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La_Barre-y-va, La Barre-y-va ÉPILOGUE LAQUELLE DES DEUX ?

La Barre-y-va ÉPILOGUE LAQUELLE DES DEUX ?

ÉPILOGUE LAQUELLE DES DEUX ?

Trois semaines plus tard, à Paris, Catherine se présentait au domicile de Raoul d'Avenac. Une vieille dame à l'allure d'intendante ouvrit.

« M. d'Avenac est-il ici ?

— Qui dois-je annoncer, mademoiselle ? » Catherine eut à peine le temps de se demander si elle dirait ou ne dirait pas son nom. Raoul apparaissait et s'écriait :

« Ah ! vous, Catherine. Comme c'est gentil ! Mais qu'y a-t-il de nouveau ? Chez vous, hier, vous ne m'avez pas annoncé cette visite.

— Rien de nouveau, dit-elle… Quelques mots à vous dire… Cinq minutes de conversation. » Il la fit entrer dans le cabinet de travail où, six mois auparavant, elle était venue, hésitante et farouche, implorer son assistance. Elle n'avait certes plus ce même air de bête traquée qui avait touché Raoul, mais elle paraissait aussi hésitante. Et elle commença par prononcer des paroles qui ne se rapportaient évidemment pas au motif qui l'amenait.

Raoul lui prit les deux mains et la regarda dans le fond des yeux. Elle était charmante, heureuse de se sentir près de lui, à la fois souriante et grave.

« Parlez donc, ma chère petite Catherine. Vous savez quelle confiance vous pouvez avoir en moi, et que je suis votre ami… plus que votre ami.

— Plus que votre ami, qu'est-ce que cela signifie ? » murmura-t-elle en rougissant.

À son tour il fut embarrassé. Il la devinait profondément troublée, prête à lui ouvrir son cœur, et sur le point aussi de s'enfuir.

« Plus que votre ami… dit-il, cela signifie que je vous suis attaché plus qu'à personne au monde.

— Plus qu'à personne au monde ? reprit-elle de son air à la fois ingénu et obstiné.

— Oui, certainement oui », répondit-il.

Elle affirma :

« Autant peut-être, mais pas plus. » Il y eut un silence entre eux, et Catherine, subitement résolue, dit à voix basse : « Nous avons beaucoup causé, ces temps-ci, Bertrande et moi… Jusque-là nous nous aimions bien… mais la vie… la différence d'âge… le mariage de Bertrande nous avaient séparées. Ces six mois de crise nous ont mises tout près l'une de l'autre… bien qu'il y ait entre nous quelque chose… qui aurait dû, au contraire… »

Elle avait baissé les yeux, toute confuse, mais elle les releva soudain, et, bravement, elle acheva :

« Entre nous, Raoul, il y avait vous… oui, vous. » Elle se tut. Raoul demeurait indécis et anxieux. Il avait peur de la blesser, ou de blesser Bertrande à travers elle, et son rôle, tout à coup, lui semblait pénible, presque odieux. Il chuchota :

« Je vous aime l'une et l'autre.

— C'est bien cela, dit-elle vivement, l'une et l'autre… l'une autant que l'autre, c'est-à-dire pas plus l'une que l'autre. » Il protesta d'un mouvement. « Non, non, dit Catherine… acceptez ce qui est. Nos sentiments pour vous, à Bertrande et à moi, ne peuvent pas ne pas vous être connus… mais vous y répondez par des sentiments qui ne s'adressent qu'à nous deux… Là-bas, au manoir, vous avez combattu pour elle et pour moi, pour notre cause commune, et il vous est impossible de nous détacher l'une de l'autre. Et il arrive que vous ne pouvez plus vous passer de l'une ni de l'autre. Or, quand on aime vraiment, il n'en est pas ainsi… Depuis le retour, vous venez nous voir chaque jour, et nous attendions, sans faux orgueil et sans jalousie, votre décision. Mais nous savons maintenant qu'il n'y aura pas de décision. Vous nous aimerez toujours l'une autant que l'autre. Alors…

— Alors ? fit Raoul, la gorge serrée.

— Alors, je viens vous dire notre décision à nous, puisque vous n'avez pas pu en prendre une, vous.

— Et cette décision ?

— C'est de partir. » Il sursauta. « Mais c'est absurde !… Vous n'avez pas le droit… Comment Catherine, vous voulez me quitter ?

— Il le faut.

— Mais, à aucun prix, protesta Raoul. Je ne veux pas.

— Pourquoi ne voulez-vous pas ?

— Parce que je vous aime. » Elle lui ferma la bouche d'un geste rapide. « Ne dites pas cela… je ne vous le permets pas. Pour m'aimer, il faudrait m'aimer plus que Bertrande, et ce n'est pas.

— Je vous jure…

— Je vous défends de parler ainsi… En admettant même que ce soit vrai, il serait trop tard.

— Il n'est pas trop tard…

— Si, puisque je suis là, et puisque je vous ai fait mon aveu… et l'aveu de Bertrande. De telles choses ne se disent que quand on est bien résolu… Adieu, mon ami. » Il sentait que, quoi qu'il fît, il ne la fléchirait pas, et il le sentait si bien qu'il n'osait pas s'insurger ni tenter de la retenir. « Adieu, mon ami, répéta-t-elle. Et ma peine est si grande que je veux… que je veux qu'il y ait entre nous… un souvenir… »

Catherine avait posé ses mains sur les épaules de Raoul. Elle approcha son visage et lui offrit ses lèvres.

Un instant elle défaillit entre les bras qui la serraient éperdument et sous les lèvres qui baisaient les siennes. Puis, se dégageant d'un geste, elle s'enfuit.

Une heure après, Raoul courait chez les deux sœurs. Il voulait revoir Catherine. Il voulait lui dire tout son amour, sans même penser à quoi le conduirait une telle démarche.

Catherine n'était pas rentrée. Et il ne vit pas non plus Bertrande.

Le lendemain, même visite inutile.

Mais le surlendemain, Bertrande Guercin sonnait à sa porte, et, comme Catherine, elle fut introduite dans son bureau.

Elle y entra avec le même air d'hésitation que sa sœur, mais, beaucoup plus vite que sa sœur, elle reprit son aplomb, et, tandis qu'il lui tenait les mains et qu'il la regardait comme il avait regardé Catherine, elle murmura :

« Elle vous a tout dit… Nous nous étions promis l'une à l'autre de venir une dernière fois… C'est mon tour… Je viens vous dire adieu, Raoul, et vous remercier de tout ce que vous avez fait pour nous deux… de tout ce que vous avez fait pour moi, qui était coupable, et que vous avez sauvée du remords et de la honte. » Il ne répondit pas tout de suite. Il était bouleversé, et Bertrande reprit, gênée par le silence et disant des mots au hasard :

« Je lui ai tout raconté. Elle m'a pardonné… elle est si bonne ! C'est comme pour ces richesses, qui lui appartiennent à elle seule puisque notre grand-père le voulait ainsi, elle refuse… elle veut partager… »

Raoul n'écoutait pas. Il observait le mouvement des lèvres et ce beau visage ardent, tout frémissant de passion contenue.

« Vous ne partirez pas, Bertrande… je ne veux pas que vous partiez…

— Il le faut… » dit-elle, comme avait dit sa sœur.

Et il répéta :

« Non, je ne veux pas… je vous aime, Bertrande. » Elle sourit tristement. « Ah ! vous avez dit aussi à Catherine que vous l'aimiez… et c'est vrai… et il est vrai aussi que vous m'aimez… et que vous ne pouvez pas choisir… C'est au-dessus de vos forces… »

Et elle ajouta :

« Et ce serait peut-être au-dessus de nos forces, Raoul, si vous aimiez l'une de nous. L'autre souffrirait trop. Nous sommes plus heureuses ainsi.

— Mais moi, je suis plus malheureux… malheureux pour deux amours perdues…

— Perdues ? » Il ne comprit pas d'abord sa question. Leurs yeux s'interrogeaient. Elle sourit, mystérieuse et captivante. Et il l'attira vers lui, sans qu'elle résistât…

Deux heures plus tard, il reconduisit la jeune femme jusque chez elle, et obtint la promesse qu'elle viendrait le revoir le lendemain, à quatre heures du soir. Et il attendit, heureux et confiant, mélancolique aussi en songeant à Catherine.

Mais la promesse n'était qu'un piège. Le lendemain, quatre heures sonnèrent, et puis cinq…

Bertrande ne vint pas.

À sept heures, il reçut un pneumatique. Les deux sœurs lui annonçaient qu'elles avaient quitté Paris.

Raoul n'était pas homme à s'abandonner au désespoir ou à la colère. Il resta maître de lui, calme comme s'il n'avait pas reçu du destin le choc le plus douloureux. Il alla dîner dans un grand restaurant, se fit servir un bon repas, qu'il prolongea par un excellent havane, puis se promena sur les boulevards, la tête droite et le pas nonchalant.

Vers les dix heures, il entra, sans que son choix fût guidé par la moindre raison, dans un dancing populaire de Montmartre, et, dès qu'il eut franchi le seuil, s'arrêta stupéfait. Parmi les couples qui tournaient, il apercevait, fox-trottant, virevoltant, pleins d'allégresse et d'entrain, Charlotte et Béchoux.

« Nom d'un chien, grogna-t-il, ils en ont du toupet, ceux-là. » Le jazz se taisait. Les deux danseurs rejoignirent leur table. Et, à cette table, se trouvait, devant trois verres et une bouteille de champagne entamée, M. Arnold.

À ce moment seulement, toute la colère, longtemps étouffée de Raoul, lui monta à la tête. Rouge, furieux, hors de lui, bien que se contenant encore, il marcha vers les trois coupables, d'un pas saccadé. Quand ils le virent, ils eurent tous trois, sur leur chaise, un mouvement de recul. Se reprenant aussitôt, Arnold affecta un sourire arrogant. Charlotte, elle, était pâle et défaillante. Béchoux se dressa comme pour défendre ses compagnons.

Raoul s'approcha de lui, et, son visage tout près du sien, il ordonna :

« Au galop… déménage. » L'autre essaya de se rebiffer. Alors Raoul lui saisit à pleine main la manche de son veston à l'endroit de l'épaule, le poussa vers sa chaise, qui bascula, le fit pirouetter, et, sans se soucier des gens qui observaient la scène, l'entraîna vers le couloir, puis vers le vestibule, puis vers la rue. Et il mâchonnait :

« Dégoûtant personnage… tu n'as pas honte ? Voilà que tu t'exhibes avec un assassin et une cuisinière… toi, un brigadier ! une légume de la police ! Et tu crois que Lupin va tolérer ça ? Attends un peu, fripouille ! » Parmi les passants ahuris, il le portait presque à bout de bras, comme un mannequin disloqué, et il continuait ses invectives, ravi au fond de cette diversion à ses chagrins. « Oui… chenapan… misérable ! Tu n'as donc pas plus de sens moral qu'une citrouille ? Voilà où le plus abominable amour te fait dégringoler ? Voilà tes compagnons de débauche… un assassin et une cuisinière ! Ah ! heureusement que Lupin est là pour te sauver… et pour te sauver malgré toi. Ah ! Lupin, voilà, voilà un bonhomme ! Est-ce qu'il obéit à sa passion, Lupin ? Lui aussi il peut avoir des peines de cœur. Celle qu'il aime est riche maintenant, grâce à lui, et elle retrouvera son fiancé. Est-ce qu'il se plaint ? Bertrande, qu'il aime aussi, l'oubliera. Est-ce qu'il pense seulement à courir après elle ? Non. Leur bonheur avant tout. Le bonheur de Bertrande ! La pureté de Catherine ! Et pendant ce temps-là, tu te cramponnes à une cuisinière ! » Raoul avait ainsi mené Béchoux dans le quartier de l'Europe où se trouvait son garage. Il le conduisit devant sa voiture et lui dit :

« Monte.

— Tu es fou.

— Monte.

— Pour quoi faire ?

— Nous partons, dit Raoul.

— Où ?

— Je n'en sais rien. N'importe où. L'essentiel est de te sauver.

— Je n'ai pas besoin d'être sauvé.

— Tu n'as pas besoin d'être sauvé ! Qu'est-ce qu'il te faut ? Mais sans moi, tu es fichu, mon garçon. Tu descends dans la boue, dans la fange. Allons-nous-en. Il n'y a plus rien à faire pour nous en ce moment. Tu as besoin de distraction et d'oubli. Il faut travailler. Je connais un bandit à Biarritz qui a tué sa femme et qui l'a mangée. On l'arrêtera. Et puis une jeune fille à Bruxelles qui a égorgé ses cinq enfants. On l'arrêtera. Viens.

» Béchoux résistait, indigné. « Mais je n'ai pas de congé, crebleu !

— Tu en auras. Je télégraphierai au préfet de police. Viens.

— Mais je n'ai même pas une valise.

— J'en ai une, moi, dans le coffre. J'ai tout ce qu'il me faut. Viens.

» De force il jeta Béchoux dans l'auto et démarra. L'infortuné policier pleurnichait.

« Mais je n'ai rien à me mettre, pas de linge, pas de bottines.

— Je t'achèterai des savates et une brosse à dents.

— Mais…

— Ne te fais pas de bile. Tiens, je me sens beaucoup mieux. Je trouve que Catherine et Bertrande ont joliment bien fait de me fuir. Aussi, on n'est pas plus stupide que je ne le suis. Les aimer toutes les deux, et ne pas pouvoir dire à l'une : “Je vous aime”, sans mentir à l'autre… Est-ce bête ? Dans ces cas-là, on finit pas rester tout seul, comme un idiot. Heureusement que j'ai de jolis souvenirs… Ah ! Béchoux, les jolis souvenirs… Je te raconterai tout cela quand je t'aurai mis à l'abri. Ah ! vieux camarade, tu me dois une fière chandelle. » Et par les rues, par les routes, emportant Béchoux, l'auto filait vers Biarritz ou Bruxelles… vers le sud ou vers le nord… Raoul n'en savait trop rien.

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La Barre-y-va ÉPILOGUE LAQUELLE DES DEUX ? a||||epílogo|qual|das|duas La Barre-y-va EPILOGUE WHICH ONE OF THE TWO? 라 바레바 에필로그 둘 중 어느 쪽이 맞나요? A Barra-vai EPÍLOGO QUAL DAS DUAS?

ÉPILOGUE LAQUELLE DES DEUX ? epílogo|qual|das|duas EPÍLOGO QUAL DAS DUAS?

Trois semaines plus tard, à Paris, Catherine se présentait au domicile de Raoul d'Avenac. três|semanas|mais|tarde|em|Paris|Catherine|a|apresentava|à o|domicílio|de|Raoul|d'Avenac Três semanas depois, em Paris, Catherine se apresentava na casa de Raoul d'Avenac. Une vieille dame à l'allure d'intendante ouvrit. uma|velha|senhora|com|a aparência|de intendente|abriu Uma velha senhora com a aparência de intendente abriu.

« M. d'Avenac est-il ici ? senhor|d'Avenac|||aqui « O Sr. d'Avenac está aqui ?

— Qui dois-je annoncer, mademoiselle ? quem|devo|eu|anunciar|senhorita — Quem devo anunciar, senhorita ? » Catherine eut à peine le temps de se demander si elle dirait ou ne dirait pas son nom. Catherine|teve|a|mal|o|tempo|de|se|perguntar|se|ela|diria|ou|não|diria|não|seu|nome » Catherine mal teve tempo de se perguntar se diria ou não seu nome. Raoul apparaissait et s'écriait : Raoul|aparecia|e|exclamava Raoul aparecia e exclamava :

« Ah ! « Ah ! vous, Catherine. você, Catherine. Comme c'est gentil ! Como é gentil! Mais qu'y a-t-il de nouveau ? Mas o que há de novo? Chez vous, hier, vous ne m'avez pas annoncé cette visite. em|você|ontem|você|não|me|não|anunciou|esta|visita Em sua casa, ontem, você não me anunciou essa visita.

— Rien de nouveau, dit-elle… Quelques mots à vous dire… Cinq minutes de conversation. nada|de|novo|||algumas|palavras|a|você|dizer|cinco|minutos|de|conversa — Nada de novo, disse ela… Algumas palavras para lhe dizer… Cinco minutos de conversa. » Il la fit entrer dans le cabinet de travail où, six mois auparavant, elle était venue, hésitante et farouche, implorer son assistance. ele|a|fez|entrar|em|o|escritório|de|trabalho|onde|seis|meses|antes|ela|estava|vinda|hesitante|e|feroz|implorar|sua|assistência » Ele a fez entrar no escritório onde, seis meses antes, ela havia vindo, hesitante e feroz, implorar sua ajuda. Elle n'avait certes plus ce même air de bête traquée qui avait touché Raoul, mais elle paraissait aussi hésitante. ela|não tinha|certamente|mais|esse|mesmo|ar|de|animal|perseguida|que|tinha|tocado|Raoul|mas|ela|parecia|também|hesitante Ela certamente não tinha mais aquele mesmo ar de fera perseguida que havia tocado Raoul, mas parecia igualmente hesitante. Et elle commença par prononcer des paroles qui ne se rapportaient évidemment pas au motif qui l'amenait. e|ela|começou|por|pronunciar|algumas|palavras|que|não|se|referiam|evidentemente|não|ao|motivo|que|a trazido Und sie begann, Worte zu sprechen, die sich offensichtlich nicht auf den Grund bezogen, der sie hergeführt hatte. E ela começou a pronunciar palavras que evidentemente não se referiam ao motivo que a trazia.

Raoul lui prit les deux mains et la regarda dans le fond des yeux. Raoul|a ela|pegou|as|duas|mãos|e|a|olhou|dentro|os|fundo|dos|olhos Raoul pegou suas duas mãos e a olhou fundo nos olhos. Elle était charmante, heureuse de se sentir près de lui, à la fois souriante et grave. ela|estava|encantadora|feliz|de|se|sentir|perto|de|ele|a|a|vez|sorridente|e|séria Ela era encantadora, feliz por se sentir perto dele, ao mesmo tempo sorridente e séria.

« Parlez donc, ma chère petite Catherine. falem|então|minha|querida|pequena|Catherine "Fale então, minha querida pequena Catherine." Vous savez quelle confiance vous pouvez avoir en moi, et que je suis votre ami… plus que votre ami. você|sabe|qual|confiança|você|pode|ter|em|mim|e|que|eu|sou|seu|amigo|mais|que|seu|amigo Você sabe em que confiança pode ter em mim, e que sou seu amigo... mais do que seu amigo.

— Plus que votre ami, qu'est-ce que cela signifie ? mais|que|seu|amigo|||que|isso|significa — Mais do que seu amigo, o que isso significa? » murmura-t-elle en rougissant. |||ao|ficar vermelha » murmurou ela, corando.

À son tour il fut embarrassé. a|sua|vez|ele|ficou|constrangido Por sua vez, ele ficou constrangido. Il la devinait profondément troublée, prête à lui ouvrir son cœur, et sur le point aussi de s'enfuir. ele|a|adivinhava|profundamente|perturbada|pronta|a|a ele|abrir|seu||e|sobre|o|ponto|também|de|fugir Ele o adivinhava profundamente perturbada, pronta para abrir seu coração, e prestes a fugir.

« Plus que votre ami… dit-il, cela signifie que je vous suis attaché plus qu'à personne au monde. mais|que|seu|amigo|||isso|significa|que|eu|a você|estou|ligado|mais|que a|ninguém|no|mundo « Mais do que seu amigo… disse ele, isso significa que estou mais ligado a você do que a qualquer outra pessoa no mundo.

— Plus qu'à personne au monde ? mais|que a|ninguém|no|mundo — Mais do que a qualquer outra pessoa no mundo? reprit-elle de son air à la fois ingénu et obstiné. ||de|seu|jeito|a|||ingênuo|e|obstinado repetiu ela com seu ar ao mesmo tempo ingênuo e obstinado.

— Oui, certainement oui », répondit-il. sim|certamente|sim|| — Sim, certamente sim », respondeu ele.

Elle affirma : ela|afirmou Ela afirmou :

« Autant peut-être, mais pas plus. tanto|||mas|não|mais « Tanto talvez, mas não mais. » Il y eut un silence entre eux, et Catherine, subitement résolue, dit à voix basse : ele|lá|teve|um|silêncio|entre|eles|e|Catherine|subitamente|resoluta|disse|a|voz|baixa » Houve um silêncio entre eles, e Catherine, subitamente resoluta, disse em voz baixa : « Nous avons beaucoup causé, ces temps-ci, Bertrande et moi… Jusque-là nous nous aimions bien… mais la vie… la différence d'âge… le mariage de Bertrande nous avaient séparées. nós|temos|muito|conversado|esses|||Bertrande|e|eu|||nós|nos|amávamos|bem|mas|a|vida|a|diferença|de idade|o|casamento|de|Bertrande|nos|tinham|separado « Nós conversamos muito, ultimamente, Bertrande e eu... Até então, nós nos gostávamos bem... mas a vida... a diferença de idade... o casamento de Bertrande nos separou. Ces six mois de crise nous ont mises tout près l'une de l'autre… bien qu'il y ait entre nous quelque chose… qui aurait dû, au contraire… » esses|seis|meses|de|crise|nos|têm|colocado|tudo|perto|uma|de|outra|bem||há|haja|entre|nós|algo|coisa|que|teria|devido|ao|contrário Esses seis meses de crise nos aproximaram uma da outra... embora haja entre nós algo... que deveria, ao contrário... »

Elle avait baissé les yeux, toute confuse, mais elle les releva soudain, et, bravement, elle acheva : ela|tinha|abaixado|os|olhos|toda|confusa|mas|ela|os|levantou|de repente|e|bravamente|ela|terminou Ela havia baixado os olhos, toda confusa, mas de repente os levantou e, corajosamente, completou:

« Entre nous, Raoul, il y avait vous… oui, vous. entre|nós|Raoul|ele|há|tinha|você|sim|você « Entre nós, Raoul, havia você... sim, você. » Elle se tut. ela|se|calou » Ela se calou. Raoul demeurait indécis et anxieux. Raoul|permanecia|indeciso|e|ansioso Raoul permanecia indeciso e ansioso. Il avait peur de la blesser, ou de blesser Bertrande à travers elle, et son rôle, tout à coup, lui semblait pénible, presque odieux. ele|tinha|medo|de|a|ferir|ou|de|ferir|Bertrande|a|através|dela|e|seu|papel|tudo|a|vez|lhe|parecia|penoso|quase|odioso Ele tinha medo de machucá-la, ou de machucar Bertrande através dela, e seu papel, de repente, parecia-lhe penoso, quase odioso. Il chuchota : ele|sussurrou Ele sussurrou:

« Je vous aime l'une et l'autre. eu|vocês|amo|uma|e|a outra « Eu amo vocês duas.

— C'est bien cela, dit-elle vivement, l'une et l'autre… l'une autant que l'autre, c'est-à-dire pas plus l'une que l'autre. isso é|bem|isso|||rapidamente|uma|e|a outra|uma|tanto|quanto|a outra||||não|mais|uma|que|a outra — É isso mesmo, disse ela rapidamente, uma e outra... uma tanto quanto a outra, ou seja, não mais uma do que a outra. » Il protesta d'un mouvement. ele|protestou|com um|movimento » Ele protestou com um movimento. « Non, non, dit Catherine… acceptez ce qui est. não|não|disse|Catherine|aceitem|isso|o que|é « Não, não, disse Catherine... aceite o que é. Nos sentiments pour vous, à Bertrande et à moi, ne peuvent pas ne pas vous être connus… mais vous y répondez par des sentiments qui ne s'adressent qu'à nous deux… Là-bas, au manoir, vous avez combattu pour elle et pour moi, pour notre cause commune, et il vous est impossible de nous détacher l'une de l'autre. nossos|sentimentos|para|você|a|Bertrande|e|a|mim|não|podem|não|não|não|você|ser|conhecidos|mas|você|a isso|responde|por|uns|sentimentos|que|não|se dirigem|apenas a|nós|dois|||na|mansão|você|teve|lutou|por|ela|e|por|mim|por|nossa|causa|comum|e|isso|você|é|impossível|de|nós|separar|uma|de|outra Nossos sentimentos por você, por Bertrande e por mim, não podem não ser conhecidos por você... mas você responde a isso com sentimentos que se dirigem apenas a nós dois... Lá, na mansão, você lutou por ela e por mim, pela nossa causa comum, e é impossível para você nos separar um do outro. Et il arrive que vous ne pouvez plus vous passer de l'une ni de l'autre. e|isso|acontece|que|você|não|pode|mais|você|passar|de|uma|nem|de|outra E acontece que você não pode mais ficar sem uma nem sem a outra. Or, quand on aime vraiment, il n'en est pas ainsi… Depuis le retour, vous venez nous voir chaque jour, et nous attendions, sans faux orgueil et sans jalousie, votre décision. ora|quando|se|ama|realmente|isso|não|é|não|assim|desde|o|retorno|você|vem|nos|ver|cada|dia|e|nós|esperávamos|sem|falso|orgulho|e|sem|ciúmes|sua|decisão No entanto, quando se ama de verdade, não é assim... Desde o retorno, você vem nos ver todos os dias, e nós esperávamos, sem falso orgulho e sem ciúmes, sua decisão. Mais nous savons maintenant qu'il n'y aura pas de décision. mas|nós|sabemos|agora|que|não|haverá|não|de|decisão Mas agora sabemos que não haverá decisão. Vous nous aimerez toujours l'une autant que l'autre. você|nós|amarão|sempre|uma|tanto|quanto|a outra Vocês sempre nos amarão uma tanto quanto a outra. Alors… então Então…

— Alors ? então — Então? fit Raoul, la gorge serrée. fez|Raoul|a|garganta|apertada disse Raoul, com a garganta apertada.

— Alors, je viens vous dire notre décision à nous, puisque vous n'avez pas pu en prendre une, vous. então|eu|venho|a vocês|dizer|nossa|decisão|a|nós|já que|vocês|não têm|não|puderam|em|tomar|uma|vocês — Então, venho lhe dizer nossa decisão, já que você não conseguiu tomar uma.

— Et cette décision ? e|essa|decisão — E qual é essa decisão?

— C'est de partir. é|de|partir — É partir. » Il sursauta. ele|sobressaltou » Ele se sobressaltou. « Mais c'est absurde !… Vous n'avez pas le droit… Comment Catherine, vous voulez me quitter ? mas|isso é|absurdo|você|não tem|não|o|direito|como|Catherine|você|quer|me|deixar « Mas isso é absurdo!… Você não tem o direito… Como assim, Catherine, você quer me deixar?

— Il le faut. isso|o|é necessário — É necessário.

— Mais, à aucun prix, protesta Raoul. mas|a|nenhum|preço|protestou|Raoul — Mas, de jeito nenhum, protestou Raoul. Je ne veux pas. eu|não|quero|não Eu não quero.

— Pourquoi ne voulez-vous pas ? por que|não|quer|você|não — Por que você não quer?

— Parce que je vous aime. porque|que|eu|você|amo — Porque eu amo você. » Elle lui ferma la bouche d'un geste rapide. ela|a ele|fechou|a|boca|de um|gesto|rápido » Ela lhe fechou a boca com um gesto rápido. « Ne dites pas cela… je ne vous le permets pas. não|digam|não|isso|eu|não|você|o|permito|não « Não diga isso... eu não permito. Pour m'aimer, il faudrait m'aimer plus que Bertrande, et ce n'est pas. para|me amar|ele|precisaria|me amar|mais|que|Bertrande|e|isso|não é|não Para me amar, você precisaria me amar mais do que Bertrande, e isso não é.

— Je vous jure… eu|você|juro — Eu juro para você…

— Je vous défends de parler ainsi… En admettant même que ce soit vrai, il serait trop tard. eu|você|defendo|de|falar|assim|em|admitindo|mesmo|que|isso|seja|verdade|ele|seria|muito|tarde — Eu proíbo você de falar assim… Mesmo admitindo que isso seja verdade, já seria tarde demais.

— Il n'est pas trop tard… ele|não é|não|muito|tarde — Não é tarde demais…

— Si, puisque je suis là, et puisque je vous ai fait mon aveu… et l'aveu de Bertrande. sim|uma vez que|eu|estou|aqui|e|uma vez que|eu|você|tenho|feito|meu|confissão|e|a confissão|de|Bertrande — Sim, já que estou aqui, e já que fiz minha confissão a você... e a confissão de Bertrande. De telles choses ne se disent que quand on est bien résolu… Adieu, mon ami. de|tais|coisas|não|se|dizem|que|quando|se|está|bem|resolvido|adeus|meu|amigo Coisas assim só se dizem quando se está bem resolvido... Adeus, meu amigo. » Il sentait que, quoi qu'il fît, il ne la fléchirait pas, et il le sentait si bien qu'il n'osait pas s'insurger ni tenter de la retenir. ele|sentia|que|o que|ele|fizesse|ele|não|a|dobraria|não||ele|isso|sentia|tão|bem|que ele|não ousava|não|se insurgir|nem|tentar|de|a|segurar » Ele sentia que, não importava o que fizesse, não a convenceria, e sentia isso tão bem que não ousava se insurgir nem tentar detê-la. « Adieu, mon ami, répéta-t-elle. adeus|meu|amigo||| « Adeus, meu amigo, repetiu ela. Et ma peine est si grande que je veux… que je veux qu'il y ait entre nous… un souvenir… » e|minha|dor|é|tão|grande|que|eu|quero|que|eu|quero|que ele|lá|haja|entre|nós|uma|lembrança E minha dor é tão grande que eu quero… que eu quero que haja entre nós… uma lembrança…

Catherine avait posé ses mains sur les épaules de Raoul. Catherine|tinha|colocado|suas|mãos|sobre|os|ombros|de|Raoul Catherine havia colocado suas mãos nos ombros de Raoul. Elle approcha son visage et lui offrit ses lèvres. ela|aproximou|seu|rosto|e|a ele|ofereceu|seus|lábios Ela aproximou seu rosto e lhe ofereceu seus lábios.

Un instant elle défaillit entre les bras qui la serraient éperdument et sous les lèvres qui baisaient les siennes. um|instante|ela|desmaiou|entre|os|braços|que|a|apertavam|desesperadamente|e|sob|os|lábios|que|beijavam|os|seus Por um instante, ela desmaiou entre os braços que a apertavam desesperadamente e sob os lábios que beijavam os seus. Puis, se dégageant d'un geste, elle s'enfuit. então|a|afastando|de um|gesto|ela|fugiu Então, afastando-se com um gesto, ela fugiu.

Une heure après, Raoul courait chez les deux sœurs. uma|hora|depois|Raoul|corria|para a casa de|as|duas| Uma hora depois, Raoul corria para a casa das duas irmãs. Il voulait revoir Catherine. ele|queria|rever|Catherine Ele queria rever Catherine. Il voulait lui dire tout son amour, sans même penser à quoi le conduirait une telle démarche. ele|queria|a ela|dizer|todo|seu|amor|sem|mesmo|pensar|em|o que|isso|levaria|uma|tal|atitude Ele queria lhe dizer todo o seu amor, sem nem mesmo pensar no que uma tal atitude poderia levar.

Catherine n'était pas rentrée. Catherine|não estava|não|retornada Catherine não tinha voltado. Et il ne vit pas non plus Bertrande. e|ele|não|viu|não|também|mais|Bertrande E ele também não viu Bertrande.

Le lendemain, même visite inutile. o|dia seguinte|mesma|visita|inútil No dia seguinte, a mesma visita inútil.

Mais le surlendemain, Bertrande Guercin sonnait à sa porte, et, comme Catherine, elle fut introduite dans son bureau. mas|o|dia seguinte|Bertrande|Guercin|estava tocando|na|sua|porta|e|como|Catherine|ela|foi|introduzida|em|seu|escritório Mas no dia seguinte, Bertrande Guercin tocou à sua porta e, assim como Catherine, foi introduzida em seu escritório.

Elle y entra avec le même air d'hésitation que sa sœur, mais, beaucoup plus vite que sa sœur, elle reprit son aplomb, et, tandis qu'il lui tenait les mains et qu'il la regardait comme il avait regardé Catherine, elle murmura : ela|lá|entrou|com|o|mesmo|ar|de hesitação|que|sua||mas|muito|mais|rápido|que|sua||ela|recuperou|seu|aplomo|e|enquanto|que ele|a ela|segurava|as|mãos|e|que ele|a|olhava|como|ele|tinha|olhado|Catherine|ela|murmurou Sie ging mit demselben zögernden Gesichtsausdruck hinein wie ihre Schwester, aber viel schneller als ihre Schwester gewann sie ihre Fassung zurück, und während er ihre Hände hielt und sie ansah, wie er Katharina angesehen hatte, flüsterte sie: Ela entrou com o mesmo ar de hesitação que sua irmã, mas, muito mais rápido que sua irmã, recuperou sua confiança, e, enquanto ele segurava suas mãos e a olhava como havia olhado para Catherine, ela murmurou:

« Elle vous a tout dit… Nous nous étions promis l'une à l'autre de venir une dernière fois… C'est mon tour… Je viens vous dire adieu, Raoul, et vous remercier de tout ce que vous avez fait pour nous deux… de tout ce que vous avez fait pour moi, qui était coupable, et que vous avez sauvée du remords et de la honte. ela|a você|a|tudo|disse|nós|a nós|estávamos|prometidos|uma|a|outra|a|vir|uma|última|vez|é|meu|vez|eu|venho|a você|dizer|adeus|Raoul|e|a você|agradecer|por|tudo|o|que|você|tem|feito|por|nós|dois|por|tudo|o|que|você|tem|feito|por|mim|que|era|culpada|e|que|você|tem|salvou|do|remorso|e|da|a|vergonha « Ela te contou tudo... Nós prometemos uma à outra vir uma última vez... É a minha vez... Venho me despedir, Raoul, e te agradecer por tudo que você fez por nós duas... por tudo que você fez por mim, que era culpada, e que você salvou do remorso e da vergonha. » Il ne répondit pas tout de suite. ele|não|respondeu|não|tudo|de|imediato » Ele não respondeu de imediato. Il était bouleversé, et Bertrande reprit, gênée par le silence et disant des mots au hasard : ele|estava|abalado|e|Bertrande|retomou|constrangida|pelo|o|silêncio|e|dizendo|algumas|palavras|ao|acaso Ele estava abalado, e Bertrande continuou, envergonhada pelo silêncio e dizendo palavras ao acaso:

« Je lui ai tout raconté. eu|a|eu|tudo|contado « Eu contei tudo a ela. Elle m'a pardonné… elle est si bonne ! ela|me|perdoou|ela|é|tão|boa Ela me perdoou... ela é tão boa! C'est comme pour ces richesses, qui lui appartiennent à elle seule puisque notre grand-père le voulait ainsi, elle refuse… elle veut partager… » é|como|para|essas|riquezas|que|a|pertencem|a|ela|única|uma vez que|nosso|||isso|queria|assim|ela|recusa|ela|quer|compartilhar É como essas riquezas, que pertencem apenas a ela, já que nosso avô queria assim, ela recusa... ela quer compartilhar... »

Raoul n'écoutait pas. Raoul|não ouvia|não Raoul não estava ouvindo. Il observait le mouvement des lèvres et ce beau visage ardent, tout frémissant de passion contenue. ele|observava|o|movimento|dos|lábios|e|esse|belo|rosto|ardente|todo|tremendo|de|paixão|contida Ele observava o movimento dos lábios e aquele belo rosto ardente, todo tremendo de paixão contida.

« Vous ne partirez pas, Bertrande… je ne veux pas que vous partiez… você|não|partirá|não|Bertrande|eu|não|quero|não|que|você|parta « Você não vai embora, Bertrande... eu não quero que você vá embora...

— Il le faut… » dit-elle, comme avait dit sa sœur. ele|o|é necessário|dito|||||sua| — É preciso... » disse ela, como havia dito sua irmã.

Et il répéta : e|ele|repetiu E ele repetiu:

« Non, je ne veux pas… je vous aime, Bertrande. não|eu|não|quero|não|eu|você|amo|Bertrande « Não, eu não quero... eu amo você, Bertrande. » Elle sourit tristement. ela|sorriu|tristemente » Ela sorriu tristemente. « Ah ! ah « Ah! vous avez dit aussi à Catherine que vous l'aimiez… et c'est vrai… et il est vrai aussi que vous m'aimez… et que vous ne pouvez pas choisir… C'est au-dessus de vos forces… » você|teve|disse|também|a|Catherine|que|você|amava|e|é|verdade|e|ele|é|verdade|também|que|você|ama|e|que|você|não|pode|não|escolher|é|||de|suas|forças você também disse a Catherine que a amava... e é verdade... e também é verdade que você me ama... e que você não pode escolher... Isso está além das suas forças... »

Et elle ajouta : e|ela|acrescentou E ela acrescentou:

« Et ce serait peut-être au-dessus de nos forces, Raoul, si vous aimiez l'une de nous. e|isso|seria|||||de|nossas|forças|Raoul|se|você|amasse|uma|de|nós « E talvez isso estivesse acima de nossas forças, Raoul, se você amasse uma de nós. L'autre souffrirait trop. a outra|sofreria|demais A outra sofreria demais. Nous sommes plus heureuses ainsi. nós|somos|mais|felizes|assim Estamos mais felizes assim.

— Mais moi, je suis plus malheureux… malheureux pour deux amours perdues… mas|eu|eu|sou|mais|infeliz|infeliz|por|dois|amores|perdidas — Mas eu, sou mais infeliz... infeliz por dois amores perdidos...

— Perdues ? perdidas — Perdidos? » Il ne comprit pas d'abord sa question. ele|não|compreendeu|não|primeiro|sua|pergunta » Ele não entendeu a pergunta dela a princípio. Leurs yeux s'interrogeaient. seus|olhos|se interrogavam Os olhos deles se interrogavam. Elle sourit, mystérieuse et captivante. ela|sorriu|misteriosa|e|cativante Ela sorriu, misteriosa e cativante. Et il l'attira vers lui, sans qu'elle résistât… e|ele|a atraiu|para|ele|sem|que ela|resistisse E ele a puxou para perto de si, sem que ela resistisse…

Deux heures plus tard, il reconduisit la jeune femme jusque chez elle, et obtint la promesse qu'elle viendrait le revoir le lendemain, à quatre heures du soir. duas|horas|mais|tarde|ele|levou de volta|a|jovem|mulher|até|casa|ela|e|obteve|a|promessa|que ela|viria|a|rever|o|dia seguinte|às|quatro|horas|da|tarde Duas horas depois, ele acompanhou a jovem até sua casa e obteve a promessa de que ela o veria novamente no dia seguinte, às quatro horas da tarde. Et il attendit, heureux et confiant, mélancolique aussi en songeant à Catherine. e|ele|esperou|feliz|e|confiante|melancólico|também|ao|pensar|em|Catherine E ele esperou, feliz e confiante, melancólico também ao pensar em Catherine.

Mais la promesse n'était qu'un piège. mas|a|promessa|não era|apenas um|armadilha Mas a promessa não era mais do que uma armadilha. Le lendemain, quatre heures sonnèrent, et puis cinq… o|dia seguinte|quatro|horas|soaram|e|depois|cinco No dia seguinte, soaram quatro horas, e depois cinco…

Bertrande ne vint pas. Bertrande|não|veio|não Bertrande não veio.

À sept heures, il reçut un pneumatique. às|sete|horas|ele|recebeu|um|telegrama Às sete horas, ele recebeu um telegrama. Les deux sœurs lui annonçaient qu'elles avaient quitté Paris. as|duas||a ele|anunciavam|que elas|tinham|deixado|Paris As duas irmãs lhe anunciaram que haviam deixado Paris.

Raoul n'était pas homme à s'abandonner au désespoir ou à la colère. Raoul|não era|não|homem|a|se entregar|ao|desespero|ou|a|a|raiva Raoul não era homem de se entregar ao desespero ou à raiva. Il resta maître de lui, calme comme s'il n'avait pas reçu du destin le choc le plus douloureux. ele|permaneceu|mestre|de|si mesmo|calmo|como|se|não tinha|não|recebido|do|destino|o|choque|o|mais|doloroso Ele manteve-se no controle, calmo como se não tivesse recebido do destino o golpe mais doloroso. Il alla dîner dans un grand restaurant, se fit servir un bon repas, qu'il prolongea par un excellent havane, puis se promena sur les boulevards, la tête droite et le pas nonchalant. ele|foi|jantar|em|um|grande|restaurante|se|fez|servir|uma|bom|refeição|que ele|prolongou|por|um|excelente|charuto|então|se|passeou|sobre|os|boulevards|a|cabeça|erguida|e|o|passo|descontraído Ele foi jantar em um grande restaurante, pediu um bom prato, que prolongou com um excelente charuto, e depois passeou pelos bulevares, com a cabeça erguida e o passo despreocupado.

Vers les dix heures, il entra, sans que son choix fût guidé par la moindre raison, dans un dancing populaire de Montmartre, et, dès qu'il eut franchi le seuil, s'arrêta stupéfait. por volta de|as|dez|horas|ele|entrou|sem|que|sua|escolha|fosse|guiado|por|a|menor|razão|em|um|dança|popular|de|Montmartre|e|assim que|que ele|teve|atravessado|o|limiar|parou|atônito About ten o'clock he entered, without his choice being guided by the slightest reason, into a popular dance hall in Montmartre, and, as soon as he had crossed the threshold, stopped in astonishment. Por volta das dez horas, ele entrou, sem que sua escolha fosse guiada pela menor razão, em um dancing popular de Montmartre, e, assim que atravessou o limiar, parou estupefato. Parmi les couples qui tournaient, il apercevait, fox-trottant, virevoltant, pleins d'allégresse et d'entrain, Charlotte et Béchoux. entre|os|casais|que|dançavam|ele|avistava|||rodopiando|cheios|de alegria|e|de entusiasmo|Charlotte|e|Béchoux Among the couples who were turning, he saw, fox-trotting, twirling, full of joy and enthusiasm, Charlotte and Béchoux. Entre os casais que dançavam, ele avistava, fox-trottando, rodopiando, cheios de alegria e entusiasmo, Charlotte e Béchoux.

« Nom d'un chien, grogna-t-il, ils en ont du toupet, ceux-là. nome|de um|cachorro||||eles|de|têm|de|audácia|| « Nome de um cachorro, resmungou ele, eles têm muita ousadia, esses. » Le jazz se taisait. o|jazz|se|calava » O jazz silenciou. Les deux danseurs rejoignirent leur table. os|dois|dançarinos|se juntaram|à sua|mesa Os dois dançarinos se juntaram à sua mesa. Et, à cette table, se trouvait, devant trois verres et une bouteille de champagne entamée, M. Arnold. e|a|esta|mesa|se|encontrava|diante|três|copos|e|uma|garrafa|de|champanhe|aberta|Sr|Arnold E, naquela mesa, estava, diante de três copos e uma garrafa de champanhe aberta, o Sr. Arnold.

À ce moment seulement, toute la colère, longtemps étouffée de Raoul, lui monta à la tête. a|este|momento|somente|toda|a|raiva|por muito tempo|sufocada|de|Raoul|a ele|subiu|à|a|cabeça Somente nesse momento, toda a raiva, há muito sufocada de Raoul, subiu à sua cabeça. Rouge, furieux, hors de lui, bien que se contenant encore, il marcha vers les trois coupables, d'un pas saccadé. vermelho|furioso|fora|de|si mesmo|bem|que|se|contendo|ainda|ele|caminhou|em direção a|os|três|culpados|de um|passo|irregular Vermelho, furioso, fora de si, embora ainda se controlando, ele caminhou em direção aos três culpados, com passos trêmulos. Quand ils le virent, ils eurent tous trois, sur leur chaise, un mouvement de recul. quando|eles|o|viram|eles|tiveram|todos|três|em|suas|cadeira|um|movimento|de|recuo Quando o viram, os três tiveram um movimento de recuo em suas cadeiras. Se reprenant aussitôt, Arnold affecta un sourire arrogant. se|recuperando|imediatamente|Arnold|afetou|um|sorriso|arrogante Recuperando-se imediatamente, Arnold fez um sorriso arrogante. Charlotte, elle, était pâle et défaillante. Charlotte|ela|estava|pálida|e|desfalecente Charlotte, por sua vez, estava pálida e desfalecida. Béchoux se dressa comme pour défendre ses compagnons. Béchoux|se|levantou|como|para|defender|seus|companheiros Béchoux se levantou como se fosse defender seus companheiros.

Raoul s'approcha de lui, et, son visage tout près du sien, il ordonna : Raoul|se aproximou|de|ele|e|seu|rosto|todo|perto|de|seu|ele|ordenou Raoul aproximou-se dele e, com o rosto bem perto do seu, ordenou:

« Au galop… déménage. ao|galope|mude « Ao galope... mude-se. » L'autre essaya de se rebiffer. o outro|tentou|de|se|rebelar » O outro tentou se opor. Alors Raoul lui saisit à pleine main la manche de son veston à l'endroit de l'épaule, le poussa vers sa chaise, qui bascula, le fit pirouetter, et, sans se soucier des gens qui observaient la scène, l'entraîna vers le couloir, puis vers le vestibule, puis vers la rue. então|Raoul|ele|agarrou|a|cheia|mão|a|manga|de|seu|paletó|no|lugar|de|ombro|o|empurrou|em direção a|sua|cadeira|que|tombou|o|fez|girar|e|sem|se|preocupar|das|pessoas|que|observavam|a|cena|o arrastou|em direção a|o|corredor|então|em direção a|o|vestíbulo|então|em direção a|a|rua Então Raoul agarrou com força a manga do seu paletó na altura do ombro, empurrou-o em direção à sua cadeira, que tombou, fez-o girar e, sem se importar com as pessoas que observavam a cena, arrastou-o para o corredor, depois para o vestíbulo e, em seguida, para a rua. Et il mâchonnait : e|ele|mascava E ele mascava:

« Dégoûtant personnage… tu n'as pas honte ? nojento|personagem|tu|não tens|não|vergonha "Personagem nojento... você não tem vergonha? Voilà que tu t'exhibes avec un assassin et une cuisinière… toi, un brigadier ! veja|que|tu|te exibindo|com|um|assassino|e|uma|cozinheira|tu|um|brigadista Olha só, você se exibe com um assassino e uma cozinheira... você, um brigadista! une légume de la police ! uma|legume|da|a|polícia um vegetal da polícia! Et tu crois que Lupin va tolérer ça ? e|você|acredita|que|Lupin|vai|tolerar|isso E você acha que Lupin vai tolerar isso? Attends un peu, fripouille ! espera|um|pouco|travesso Espera um pouco, travesso! » Parmi les passants ahuris, il le portait presque à bout de bras, comme un mannequin disloqué, et il continuait ses invectives, ravi au fond de cette diversion à ses chagrins. entre|os|transeuntes|atordoados|ele|o|carregava|quase|a|ponta|de|braços|como|um|manequim|deslocado|e|ele|continuava|suas|invectivas|feliz|ao|fundo|de|essa|distração|a|suas|tristezas » Entre os transeuntes atônitos, ele o carregava quase nos braços, como um manequim desarticulado, e continuava suas invectivas, contente no fundo com essa distração de suas tristezas. « Oui… chenapan… misérable ! sim|travesso|miserável « Sim... travesso... miserável! Tu n'as donc pas plus de sens moral qu'une citrouille ? você|não tem|portanto|não|mais|de|sentido|moral|que uma|abóbora Você não tem mais senso moral do que uma abóbora? Voilà où le plus abominable amour te fait dégringoler ? veja|onde|o|mais|abominável|amor|te|faz|despencar É aqui que o amor mais abominável te faz despencar? Voilà tes compagnons de débauche… un assassin et une cuisinière ! veja|seus|companheiros|de|devassidão|um|assassino|e|uma|cozinheira Aqui estão seus companheiros de devassidão... um assassino e uma cozinheira! Ah ! Ah Ah! heureusement que Lupin est là pour te sauver… et pour te sauver malgré toi. ainda bem que Lupin está aqui para te salvar... e para te salvar contra a sua vontade. Ah ! Ah! Lupin, voilà, voilà un bonhomme ! Lupin, aí está, aí está um cara legal! Est-ce qu'il obéit à sa passion, Lupin ? Ele obedece à sua paixão, Lupin? Lui aussi il peut avoir des peines de cœur. ele|também|ele|pode|ter|algumas|dores|de| Ele também pode ter desilusões amorosas. Celle qu'il aime est riche maintenant, grâce à lui, et elle retrouvera son fiancé. aquela|que ele|ama|está|rica|agora|graças|a|ele|e|ela|reencontrará|seu|noivo Aquela que ele ama agora é rica, graças a ele, e ela reencontrará seu noivo. Est-ce qu'il se plaint ? ||que ele|se|queixa Ele está reclamando? Bertrande, qu'il aime aussi, l'oubliera. Bertrande|que ele|ama|também|esquecerá Bertrande, que ele também ama, o esquecerá. Est-ce qu'il pense seulement à courir après elle ? ||ele|pensa|apenas|a|correr|atrás|dela Ele só pensa em correr atrás dela? Non. não Não. Leur bonheur avant tout. seu|felicidade|antes|tudo A felicidade deles em primeiro lugar. Le bonheur de Bertrande ! a|felicidade|de|Bertrande A felicidade de Bertrande! La pureté de Catherine ! a|pureza|de|Catherine A pureza de Catherine! Et pendant ce temps-là, tu te cramponnes à une cuisinière ! e|durante|este|||tu|te|agarras|a|uma|cozinheira E enquanto isso, você se agarra a uma cozinheira! » Raoul avait ainsi mené Béchoux dans le quartier de l'Europe où se trouvait son garage. Raoul|tinha|assim|levado|Béchoux|em|o|bairro|de|Europa|onde|se|encontrava|sua|garagem » Raoul havia levado Béchoux ao bairro da Europa onde estava sua garagem. Il le conduisit devant sa voiture et lui dit : ele|o|levou|em frente|seu|carro|e|lhe|disse Ele o conduziu até seu carro e disse:

« Monte. suba « Suba.

— Tu es fou. você|está|louco — Você está louco.

— Monte. suba — Suba.

— Pour quoi faire ? para|o que|fazer — Para quê?

— Nous partons, dit Raoul. nós|partimos|disse|Raoul — Nós estamos indo, disse Raoul.

— Où ? onde — Para onde?

— Je n'en sais rien. eu|não|sei|nada — Eu não sei. N'importe où. qualquer|onde Qualquer lugar. L'essentiel est de te sauver. o essencial|é|de|te|salvar O essencial é te salvar.

— Je n'ai pas besoin d'être sauvé. eu|não tenho|não|necessidade|de ser|salvo — Eu não preciso ser salvo.

— Tu n'as pas besoin d'être sauvé ! tu|não tens|não|necessidade|de ser|salvo — Você não precisa ser salvo! Qu'est-ce qu'il te faut ? ||ele|te|precisa O que você precisa? Mais sans moi, tu es fichu, mon garçon. mas|sem|mim|você|está|ferrado|meu|garoto Mas sem mim, você está perdido, meu garoto. Tu descends dans la boue, dans la fange. você|desce|em|a|lama|em|a|sujeira Você está descendo na lama, na imundície. Allons-nous-en. vamos|| Vamos embora. Il n'y a plus rien à faire pour nous en ce moment. isso|não há|a|mais|nada|a|fazer|para|nós|em|este|momento Não há mais nada a fazer por nós neste momento. Tu as besoin de distraction et d'oubli. você|tem|necessidade|de|distração|e|de esquecimento Você precisa de distração e esquecimento. Il faut travailler. isso|é necessário|trabalhar É preciso trabalhar. Je connais un bandit à Biarritz qui a tué sa femme et qui l'a mangée. eu|conheço|um|bandido|em|Biarritz|que|ele|matou|sua|esposa|e|que|ele|comeu Eu conheço um bandido em Biarritz que matou sua esposa e a comeu. On l'arrêtera. nós| Nós o prenderemos. Et puis une jeune fille à Bruxelles qui a égorgé ses cinq enfants. e|então|uma|jovem|menina|em|Bruxelas|que|ela|degolou|seus|cinco|filhos E então uma jovem em Bruxelas que degolou seus cinco filhos. On l'arrêtera. nós| Nós a prenderemos. Viens. venha Vem.

» Béchoux résistait, indigné. Béchoux|resistia|indignado » Béchoux resistia, indignado. « Mais je n'ai pas de congé, crebleu ! mas|eu|não tenho|não|de|folga|droga « Mas eu não tenho folga, droga!

— Tu en auras. você|disso|terá — Você terá. Je télégraphierai au préfet de police. eu|telegrama|para o|prefeito|de|polícia Vou telegrafar para o prefeito da polícia. Viens. venha Venha.

— Mais je n'ai même pas une valise. mas|eu|não tenho|nem|não|uma|mala — Mas eu não tenho nem uma mala.

— J'en ai une, moi, dans le coffre. eu tenho uma|tenho|uma|eu|no|o|porta-malas — Eu tenho uma, no porta-malas. J'ai tout ce qu'il me faut. eu tenho|tudo|o que|que ele|me|precisa Eu tenho tudo o que preciso. Viens. venha Vem.

» De force il jeta Béchoux dans l'auto et démarra. de|força|ele|jogou|Béchoux|dentro|do carro|e|arrancou » Com força, ele jogou Béchoux no carro e partiu. L'infortuné policier pleurnichait. o infeliz|policial|choramingava O infeliz policial estava choramingando.

« Mais je n'ai rien à me mettre, pas de linge, pas de bottines. mas|eu|não tenho|nada|a|me|vestir|não|de|roupa|não|de|botinas « Mas eu não tenho nada para vestir, nenhuma roupa, nenhum sapato.

— Je t'achèterai des savates et une brosse à dents. eu|te comprarei|umas|sandálias|e|uma|escova|para|dentes — Eu vou te comprar chinelos e uma escova de dentes.

— Mais… mas — Mas…

— Ne te fais pas de bile. não|te|faça|não|de|preocupação - Mach dich nicht verrückt. — Não fique preocupado. Tiens, je me sens beaucoup mieux. veja|eu|me|sinto|muito|melhor Olha, eu me sinto muito melhor. Je trouve que Catherine et Bertrande ont joliment bien fait de me fuir. eu|acho|que|Catherine|e|Bertrande|elas têm|muito|bem|fizeram|de|me|fugir Acho que Catherine e Bertrande fizeram muito bem em me evitar. Aussi, on n'est pas plus stupide que je ne le suis. também|a gente|não é|mais|mais|estúpido|do que|eu|não|o|sou Além disso, não somos mais estúpidos do que eu sou. Les aimer toutes les deux, et ne pas pouvoir dire à l'une : “Je vous aime”, sans mentir à l'autre… Est-ce bête ? as|amar|todas|as|duas|e|não|poder||dizer|a|uma|eu|a vocês|amo|sem|mentir|a|outra|||bobo Amá-las as duas, e não poder dizer a uma: “Eu te amo”, sem mentir para a outra… É bobo? Dans ces cas-là, on finit pas rester tout seul, comme un idiot. em|esses|||a gente|termina|não|ficar|todo|sozinho|como|um|idiota Nesses casos, acabamos ficando sozinhos, como um idiota. Heureusement que j'ai de jolis souvenirs… Ah ! felizmente|que|eu|de|bonitos|lembranças|Ah Felizmente, eu tenho lindas lembranças… Ah! Béchoux, les jolis souvenirs… Je te raconterai tout cela quand je t'aurai mis à l'abri. Béchoux|os|bonitos|lembranças|eu|te|contarei|tudo|isso|quando|eu|te terei|colocado|a|abrigo Béchoux, as lindas lembranças… Eu te contarei tudo isso quando eu te colocar a salvo. Ah ! Ah Ah! vieux camarade, tu me dois une fière chandelle. velho|camarada|tu|me|deves|uma|grande|vela velho camarada, você me deve uma grande. » Et par les rues, par les routes, emportant Béchoux, l'auto filait vers Biarritz ou Bruxelles… vers le sud ou vers le nord… Raoul n'en savait trop rien. e|pelas|as|ruas|pelas|as|estradas|levando|Béchoux|o carro|acelerava|em direção a|Biarritz|ou|Bruxelas|em direção a|o|sul|ou|em direção a|o|norte|Raoul|disso|sabia|muito|nada And by the streets, by the roads, carrying Béchoux, the car sped towards Biarritz or Brussels… towards the south or towards the north… Raoul knew nothing about it too. » E pelas ruas, pelas estradas, levando Béchoux, o carro seguia em direção a Biarritz ou Bruxelas… para o sul ou para o norte… Raoul não sabia muito bem.

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