle va tenter de mobiliser les abstentionnistes. La majorité présidentielle espère obtenir la majorité à l'Assemblée nationale. Elle devra sinon composer avec le parti de droite Les Républicains.

SB : Emmanuel Macron qui n'a fait aucun commentaire ce lundi sur le résultat du scrutin.

AC : Et non, le président français s'est rendu à Eurosatory, le plus grand salon international de défense et de sécurité qui a ouvert ses portes près de Paris. « La France est entrée dans une économie de guerre » a-t-il déclaré. Il a demandé aux industries de l'armement de se montrer plus rapides, plus réactives aux besoins du marché. Emmanuel Macron a aussi plaidé pour une stratégie européenne de cette industrie de la défense, afin de sortir de la dépendance. Sur fond de guerre entre la Russie et l'Ukraine, le président français a enfin dit souhaiter une « réévaluation » de la loi de programmation militaire. Les précisions de Pauline Gleize.

« On ne peut plus vivre avec la grammaire d'il y a un an », estime Emmanuel Macron et d'ajouter : il faut « ajuster les moyens aux menaces ». D'autant que des parlementaires ont récemment mis en lumière les faibles stocks de certaines munitions de l'hexagone. Il était déjà prévu que le budget du ministère des Armées augmente cette année pour flirter avec les 41 milliards d'euros. Une montée en puissance conforme à la Loi de programmation militaire 2019-2025 qui prévoit d'atteindre à terme 50 milliards d'euros. Mais, « aller plus vite, plus fort et au moindre coût », comme le souhaite Emmanuel Macron, ne sera pas chose aisée. Selon une information du Monde, les discussions pour rehausser le stock d'armement concerneraient donc principalement les « obus et les missiles ». Pour ce faire, la Direction générale de l'armement envisagerait de proposer un texte législatif qui permettrait de réquisitionner, dans certaines circonstances, des matériaux ou des entreprises civiles à des fins militaires, et ce même si la France n'est pas formellement en guerre.

SB : Et on va partir aux États-Unis, Anne, la poursuite des auditions publiques de la commission d'enquête sur l'assaut du capitole.

AC : Donald Trump a-t-il organisé cette attaque violente du congrès ? C'est la question que se posent les Américains. Lors des auditions de ce lundi, les membres de la commission ont en tout cas montrés que l'ancien président avait par avance décidée de contester le résultat des élections en cas de défaite. On retrouve Guillaume Naudin en direct de Washington. Guillaume, des proches de Donald Trump ont essayé de lui faire entendre raison, mais sans succès.

Donald Trump savait que c'est bien Joe Biden qui a été élu président en novembre 2020. Il savait qu'il n'y a pas eu de fraude massive. Il le savait, parce que tout le monde le lui a dit. C'est ce que la commission a voulu montrer avec des témoignages de personnalités exclusivement républicaines, des proches. Sa fille Ivanka, son gendre Jared Kushner, des journalistes de la chaîne d'information conservatrice Fox News, des responsables électoraux, son propre directeur de campagne Bill Stepien et même son ministre de la Justice. À plusieurs reprises, William Barr lui a expliqué qu'il n'y avait aucune preuve de tricheries. Il appelle des « conneries », du « n'importe quoi » et des « trucs fous » ces affirmations avant de décrire un président qui a perdu contact avec la réalité. Donald Trump savait et pourtant, il a préféré dire autre chose. Dire qu'il avait gagné dès le soir de l'élection, n'écoutant personne d'autre que son avocat et conseillé Rudy Giuliani décrit comme ivre par des témoins. Ce mensonge est devenu l'élément central de son discours. Il a poussé vers la sortie ceux qui s'y opposait. Il a surtout, selon la commission, convaincu les émeutiers de venir à Washington le 6 janvier 2021. Et il les a convaincus d'ouvrir leur porte-monnaie. Les appels aux dons lancés par l'équipe de Donald Trump ont permis de rapporter près de 250 millions de dollars à son organisation.

AC : Merci Guillaume Naudin en direct de Washington.

SB : On va parler de football, Anne, avec la ligue des nations.

AC : La France affronte en ce moment la Croatie à St Denis au stade de France où l'on retrouve tout de suite Antoine Grognet. Alors Antoine, où en est-on de la partie ?

On a dépassé l'heure de jeu, 65 min ici au Stade de France, et les Bleus sont toujours menés. Un but à 0 par la Croatie, but inscrit sur penalty à la 4e minute de jeu par Luka Modric, le milieu de terrain et du Real Madrid et capitaine de cette équipe de Croatie. Les Bleus, qui ont affiché un niveau de jeu très insuffisant en première période, mais qui sont revenus transfigurés, c'est-à-dire qu'ils montrent un tout autre visage lors de cette seconde période. Beaucoup d'occasions, une pour Aurélien Tchouaméni, le nouveau milieu de terrain du Real Madrid, qui est entré à la mi-temps, une pour Karim Benzema. Un petit festival dans la surface, mais l'attaquant du Real a été repris. Et puis une occasion également pour Kylian Mbappé qui frappe des 25m à côté du but gardé par Ivusic. Les Bleus poussent, les Bleus veulent égaliser, mais pour l'instant la Croatie mène toujours 1 but à 0 au Stade de France.

AC : Merci Antoine grenier. Il est 22h10 à Paris. C'est la fin de ce Journal en français facile. Merci de l'avoir écouté.


Journal en français facile 13/06/2022 20h00 GMT Easy French Newspaper 13/06/2022 20h00 GMT

Sylvie Berruet : Bonsoir, vous écoutez RFI, il est 22h ici à Paris, 20h en temps universel, à Dakar et à Bamako. Bienvenue à vous dans le Journal en français facile.

Dans l'actualité, l'armée ukrainienne a quitté le centre de Sievierodonetsk. La ville risque fort de connaitre le même sort que Marioupol, tombée aux mains des Russes après d'intenses combats. The town is likely to suffer the same fate as Marioupol, which fell to the Russians after intense fighting. Notre correspondante a accompagné l'armée russe dans les ruines du complexe industriel d'Azovstal à Marioupol, vous l'entendrez. Anne Corpet c'est à vous.

Anne Corpet : La France « est entrée dans une économie de guerre ». Déclaration d'Emmanuel Macron lors de l'inauguration du salon de l'armement en région parisienne. Statement by Emmanuel Macron during the inauguration of the arms fair in the Paris region. Le président français plaide pour une industrie de la défense plus réactive et plus innovante. The French president pleads for a more reactive and more innovative defense industry.

SB : Aux États-Unis, la poursuite des auditions publiques de la commission d'enquête sur l'assaut du capitole. Selon cette commission, Donald Trump avait décidé avant le scrutin de dénoncer des fraudes en cas de défaite. Nous retrouverons Guillaume Naudin en direct de Washington. We will find Guillaume Naudin live from Washington.

AC : Et puis du football. Nous retrouverons Antoine Grognet en direct, mais du stade de France où les Bleus affrontent la Croatie en ligue des nations.

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SB : Les forces ukrainiennes ont reconnu ce lundi avoir abandonné le centre de Sievierodonetsk.

AC : Cela fait des semaines que Russes et Ukrainiens s'affrontent dans cette ville. « Le coût humain de la bataille de Sievierodonetsk est terrifiant » déclare ce soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Le sort de cette ville rappelle celui de Marioupol où les combats avaient duré de longues semaines. Marioupol est désormais aux mains des Russes. Ce lundi, accompagnés de l'armée russe, des journalistes se sont rendus pour la première fois sur le site industriel d'Azovstal où les derniers combattants ukrainiens s'étaient retranchés. Anissa El Jabri était sur place.

Nous sommes arrivés par les quartiers de la désolation, ceux qui jouxtaient Azovstal. À part les civils réfugiés de l'usine elle-même, de tout Marioupol, les habitants riverains sont ceux qui ont le plus souffert du siège et de la violence des combats. À peine si quelques maisons et pans d'immeubles tiennent encore debout, l'usine, elle, est encore partiellement en déminage. Des enquêteurs cherchent toujours des corps. L'odeur de la mort y flotte. L'armée russe nous a emmené au premier sous-sol, celui occupé, nous a-t-elle dit par le bataillon Azov. Vous le savez, ce bataillon est un élément important de la communication du Kremlin dont l'un des buts de guerre affichés est la dénazification de l'Ukraine. 如你所知,这个营是克里姆林宫通讯的重要组成部分,其宣称的战争目标之一是使乌克兰去纳粹化。

SB : Et sachez aussi que l'Ukraine a perdu le quart de ses terres cultivables à cause de cette guerre.

AC : C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui le ministère ukrainien de l'Agriculture. 25% des surfaces cultivées ukrainiennes sont désormais sous le contrôle des Russes.

SB : Dans l'actualité encore, les élections législatives en France. Au lendemain du premier tour, le duel s'annonce serré, Anne, entre la majorité présidentielle et la Nouvelle Union de la gauche.

AC : Les deux mouvances, arrivées en tête et presque à égalité hier soir, sont déjà de retour sur le terrain. La Première ministre était en déplacement dans le Calvados ce lundi : elle a qualifié Jean-Luc Mélenchon, qui dirige la coalition de gauche, de « Premier menteur ». The Prime Minister was traveling in Calvados on Monday: she described Jean-Luc Mélenchon, who leads the left-wing coalition, as "First liar". Le responsable de la France Insoumise estime que sa formation est arrivée en tête du scrutin contrairement aux résultats communiqués par le ministère de l'Intérieur. La coalition menée par Jean-Luc Mélenchon dispose d'une réserve de voix théoriquement moins grande que la formation du chef de l'État, mais elle va tenter de mobiliser les abstentionnistes. La majorité présidentielle espère obtenir la majorité à l'Assemblée nationale. Elle devra sinon composer avec le parti de droite Les Républicains.

SB : Emmanuel Macron qui n'a fait aucun commentaire ce lundi sur le résultat du scrutin.

AC : Et non, le président français s'est rendu à Eurosatory, le plus grand salon international de défense et de sécurité qui a ouvert ses portes près de Paris. « La France est entrée dans une économie de guerre » a-t-il déclaré. Il a demandé aux industries de l'armement de se montrer plus rapides, plus réactives aux besoins du marché. Emmanuel Macron a aussi plaidé pour une stratégie européenne de cette industrie de la défense, afin de sortir de la dépendance. Sur fond de guerre entre la Russie et l'Ukraine, le président français a enfin dit souhaiter une « réévaluation » de la loi de programmation militaire. Les précisions de Pauline Gleize.

« On ne peut plus vivre avec la grammaire d'il y a un an », estime Emmanuel Macron et d'ajouter : il faut « ajuster les moyens aux menaces ». “We can no longer live with the grammar of a year ago”, considers Emmanuel Macron and adds: we must “adjust the means to the threats”. D'autant que des parlementaires ont récemment mis en lumière les faibles stocks de certaines munitions de l'hexagone. Il était déjà prévu que le budget du ministère des Armées augmente cette année pour flirter avec les 41 milliards d'euros. Une montée en puissance conforme à la Loi de programmation militaire 2019-2025 qui prévoit d'atteindre à terme 50 milliards d'euros. Mais, « aller plus vite, plus fort et au moindre coût », comme le souhaite Emmanuel Macron, ne sera pas chose aisée. Selon une information du Monde, les discussions pour rehausser le stock d'armement concerneraient donc principalement les « obus et les missiles ». Pour ce faire, la Direction générale de l'armement envisagerait de proposer un texte législatif qui permettrait de réquisitionner, dans certaines circonstances, des matériaux ou des entreprises civiles à des fins militaires, et ce même si la France n'est pas formellement en guerre. To do this, the Directorate General of Armaments would consider proposing a legislative text which would make it possible to requisition, in certain circumstances, civilian materials or companies for military purposes, even if France is not formally at war. .

SB : Et on va partir aux États-Unis, Anne, la poursuite des auditions publiques de la commission d'enquête sur l'assaut du capitole.

AC : Donald Trump a-t-il organisé cette attaque violente du congrès ? C'est la question que se posent les Américains. Lors des auditions de ce lundi, les membres de la commission ont en tout cas montrés que l'ancien président avait par avance décidée de contester le résultat des élections en cas de défaite. On retrouve Guillaume Naudin en direct de Washington. Guillaume, des proches de Donald Trump ont essayé de lui faire entendre raison, mais sans succès.

Donald Trump savait que c'est bien Joe Biden qui a été élu président en novembre 2020. Il savait qu'il n'y a pas eu de fraude massive. Il le savait, parce que tout le monde le lui a dit. C'est ce que la commission a voulu montrer avec des témoignages de personnalités exclusivement républicaines, des proches. Sa fille Ivanka, son gendre Jared Kushner, des journalistes de la chaîne d'information conservatrice Fox News, des responsables électoraux, son propre directeur de campagne Bill Stepien et même son ministre de la Justice. À plusieurs reprises, William Barr lui a expliqué qu'il n'y avait aucune preuve de tricheries. Il appelle des « conneries », du « n'importe quoi » et des « trucs fous » ces affirmations avant de décrire un président qui a perdu contact avec la réalité. Donald Trump savait et pourtant, il a préféré dire autre chose. Dire qu'il avait gagné dès le soir de l'élection, n'écoutant personne d'autre que son avocat et conseillé Rudy Giuliani décrit comme ivre par des témoins. Ce mensonge est devenu l'élément central de son discours. Il a poussé vers la sortie ceux qui s'y opposait. Il a surtout, selon la commission, convaincu les émeutiers de venir à Washington le 6 janvier 2021. Et il les a convaincus d'ouvrir leur porte-monnaie. Les appels aux dons lancés par l'équipe de Donald Trump ont permis de rapporter près de 250 millions de dollars à son organisation.

AC : Merci Guillaume Naudin en direct de Washington.

SB : On va parler de football, Anne, avec la ligue des nations.

AC : La France affronte en ce moment la Croatie à St Denis au stade de France où l'on retrouve tout de suite Antoine Grognet. Alors Antoine, où en est-on de la partie ?

On a dépassé l'heure de jeu, 65 min ici au Stade de France, et les Bleus sont toujours menés. Un but à 0 par la Croatie, but inscrit sur penalty à la 4e minute de jeu par Luka Modric, le milieu de terrain et du Real Madrid et capitaine de cette équipe de Croatie. Les Bleus, qui ont affiché un niveau de jeu très insuffisant en première période, mais qui sont revenus transfigurés, c'est-à-dire qu'ils montrent un tout autre visage lors de cette seconde période. Beaucoup d'occasions, une pour Aurélien Tchouaméni, le nouveau milieu de terrain du Real Madrid, qui est entré à la mi-temps, une pour Karim Benzema. Many chances, one for Aurélien Tchouaméni, the new Real Madrid midfielder, who came on at half-time, one for Karim Benzema. Un petit festival dans la surface, mais l'attaquant du Real a été repris. Et puis une occasion également pour Kylian Mbappé qui frappe des 25m à côté du but gardé par Ivusic. Les Bleus poussent, les Bleus veulent égaliser, mais pour l'instant la Croatie mène toujours 1 but à 0 au Stade de France.

AC : Merci Antoine grenier. Il est 22h10 à Paris. C'est la fin de ce Journal en français facile. Merci de l'avoir écouté.