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InnerFrench - Vol. 1, #62 - Mes vacances en Thaïlande (1)

#62 - Mes vacances en Thaïlande (1)

Salut à toutes et à tous ! Bienvenue pour ce nouvel épisode après une petite pause. Je vous avais dit la dernière fois que j'allais prendre des vacances et que j'étais pas sûr de pouvoir publier d'épisode pendant ce temps-là. Évidemment, c'est ce qui s'est passé. J'ai beaucoup pensé à vous, je dois dire, j'avais vraiment envie d'enregistrer un épisode. Mais malheureusement, j'ai pas trouvé le temps et j'avais pas nécessairement les moyens techniques de le faire. Donc voilà, on a raté un épisode. Mais aujourd'hui, je vais me rattraper. Et justement, je vais vous raconter ce qui s'est passé pendant ces vacances en Thaïlande et la leçon principale que j'ai apprise.

Au début, j'avais prévu de faire des vidéos et de les publier sur ma chaîne YouTube pour vous faire visiter la Thaïlande, partager mes impressions avec vous. Donc j'avais préparé tout le matériel : l'appareil photo, les différents objectifs, le micro, etc. J'avais tout mis dans ma valise. Mais une fois arrivé sur place, pour être honnête, j'ai eu ce qu'on appelle “la flemme”. Donc “avoir la flemme“, ça veut dire qu'on est paresseux, qu'on n'a pas envie de faire quelque chose. Par exemple, vous pouvez avoir la flemme d'aller à la salle de sport. Ça veut dire que vous avez pas assez d'énergie, vous êtes pas assez motivé pour aller à la salle de sport. Donc moi, quand je suis arrivé à Bangkok avec tout mon matériel, rapidement, je me suis rendu compte que j'avais la flemme de faire des vidéos et j'avais plutôt envie de profiter pleinement de mes vacances sans penser tout le temps au travail. Donc voilà, malheureusement j'ai abandonné ce projet. Mais j'espère que pendant mon prochain voyage, je pourrai le faire.

Donc voilà, malheureusement aujourd'hui vous avez seulement la version audio de mes vacances. Mais je vais essayer de vous raconter ça de la manière la plus vivante possible, un peu comme si je racontais mes vacances à un ami. Et je suis sûr que, comme ça, vous allez apprendre beaucoup de vocabulaire utile, des mots et des expressions que peut-être, j'utilise pas dans les podcasts dans lesquels je parle de sujets un peu plus “abstraits”, on va dire. Et comme d'habitude, je vous rappelle que s'il y a des mots, des expressions, des phrases que vous ne comprenez pas, vous pouvez trouver sur mon site la transcription complète du podcast gratuitement.

Mais avant de vous raconter mes vacances, j'ai un petit message à vous faire passer, ou plutôt une demande, parce que le prochain épisode, dans deux semaines, ça sera le deuxième anniversaire du podcast. Eh oui, ça fait déjà deux ans que j'ai commencé le podcast innerFrench (qui à l'origine s'appelait “Cottongue” d'ailleurs, peut-être que vous vous rappelez). Et pour cet épisode, j'aimerais faire quelque chose d'un peu spécial : j'aimerais répondre à vos questions, faire un épisode un peu “Q&A” comme disent les anglophones. Pour ça, eh bien, j'ai besoin que vous m'envoyiez vos questions. Le mieux, pour que ça soit plus vivant, ça serait que vous me les envoyiez sous format audio. Donc vous pouvez tout simplement vous enregistrer sur votre téléphone, faire un petit fichier MP3, c'est très facile, et puis m'envoyer ça par email. Comme ça, ensuite, moi, je pourrai organiser vos questions et y répondre dans l'épisode.

Donc ça peut être des questions sur n'importe quel sujet qui vous intéresse. Ça peut être sur l'apprentissage du français, sur la société française, les Français, sur d'autres sujets ou également des questions plus personnelles. Je sais que certains d'entre vous sont curieux de savoir pourquoi j'habite en Pologne. Donc voilà, ça peut être l'occasion de me poser toutes vos questions et j'y répondrai dans le prochain épisode.

Si je reçois pas assez de questions, j'essaierai de trouver une idée différente, de faire un autre type d'épisode. Mais je pense que ça pourrait être vraiment sympa de faire quelque chose comme ça. Et la communauté innerFrench est suffisamment grande aujourd'hui, à mon avis, pour avoir un nombre de questions conséquent. N'hésitez pas, prenez votre courage à deux mains, et envoyez-moi vos questions par email !

D'ailleurs, récemment, j'ai reçu pas mal d'enregistrements d'auditeurs et auditrices du podcast. Donc merci à vous ! C'est très gentil, c'est très courageux de m'envoyer vos témoignages. Je commence à avoir un stock assez conséquent. Donc dans cet épisode, on va écouter deux témoignages : un maintenant et un à la fin. Donc pour commencer, on va écouter celui de Jim.

Bonjour Hugo,

J'espère que vous allez bien. Je m'appelle Jim et je viens d'Ouganda, un pays d'Afrique orientale. Il n'est pas très connu.

Tout d'abord, je voudrais vous remercier pour le travail que vous faites. Vous êtes vraiment incomparable.

Maintenant je suis étudiant à l'université où je poursuis un baccalauréat en chimie industrielle. Donc vous pouvez vous demander pourquoi une personne comme moi voudrait apprendre le français. Ici, dans ce pays, il y a beaucoup de langues maternelles, mais l'anglais est la langue officielle.

Mais moi, j'ai toujours aimé la langue française depuis mon enfance. Au lycée, j'avais pris quelques leçons mais malheureusement, le seul professeur que nous avions s'en est allé. Il est parti. Après ça, j'ai perdu ma motivation. Et mes rêves de parler français un jour ont été brisés parce qu'il semblait n'y avoir aucun autre espoir. Quel dommage !

Mais plus tard, après cinq ans, en décembre 2017, j'ai décidé de recommencer à apprendre. J'ai lu beaucoup d'articles sur l'apprentissage des langues. J'ai essayé de chercher quelques livres de grammaire. J'ai regardé des petites vidéos pour les débutants. Et après quelques mois, j'ai découvert vos podcasts et j'en suis tombé amoureux.

Ce qui est très intéressant, c'est que vous traitez des sujets formidables et que vous les analysez parfaitement. J'ai appris beaucoup de choses avec ces podcasts et pour mon développement personnel. Ils m'ont vraiment aidé à progresser dans mon apprentissage.

Merci Hugo, encore une fois, et je vous souhaite le meilleur.

Merci beaucoup, Jim, pour ton message ! C'est la première fois que je reçois un témoignage d'un auditeur ougandais (même la première fois, d'ailleurs, que je reçois un message d'un auditeur du continent africain). Donc ça me fait très plaisir de savoir que le podcast est aussi écouté là-bas. Je trouve que tu as une très belle prononciation, un très bon accent. Donc bravo à toi !

Ce qui est intéressant aussi, dans ton message, c'est qu'on voit que quand on apprend une langue ou, en général, quand on essaye d'acquérir de nouvelles compétences, il y a des hauts et des bas. Il y a des moments où tout va bien, où on fait des progrès, et d'autres où c'est plus difficile et où, peut-être, on a envie d'abandonner. Ça, c'est complètement normal. Je suis sûr que c'est arrivé à plusieurs d'entre vous. Il faut pas se décourager dans ces moments-là, il faut revenir, reprendre la pratique. Et au bout d'un moment, on réussit à créer une habitude qui fait qu'on n'abandonne jamais.

Bon, je vais pas insister là-dessus parce que j'en ai déjà beaucoup parlé dans le podcast et dans mes vidéos. Je pense que vous savez que c'est la méthode que, moi, je recommande : de créer cette habitude en faisant des choses qu'on aime, en faisant des choses qui nous donnent du plaisir. Mais merci à toi, Jim, encore une fois, pour ton témoignage. Je suis sûr que ça va inspirer beaucoup d'auditeurs.

Maintenant, on va passer au sujet principal de cet épisode et je vais vous raconter mes vacances en Thaïlande.

Comme vous le savez peut-être si vous avez écouté les épisodes précédents du podcast, j'adore mon travail ! J'adore enseigner le français, c'est ma passion. J'adore créer des contenus pour vous, des podcasts, des vidéos. J'adore avoir des interactions avec vous. Ce qui fait que je ressens pas vraiment le besoin de partir en vacances. Et pendant les deux ou trois dernières années, j'ai pas pris de vacances de plus de quelques jours.

Mais là, c'était un peu différent parce que, l'année dernière, j'ai beaucoup travaillé pour créer mon cours, pour créer le programme Build a Strong Core. Et là, je sentais que je commençais à avoir un peu moins d'énergie. J'avais peut-être moins d'idées, de créativité pour faire tous ces contenus pour vous. Donc je me suis dit que c'était vraiment le moment de recharger les batteries. Ça, c'est une expression un peu journalistique : “recharger les batteries”. Vous comprenez l'idée. Ça veut dire “faire le plein d'énergie”. Et pour ça, évidemment, les vacances, c'est une très bonne solution !

Donc avec ma copine, on a décidé de prendre des longues vacances de deux semaines et de partir assez loin, de partir dans un pays exotique : la Thaïlande. On a choisi la Thaïlande parce qu'on avait envie de découvrir un nouveau continent et qu'on n'était jamais allés en Asie. Et c'est vrai que, pour les vacances, l'Asie, en particulier l'Asie du Sud-Est, c'est un endroit assez sympa. Il y a des plages, il fait beau, le coût de la vie est relativement moins cher (surtout comparé à l'Europe). Donc voilà, c'était un choix assez évident. Et en Asie du Sud-Est, c'est vrai que la Thaïlande, on dit souvent que c'est une bonne porte d'entrée. Autrement dit, c'est un bon pays pour avoir une première expérience dans cette région parce que c'est très touristique, c'est très facile de voyager là-bas. Donc on n'a pas eu besoin de réfléchir très longtemps et on a décidé d'acheter des billets pour aller en Thaïlande en mars.

Après avoir acheté les billets, on a fait quelques recherches sur Internet pour préparer le voyage et on est tombés sur des milliers de sites internet qui donnent des conseils sur la Thaïlande. Ah oui, on dit “des milliers de” pour indiquer que c'est une quantité pas très précise. Donc on dit par exemple “2000” mais des “milliers de”, “des milliers de sites Internet”. C'est la même chose avec 10 – une dizaine, 100 – une centaine. Par exemple : à Paris, il y a une dizaine de restaurants végans. Donc on dit “une dizaine de” pour dire “environ 10” et “des milliers de” pour dire “plusieurs fois 1000”.

Donc on a trouvé des milliers de sites internet sur la Thaïlande. Et souvent, ils conseillaient de partir au moins trois semaines parce qu'il y a beaucoup de choses à visiter en Thaïlande, il y a beaucoup de villes et d'endroits très intéressants. Et sur ces sites, les personnes conseillaient de changer d'endroit tous les deux jours pour être sûr de pouvoir tout voir en trois semaines. Nous, on a décidé de ne pas faire ça parce que j'avais pas envie de passer mon temps à changer d'hôtel, à prendre le train, le bus, l'avion, etc. J'avais vraiment envie de vacances pour pouvoir me reposer. Donc on a décidé de partir seulement deux semaines et de limiter les déplacements.

Ce qui fait qu'on a choisi trois destinations en Thaïlande. La première, c'était Bangkok, la capitale. Ensuite, Koh-Lanta : une île qui se trouve dans le sud-ouest du pays. Et puis pour finir, Chiang Mai : la deuxième plus grande ville de Thaïlande qui se trouve dans le nord du pays. Une fois qu'on a choisi ces trois destinations, eh bien, il n'y avait plus qu'à faire les valises, à bien tout préparer et à partir.

On est partis, on a pris un vol de nuit (autrement dit, on a pris l'avion le soir) et il y avait une correspondance à Doha (Doha, c'est la capitale du Qatar). Une correspondance, c'est quand vous avez un vol qui n'est pas direct, que vous devez vous arrêter dans une ville pour prendre un autre avion. Donc nous, on avait une correspondance à Doha. On avait un premier vol de Varsovie à Doha et ensuite de Doha à Bangkok. Je dois dire que j'étais assez impressionné par l'aéroport à Doha. Je connaissais pas beaucoup de choses sur le Qatar, à part le fait qu'il y a des investisseurs qataris qui possèdent un club de foot très célèbre en France, le club du Paris Saint-Germain. Mais c'était évidemment la première fois que je mettais les pieds là-bas. C'était la première fois que j'allais à Doha. J'ai seulement vu l'aéroport. Et je dois dire que j'étais très impressionné. Il était vraiment magnifique.

D'ailleurs, j'en profite pour faire une petite précision sur la prononciation parce que, parfois, j'entends certains de mes élèves dire “aréoport” mais en français, on ne dit pas “aréoport” mais aéroports. Donc faites attention à ça. Je sais que c'est pas un mot facile à prononcer. Donc essayez de vous entraîner à le dire : aéroport.

En tout, ça nous a pris environ 15 heures, il me semble, d'aller de Varsovie à Bangkok avec une correspondance de deux heures à Doha. On a dû passer deux heures dans l'aéroport de Doha. C'est pour ça que j'ai vraiment eu le temps de bien le visiter !

Et une fois arrivés à Bangkok, évidemment on était assez fatigués à cause du décalage horaire. Le décalage horaire, c'est la différence d'heure entre deux pays ou alors deux villes. Donc le décalage horaire entre Varsovie et Bangkok, c'est de + 6 heures. Il y a 6 heures de plus à Bangkok qu'à Varsovie.

Quand on a atterri à Bangkok, quand on est arrivés, j'ai tout de suite été très impressionné par l'architecture de la ville. Donc si vous y êtes jamais allés, il faut savoir que Bangkok, c'est une très grande ville. Il y a environ 8 millions d'habitants, je crois, d'après ce que j'avais lu. Et l'architecture est vraiment gigantesque ! C'est pas non plus comme à New-York, mais il y a quand même beaucoup de gratte-ciels.

Vous savez, les gratte-ciels, ce sont ces immeubles, ces bâtiments, qui sont très très très hauts et on a presque l'impression qu'ils touchent le ciel. Donc en français, ça s'appelle un “gratte-ciel”. Il y a beaucoup de gratte-ciels avec des architectures, des design très originaux. Et c'est la première chose qu'on voit quand on atterrit à l'aéroport.

Après avoir atterri, bien sûr on a dû récupérer nos valises puis aller à la douane. La douane, vous savez, c'est cet endroit à la frontière, cet endroit où il faut montrer ses documents, son passeport, pour pouvoir passer. Quand vous allez en Thaïlande il faut demander un visa à la douane. En général, on vous donne un petit document à remplir quand vous êtes dans l'avion et ensuite, à la douane, vous donnez ce document au douanier (la personne qui travaille à la douane). Et à ce moment-là, vous obtenez un visa touristique. C'est ce qu'on a fait. Ça s'est passé assez rapidement. Tout était assez fluide. Il n'y a pas eu de problème. Après ça, on a pris un taxi pour aller à notre hôtel.

En fait, c'était pas vraiment un hôtel mais plutôt une maison d'hôtes. Une maison d'hôtes, c'est, comme son nom l'indique, une maison. C'est plus petit qu'un hôtel. Vous pouvez louer une chambre ou parfois vous pouvez louer la maison entière. Il y a une cuisine, vous pouvez faire la cuisine sur place. On a décidé de prendre une maison d'hôtes parce qu'on voulait être dans un quartier pas touristique, un quartier local. Et sur le site Airbnb, on a trouvé cette maison d'hôtes dans un très joli quartier, au sud-ouest de la ville, à l'ouest de la rivière (alors que le centre est plutôt à l'est de la rivière qui traverse Bangkok).

Et quand on est arrivés là-bas, on a découvert une maison très jolie, très confortable. Et comme on le voulait, il y avait très peu de touristes. Souvent, dans la rue, on était les seuls occidentaux. Donc c'était vraiment cool !

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