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Le Petit Nicolas, Chapitre 11 : On a répété pour le ministre

Chapitre 11 : On a répété pour le ministre

Chapitre 11 : On a répété pour le ministre On nous a fait tous descendre dans la cour et le directeur est venu nous parler. «Mes chers enfants, il nous a dit, j ‘ai le grand plaisir de vous annoncer qu'à l'occasion de son passage dans notre ville Monsieur le Ministre va nous faire l'honneur de venir visiter cette école. Vous n'ignorez peut-être pas que Monsieur le Ministre est un ancien élève de l'école. Il est pour vous un exemple, un exemple qui prouve qu'en travaillant bien il est possible d'aspirer aux plus hautes destinées. Je tiens à ce que Monsieur le Ministre reçoive ici un accueil inoubliable et je compte sur vous pour m'aider dans ce but. » Et le directeur a envoyé Clotaire et Joachim au piquet parce qu'ils se battaient. Après, le directeur a réuni tous les professeurs et les surveillants autour de lui et il leur a dit qu'il avait des idées terribles pour recevoir le ministre. Pour commencer, on allait tous chanter La Marseillaise et puis après, trois petits s'avanceraient avec des fleurs et ils donneraient les fleurs au ministre. C'est vrai qu'il a des chouettes idées le directeur et ce sera une bonne surprise pour le ministre de recevoir des fleurs, il ne s'y attend sûrement pas. Notre maîtresse a eu l'air inquiète, je me demande pourquoi. Je la trouve nerveuse, ces derniers temps, la maîtresse. Le directeur a dit qu'on allait commencer la répétition tout de suite et là, on a été rudement contents, parce qu'on n'allait pas aller en classe. Mademoiselle Vanderblergue, qui est professeur de chant, nous a fait chanter La Marseillaise. Il paraît que ce n'était pas trop réussi, pourtant, on faisait un drôle de bruit. C'est vrai que nous, nous étions un peu en avance sur les grands. Eux, ils en étaient au jour de gloire qui est arrivé et nous, nous en étions déjà au deuxième étendard sanglant qui est levé, sauf Rufus qui ne connaît pas les paroles et qui faisait « lalala » et Alceste qui ne chantait pas parce qu'il était en train de manger un croissant. Mademoiselle Vanderblergue a fait des grands gestes avec les bras pour nous faire taire, mais au lieu de gronder les grands qui étaient en retard, elle nous a grondés nous qui avions gagné et ce n'est pas juste. Peut-être, ce qui a mis en colère mademoiselle Vanderblergue, c'est que Rufus, qui chante en fermant les yeux, n'avait pas vu qu'il fallait s'arrêter et il avait continué à faire « lalala ». Notre maîtresse a parlé au directeur et à mademoiselle Vanderblergue et puis le directeur nous a dit que seuls les grands chanteraient, les petits feraient semblant. On a essayé et ça a très bien marché, mais il y avait moins de bruit et le directeur a dit à Alceste que ce n'était pas la peine de faire des grimaces pareilles pour faire semblant de chanter et Alceste lui a répondu qu'il ne faisait pas semblant de chanter, qu'il mâchait et le directeur a poussé un gros soupir. «Bon, a dit le directeur, après La Marseillaise, On va faire avancer trois petits. » Le directeur nous a regardés et puis il a choisi Eudes, Agnan, qui est le premier de la classe et le chouchou de la maîtresse, et moi. «Dommage que ce ne soit pas des filles, adit le directeur, on pourrait les habiller en bleu, blanc et rouge, ou alors, ce qui se fait parfois, on leur met un nœud dans les cheveux, c'est du meilleur effet. » « Si on me met un nœud dans les cheveux, ça va fumer », a dit Eudes. Le directeur a tourné la tête très vite et il a regardé Eudes avec un œil tout grand et l'autre tout petit, à cause du sourcil qu'il avait mis dessus. «Qu'est-ce que tu as dit? » a demandé le directeur, alors notre maîtresse a dit très vite : «Rien, monsieur le directeur, il a toussé. — Mais non, mademoiselle, a dit Agnan, je l'ai entendu, il a dit... » Mais la maîtresse ne l'a pas laissé finir, elle lui a dit qu'elle ne lui avait rien demandé. «Exactement, sale cafard, a dit Eudes, on ne t'a pas sonné. » Agnan s'est mis à pleurer et à dire que personne ne l'aimait et qu'il était très malheureux et qu'il se sentait mal et qu'il allait en parler à son papa et qu'on allait voir ce qu'on allait voir et la maîtresse a dit à Eudes de ne pas parler sans avoir la permission et le directeur s'est passé la main sur la figure comme pour l'essuyer et il a demandé à la maîtresse si cette petite conversation était terminée et s'il pouvait continuer, la maîtresse elle est devenue toute rouge et ça lui allait très bien, elle est presque aussi jolie que maman, mais chez nous c'est plutôt papa qui devient rouge. « Bien, a dit le directeur, ces trois enfants vont s'avancer vers Monsieur le Ministre et vont lui offrir des fleurs. Il me faut quelque chose qui ressemble à des bouquets de fleurs pour la répétition. » Le Bouillon, qui est le surveillant, a dit « J'ai une idée, monsieur le directeur, je reviens tout de suite », et il est parti en courant et il est revenu avec trois plumeaux. Le directeur a eu l'air un peu surpris et puis il a dit que oui, après tout, pour la répétition, ça ferait l'affaire. Le Bouillon nous a donné un plumeau à chacun, à Eudes, à Agnan et à moi. « Bien, a dit le directeur, maintenant, les enfants, nous allons supposer que je suis Monsieur le Ministre, alors vous, vous vous avancez et vous me donnez les plumeaux. » Nous, on fait comme il avait dit, le directeur, et on lui a donné les plumeaux. Le directeur tenait les plumeaux dans les bras, quand tout d'un coup il s'est fâché. II a regardé Geoffroy et il lui a dit «Vous, là-bas! Je vous ai vu rire. J'aimerais bien que vous nous disiez ce qu'il y a de tellement drôle, pour que nous puissions tous en profiter. C'est ce que vous avez dit, m'sieu, a répondu Geoffroy, l'idée de mettre des nœuds dans les cheveux de Nicolas, Eudes et ce sale chouchou d'Agnan, c'est ça qui m'a fait rigoler! Tu veux un coup de poing sur le nez?» a demandé Eudes. « Ouais », j'ai dit, et Geoffroy m'a donné une gifle. On a commencé à se battre et les autres copains s'y sont mis aussi, sauf Agnan qui se roulait par terre en criant qu'il n'était pas un sale chouchou et que personne ne l'aimait et que son papa se plaindrait au ministre. Le directeur agitait ses plumeaux et criait : « Arrêtez! Mais arrêtez! » Tout le monde courait partout, mademoiselle Vanderblergue s'est trouvée mal, c'était terrible. Le lendemain, quand le ministre est venu, ça c'est bien passé, mais nous on ne l'a pas vu, parce qu'on nous avait mis dans la buanderie, et même si le ministre avait voulu nous voir il n'aurait pas pu Parce que la porte était fermée à clef. Il a de drôles d'idées, le directeur! « Non, m'a dit Alceste, je l'ai trouvé dans le tiroir du bureau de mon papa, et, comme mon papa ne fume pas le cigare, ça ne va pas le priver et il ne verra jamais que le cigare n'est plus là. — Si t'as pas payé le cigare, il n'y a pas de raison que je pale les allumettes », j'ai dit. Finalement, j'ai accepte d'acheter les allumettes, à condition qu'Alceste vienne avec moi dans le bureau de tabac, j ‘avais un peu peur d'y aller seul.

Nous sommes entrés dans le bureau de tabac et la dame nous a demandé : « Qu'est-ce que vous vouiez, mes lapins? — Des allumettes » j'ai dit. «C'est pour nos papas », a dit Alceste, mais ça, ce n'était pas malin, parce que la dame s'est méfiée et elle a dit que nous ne devions pas jouer avec des allumettes, qu'elle ne voulait pas nous en vendre et que nous étions des petits garnements. Moi, j'aimais mieux avant, quand Alceste et moi on était des lapins.

Nous sommes sortis du bureau de tabac et nous étions bien embêtés. C'est difficile de fumer le cigare, quand on est petit! «Moi j ‘ai un cousin qui est boy-scout, m'a dit Alceste. Il paraît qu'on lui a appris à faire du feu en frottant des bouts de bois. Si on était boy-scouts, on saurait comment faire pour fumer le cigare. » Je ne savais pas qu'on apprenait ces choses-là, chez les boy-scouts, mais il ne faut pas croire tout ce que raconte Alceste. Moi, je n'ai jamais vu de boy-scout fumer le cigare.

«J'en ai assez de ton cigare, j'ai dit à Alceste, je rentre chez moi. — Oui, a dit Alceste, d'ailleurs je commence à avoir faim et je ne veux pas être en retard pour le goûter, il y a du baba. » Et, tout d'un coup, on a vu par terre, sur le trottoir, une boîte d'allumettes! Vite, on l'a ramassée et on a vu qu'il restait une allumette dedans. Alceste était tellement nerveux qu'il en a oublié son baba. Et pour qu'Alceste oublie un baba, il faut qu'il soit drôlement nerveux! « Allons vite dans le terrain vague! » a crié Alceste.

Nous avons couru et nous avons passé la palissade, là où il manque une planche. Il est chouette le terrain vague, nous y allons souvent, pour jouer. Il y a de tout, là-bas : de l'herbe, de la boue, des pavés, des vieilles caisses, des boîtes de conserve, des chats et surtout, surtout, une auto! C'est une vieille auto, bien sûr, elle n'a plus de roues, ni de moteur, ni de portes, mais nous, on s'amuse bien là-dedans, on fait vrom, vrom et on joue aussi à l'autobus, ding, ding, fin de section, complet. C'est terrible!

«Nous allons fumer dans l'auto », a dit Alceste. Nous y sommes entrés et, quand nous nous sommes assis, les ressorts dans les fauteuils ont fait un drôle de bruit, comme le fauteuil de pépé, chez mémé, que mémé ne veut pas faire arranger parce qu'il lui rappelle pépé.

Alceste a mordu le bout du cigare et il l'a crache. Il m'a dit qu'il avait vu faire ça dans un film de bandits. Et puis, on a fait bien attention de ne pas gâcher l'allumette et tout s'est bien passé. Alceste, comme le cigare était à lui, c'était lui qui commençait, aspirait en faisant des tas de bruit et il y avait beaucoup de fumée. Le premier coup, ça l'a surpris, Alceste, ça l'a fait tousser et il m'a passé le cigare. J'ai aspiré, moi aussi, et, je dois dire que je n'ai pas trouvé ça tellement bon et ça m'a fait tousser, aussi. « Tu ne sais pas, m'a dit Alceste, regarde! La fumée par le nez! » Et Alceste a pris le cigare et il a essayé de faire passer la fumée par son nez, et ça, ça l'a rudement fait tousser. Moi, j'ai essayé à mon tour et j'ai mieux réussi, mais la fumée m'a fait piquer les yeux. On rigolait bien.

On était là à se passer le cigare, quand Alceste m'a dit : « Ça me fait tout chose, je n'ai plus faim. » Il était vert, Alceste, et puis, tout d'un coup, il a été drôlement malade. Le cigare, on l'a jeté, moi, j'avais la tête qui me tournait et j'avais un peu envie de pleurer. « Je rentre chez ma maman », a dit Alceste et il est parti en se tenant le ventre. Je crois qu'il ne mangera pas de baba ce soir.

Je suis rentré à la maison, aussi. Ça n'allait pas très fort. Papa était assis dans le salon en fumant sa pipe, maman tricotait et moi j'ai été malade. Maman était très inquiète, elle m'a demandé ce que j'avais, je lui ai dit que c'était la fumée, mais je n'ai pas pu continuer à lui expliquer le coup du cigare, parce que j'ai encore été malade. « Tu vois, a dit maman à papa, je t'ai toujours dit que cette pipe empestait! » Et, à la maison, depuis que j ‘ai fumé le cigare, papa n'a plus le droit de fumer la pipe. « Ben quoi, a répondu Alceste, je suis le souffleur, alors, je souffle! — Mademoiselle, a dit Agnan, quand Alceste souffle, il m'envoie des miettes de biscuit sur mes lunettes et je n'y vois plus rien! Je me plaindrai a mes parents! » Et Agnan a enlevé ses lunettes pour les essuyer, alors, Alceste en a vite profité et il lui a donné une gifle. « Sur le nez! a crié Eudes, tape sur le nez! » Agnan s'est mis à crier et à pleurer. Il a dit qu'il était malheureux et qu'on voulait le tuer et il s'est roulé par terre. Maixent, Joachim et Geoffroy ont commencé à faire la foule : « Mais c'est le Petit Poucet, ils disaient, et le Chat Botté! »Moi je me battais avec Rufus. J'avais la règle et lui un plumier. La répétition marchait drôlement bien, quand tout d'un coup, la maîtresse a crié «Assez! A vos places! Vous ne jouerez pas cette pièce pendant la fête. Je ne veux pas que monsieur le Directeur voie ça! » Nous sommes tous restés la bouche ouverte. C'était la première fois que nous entendions la maîtresse punir le directeur!

Chapitre 11 : On a répété pour le ministre Kapitel 11: Wir haben für den Minister geprobt Chapter 11: We rehearsed for the minister Capítulo 11: Ensayamos para el ministro Capitolo 11: Abbiamo fatto le prove per il ministro 第11話 大臣のリハーサルをしました Hoofdstuk 11: We repeteerden voor de dominee Rozdział 11: Próby dla ministra Capítulo 11: Ensaiámos para o ministro Глава 11: Мы репетировали для министра Kapitel 11: Vi repeterade för ministern Bölüm 11: Bakan için prova yaptık 第 11 章:我们为部长排练 第11章:我們為部長排練

Chapitre 11 : On a répété pour le ministre On nous a fait tous descendre dans la cour et le directeur est venu nous parler. «Mes chers enfants, il nous a dit, j ‘ai le grand plaisir de vous annoncer qu'à l'occasion de son passage dans notre ville Monsieur le Ministre va nous faire l'honneur de venir visiter cette école. Vous n'ignorez peut-être pas que Monsieur le Ministre est un ancien élève de l'école. Il est pour vous un exemple, un exemple qui prouve qu'en travaillant bien il est possible d'aspirer aux plus hautes destinées. Je tiens à ce que Monsieur le Ministre reçoive ici un accueil inoubliable et je compte sur vous pour m'aider dans ce but. » Et le directeur a envoyé Clotaire et Joachim au piquet parce qu'ils se battaient. Après, le directeur a réuni tous les professeurs et les surveillants autour de lui et il leur a dit qu'il avait des idées terribles pour recevoir le ministre. Pour commencer, on allait tous chanter La Marseillaise et puis après, trois petits s'avanceraient avec des fleurs et ils donneraient les fleurs au ministre. C'est vrai qu'il a des chouettes idées le directeur et ce sera une bonne surprise pour le ministre de recevoir des fleurs, il ne s'y attend sûrement pas. Notre maîtresse a eu l'air inquiète, je me demande pourquoi. Je la trouve nerveuse, ces derniers temps, la maîtresse. Le directeur a dit qu'on allait commencer la répétition tout de suite et là, on a été rudement contents, parce qu'on n'allait pas aller en classe. Mademoiselle Vanderblergue, qui est professeur de chant, nous a fait chanter La Marseillaise. Il paraît que ce n'était pas trop réussi, pourtant, on faisait un drôle de bruit. C'est vrai que nous, nous étions un peu en avance sur les grands. Eux, ils en étaient au jour de gloire qui est arrivé et nous, nous en étions déjà au deuxième étendard sanglant qui est levé, sauf Rufus qui ne connaît pas les paroles et qui faisait « lalala » et Alceste qui ne chantait pas parce qu'il était en train de manger un croissant. Mademoiselle Vanderblergue a fait des grands gestes avec les bras pour nous faire taire, mais au lieu de gronder les grands qui étaient en retard, elle nous a grondés nous qui avions gagné et ce n'est pas juste. Peut-être, ce qui a mis en colère mademoiselle Vanderblergue, c'est que Rufus, qui chante en fermant les yeux, n'avait pas vu qu'il fallait s'arrêter et il avait continué à faire « lalala ». Notre maîtresse a parlé au directeur et à mademoiselle Vanderblergue et puis le directeur nous a dit que seuls les grands chanteraient, les petits feraient semblant. On a essayé et ça a très bien marché, mais il y avait moins de bruit et le directeur a dit à Alceste que ce n'était pas la peine de faire des grimaces pareilles pour faire semblant de chanter et Alceste lui a répondu qu'il ne faisait pas semblant de chanter, qu'il mâchait et le directeur a poussé un gros soupir. «Bon, a dit le directeur, après La Marseillaise, On va faire avancer trois petits. » Le directeur nous a regardés et puis il a choisi Eudes, Agnan, qui est le premier de la classe et le chouchou de la maîtresse, et moi. «Dommage que ce ne soit pas des filles, adit le directeur, on pourrait les habiller en bleu, blanc et rouge, ou alors, ce qui se fait parfois, on leur met un nœud dans les cheveux, c'est du meilleur effet. » « Si on me met un nœud dans les cheveux, ça va fumer », a dit Eudes. Le directeur a tourné la tête très vite et il a regardé Eudes avec un œil tout grand et l'autre tout petit, à cause du sourcil qu'il avait mis dessus. «Qu'est-ce que tu as dit? » a demandé le directeur, alors notre maîtresse a dit très vite : «Rien, monsieur le directeur, il a toussé. — Mais non, mademoiselle, a dit Agnan, je l'ai entendu, il a dit... » Mais la maîtresse ne l'a pas laissé finir, elle lui a dit qu'elle ne lui avait rien demandé. «Exactement, sale cafard, a dit Eudes, on ne t'a pas sonné. » Agnan s'est mis à pleurer et à dire que personne ne l'aimait et qu'il était très malheureux et qu'il se sentait mal et qu'il allait en parler à son papa et qu'on allait voir ce qu'on allait voir et la maîtresse a dit à Eudes de ne pas parler sans avoir la permission et le directeur s'est passé la main sur la figure comme pour l'essuyer et il a demandé à la maîtresse si cette petite conversation était terminée et s'il pouvait continuer, la maîtresse elle est devenue toute rouge et ça lui allait très bien, elle est presque aussi jolie que maman, mais chez nous c'est plutôt papa qui devient rouge. « Bien, a dit le directeur, ces trois enfants vont s'avancer vers Monsieur le Ministre et vont lui offrir des fleurs. Il me faut quelque chose qui ressemble à des bouquets de fleurs pour la répétition. » Le Bouillon, qui est le surveillant, a dit « J'ai une idée, monsieur le directeur, je reviens tout de suite », et il est parti en courant et il est revenu avec trois plumeaux. Le directeur a eu l'air un peu surpris et puis il a dit que oui, après tout, pour la répétition, ça ferait l'affaire. Le Bouillon nous a donné un plumeau à chacun, à Eudes, à Agnan et à moi. « Bien, a dit le directeur, maintenant, les enfants, nous allons supposer que je suis Monsieur le Ministre, alors vous, vous vous avancez et vous me donnez les plumeaux. » Nous, on fait comme il avait dit, le directeur, et on lui a donné les plumeaux. Le directeur tenait les plumeaux dans les bras, quand tout d'un coup il s'est fâché. II a regardé Geoffroy et il lui a dit «Vous, là-bas! Je vous ai vu rire. J'aimerais bien que vous nous disiez ce qu'il y a de tellement drôle, pour que nous puissions tous en profiter. C'est ce que vous avez dit, m'sieu, a répondu Geoffroy, l'idée de mettre des nœuds dans les cheveux de Nicolas, Eudes et ce sale chouchou d'Agnan, c'est ça qui m'a fait rigoler! Tu veux un coup de poing sur le nez?» a demandé Eudes. « Ouais », j'ai dit, et Geoffroy m'a donné une gifle. On a commencé à se battre et les autres copains s'y sont mis aussi, sauf Agnan qui se roulait par terre en criant qu'il n'était pas un sale chouchou et que personne ne l'aimait et que son papa se plaindrait au ministre. Le directeur agitait ses plumeaux et criait : « Arrêtez! Mais arrêtez! » Tout le monde courait partout, mademoiselle Vanderblergue s'est trouvée mal, c'était terrible. Le lendemain, quand le ministre est venu, ça c'est bien passé, mais nous on ne l'a pas vu, parce qu'on nous avait mis dans la buanderie, et même si le ministre avait voulu nous voir il n'aurait pas pu Parce que la porte était fermée à clef. Il a de drôles d'idées, le directeur! Kapitel 11: Wir haben für den Minister geprobt Wir wurden alle auf den Hof geführt und der Direktor kam zu uns, um mit uns zu sprechen. Er sagte: "Meine lieben Kinder, es ist mir eine große Freude, euch mitzuteilen, dass der Herr Minister uns die Ehre erweisen wird, diese Schule zu besuchen, wenn er in unsere Stadt kommt. Wie Sie vielleicht wissen, ist der Herr Minister ein ehemaliger Schüler unserer Schule. Er ist für Sie ein Beispiel, ein Beispiel dafür, dass man durch gute Arbeit die höchsten Ziele erreichen kann. Ich möchte, dass der Herr Minister hier einen unvergesslichen Empfang erhält, und ich zähle darauf, dass Sie mir dabei helfen." Daraufhin schickte der Direktor Clotaire und Joachim zum Pflock, weil sie sich stritten. Danach versammelte der Direktor alle Lehrer und Aufseher um sich und erzählte ihnen, dass er schreckliche Ideen für den Empfang des Ministers hatte. Als Erstes würden wir alle die Marseillaise singen und dann würden drei Kleine mit Blumen nach vorne kommen und sie würden die Blumen dem Minister überreichen. Der Direktor hat wirklich tolle Ideen und es wird eine schöne Überraschung für den Minister sein, Blumen zu bekommen, denn damit rechnet er bestimmt nicht. Unsere Lehrerin schien besorgt zu sein, ich frage mich, warum. Ich finde, sie ist in letzter Zeit nervös, die Lehrerin. Der Direktor sagte, dass wir sofort mit der Probe beginnen würden, und da haben wir uns riesig gefreut, weil wir nicht in den Unterricht gehen würden. Mademoiselle Vanderblergue, die Gesangslehrerin, ließ uns die Marseillaise singen. Angeblich war es nicht allzu gelungen, obwohl wir einen komischen Lärm machten. Es stimmt, dass wir den Großen ein wenig voraus waren. Sie waren am Tag des Ruhms, der gekommen war, und wir waren schon bei der zweiten blutigen Fahne, die hochgehalten wurde, außer Rufus, der den Text nicht kannte und "lalala" machte, und Alceste, der nicht sang, weil er gerade ein Croissant aß. Mademoiselle Vanderblergue machte große Gesten mit den Armen, um uns zum Schweigen zu bringen, aber anstatt die Großen zu schimpfen, die zu spät kamen, schimpfte sie mit uns, die wir gewonnen hatten, und das war nicht fair. Vielleicht war Fräulein Vanderblergue auch deshalb so wütend, weil Rufus, der mit geschlossenen Augen singt, nicht gesehen hatte, dass er aufhören musste, und weiter "lalala" gemacht hatte. Unsere Lehrerin sprach mit dem Direktor und Fräulein Vanderblergue und dann sagte uns der Direktor, dass nur die Großen singen würden und die Kleinen nur so tun sollten. Wir versuchten es und es funktionierte sehr gut, aber es war weniger laut und der Direktor sagte zu Alceste, dass es nicht nötig sei, solche Grimassen zu schneiden, um so zu tun, als ob man singt, und Alceste antwortete, dass er nicht so tue, als ob er singt, sondern kaue, und der Direktor seufzte laut. "Gut", sagte der Direktor, "nach der Marseillaise werden wir drei Kleine nach vorne bringen." Der Direktor schaute uns an und dann wählte er Eudes, Agnan, der der Klassenbeste und der Liebling der Lehrerin ist, und mich. "Schade, dass es keine Mädchen sind", sagte der Direktor, "man könnte sie blau, weiß und rot kleiden oder, was manchmal gemacht wird, ihnen eine Schleife ins Haar binden, das hat den besten Effekt." "Wenn man mir eine Schleife ins Haar bindet, wird es rauchen", sagte Eudes. Der Direktor drehte seinen Kopf sehr schnell und sah Eudes mit einem Auge ganz groß und mit dem anderen ganz klein an, wegen der Augenbraue, die er darauf gesetzt hatte. Der Direktor fragte: "Was hast du gesagt?", und unsere Lehrerin sagte sehr schnell: "Nichts, Herr Direktor, er hat gehustet. - Aber nein, Fräulein", sagte Agnan, "ich habe ihn gehört, er hat gesagt...". Aber die Lehrerin ließ ihn nicht ausreden, sondern sagte ihm, dass sie ihn nicht gefragt habe. "Genau, du dreckige Kakerlake", sagte Eudes, "wir haben dich nicht geläutet." Agnan fing an zu weinen und sagte, dass niemand ihn mag und dass er sehr unglücklich ist und dass es ihm schlecht geht und dass er mit seinem Papa darüber reden wird und dass wir sehen werden, was wir sehen werden und die Lehrerin sagte Eudes, dass er nicht sprechen soll, wenn er keine Erlaubnis hat und der Direktor fuhr sich mit der Hand über das Gesicht, als ob er es abwischen wollte und er fragte die Lehrerin, ob diese kleine Unterhaltung beendet ist und ob er fortfahren kann, die Lehrerin wurde ganz rot und das stand ihr sehr gut, sie ist fast so hübsch wie Mama, aber bei uns ist es eher Papa, der rot wird. Gut", sagte der Direktor, "diese drei Kinder werden auf den Herrn Minister zugehen und ihm Blumen schenken. Ich brauche etwas, das wie ein Blumenstrauß aussieht, für die Probe." Le Bouillon, der der Aufseher ist, sagte: "Ich habe eine Idee, Herr Direktor, ich bin gleich wieder da", und lief los und kam mit drei Staubwedeln zurück. Der Direktor schaute ein wenig überrascht und sagte dann, ja, schließlich würde es für die Probe reichen. Le Bouillon gab jedem von uns einen Staubwedel, Eudes, Agnan und mir. "Gut", sagte der Direktor, "jetzt, Kinder, gehen wir davon aus, dass ich der Herr Minister bin, also geht ihr nach vorne und gebt mir die Staubwedel." Wir taten, wie er gesagt hatte, der Direktor, und gaben ihm die Staubwedel. Der Direktor hielt die Staubwedel in den Armen, als er plötzlich wütend wurde. Er sah Geoffroy an und sagte zu ihm: "Sie da! Ich habe Sie lachen sehen. Ich möchte, dass Sie uns sagen, was so lustig ist, damit wir uns alle daran erfreuen können. Das haben Sie gesagt, Herr", antwortete Geoffroy, "die Idee, Nicolas, Eudes und Agnan, dem dreckigen Haargummi, Schleifen in die Haare zu binden, das hat mich zum Lachen gebracht! Willst du einen Schlag auf die Nase?", fragte Eudes. "Ja", sagte ich, und Geoffroy gab mir eine Ohrfeige. Wir fingen an, uns zu prügeln, und die anderen Freunde fingen auch an, außer Agnan, der sich auf dem Boden wälzte und schrie, dass er kein schmutziger Liebling sei, dass ihn niemand mag und dass sein Papa sich beim Minister beschweren würde. Der Direktor schwang seine Staubwedel und schrie: "Aufhören! Hört auf!" Alle rannten herum, Fräulein Vanderblergue ging es schlecht, es war schrecklich. Am nächsten Tag, als der Minister kam, lief es gut, aber wir haben ihn nicht gesehen, weil sie uns in die Waschküche gesteckt hatten, und selbst wenn der Minister uns hätte sehen wollen, hätte er es nicht gekonnt, weil die Tür verschlossen war. Der Direktor hat komische Ideen! Chapter 11: We rehearsed for the minister We were all taken down to the courtyard and the director came to talk to us. “My dear children, he told us, I have the great pleasure to announce that on the occasion of his visit to our city, the Minister will do us the honor of coming to visit this school. You may not be unaware that the Minister is a former student of the school. He is for you an example, an example which proves that by working well it is possible to aspire to the highest destinies. I want the Minister to receive an unforgettable welcome here and I count on you to help me in this goal. And the director sent Clotaire and Joachim to the picket line because they were fighting. Afterwards, the principal gathered all the teachers and supervisors around him and told them that he had terrible ideas for receiving the minister. To begin with, we would all sing La Marseillaise and then afterwards, three little ones would come forward with flowers and they would give the flowers to the Minister. It is true that the director has great ideas and it will be a good surprise for the Minister to receive flowers, he surely does not expect it. Our mistress looked worried, I wonder why. I find her nervous lately, the teacher. The principal said that we were going to start the rehearsal right away, and there we were really happy, because we weren't going to go to class. Mademoiselle Vanderblergue, who is a singing teacher, made us sing La Marseillaise. It seems that it was not too successful, however, we made a strange noise. It's true that we were a little ahead of the big guys. They were at the day of glory which arrived and we were already at the second bloody standard which is raised, except Rufus who does not know the words and who was doing "lalala" and Alceste who did not sing because he was eating a croissant. Miss Vanderblergue made big gestures with her arms to silence us, but instead of scolding the big guys who were late, she scolded us who won and that's not fair. Perhaps, what angered Miss Vanderblergue is that Rufus, who sings while closing his eyes, did not see that he had to stop and he continued to do "lalala". Our mistress spoke to the principal and Miss Vanderblergue and then the principal told us that only the big ones would sing, the little ones would pretend. We tried and it worked very well, but there was less noise and the manager told Alceste that it was not worth making faces like that to pretend to sing and Alceste replied that he wasn't pretending to sing, he was chewing and the headmaster let out a big sigh. “Well, said the director, after La Marseillaise, we will advance three little ones. The principal looked at us and then he chose Eudes, Agnan, who is the first of the class and the darling of the teacher, and me. "Too bad they're not girls," said the director, "we could dress them in blue, white and red, or else, which is sometimes done, we put a knot in their hair, it is the best effect. "If I get a knot in my hair, it'll smoke," Eudes said. The headmaster turned his head very quickly and he looked at Eudes with one eye all wide and the other very small, because of the eyebrow he had put on it. "What did you say? "Asked the manager, then our mistress said very quickly:" Nothing, manager, he coughed. "No, mademoiselle," said Agnan, "I heard him, he said ..." But the teacher didn't let him finish, she told him that she hadn't asked him anything. "Exactly, bloody cockroach," Eudes said, "you haven't been rung. Agnan started to cry and say that nobody loved him and that he was very unhappy and that he felt bad and that he was going to tell his daddy about it and that we were going to see what we were going to see and the teacher told Eudes not to speak without having permission and the headmaster ran his hand over her face as if to wipe it off and he asked the teacher if this little conversation was over and s 'he could go on, the mistress has turned all red and that suited him very well, she is almost as pretty as mum, but with us it is rather dad who turns red. "Well," said the director, "these three children will come up to the Minister and will offer him flowers." I need something that looks like bouquets of flowers for the rehearsal. Le Bouillon, who is the supervisor, said "I have an idea, Mr. Director, I'll be right back", and he ran off and came back with three feather dusters. The director looked a little surprised and then said yes, after all, for the rehearsal it would do. Le Bouillon gave each of us a feather duster, Eudes, Agnan and me. "Well," said the principal, "now kids, we're going to assume I'm Mr. Minister, so you come over and give me the feather dusters." We did as the director had said and gave him the feather dusters. The director was holding the feather dusters in his arms, when all of a sudden he got angry. He looked at Geoffroy and said to him "You, over there!" I saw you laughing. I would love for you to tell us what is so funny, so that we can all enjoy it. That's what you said, m'sieu, replied Geoffroy, the idea of putting knots in the hair of Nicolas, Eudes and that dirty darling of Agnan, that's what made me laugh! Do you want a punch in the nose? " asked Eudes. “Yeah,” I said, and Geoffroy gave me a slap in the face. We started to fight and the other friends got into it too, except Agnan who was rolling on the ground shouting that he was not a dirty darling and that no one loved him and that his daddy would complain to the minister. The headmaster waved his feather dusters and shouted, “Stop! But stop! Everyone was running everywhere, Miss Vanderblergue was in pain, it was terrible. The next day, when the Minister came, it went well, but we did not see him, because we had been put in the laundry room, and even if the Minister had wanted to see us, he would not have seen him. could not Because the door was locked. The director has funny ideas! Capítulo 11: Ensayamos para el Ministro Nos hicieron pasar a todos al patio y el director vino a hablar con nosotros. Mis queridos niños", dijo, "tengo el gran placer de anunciarles que cuando el Ministro visite nuestra ciudad, nos honrará con una visita a esta escuela. Como sabéis, el Ministro es un antiguo alumno de esta escuela. Es un ejemplo para ustedes, un ejemplo que demuestra que con trabajo es posible aspirar a los más altos destinos. Quiero que el Ministro reciba aquí una bienvenida inolvidable y cuento con vosotros para que me ayudéis en ello. Y el director mandó a Clotaire y a Joachim al piquete porque se estaban peleando. Después, el director reunió a todos los profesores y supervisores a su alrededor y les dijo que tenía unas ideas terribles para recibir al ministro. Para empezar, todos íbamos a cantar La Marsellesa y, después, tres niños se presentarían con flores y se las darían al ministro. Es cierto que el director tiene grandes ideas y será una bonita sorpresa para el ministro recibir flores, seguro que no se lo espera. Nuestra profesora parecía preocupada, me pregunto por qué. Creo que últimamente está nerviosa, la profesora. El director dijo que íbamos a empezar el ensayo enseguida y nos pusimos muy contentos porque no íbamos a ir a clase. Mademoiselle Vanderblergue, que es profesora de canto, nos hizo cantar La Marsellesa. Parece que no tuvo mucho éxito, aunque hicimos un ruido gracioso. Es cierto que íbamos un poco por delante de los mayores. Ellos estaban en el día de gloria que había llegado y nosotros ya estábamos en la segunda bandera ensangrentada que se izó, excepto Rufus que no se sabía la letra y que hacía "lalala" y Alceste que no cantaba porque se estaba comiendo un croissant. Mademoiselle Vanderblergue hacía grandes gestos con los brazos para hacernos callar, pero en lugar de regañar a los mayores que llegaban tarde, nos regañaba a nosotros que habíamos ganado, y eso no es justo. Quizá lo que enfadó a la señorita Vanderblergue fue que Rufus, que canta con los ojos cerrados, no vio la necesidad de parar y siguió haciendo "lalala". Nuestra profesora habló con el director y con la señorita Vanderblergue y entonces el director nos dijo que sólo cantarían los niños mayores, los pequeños fingirían. Lo probamos y funcionó muy bien, pero había menos ruido y el director le dijo a Alceste que no valía la pena hacer esas caras para fingir que cantaban y Alceste le contestó que no estaba fingiendo que cantaba, que estaba masticando y el director dio un gran suspiro. "Bueno", dijo el director, "después de La Marsellesa, vamos a adelantar a tres pequeños". El director nos miró y luego eligió a Eudes, a Agnan, que es el primero de la clase y el favorito del profesor, y a mí. Es una pena que no sean niñas", dijo el director, "podríamos vestirlas de azul, blanco y rojo, o si no, como se hace a veces, les ponemos un lazo en el pelo, queda mejor". "Si me ponen un moño en el pelo, echaré humo", dijo Eudes. El director giró rápidamente la cabeza y miró a Eudes con un ojo muy grande y el otro muy pequeño, debido a la ceja que le había puesto. "¿Qué has dicho?", preguntó el director, a lo que nuestra maestra respondió muy deprisa: "Nada, señor director, ha tosido". - Pero no, señorita", dijo Agnan, "le he oído, ha dicho...". Pero la profesora no le dejó terminar, le dijo que no le había preguntado nada. "Exacto, sucia cucaracha -dijo Eudes-, no te hemos preguntado". Agnan se puso a llorar y a decir que no le caía bien a nadie y que era muy desgraciado y que se sentía mal y que iba a hablar con su papá y que íbamos a ver lo que íbamos a ver y la profesora le dijo a Eudes que no hablara sin permiso y el director se pasó la mano por la cara como para limpiársela y le preguntó a la profesora si esa pequeña conversación había terminado y si podía continuar, La profesora se puso roja y le quedaba muy bien, es casi tan guapa como mamá, pero con nosotros el que se pone rojo es papá. Bien -dijo el director-, estos tres niños se van a acercar al ministro y le van a regalar flores. Necesito algo que parezca un ramo de flores para el ensayo. Le Bouillon, que es el supervisor, dijo: "Tengo una idea, Monsieur le Directeur, ahora vuelvo", y salió corriendo y volvió con tres plumeros. El director pareció un poco sorprendido y luego dijo que sí, después de todo, para el ensayo, serviría. Le Bouillon nos dio un plumero a cada uno, a Eudes, a Agnan y a mí. "Bien", dijo el director, "ahora, niños, vamos a suponer que yo soy Monsieur le Ministre, así que adelante, dadme los plumeros". Hicimos lo que dijo el director y le dimos las plumas. El director tenía las plumas en los brazos cuando de repente se enfadó. Miró a Geoffroy y le dijo: "¡Tú! Te he visto reírte. Me gustaría que nos dijeras qué es tan gracioso, para que todos pudiéramos disfrutarlo. Eso es lo que dijiste, m'sieu -respondió Geoffroy-, la idea de poner moños en el pelo de Nicolás, Eudes y ese sucio scrunchy de Agnan, ¡eso es lo que me hizo reír! ¿Quieres un puñetazo en la nariz?", preguntó Eudes. Sí", dije, y Geoffroy me dio una bofetada. Empezamos a pelearnos y los demás amigos también se metieron en la pelea, excepto Agnan, que se revolcaba por el suelo gritando que no era un guarro y que no le caía bien a nadie y que su padre se quejaría al ministro. El director agitó el plumero y gritó: "¡Basta! Basta!" Todo el mundo corría de un lado para otro, la señorita Vanderblergue estaba de mal humor, fue terrible. Al día siguiente, cuando vino el ministro, todo fue bien, pero no le vimos, porque nos habían metido en la lavandería, y aunque el ministro hubiera querido vernos, no pudo porque la puerta estaba cerrada. El director tiene unas ideas muy raras. 第11章:私たちは牧師のためにリハーサルをしました 私たちは皆、庭に降ろされ、監督が私たちと話をするために来ました.親愛なる子供たち、彼は私たちに言いました、私たちの街への彼の訪問中に、大臣が私たちにこの学校を訪問することを光栄に思うことをあなたに発表できることを非常に嬉しく思います.大臣が学校の元生徒であることを知らないかもしれません。彼はあなたにとって模範であり、うまく働くことによって最高の運命を目指すことが可能であることを証明する模範です.私は大臣がここで忘れられない歓迎を受けることを望んでおり、あなたが私を助けてくれることを期待しています。そして監督はクロテールとヨアヒムをピケに送りました。その後、所長は自分の周りの教師や監督者を集め、牧師を受け入れるというひどい考えを持っていると言いました。まず、私たちは皆でラ・マルセイエーズを歌い、その後、3人の小さな子供たちが花を持って前に出て、牧師に花を渡しました.理事長が素晴らしいアイデアを持っていることは事実であり、大臣が花を受け取ることは良いサプライズになるだろう.彼はきっとそれを期待していない.私たちの愛人は心配そうに見えました。私は彼女が最近緊張しているように感じます、愛人。監督は私たちがすぐにリハーサルを始めると言いましたが、クラスに行くつもりはなかったので、そこで私たちは本当に幸せでした.歌の先生であるマドモアゼル・ヴァンデルブラーグがラ・マルセイエーズを歌わせてくれました。あまりうまくいかなかったようですが、おかしな音を立てました。我々が大物より少し先を行っていたのは事実だ。彼らは到着した栄光の日であり、私たちは、言葉を知らず、「ラララ」を作ったルーファスと、食事をしていたために歌わなかったアルセステを除いて、すでに掲げられた2番目の血まみれのバナーにいました。クロワッサン。マドモアゼル ヴァンデルブラーグは腕を振って私たちを黙らせましたが、遅刻した大人たちを叱る代わりに、勝った私たちを叱りました。ミス・ヴァンダーブラーグを怒らせたのは、目を閉じて歌うルーファスが、やめなければならないことに気づかず、「ラララ」と言い続けていたのかもしれない。私たちの愛人はディレクターとミス・ヴァンダーブラーグに話しかけ、ディレクターは私たちに、年上の人だけが歌い、若い人たちはふりをすると言った.私たちは試してみましたが、非常にうまく機能しましたが、ノイズは少なくなり、監督はアルセステに、歌うふりをするのにそのような顔をする価値はないと言いました。重いため息をついた。 「よし、ラ・マルセイエーズの後、監督は言った、私たちは3人の小さな子供を連れてくるつもりだ.監督は私たちを見て、ユーデス、クラスのトップで先生の最愛の人であるアグナン、そして私を選びました。 「残念ながら女の子ではありません」と監督は言いました。青、白、赤で服を着せたり、時々行われることですが、髪にリボンを付けたりすることができます。これが最高の効果です。 「彼らが私の髪に結び目を入れたら、煙が出ます」とユーデスは言いました.監督は頭をすばやく回し、片目を非常に大きく、もう一方の目を非常に小さくしてユーデスを見ました。彼が眉をつけたからです。 "何って言ったの?校長に尋ねたので、私たちの愛人はすぐに言った、「何もない、校長、咳をした」 「いいえ、お嬢さん」とアグナンは言った。 「まさに、汚れたゴキブリ、とユーデスは言いました。私たちはあなたのベルを鳴らしませんでした。アグナンは泣き始め、誰も彼を愛してくれず、彼はとても不幸で、気分が悪く、それについて父親に話すつもりで、何が起こったのか見てみるつもりだと言いました.女主人はユーデスに許可なく話すなと言い、監督は彼の顔を拭くように手で顔を覆った。まあ、彼女はほとんどお母さんと同じくらいかわいいですが、私たちの場合、真っ赤になるのはお父さんです. 「よかった」と所長は言いました。リハーサル用に花束のようなものが必要です。スーパーバイザーであるル・ブイヨンは、「考えがあります、ディレクター、すぐに戻ってきます」と言って逃げ出し、羽ばたきを3つ持って戻ってきました。監督は少し驚いたような顔をして、リハーサルは大丈夫だから、はいと言った。 Le Bouillon は、私たち、Eudes、Agnan、そして私たちにそれぞれ羽ばたきをくれました。 「よし」と校長は言った。私たちは彼が言った通りにしました、監督、そして私たちは彼に羽ばたきを渡しました。ディレクターが羽ばたきを腕に抱えていたとき、突然怒った。彼はジェフロワを見て言いました。私はあなたが笑うのを見ました。みんなで楽しめるように、面白いところを教えてほしいです。それはあなたが言ったことです、先生、ジェフロワは答えました、ニコラス、ユード、そしてその汚い最愛の人アグナンの髪に結び目を入れるという考え、それが私を笑わせたものです!鼻にパンチが欲しい?」ユーデスは尋ねた。 「ええ」と私が言うと、ジェフロワは私を平手打ちした。私たちは喧嘩を始め、他の友達もそれに巻き込まれましたが、地面に転がっていたアグナンを除いて、彼は汚いダーリンではなく、誰も彼を好きではなく、彼のお父さんは牧師に文句を言うだろうと叫びました.監督は羽ばたきを振って叫びました。でもやめて!誰もがあちこち走り回っていて、マドモアゼル・ヴァンデルブラーグは気分が悪くなり、ひどいものでした。翌日、大臣が来たときはうまくいきましたが、私たちは洗濯室に入れられていたので、彼に会うことができませんでした。ドアはロックされていました。彼は面白いアイデアを持っています、ディレクター! « Non, m'a dit Alceste, je l'ai trouvé dans le tiroir du bureau de mon papa, et, comme mon papa ne fume pas le cigare, ça ne va pas le priver et il ne verra jamais que le cigare n'est plus là. "No, Alceste told me, I found it in my dad's desk drawer, and since my dad doesn't smoke cigars, it won't deprive him and he'll never see that cigars don't is no longer there. No -dijo Alceste-, lo encontré en el cajón del escritorio de mi padre, y como mi padre no fuma puros, no se privará de él, y nunca sabrá que ha desaparecido. いや、「父の机の引き出しにありました。父は葉巻を吸わないので、奪われることはないでしょうし、なくなったことも知らないでしょう」とアルセストは言いました。 — Si t'as pas payé le cigare, il n'y a pas de raison que je pale les allumettes », j'ai dit. "If you didn't pay for the cigar, there's no reason for me to pale the matches," I said. - Si no has pagado el puro, no tengo por qué encender las cerillas", le dije. 葉巻の代金を払っていないのなら、私がマッチに火をつける必要はないでしょう」と私は言った。 Finalement, j'ai accepte d'acheter les allumettes, à condition qu'Alceste vienne avec moi dans le bureau de tabac, j ‘avais un peu peur d'y aller seul. Finally, I agreed to buy the matches, provided that Alceste comes with me to the tobacco shop, I was a little afraid to go alone. Finalmente, accedí a comprar las cerillas, con la condición de que Alceste me acompañara al estanco, me daba un poco de miedo ir solo. 最後に、アルセステがタバコ屋に一緒に来るという条件で、マッチを買うことに同意しました。私は一人で行くのが少し怖かったです。

Nous sommes entrés dans le bureau de tabac et la dame nous a demandé : « Qu'est-ce que vous vouiez, mes lapins? We entered the tobacconist's and the lady asked us: "What did you want, my rabbits? Entramos en el estanco y la señora nos preguntó: "¿Qué queríais, mis conejos? 私たちはたばこ屋に入ると、女性は私たちに尋ねました。 — Des allumettes » j'ai dit. «C'est pour nos papas », a dit Alceste, mais ça, ce n'était pas malin, parce que la dame s'est méfiée et elle a dit que nous ne devions pas jouer avec des allumettes, qu'elle ne voulait pas nous en vendre et que nous étions des petits garnements. "It's for our dads," said Alceste, but that wasn't smart, because the lady was suspicious and she said we shouldn't play with matches, that she didn't want to. not sell it to us and that we were little rascals. "Es para nuestros papás", dijo Alceste, pero eso no fue inteligente, porque la señora sospechó y dijo que no debíamos jugar con cerillas, que no nos vendería ninguna y que éramos unos mocosos. "パパのため "とアルセストは言ったが、それはスマートではない。というのも、おばさんが不審に思って、マッチで遊んではいけない、売ってくれない、私たちは悪ガキだと言うのです。 Moi, j'aimais mieux avant, quand Alceste et moi on était des lapins. Me, I liked it better before, when Alceste and I were rabbits. Me gustaba más antes, cuando Alceste y yo éramos conejos. 私、アルセステと私がうさぎだった頃のほうが好きでした。

Nous sommes sortis du bureau de tabac et nous étions bien embêtés. We came out of the tobacconist and we were quite annoyed. Salimos del estanco muy enfadados. 私たちはたばこ屋を去り、とてもイライラしました。 C'est difficile de fumer le cigare, quand on est petit! 小さい頃に葉巻を吸うのは大変! «Moi j ‘ai un cousin qui est boy-scout, m'a dit Alceste. Tengo un primo que es Boy Scout", dijo Alceste. Il paraît qu'on lui a appris à faire du feu en frottant des bouts de bois. Apparently, he was taught to make fire by rubbing sticks together. 木片をこすり合わせて火をおこすことを教わったそうです。 Si on était boy-scouts, on saurait comment faire pour fumer le cigare. If we were Boy Scouts, we'd know how to smoke cigars. 私たちがボーイスカウトだったら、葉巻の吸い方を知っているでしょう。 » Je ne savais pas qu'on apprenait ces choses-là, chez les boy-scouts, mais il ne faut pas croire tout ce que raconte Alceste. I didn't know that we learned such things in boy scouts, but you shouldn't believe everything Alceste says. ボーイスカウトでそんなことを習ったとは知らなかったが、アルセステの言うことをすべて信じてはならない。 Moi, je n'ai jamais vu de boy-scout fumer le cigare. ボーイスカウトが葉巻を吸っているのを見たことがありません。

«J'en ai assez de ton cigare, j'ai dit à Alceste, je rentre chez moi. 「あなたの葉巻はもう十分だ、私はアルセステに言った、家に帰るよ。 — Oui, a dit Alceste, d'ailleurs je commence à avoir faim et je ne veux pas être en retard pour le goûter, il y a du baba. — Yes, said Alceste, besides, I'm starting to get hungry and I don't want to be late for the snack, there's baba. — はい、Alceste は言いました、それに、私は空腹になり始めており、おやつに遅れたくない、ババがいます. » Et, tout d'un coup, on a vu par terre, sur le trottoir, une boîte d'allumettes! "Then, all of a sudden, we saw a matchbox on the sidewalk! そして、突然、地面、歩道にマッチの箱が見えました! Vite, on l'a ramassée et on a vu qu'il restait une allumette dedans. We quickly picked it up and saw that there was still a match in it. すぐにそれを手に取ってみると、まだマッチが残っていることがわかりました。 Alceste était tellement nerveux qu'il en a oublié son baba. Alceste was so nervous he forgot his baba. アルセステはとても緊張していたので、ババを忘れていました。 Et pour qu'Alceste oublie un baba, il faut qu'il soit drôlement nerveux! And for Alceste to forget a baba, he has to be really nervous! そして、アルセステがババを忘れるには、彼は本当に緊張しなければなりません! « Allons vite dans le terrain vague! "Let's go quickly into the wasteland!" 「早く荒地へ行こう!」 » a crié Alceste. "Alceste shouted.

Nous avons couru et nous avons passé la palissade, là où il manque une planche. We ran and passed the palisade, where a plank is missing. 走っていくと、板が一枚抜けたフェンスを通り過ぎた。 Il est chouette le terrain vague, nous y allons souvent, pour jouer. The vacant lot is great, we go there often to play. 空き地がいいので、よく遊びに行きます。 Il y a de tout, là-bas : de l'herbe, de la boue, des pavés, des vieilles caisses, des boîtes de conserve, des chats et surtout, surtout, une auto! There's everything there: grass, mud, cobblestones, old crates, tin cans, cats and above all, above all, a car! 草、泥、丸石、古い木箱、ブリキ缶、猫、そして何よりも、車がすべてあります。 C'est une vieille auto, bien sûr, elle n'a plus de roues, ni de moteur, ni de portes, mais nous, on s'amuse bien là-dedans, on fait vrom, vrom et on joue aussi à l'autobus, ding, ding, fin de section, complet. It's an old car, of course, it has no more wheels, no engine, no doors, but we have fun in there, we go vrom, vrom and we also play bus, ding, ding, end of section, complete. もちろん古い車で、車輪もエンジンもドアもありませんが、その中で楽しく、ヴロム、ヴロムと進み、バス、チン、チン、セクション終了、完了という遊びもします。 C'est terrible! それはひどいです!

«Nous allons fumer dans l'auto », a dit Alceste. "We'll smoke in the car," said Alceste. 「車の中でタバコを吸うつもりだ」とアルセステは言った。 Nous y sommes entrés et, quand nous nous sommes assis, les ressorts dans les fauteuils ont fait un drôle de bruit, comme le fauteuil de pépé, chez mémé, que mémé ne veut pas faire arranger parce qu'il lui rappelle pépé. We went in and, when we sat down, the springs in the armchairs made a funny noise, like Grandpa's armchair, at Grandma's, that Grandma doesn't want to fix because he reminds her of Grandpa. 中に入って、座ると、肘掛け椅子のスプリングが変な音を立てて、まるでおばあちゃんの家にあるおじいちゃんの肘掛け椅子のようで、おばあちゃんはおじいちゃんを思い出すから直してもらいたくないと言うのです。

Alceste a mordu le bout du cigare et il l'a crache. Alceste bit the end of the cigar and spat it out. アルセステは葉巻の端をかみ、吐き出しました。 Il m'a dit qu'il avait vu faire ça dans un film de bandits. He told me he'd seen it done in a gangster movie. 彼は盗賊の映画でそれを見たと言った。 Et puis, on a fait bien attention de ne pas gâcher l'allumette et tout s'est bien passé. And then, we were very careful not to waste the match and everything went well. そして、試合を無駄にしないように細心の注意を払い、すべてがうまくいきました。 Alceste, comme le cigare était à lui, c'était lui qui commençait, aspirait en faisant des tas de bruit et il y avait beaucoup de fumée. Alceste, as the cigar was his, it was he who started, inhaled making a lot of noise and there was a lot of smoke. アルセステ、葉巻は彼のものだったので、吸い始めたのは彼で、大きな音を立てて吸い込み、たくさんの煙がありました。 Le premier coup, ça l'a surpris, Alceste, ça l'a fait tousser et il m'a passé le cigare. The first blow surprised him, Alceste, it made him cough and he passed me the cigar. アルセステ、最初の一撃は彼を驚かせた。彼は咳をし、私に葉巻を渡した。 J'ai aspiré, moi aussi, et, je dois dire que je n'ai pas trouvé ça tellement bon et ça m'a fait tousser, aussi. I sucked on it, too, and, I must say, I didn't find it so good and it made me cough, too. 私も吸い込みましたが、あまり良くないと言わざるを得ず、咳も出ました。 « Tu ne sais pas, m'a dit Alceste, regarde! “You don't know, Alceste told me, look! 「あなたは知らない、アルセステは私に言った、見て! La fumée par le nez! Smoke through the nose! 鼻から吸う! » Et Alceste a pris le cigare et il a essayé de faire passer la fumée par son nez, et ça, ça l'a rudement fait tousser. "And Alceste took the cigar and tried to get the smoke through his nose, and that made him cough hard. アルセステは葉巻を手に取り、煙を鼻から押し出そうとしましたが、咳がひどくなりました。 Moi, j'ai essayé à mon tour   et j'ai mieux réussi, mais la fumée m'a fait piquer les yeux. I tried it myself and was more successful, but the smoke stung my eyes. 私は、自分で試してみて、より成功しましたが、煙で目がチクチクしました。 On rigolait bien. We had a good laugh. 私たちは大笑いしました。

On était là à se passer le cigare, quand Alceste m'a dit : « Ça me fait tout chose, je n'ai plus faim. We were there to pass the cigar, when Alceste said to me: "It does everything to me, I'm not hungry anymore." アルセステが私に言ったとき、私たちは葉巻を渡すためにそこにいました。 » Il était vert, Alceste, et puis, tout d'un coup, il a été drôlement malade. He was green, Alceste, and then, all of a sudden, he was awfully sick. 彼は緑だった、アルセステ、そして突然、彼はひどく病気になった. Le cigare, on l'a jeté, moi, j'avais la tête qui me tournait et j'avais un peu envie de pleurer. The cigar, we threw it away, my head was spinning and I felt like crying. 葉巻を捨ててしまい、頭がぐるぐるして泣きそうになりました。 « Je rentre chez ma maman », a dit Alceste et il est parti en se tenant le ventre. "I'm going home to my mommy," Alceste said and left, holding his stomach. 「お母さんのところに帰るよ」とアルセステは言い、お腹を抱えて立ち去った。 Je crois qu'il ne mangera pas de baba ce soir. I don't think he will eat baba tonight. 彼は今夜ババを食べないと思います。

Je suis rentré à la maison, aussi. Ça n'allait pas très fort. It wasn't going very well. あまりうまくいっていませんでした。 Papa était assis dans le salon en fumant sa pipe, maman tricotait et moi j'ai été malade. Dad was sitting in the living room smoking his pipe, Mom was knitting and I was sick. お父さんは居間に座ってパイプをふかしていて、お母さんは編み物をしていて、私は病気でした。 Maman était très inquiète, elle m'a demandé ce que j'avais, je lui ai dit que c'était la fumée, mais je n'ai pas pu continuer à lui expliquer le coup du cigare, parce que j'ai encore été malade. Mom was very worried, she asked me what was wrong with me, I told her it was the smoke, but I couldn't go on explaining the cigar trick to her, because I was still sick. 母はとても心配していたので、どうしたのかと尋ねたので、私は煙が原因だと言いましたが、私はまだ病気だったので、葉巻のトリックについて説明することはできませんでした. « Tu vois, a dit maman à papa, je t'ai toujours dit que cette pipe empestait! "See," Mom said to Dad, "I always told you this pipe stinks! 「ほら、お母さんがお父さんに言った、私はいつもあなたにパイプの悪臭を言った! » Et, à la maison, depuis que j ‘ai fumé le cigare, papa n'a plus le droit de fumer la pipe. « Ben quoi, a répondu Alceste, je suis le souffleur, alors, je souffle! — Mademoiselle, a dit Agnan, quand Alceste souffle, il m'envoie des miettes de biscuit sur mes lunettes et je n'y vois plus rien! Je me plaindrai a mes parents! » Et Agnan a enlevé ses lunettes pour les essuyer, alors, Alceste en a vite profité et il lui a donné une gifle. « Sur le nez! a crié Eudes, tape sur le nez! » Agnan s'est mis à crier et à pleurer. Il a dit qu'il était malheureux et qu'on voulait le tuer et il s'est roulé par terre. Maixent, Joachim et Geoffroy ont commencé à faire la foule : « Mais c'est le Petit Poucet, ils disaient, et le Chat Botté! »Moi je me battais avec Rufus. J'avais la règle et lui un plumier. La répétition marchait drôlement bien, quand tout d'un coup, la maîtresse a crié «Assez! A vos places! Vous ne jouerez pas cette pièce pendant la fête. Je ne veux pas que monsieur le Directeur voie ça! » Nous sommes tous restés la bouche ouverte. C'était la première fois que nous entendions la maîtresse punir le directeur! And, at home, since I smoked a cigar, Papa no longer has the right to smoke a pipe. “Well, Alceste replied, I am the blower, so I blow! — Miss, said Agnan, when Alceste blows, he sends me biscuit crumbs on my glasses and I can't see anything! I will complain to my parents! “And Agnan took off his glasses to wipe them, so Alceste quickly took advantage of it and gave him a slap. " On the nose! yelled Eudes, pat on the nose! Agnan started screaming and crying. He said he was unhappy and they wanted to kill him and he rolled on the ground. Maixent, Joachim and Geoffroy began to crowd: "But it's Tom Thumb, they said, and Puss in Boots!" “I was fighting with Rufus. I had the ruler and he had a pencil case. The rehearsal was going awfully well, when all of a sudden, the mistress shouted “Enough! On your seats! You will not perform this piece during the party. I don't want the Headmaster to see that! We all stood with our mouths open. It was the first time we heard the mistress punish the director! そして、家では私が葉巻を吸っていたので、パパはもうパイプを吸う権利がありません。 「ええと、アルセステは答えました。私は送風機なので、吹くのです! — お嬢さん、アグナンは言いました。親に文句言います! 「そしてアグナンは眼鏡を外して拭いたので、アルセステはすぐにそれを利用して彼を平手打ちした. 「鼻に!ユーデスは叫んだ、鼻をたたいて!アグナンは叫び、泣き始めました。彼は自分が不幸で、彼らが彼を殺したいと思っていると言い、彼は地面に転がりました。 Maixent、Joachim、Geoffroy が群がり始めました。 「私はルーファスと戦っていました。私は定規を持っていて、彼はペンケースを持っていました。リハーサルは順調に進んでいたが、突然、女主人が「もういいよ!」と叫んだ。あなたの席で!パーティー中にこの曲を演奏することはありません。校長に見られたくない!私たちは皆、口を開けて立っていました。愛人が監督を罰するのを初めて聞いた!