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Élysée, Sommet de la Francophonie (2)

Sommet de la Francophonie (2)

J'ai longuement réfléchi à la manière dont je commencerai ce discours, et je pense que c'est tout d'abord des remerciements que je devrai adresser, à vous, Monsieur le Président de la République, à toutes les personnes aujourd'hui m'entourant, au lycée européen de Villers-Cotterêts et tous les jeunes ambassadeurs francophones.

Nous, à Villers-Cotterêts, nous défendons les valeurs de la République.

À cet effet, nous prévoyons plusieurs projets : notre exportation sur les réseaux sociaux, l'entreprise du Grand Prix littéraire francophone avec la collaboration de plusieurs institutions.

C'est un concours qui réunit plus de 300 participants annuellement, dont certains au Liban.

Très prochainement, nous créerons certaines vidéos et plusieurs podcasts réunissant nos actions passées et futures.

En effet, à Villers-Cotterêts, ville porteuse de notre magnifique projet, nous soutiendrons la Cité internationale de la langue française.

Nous présenterons donc ce projet à tout le monde.

Nous communiquerons autour.

Nous serons présents dans les stands, nous serons présents dans les établissements, dans les mairies, et partout où nous serons acceptés.

Merci à tous.

Jean-Daniel a 16 ans, il est en Première.

Bravo.

Excellent.

Comment cela s'articule avec le projet de Villers-Cotterêt et de la Cité ?

Nous, ça nous a beaucoup aidés.

Plusieurs collaborations au centre de ce projet qui se lance et qui est en très grande avancée.

Je citerai Jacques Krabal, qui a beaucoup contribué à tout ce projet et qui nous motive quotidiennement.

Aujourd'hui, Madame [ INAUDIBLE ] et Madame Gérard sont toutes chargées de cette présentation.

On recrute beaucoup de personnel pour présenter ce projet.

Nous avons déjà entrepris la visite du chantier qui avance très rapidement.

C'est splendide.

Voilà une belle perspective.

C'est vrai qu'il y a une trentaine de jeunes ambassadeurs francophones maintenant engagés au Lycée européen de Villers-Cotterêts, qui a été un des premiers à démarrer sur le projet [ INAUDIBLE ].

Philippe, vous voulez dire un mot sur l'avancée du projet ?

Volontiers, Monsieur.

Le projet suit son cours.

Nous pourrons vous confirmer au mois de janvier la possibilité d'une ouverture au printemps.

Les travaux de restauration du château touchent à leur fin et le déploiement du programme scientifique et culturel également.

Comme vous le savez, il ne s'agit pas d'un musée, mais d'un lieu vivant.

Non pas qu'un musée ne puisse pas être un lieu vivant, mais l'idée c'est, au-delà des connaissances évidemment sur la façon dont la langue française s'est formée et s'est diffusée, de faire de Villers-Cotterêts un lieu de rayonnement de toutes celles et tous ceux qui travaillent sur la construction de nouveaux outils pour la diffusion de la langue française, notamment dans le domaine du numérique.

La porte sera très largement ouverte aux intellectuels et aux artistes, pour faire de Villers-Cotterêts un lieu de référence pour toutes celles et tous ceux pour qui le français est plus qu'un outil de communication, un véritable porteur de valeur et de rayonnement.

Merci, Monsieur le Président.

Nous sommes particulièrement heureux d'être ici.

Merci de votre invitation, Monsieur le Président de la République, parce que ce projet qui est un projet qui est très ancré localement dans cette magnifique enveloppe patrimoniale qu'est le château de Villers-Cotterêts a vocation effectivement à s'ouvrir au monde, et nous sommes très heureux d'avoir conclu un certain nombre de partenariats ces derniers mois, avec notamment TV5 Monde avec laquelle nous construisons d'ores et déjà une web série, on parlait des contenus numériques sur internet, une web série qui valorise les métiers du chantier et qui propose aussi des ressources pédagogiques pour apprendre la langue.

Donc c'est d'ores et déjà disponible.

Nous travaillons avec France Éducation International qui est présente aussi aujourd'hui au Sommet, pour créer une formation pour les enseignants et les formateurs de français à l'international.

Une première promotion viendra en novembre 2023, 50 formateurs de tous les pays du monde, et aussi localement de Villers-Cotterêts, puisqu'on connaît aussi les difficultés linguistiques qui sont propres à ce territoire, pour échanger sur leurs pratiques et créer ensemble de nouveaux outils pour l'éducation à la langue française.

Donc c'est aussi une dimension très importante du projet que de vraiment créer des espaces de dialogue entre la dimension locale de la langue française dans ses interactions ainsi que les langues régionales, bien sûr et, à l'échelle internationale, la cité accueillera, cela a été dit également, des artistes de tous pays.

Nous allons lancer un appel à projets pour des artistes qui créent des nouvelles typographies.

Nous travaillons beaucoup avec le Québec également.

Nous allons accueillir des premiers artistes québécois à l'automne 2023, enfin beaucoup de choses à venir et le projet devient maintenant tout à fait concret.

Et le lycée de Villers-Cotterêts est évidemment un partenaire de premier plan géographique et nous sommes très heureux d'avoir Jean-Daniel à vos côtés, Monsieur le Président.

Qui a gagné un concours d'éloquence.

Cela se voit.

Kodjo ?

Oui, Jean-Daniel ?

En effet, j'ai donc remporté le concours d'éloquence à Maupas ainsi que celui de mon lycée.

C'est une très grande fierté et, je le clamerai toujours, c'est ma porte d'accès à la francophonie.

La première fois, j'ai été invité à rejoindre les jeunes ambassadeurs francophones à l'Assemblée nationale.

C'est un grand honneur que je tacherai d'assumer toute ma vie.

Merci Jacques.

[ INAUDIBLE ].

Cela a été dit à deux reprises.

Kodjo, qui va faire un pont entre France Volontaires et les jeunes ambassadeurs francophones.

Monsieur le président de la République, c'est un honneur pour moi aujourd'hui de me tenir ici et de vous parler de mon projet.

Moi, c'est Kodjo Kokou, je suis togolais résidant en France, et je suis juriste en Droit de la protection des données personnelles à la RATP, en alternance.

Aujourd'hui, je suis également jeune ambassadeur francophone.

Moi, j'ai connu le français ou j'ai vécu avec le français depuis le bas âge parce que la langue française est la langue officielle de mon pays, le Togo.

J'écris beaucoup parce que ma mère m'a inculqué l'écriture.

Je suis poète, artiste, compositeur et interprète également.

À travers mes écrits et la lecture également, j'ai pris goût à la langue française et ça m'a suivi jusqu'alors, dans mon parcours de juriste aussi.

J'ai eu la chance d'effectuer un volontariat international en France, où je me suis rendu compte de la chance que j'avais de pouvoir parler français parce que ça a été ma première porte d'intégration en France, la langue.

Je me suis rendu compte qu'il y avait beaucoup de jeunes qui n'avaient pas connaissance de l'ampleur qu'avait le monde francophone des frontières francophones. J'étais désarmé, je ne pouvais rien faire mais, quand j'ai eu écho de ce projet des Jeunes ambassadeurs francophones, je l'ai vécu comme un appel personnel de nos anciens qui nous appellent, nous la jeunesse, à venir porter le flambeau de la francophonie.

J'ai répondu tout de suite et je suis parrainé par Monsieur Jacques Godfrain, qui est président de l'AFAL et de France Volontaires.

De cette expérience de volontariat international, nous avons initié un projet qui s'intitule " Raconte ton volontariat ", qui est un projet d'écriture francophone à destination des volontaires qui font de la mobilité internationale parce qu'il y a beaucoup de jeunes qui ne sont pas francophones mais qui viennent en volontariat dans des pays francophones, et vice versa.

Nous nous sommes rendu compte que, sur le terrain, ces volontaires qui vous tiennent tant à coeur, vous l'avez encore démontré à la Journée du volontariat français du 12 octobre, sont des ambassadeurs sur le terrain de la langue française parce que, s'ils se retrouvent dans les pays non francophones, ils inculquent quand même les premières notions de français et ils étendent la francophonie.

Ce sont des ambassadeurs de la mobilité francophone donc ce concours est destiné à ces volontaires.

Il raconte leur expérience de volontaires et ça incite d'autres jeunes à faire du volontariat et, en même temps, ça permet le partage de la langue française, et c'est notre objectif aujourd'hui.

Moi, j'aimerais profiter de l'occasion pour remercier, on ne le dira jamais assez, nos parrains et marraines parce qu'il y a monsieur Jacques Krabal qui est là, il y a l'AFAL qui est représentée par madame Lebeau qui est là, il y a monsieur Jacques Godfrain qui n'a pas pu faire le déplacement.

J'aimerais les remercier parce que je vais citer un auteur français qui dit : " Nous sommes des nains juchés sur des épaules de géants " et nous voyons plus loin qu'eux, pas parce que nous sommes plus géants qu'eux mais parce qu'ils ont accepté de nous porter.

Donc aujourd'hui nous portons ce projet, nous avons des projecteurs et des caméras et nous parlons de nos projets, nous avons la scène pour parler de nos projets, nous avons un cadre, mais c'est parce qu'ils sont derrière et qu'ils nous portent.

Merci, Kodjo.

Monsieur le Président, je vais vous remettre, pour ces quatre qui représentent tous les autres, un petit cahier d'activités où vous aurez l'occasion de regarder tous les autres jeunes ambassadeurs et leurs projets.

Voilà.

Yseult, vous allez bosser un peu.

Voilà.

Je suis hyper heureuse de vous rencontrer et de participer à cette rencontre avec vous tous et vous toutes.

Je me présente, je m'appelle Yseult, je suis une artiste française et je fais de la variété française vraiment dans les règles de l'art parce que j'adore ça.

J'adore la chanson française, j'adore Céline Dion, je l'aime d'amour, et je partage aussi cet amour pour la langue française mais en musique.

Du coup je partage des émotions sur scène, actuellement en studio d'enregistrement.

Cela me fait plaisir de pouvoir aussi penser potentiellement à la partager à l'étranger parce que, du coup, je sors d'une tournée et j'ai fait des concerts en Angleterre et en Espagne, je m'apprête aussi à développer mon profil aux États-Unis et je tiens à chanter en français, de A à Z, parce que pour moi c'est super beau.

J'adore la langue française et j'ai super hâte de pouvoir partager cet amour ici à l'étranger, et je suis super contente de vous rencontrer, Monsieur le Président Macron.

Donc je suis très contente.

On va vous embarquer dans cette affaire.

Allez-y.

Leïla, sur tout ce qui a été fait et les projets qu'il y a ?

D'abord, je suis très contente d'entendre ces jeunes ambassadeurs parler comme ça de la francophonie parce que, quand tu m'as confié cette mission il y a cinq ans, on faisait quand même le diagnostic d'un espace dont on avait un peu peur que ce soit un espace fatigué, d'un mot même, la francophonie, dont il nous semblait qu'il était un peu abîmé et un peu galvaudé.

J'ai l'impression qu'au bout de cinq ans, je fais plutôt un bilan positif.

J'ai plutôt l'impression qu'aujourd'hui il y a de nouveau un débat qui existe autour de ce mot, mais que ce mot est redéfini.

On l'a très bien vu, d'ailleurs, parce que j'ai participé à un projet avec la Cité internationale où on a fait parler des artistes, des écrivains, des poètes et des metteurs en scène autour de ce mot francophonie qui retrouve un sens, même si ce sens peut être aussi l'objet de débats.

Mais je crois qu'il y a vraiment quelque chose qui est en train de renaître.

Dans la chanson en français, pas forcément la chanson française, mais la chanson en français, l'humour en français, la poésie, la littérature venant de partout retrouvent aussi leurs lettres de noblesses et ont un très grand succès, partout dans le monde.

Je le vois, par exemple, dans mon domaine qui est celui de de la littérature donc il y a des raisons d'être très optimiste.

Je crois que c'est surtout la jeunesse, et on l'a toujours dit depuis cinq ans, qui permettra à cette francophonie de continuer à vivre et à rayonner, et des projets concrets.

C'est pour ça que je vous disais que j'étais à vos côtés pour ce projet des jeunes ambassadeurs francophones qu'on voudrait démultiplier.

Je crois qu'il faut absolument insister sur la diversité des profils et la diversité de la façon de parler français.

Vous venez d'horizons et de pays différents, et c'est ce qui fait aussi le sel et l'intérêt de ce qu'est la francophonie.


Sommet de la Francophonie (2) Francophonie Summit (2) Vertice della Francofonia (2)

J'ai longuement réfléchi à la manière dont je commencerai ce discours, et je pense que c'est tout d'abord des remerciements que je devrai adresser, à vous, Monsieur le Président de la République, à toutes les personnes aujourd'hui m'entourant, au lycée européen de Villers-Cotterêts et tous les jeunes ambassadeurs francophones.

Nous, à Villers-Cotterêts, nous défendons les valeurs de la République.

À cet effet, nous prévoyons plusieurs projets : notre exportation sur les réseaux sociaux, l'entreprise du Grand Prix littéraire francophone avec la collaboration de plusieurs institutions.

C'est un concours qui réunit plus de 300 participants annuellement, dont certains au Liban.

Très prochainement, nous créerons certaines vidéos et plusieurs podcasts réunissant nos actions passées et futures.

En effet, à Villers-Cotterêts, ville porteuse de notre magnifique projet, nous soutiendrons la Cité internationale de la langue française.

Nous présenterons donc ce projet à tout le monde.

Nous communiquerons autour.

Nous serons présents dans les stands, nous serons présents dans les établissements, dans les mairies, et partout où nous serons acceptés.

Merci à tous.

Jean-Daniel a 16 ans, il est en Première.

Bravo.

Excellent.

Comment cela s'articule avec le projet de Villers-Cotterêt et de la Cité ?

Nous, ça nous a beaucoup aidés.

Plusieurs collaborations au centre de ce projet qui se lance et qui est en très grande avancée.

Je citerai Jacques Krabal, qui a beaucoup contribué à tout ce projet et qui nous motive quotidiennement.

Aujourd'hui, Madame [ INAUDIBLE ] et Madame Gérard sont toutes chargées de cette présentation.

On recrute beaucoup de personnel pour présenter ce projet.

Nous avons déjà entrepris la visite du chantier qui avance très rapidement.

C'est splendide.

Voilà une belle perspective.

C'est vrai qu'il y a une trentaine de jeunes ambassadeurs francophones maintenant engagés au Lycée européen de Villers-Cotterêts, qui a été un des premiers à démarrer sur le projet [ INAUDIBLE ].

Philippe, vous voulez dire un mot sur l'avancée du projet ?

Volontiers, Monsieur.

Le projet suit son cours.

Nous pourrons vous confirmer au mois de janvier la possibilité d'une ouverture au printemps.

Les travaux de restauration du château touchent à leur fin et le déploiement du programme scientifique et culturel également.

Comme vous le savez, il ne s'agit pas d'un musée, mais d'un lieu vivant.

Non pas qu'un musée ne puisse pas être un lieu vivant, mais l'idée c'est, au-delà des connaissances évidemment sur la façon dont la langue française s'est formée et s'est diffusée, de faire de Villers-Cotterêts un lieu de rayonnement de toutes celles et tous ceux qui travaillent sur la construction de nouveaux outils pour la diffusion de la langue française, notamment dans le domaine du numérique.

La porte sera très largement ouverte aux intellectuels et aux artistes, pour faire de Villers-Cotterêts un lieu de référence pour toutes celles et tous ceux pour qui le français est plus qu'un outil de communication, un véritable porteur de valeur et de rayonnement.

Merci, Monsieur le Président.

Nous sommes particulièrement heureux d'être ici.

Merci de votre invitation, Monsieur le Président de la République, parce que ce projet qui est un projet qui est très ancré localement dans cette magnifique enveloppe patrimoniale qu'est le château de Villers-Cotterêts a vocation effectivement à s'ouvrir au monde, et nous sommes très heureux d'avoir conclu un certain nombre de partenariats ces derniers mois, avec notamment TV5 Monde avec laquelle nous construisons d'ores et déjà une web série, on parlait des contenus numériques sur internet, une web série qui valorise les métiers du chantier et qui propose aussi des ressources pédagogiques pour apprendre la langue.

Donc c'est d'ores et déjà disponible.

Nous travaillons avec France Éducation International qui est présente aussi aujourd'hui au Sommet, pour créer une formation pour les enseignants et les formateurs de français à l'international.

Une première promotion viendra en novembre 2023, 50 formateurs de tous les pays du monde, et aussi localement de Villers-Cotterêts, puisqu'on connaît aussi les difficultés linguistiques qui sont propres à ce territoire, pour échanger sur leurs pratiques et créer ensemble de nouveaux outils pour l'éducation à la langue française.

Donc c'est aussi une dimension très importante du projet que de vraiment créer des espaces de dialogue entre la dimension locale de la langue française dans ses interactions ainsi que les langues régionales, bien sûr et, à l'échelle internationale, la cité accueillera, cela a été dit également, des artistes de tous pays.

Nous allons lancer un appel à projets pour des artistes qui créent des nouvelles typographies.

Nous travaillons beaucoup avec le Québec également.

Nous allons accueillir des premiers artistes québécois à l'automne 2023, enfin beaucoup de choses à venir et le projet devient maintenant tout à fait concret.

Et le lycée de Villers-Cotterêts est évidemment un partenaire de premier plan géographique et nous sommes très heureux d'avoir Jean-Daniel à vos côtés, Monsieur le Président.

Qui a gagné un concours d'éloquence.

Cela se voit.

Kodjo ?

Oui, Jean-Daniel ?

En effet, j'ai donc remporté le concours d'éloquence à Maupas ainsi que celui de mon lycée.

C'est une très grande fierté et, je le clamerai toujours, c'est ma porte d'accès à la francophonie.

La première fois, j'ai été invité à rejoindre les jeunes ambassadeurs francophones à l'Assemblée nationale.

C'est un grand honneur que je tacherai d'assumer toute ma vie.

Merci Jacques.

[ INAUDIBLE ].

Cela a été dit à deux reprises.

Kodjo, qui va faire un pont entre France Volontaires et les jeunes ambassadeurs francophones.

Monsieur le président de la République, c'est un honneur pour moi aujourd'hui de me tenir ici et de vous parler de mon projet.

Moi, c'est Kodjo Kokou, je suis togolais résidant en France, et je suis juriste en Droit de la protection des données personnelles à la RATP, en alternance.

Aujourd'hui, je suis également jeune ambassadeur francophone.

Moi, j'ai connu le français ou j'ai vécu avec le français depuis le bas âge parce que la langue française est la langue officielle de mon pays, le Togo.

J'écris beaucoup parce que ma mère m'a inculqué l'écriture.

Je suis poète, artiste, compositeur et interprète également.

À travers mes écrits et la lecture également, j'ai pris goût à la langue française et ça m'a suivi jusqu'alors, dans mon parcours de juriste aussi.

J'ai eu la chance d'effectuer un volontariat international en France, où je me suis rendu compte de la chance que j'avais de pouvoir parler français parce que ça a été ma première porte d'intégration en France, la langue.

Je me suis rendu compte qu'il y avait beaucoup de jeunes qui n'avaient pas connaissance de l'ampleur qu'avait le monde francophone des frontières francophones. J'étais désarmé, je ne pouvais rien faire mais, quand j'ai eu écho de ce projet des Jeunes ambassadeurs francophones, je l'ai vécu comme un appel personnel de nos anciens qui nous appellent, nous la jeunesse, à venir porter le flambeau de la francophonie.

J'ai répondu tout de suite et je suis parrainé par Monsieur Jacques Godfrain, qui est président de l'AFAL et de France Volontaires.

De cette expérience de volontariat international, nous avons initié un projet qui s'intitule " Raconte ton volontariat ", qui est un projet d'écriture francophone à destination des volontaires qui font de la mobilité internationale parce qu'il y a beaucoup de jeunes qui ne sont pas francophones mais qui viennent en volontariat dans des pays francophones, et vice versa.

Nous nous sommes rendu compte que, sur le terrain, ces volontaires qui vous tiennent tant à coeur, vous l'avez encore démontré à la Journée du volontariat français du 12 octobre, sont des ambassadeurs sur le terrain de la langue française parce que, s'ils se retrouvent dans les pays non francophones, ils inculquent quand même les premières notions de français et ils étendent la francophonie.

Ce sont des ambassadeurs de la mobilité francophone donc ce concours est destiné à ces volontaires.

Il raconte leur expérience de volontaires et ça incite d'autres jeunes à faire du volontariat et, en même temps, ça permet le partage de la langue française, et c'est notre objectif aujourd'hui.

Moi, j'aimerais profiter de l'occasion pour remercier, on ne le dira jamais assez, nos parrains et marraines parce qu'il y a monsieur Jacques Krabal qui est là, il y a l'AFAL qui est représentée par madame Lebeau qui est là, il y a monsieur Jacques Godfrain qui n'a pas pu faire le déplacement.

J'aimerais les remercier parce que je vais citer un auteur français qui dit : " Nous sommes des nains juchés sur des épaules de géants " et nous voyons plus loin qu'eux, pas parce que nous sommes plus géants qu'eux mais parce qu'ils ont accepté de nous porter.

Donc aujourd'hui nous portons ce projet, nous avons des projecteurs et des caméras et nous parlons de nos projets, nous avons la scène pour parler de nos projets, nous avons un cadre, mais c'est parce qu'ils sont derrière et qu'ils nous portent.

Merci, Kodjo.

Monsieur le Président, je vais vous remettre, pour ces quatre qui représentent tous les autres, un petit cahier d'activités où vous aurez l'occasion de regarder tous les autres jeunes ambassadeurs et leurs projets.

Voilà.

Yseult, vous allez bosser un peu.

Voilà.

Je suis hyper heureuse de vous rencontrer et de participer à cette rencontre avec vous tous et vous toutes.

Je me présente, je m'appelle Yseult, je suis une artiste française et je fais de la variété française vraiment dans les règles de l'art parce que j'adore ça.

J'adore la chanson française, j'adore Céline Dion, je l'aime d'amour, et je partage aussi cet amour pour la langue française mais en musique.

Du coup je partage des émotions sur scène, actuellement en studio d'enregistrement.

Cela me fait plaisir de pouvoir aussi penser potentiellement à la partager à l'étranger parce que, du coup, je sors d'une tournée et j'ai fait des concerts en Angleterre et en Espagne, je m'apprête aussi à développer mon profil aux États-Unis et je tiens à chanter en français, de A à Z, parce que pour moi c'est super beau.

J'adore la langue française et j'ai super hâte de pouvoir partager cet amour ici à l'étranger, et je suis super contente de vous rencontrer, Monsieur le Président Macron.

Donc je suis très contente.

On va vous embarquer dans cette affaire.

Allez-y.

Leïla, sur tout ce qui a été fait et les projets qu'il y a ?

D'abord, je suis très contente d'entendre ces jeunes ambassadeurs parler comme ça de la francophonie parce que, quand tu m'as confié cette mission il y a cinq ans, on faisait quand même le diagnostic d'un espace dont on avait un peu peur que ce soit un espace fatigué, d'un mot même, la francophonie, dont il nous semblait qu'il était un peu abîmé et un peu galvaudé.

J'ai l'impression qu'au bout de cinq ans, je fais plutôt un bilan positif.

J'ai plutôt l'impression qu'aujourd'hui il y a de nouveau un débat qui existe autour de ce mot, mais que ce mot est redéfini.

On l'a très bien vu, d'ailleurs, parce que j'ai participé à un projet avec la Cité internationale où on a fait parler des artistes, des écrivains, des poètes et des metteurs en scène autour de ce mot francophonie qui retrouve un sens, même si ce sens peut être aussi l'objet de débats.

Mais je crois qu'il y a vraiment quelque chose qui est en train de renaître.

Dans la chanson en français, pas forcément la chanson française, mais la chanson en français, l'humour en français, la poésie, la littérature venant de partout retrouvent aussi leurs lettres de noblesses et ont un très grand succès, partout dans le monde.

Je le vois, par exemple, dans mon domaine qui est celui de de la littérature donc il y a des raisons d'être très optimiste.

Je crois que c'est surtout la jeunesse, et on l'a toujours dit depuis cinq ans, qui permettra à cette francophonie de continuer à vivre et à rayonner, et des projets concrets.

C'est pour ça que je vous disais que j'étais à vos côtés pour ce projet des jeunes ambassadeurs francophones qu'on voudrait démultiplier.

Je crois qu'il faut absolument insister sur la diversité des profils et la diversité de la façon de parler français.

Vous venez d'horizons et de pays différents, et c'est ce qui fait aussi le sel et l'intérêt de ce qu'est la francophonie.