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Hugo Décrypte, ÉCONOMIE : QUE PROPOSENT LES CANDIDATS ? - La présidentielle expliquée aux ados - YouTube

ÉCONOMIE : QUE PROPOSENT LES CANDIDATS ? - La présidentielle expliquée aux ados - YouTube

Salut c'est Hugo, et aujourd'hui on va voir ce que proposent les candidats en matière d'économie.

*Générique*

Alors effectivement, l'économie c'est un sujet bien large qui recoupe plusieurs thématiques,

l'Europe, l'environnement, le social, etc.

Du coup ça fait quelque chose d'assez gros

et je vais pas vous présenter bêtement toutes les mesures de tous les candidats,

de toute façon ce serait trop long, mais du coup on va voir la vision globale,

la vision économique globale, de chaque candidat.

Gardez donc en tête que je pourrai pas être totalement exhaustif

et si vous voulez plus de détails sur chaque candidat,

je vous invite à voir la vidéo décryptage portant sur chaque candidat, j'en ai déjà publiées quelques unes.

Bref, sans plus tarder, on va commencer par le candidat de la France Insoumise : Jean-Luc Mélenchon.

Mélenchon souhaite un état interventionniste, c'est-à-dire un état qui joue un rôle important au niveau de l'économie,

beaucoup plus qu'aujourd'hui en tout cas.

On est bien loin du communisme où l'état serait le seul acteur économique,

mais pour Mélenchon l'intervention de l'état est la seule façon de redistribuer les richesses

et de retrouver le plein emploi.

Pour la redistribution des richesses et la réduction des inégalités,

il propose de faire payer plus d'impôts aux riches et aux très riches,

c'est-à-dire les 300 000 personnes qui sont concernées par l'impôt de solidarité sur la fortune.

Pour réduire les inégalités de salaire au sein d'une entreprise, Mélenchon propose une règle simple :

que le plus haut salaire ne dépasse pas de 20 fois le plus bas salaire.

Par exemple, dans une entreprise où certains employés touchent 1 500 euros par mois,

personne ne pourra être payé plus de 30 000 euros par mois.

Pour ce qui est de la création d'emploi,

Mélenchon pense qu'il faut faire en sorte que les gens gagnent plus d'argent pour vivre mieux et consommer,

ce qui relancerait les commandes des entreprises et relancerait l'économie.

C'est la raison pour laquelle plutôt que de baisser l'imposition des entreprises,

Mélenchon préfère augmenter les salaires et le revenu des ménages pour créer une demande.

Il souhaite donc une augmentation des plus bas salaires,

Mélenchon souhaite notamment augmenter le salaire des fonctionnaires, ceux qui travaillent pour l' État donc,

et augmenter le salaire minimum de 16% pour qu'il atteigne 1 326 euros par mois.

C'est aussi la raison pour laquelle il propose un vaste plan d'investissement de 100 milliards d'euros

pour construire des logements publics,

développer l'énergie renouvelable, créer de l'emploi et relancer l'économie.

Enfin, pour réduire le chômage,

Mélenchon souhaite une discussion sur la réduction du temps de travail

qui pourrait permettre selon lui une répartition plus équitable du travail au sein de la population.

Pour ce qui est des relations économiques avec l'étranger,

Mélenchon refuse tout simplement le libre-échange,

à savoir la libre circulation des marchandises entre les états,

et estime qu'il faut produire le plus possible sur place ce qui peut l'être.

Par exemple, il est opposé aux traités visant à développer le libre-échange

tels que le CETA avec le Canada ou le TAFTA avec les États-Unis.

Il considère en effet que cette compétitivité a des conséquences sociales et environnementales négatives

par une concurrence qui mène à un nivellement par le bas

et propose donc ce qu'il appelle un protectionnisme solidaire.

Concrètement, il imposerait des barrières tarifaires comme des taxes aux produits entrants en France

issus de pays ne respectant pas un certain nombre de normes sociales et environnementales.

Par exemple, Mélenchon a affirmé que plus aucune marchandise produite par un enfant n'entrerait sur notre territoire s'il était élu.

Voilà pour Mélenchon, voyons désormais ce que propose Benoit Hamon, le candidat du Parti Socialiste.

D'un point de vue très général déjà, Hamon est sur une position comparable à Mélenchon.

Comme Mélenchon, Hamon ne considère pas que la réduction des dépenses publiques

ou la baisse des cotisations des entreprises permettra de sortir de la crise et retrouver le plein emploi,

mais tout dépend pour lui de la consommation des ménages.

Cela passe notamment par une revalorisation du SMIC de 10%, contre 16% pour Mélenchon,

mais surtout par l'une de ses mesures phares, le revenu universel.

Alors, le revenu universel de Hamon a beaucoup changé depuis le début de la campagne,

je vous invite notamment à voir la vidéo que j'ai réalisé sur le programme de Hamon si vous voulez en savoir plus,

mais son principe général de verser une allocation à tous de près de 700 euros vise notamment

à relancer la consommation et donc l'économie tout en réduisant la pauvreté.

Aussi, comme Mélenchon, Hamon n'est pas opposé à une réduction du temps de travail,

il évoque notamment l'idée d'un passage de 35 à 32 heures par semaine.

Hamon ne veut pas réduire les dépenses de l'État mais il veut investir,

ça passe notamment par un plan d'investissement de 1 000 milliards d'euros à l'échelle européenne.

Enfin, comme Mélenchon, Hamon est opposé au libre-échange, notamment le CETA et le TAFTA

et propose un protectionnisme européen renforcé.

On passe désormais à Emmanuel Macron, le candidat d'En Marche.

Sur le travail, Emmanuel Macron n'est certainement pas favorable à une réduction du temps de travail, bien au contraire en fait,

puisqu'il évoque la possibilité que les 35 heures soient adaptées à l'échelle d'une entreprise.

Aussi, il est opposé à des mesures comme le revenu universel

puisqu'il considère que donner de l'argent sans le mériter par un travail déresponsabilise l'individu.

Pour sortir de la crise, Macron se situe en quelque sorte dans la continuité de la politique de François Hollande.

En effet, d'abord, il souhaite respecter les traités européens qui imposent à chacun des 27 pays une stricte gestion de leur budget.

Sa politique se situe à mi-chemin entre une politique de réduction de la dépense publique

et un plan d'investissement puisqu'il prévoit 60 milliards d'euros d'économie,

mais en même temps 50 milliards d'euros d'investissement.

Aussi, il considère que la sortie de la crise passe notamment par une meilleure compétitivité,

ce qui passe concrètement par des mesures visant à attirer les entreprises en France.

Concrètement, cette amélioration de la compétitivité passe par une baisse des charges

avec par exemple une baisse des cotisations payées par les entreprises.

Il s'oppose donc ici à des candidats comme Hamon ou Mélenchon qui considèrent que le libre-échange

et la compétitivité ne font que détruire les acquis sociaux pour attirer les entreprises.

Enfin, plus largement, vous l'aurez compris, Macron n'est pas opposé au libre-échange

et défend notamment le CETA avec le Canada.

Après Emmanuel Macron, parlons de François Fillon, le candidat des Républicains.

Fillon, comme Macron, est favorable lui aussi au respect des traités budgetaires européens

et notamment sur la réduction de la dette mais souhaite aller bien plus loin.

En effet, il propose la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires,

contre près de 120 000 pour Macron, et 0 pour Hamon et Mélenchon.

Aussi, Fillon souhaite améliorer la compétitivité du pays avec une baisse des cotisations pour les entreprises, petites et grandes.

Sur le temps de travail, autre élément de compétitivité, Fillon souhaite mettre fin aux 35 heures

et propose de laisser les salariés et patrons aboutir à un accord à l'échelle de l'entreprise dans la limite maximale des 48 heures par semaine.

Pour ce qui est des fonctionnaires, leur temps de travail passerait de 35 à 39 heures par semaine.

Aussi, comme Macron, Fillon considère que le revenu ne se mérite que par le travail,

c'est la raison pour laquelle il souhaite par exemple rendre dégressives les allocations chômage,

ce qui veut dire que les allocations d'un chômeur se voit progressivement réduite pour inciter au retour à l'emploi.

Pour ce qui des relations économiques avec les autres états, il s'avère que contrairement à Macron,

Fillon n'est pas favorable aux accords de libre-échange tels que le CETA avec le Canada ou le TAFTA avec les États-Unis ou en tout cas il est plus ambigu

puisqu'il considère qu'ils mettent en danger certains secteurs économiques français.

Voyons désormais l'approche économique de Marine Le Pen, la candidate du Front National.

Déjà, ce qu'il faut bien voir, c'est que le Front National a profondément changé son projet économique sur les dernières décennies.

En effet, lorsque Jean-Marie Le Pen était candidat, le Front National était surtout un parti favorable au libre-échange,

aujourd'hui il est évident que ce n'est plus le cas.

Concrètement, Marine Le Pen voit la concurrence étrangère comme une menace

et souhaite elle aussi mettre en place ce qu'elle appelle un protectionnisme intelligent

mais dont les contours demeurent flous.

En effet, si elle parle d'une taxe de 3% sur les produits importés,

on ne sait pas encore quels produits importés seront affectés.

Elle est aussi fortement opposé au traité de libre-échange

et comme vous le savez si vous avez regardé ma vidéo sur l'Europe,

elle est extrêmement hostile à l'Union Européenne,

si bien qu'elle envisage un référendum sur la sortie de la France de l'Union Européenne

pour permettre aux Français de trancher.

Sur le temps de travail,

Marine Le Pen souhaite le maintien des 35 heures mais évoque des négociations par branche,

donc par secteurs économiques,

pour aller jusqu'à 39 heures et les quatre heures en plus seraient selon elle payées davantage.

Son discours pour les entreprises,

Marine Le Pen le concentre sur les très petites et petites entreprises

en leur proposant une baisse de ce qu'elles doivent reverser à l'État, donc une baisse des charges.

Voyons désormais la position économique des six autres candidats à la présidentielle

en commençant par Nicolas Dupont-Aignan.

Nicolas Dupont-Aignan, comme Marine Le Pen, c'est un souverainiste,

ce qui veut dire notamment qu'il critique beaucoup la mondialisation,

le libre-échange et l'ouverture excessive des frontières.

Pour contrer la mondialisation, il souhaite donc des baisses de charge pour les entreprises exposées à la concurrence internationale.

Enfin, je vous en ai déjà parlés dans ma vidéo sur l'Europe donc je ne vais pas le détailler à nouveau

mais Nicolas Dupont-Aignan souhaite renégocier les nouveaux traités budgetaires avec l'Union Européenne

pour les soumettre au référendum, et s'il n'y arrive pas, il sortira la France de l'Union Européenne.

Jean Lassalle lui aussi est fortement opposé à la mondialisation.

Dans son programme, il explique ainsi qu'elle permet l'accumulation de fortunes énormes,

créer de nouvelles inégalités, installe un état mondial de guerre.

Cela dit, son programme économique globale est relativement peu développé,

le programme de Lassalle étant surtout concentré sur la défense de la ruralité.

Jacques Cheminade est lui aussi souverainiste, opposé à l'Union Européenne dont il souhaite la sortie,

on trouve dans son programme économique quelques éléments originaux

dont surtout la fameuse relance du programme spatial avec, je cite, "une industrialisation de la Lune".

Nathalie Arthaud, du parti Lutte Ouvrière, est tout simplement anticapitaliste.

Elle considère que le capitalisme creuse les inégalités,

se fait au profit des plus riches et au détriment des plus pauvres,

elle souhaite un changement radical de notre système politique au profit des salariés

et des ouvriers avec notamment une forte augmentation du salaire minimum

pour le porter à 1 800 euros par mois.

Philippe Poutou est sur une ligne très similaire, lui veut porter le SMIC à 1 700 euros

et réduire le temps de travail à 32 heures sans baisse de salaire pour mieux répartir le travail.

Enfin, pour terminer, mais je vous en avais déjà parlés dans la vidéo sur l'Europe,

le discours économique de François Asselineau est centré sur la sortie de la France de l'Union Européenne,

indispensable selon lui pour retrouver l'indépendance économique du pays.

C'est tout pour cette vidéo, j'espère qu'elle vous aura plus,

encore une fois l'économie c'est un sujet très très large et je pourrais passer des heures sur le sujet,

j'ai donc décidé de faire vraiment une présentation globale du programme économique de chaque candidat.

En tout cas, si cette vidéo vous a plus, n'hésitez pas à mettre un maximum de pouce bleu, à vous abonner si ce n'est pas encore le cas,

cette vidéo elle est réalisée en partenariat avec Le Monde des ados et sur leur site internet,

l'URL s'affiche juste ici, dans la rubrique "Élections 2017",

vous pouvez retrouver les dernières vidéos de cette série et participer au débat.

Vous le savez, les animations de cette vidéo sfont faites par Ockam Razor, un excellent youtubeur,

sa chaîne youtube c'est tout simplement de la créativité : jeux vidéo, arts, mythologie,

tout y est sur sa chaîne et c'est très très très bien fait.

Voilà, je crois que j'ai tout dit,

n'hésitez pas à débattre du programme économique des candidats dans la description,

et nous on se dit à très vite.

*Musique*

ÉCONOMIE : QUE PROPOSENT LES CANDIDATS ? - La présidentielle expliquée aux ados - YouTube WIRTSCHAFT: WAS SCHLAGEN DIE KANDIDATEN VOR? - Die Präsidentschaftswahlen erklärt für Teenager - YouTube ECONOMY: WHAT ARE THE CANDIDATES PROPOSING? - The presidential election explained to teenagers - YouTube ECONOMÍA: ¿QUÉ PROPONEN LOS CANDIDATOS? - Las elecciones presidenciales explicadas a los adolescentes - YouTube اقتصاد: نامزدها چه چیزی را پیشنهاد می کنند؟ - توضیح انتخابات ریاست جمهوری برای نوجوانان - یوتیوب ECONOMIE: WAT STELLEN DE KANDIDATEN VOOR? - De presidentsverkiezingen uitgelegd aan tieners - YouTube ECONOMIA: O QUE É QUE OS CANDIDATOS PROPÕEM? - A eleição presidencial explicada aos adolescentes - YouTube

Salut c'est Hugo, et aujourd'hui on va voir ce que proposent les candidats en matière d'économie.

*Générique*

Alors effectivement, l'économie c'est un sujet bien large qui recoupe plusieurs thématiques,

l'Europe, l'environnement, le social, etc.

Du coup ça fait quelque chose d'assez gros

et je vais pas vous présenter bêtement toutes les mesures de tous les candidats,

de toute façon ce serait trop long, mais du coup on va voir la vision globale,

la vision économique globale, de chaque candidat.

Gardez donc en tête que je pourrai pas être totalement exhaustif

et si vous voulez plus de détails sur chaque candidat,

je vous invite à voir la vidéo décryptage portant sur chaque candidat, j'en ai déjà publiées quelques unes.

Bref, sans plus tarder, on va commencer par le candidat de la France Insoumise : Jean-Luc Mélenchon.

Mélenchon souhaite un état interventionniste, c'est-à-dire un état qui joue un rôle important au niveau de l'économie,

beaucoup plus qu'aujourd'hui en tout cas.

On est bien loin du communisme où l'état serait le seul acteur économique,

mais pour Mélenchon l'intervention de l'état est la seule façon de redistribuer les richesses

et de retrouver le plein emploi.

Pour la redistribution des richesses et la réduction des inégalités,

il propose de faire payer plus d'impôts aux riches et aux très riches,

c'est-à-dire les 300 000 personnes qui sont concernées par l'impôt de solidarité sur la fortune.

Pour réduire les inégalités de salaire au sein d'une entreprise, Mélenchon propose une règle simple :

que le plus haut salaire ne dépasse pas de 20 fois le plus bas salaire.

Par exemple, dans une entreprise où certains employés touchent 1 500 euros par mois,

personne ne pourra être payé plus de 30 000 euros par mois.

Pour ce qui est de la création d'emploi,

Mélenchon pense qu'il faut faire en sorte que les gens gagnent plus d'argent pour vivre mieux et consommer,

ce qui relancerait les commandes des entreprises et relancerait l'économie.

C'est la raison pour laquelle plutôt que de baisser l'imposition des entreprises,

Mélenchon préfère augmenter les salaires et le revenu des ménages pour créer une demande.

Il souhaite donc une augmentation des plus bas salaires,

Mélenchon souhaite notamment augmenter le salaire des fonctionnaires, ceux qui travaillent pour l' État donc,

et augmenter le salaire minimum de 16% pour qu'il atteigne 1 326 euros par mois.

C'est aussi la raison pour laquelle il propose un vaste plan d'investissement de 100 milliards d'euros

pour construire des logements publics,

développer l'énergie renouvelable, créer de l'emploi et relancer l'économie.

Enfin, pour réduire le chômage,

Mélenchon souhaite une discussion sur la réduction du temps de travail

qui pourrait permettre selon lui une répartition plus équitable du travail au sein de la population.

Pour ce qui est des relations économiques avec l'étranger,

Mélenchon refuse tout simplement le libre-échange,

à savoir la libre circulation des marchandises entre les états,

et estime qu'il faut produire le plus possible sur place ce qui peut l'être.

Par exemple, il est opposé aux traités visant à développer le libre-échange

tels que le CETA avec le Canada ou le TAFTA avec les États-Unis.

Il considère en effet que cette compétitivité a des conséquences sociales et environnementales négatives

par une concurrence qui mène à un nivellement par le bas

et propose donc ce qu'il appelle un protectionnisme solidaire.

Concrètement, il imposerait des barrières tarifaires comme des taxes aux produits entrants en France

issus de pays ne respectant pas un certain nombre de normes sociales et environnementales.

Par exemple, Mélenchon a affirmé que plus aucune marchandise produite par un enfant n'entrerait sur notre territoire s'il était élu.

Voilà pour Mélenchon, voyons désormais ce que propose Benoit Hamon, le candidat du Parti Socialiste.

D'un point de vue très général déjà, Hamon est sur une position comparable à Mélenchon.

Comme Mélenchon, Hamon ne considère pas que la réduction des dépenses publiques

ou la baisse des cotisations des entreprises permettra de sortir de la crise et retrouver le plein emploi,

mais tout dépend pour lui de la consommation des ménages.

Cela passe notamment par une revalorisation du SMIC de 10%, contre 16% pour Mélenchon,

mais surtout par l'une de ses mesures phares, le revenu universel.

Alors, le revenu universel de Hamon a beaucoup changé depuis le début de la campagne,

je vous invite notamment à voir la vidéo que j'ai réalisé sur le programme de Hamon si vous voulez en savoir plus,

mais son principe général de verser une allocation à tous de près de 700 euros vise notamment

à relancer la consommation et donc l'économie tout en réduisant la pauvreté.

Aussi, comme Mélenchon, Hamon n'est pas opposé à une réduction du temps de travail,

il évoque notamment l'idée d'un passage de 35 à 32 heures par semaine.

Hamon ne veut pas réduire les dépenses de l'État mais il veut investir,

ça passe notamment par un plan d'investissement de 1 000 milliards d'euros à l'échelle européenne.

Enfin, comme Mélenchon, Hamon est opposé au libre-échange, notamment le CETA et le TAFTA

et propose un protectionnisme européen renforcé.

On passe désormais à Emmanuel Macron, le candidat d'En Marche.

Sur le travail, Emmanuel Macron n'est certainement pas favorable à une réduction du temps de travail, bien au contraire en fait,

puisqu'il évoque la possibilité que les 35 heures soient adaptées à l'échelle d'une entreprise.

Aussi, il est opposé à des mesures comme le revenu universel

puisqu'il considère que donner de l'argent sans le mériter par un travail déresponsabilise l'individu.

Pour sortir de la crise, Macron se situe en quelque sorte dans la continuité de la politique de François Hollande.

En effet, d'abord, il souhaite respecter les traités européens qui imposent à chacun des 27 pays une stricte gestion de leur budget.

Sa politique se situe à mi-chemin entre une politique de réduction de la dépense publique

et un plan d'investissement puisqu'il prévoit 60 milliards d'euros d'économie,

mais en même temps 50 milliards d'euros d'investissement.

Aussi, il considère que la sortie de la crise passe notamment par une meilleure compétitivité,

ce qui passe concrètement par des mesures visant à attirer les entreprises en France.

Concrètement, cette amélioration de la compétitivité passe par une baisse des charges

avec par exemple une baisse des cotisations payées par les entreprises.

Il s'oppose donc ici à des candidats comme Hamon ou Mélenchon qui considèrent que le libre-échange

et la compétitivité ne font que détruire les acquis sociaux pour attirer les entreprises.

Enfin, plus largement, vous l'aurez compris, Macron n'est pas opposé au libre-échange

et défend notamment le CETA avec le Canada.

Après Emmanuel Macron, parlons de François Fillon, le candidat des Républicains. After Emmanuel Macron, let's talk about François Fillon, the candidate of the Republicans.

Fillon, comme Macron, est favorable lui aussi au respect des traités budgetaires européens

et notamment sur la réduction de la dette mais souhaite aller bien plus loin.

En effet, il propose la suppression de 500 000 postes de fonctionnaires,

contre près de 120 000 pour Macron, et 0 pour Hamon et Mélenchon.

Aussi, Fillon souhaite améliorer la compétitivité du pays avec une baisse des cotisations pour les entreprises, petites et grandes.

Sur le temps de travail, autre élément de compétitivité, Fillon souhaite mettre fin aux 35 heures

et propose de laisser les salariés et patrons aboutir à un accord à l'échelle de l'entreprise dans la limite maximale des 48 heures par semaine.

Pour ce qui est des fonctionnaires, leur temps de travail passerait de 35 à 39 heures par semaine.

Aussi, comme Macron, Fillon considère que le revenu ne se mérite que par le travail,

c'est la raison pour laquelle il souhaite par exemple rendre dégressives les allocations chômage,

ce qui veut dire que les allocations d'un chômeur se voit progressivement réduite pour inciter au retour à l'emploi.

Pour ce qui des relations économiques avec les autres états, il s'avère que contrairement à Macron,

Fillon n'est pas favorable aux accords de libre-échange tels que le CETA avec le Canada ou le TAFTA avec les États-Unis ou en tout cas il est plus ambigu

puisqu'il considère qu'ils mettent en danger certains secteurs économiques français.

Voyons désormais l'approche économique de Marine Le Pen, la candidate du Front National.

Déjà, ce qu'il faut bien voir, c'est que le Front National a profondément changé son projet économique sur les dernières décennies.

En effet, lorsque Jean-Marie Le Pen était candidat, le Front National était surtout un parti favorable au libre-échange,

aujourd'hui il est évident que ce n'est plus le cas.

Concrètement, Marine Le Pen voit la concurrence étrangère comme une menace

et souhaite elle aussi mettre en place ce qu'elle appelle un protectionnisme intelligent

mais dont les contours demeurent flous.

En effet, si elle parle d'une taxe de 3% sur les produits importés,

on ne sait pas encore quels produits importés seront affectés.

Elle est aussi fortement opposé au traité de libre-échange

et comme vous le savez si vous avez regardé ma vidéo sur l'Europe,

elle est extrêmement hostile à l'Union Européenne,

si bien qu'elle envisage un référendum sur la sortie de la France de l'Union Européenne

pour permettre aux Français de trancher.

Sur le temps de travail,

Marine Le Pen souhaite le maintien des 35 heures mais évoque des négociations par branche, Marine Le Pen wants the 35 hours to be maintained but mentions negotiations by branch,

donc par secteurs économiques,

pour aller jusqu'à 39 heures et les quatre heures en plus seraient selon elle payées davantage. to go up to 39 hours and the four more hours would be paid more.

Son discours pour les entreprises, His speech for companies,

Marine Le Pen le concentre sur les très petites et petites entreprises

en leur proposant une baisse de ce qu'elles doivent reverser à l'État, donc une baisse des charges.

Voyons désormais la position économique des six autres candidats à la présidentielle

en commençant par Nicolas Dupont-Aignan.

Nicolas Dupont-Aignan, comme Marine Le Pen, c'est un souverainiste,

ce qui veut dire notamment qu'il critique beaucoup la mondialisation,

le libre-échange et l'ouverture excessive des frontières.

Pour contrer la mondialisation, il souhaite donc des baisses de charge pour les entreprises exposées à la concurrence internationale.

Enfin, je vous en ai déjà parlés dans ma vidéo sur l'Europe donc je ne vais pas le détailler à nouveau

mais Nicolas Dupont-Aignan souhaite renégocier les nouveaux traités budgetaires avec l'Union Européenne

pour les soumettre au référendum, et s'il n'y arrive pas, il sortira la France de l'Union Européenne.

Jean Lassalle lui aussi est fortement opposé à la mondialisation.

Dans son programme, il explique ainsi qu'elle permet l'accumulation de fortunes énormes,

créer de nouvelles inégalités, installe un état mondial de guerre.

Cela dit, son programme économique globale est relativement peu développé,

le programme de Lassalle étant surtout concentré sur la défense de la ruralité.

Jacques Cheminade est lui aussi souverainiste, opposé à l'Union Européenne dont il souhaite la sortie,

on trouve dans son programme économique quelques éléments originaux

dont surtout la fameuse relance du programme spatial avec, je cite, "une industrialisation de la Lune".

Nathalie Arthaud, du parti Lutte Ouvrière, est tout simplement anticapitaliste.

Elle considère que le capitalisme creuse les inégalités,

se fait au profit des plus riches et au détriment des plus pauvres,

elle souhaite un changement radical de notre système politique au profit des salariés

et des ouvriers avec notamment une forte augmentation du salaire minimum

pour le porter à 1 800 euros par mois.

Philippe Poutou est sur une ligne très similaire, lui veut porter le SMIC à 1 700 euros

et réduire le temps de travail à 32 heures sans baisse de salaire pour mieux répartir le travail.

Enfin, pour terminer, mais je vous en avais déjà parlés dans la vidéo sur l'Europe,

le discours économique de François Asselineau est centré sur la sortie de la France de l'Union Européenne,

indispensable selon lui pour retrouver l'indépendance économique du pays.

C'est tout pour cette vidéo, j'espère qu'elle vous aura plus,

encore une fois l'économie c'est un sujet très très large et je pourrais passer des heures sur le sujet,

j'ai donc décidé de faire vraiment une présentation globale du programme économique de chaque candidat.

En tout cas, si cette vidéo vous a plus, n'hésitez pas à mettre un maximum de pouce bleu, à vous abonner si ce n'est pas encore le cas,

cette vidéo elle est réalisée en partenariat avec Le Monde des ados et sur leur site internet,

l'URL s'affiche juste ici, dans la rubrique "Élections 2017",

vous pouvez retrouver les dernières vidéos de cette série et participer au débat.

Vous le savez, les animations de cette vidéo sfont faites par Ockam Razor, un excellent youtubeur,

sa chaîne youtube c'est tout simplement de la créativité : jeux vidéo, arts, mythologie,

tout y est sur sa chaîne et c'est très très très bien fait.

Voilà, je crois que j'ai tout dit,

n'hésitez pas à débattre du programme économique des candidats dans la description,

et nous on se dit à très vite.

*Musique*