×

Мы используем cookie-файлы, чтобы сделать работу LingQ лучше. Находясь на нашем сайте, вы соглашаетесь на наши правила обработки файлов «cookie».


image

Journal en français facile RFI, Journal en français facile 25/05/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 25/05/2021 20h00 GMT

Vous écoutez RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel.

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Romain, bonsoir à toutes et à tous.

RA : À la Une ce soir : la Biélorussie de plus en plus isolée. L'espace aérien européen est fermé aux avions biélorusses. Et toute la journée, des voix se sont élevées pour davantage de sanctions à l'encontre des autorités biélorusses qui ont détourné un avion de ligne européen, dimanche, pour arrêter un opposant qui se trouvait à bord.

ZK : La famille de George Floyd reçue ce soir par le président américain Joe Biden. La mort de cet Afro-Américain tué par un policier blanc a provoqué un mouvement de contestation planétaire.

RA : Et puis une initiative qui inquiète en France, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Des influenceurs français, des personnalités des réseaux sociaux, ont été approchés par une agence de communication pour dire du mal d'un vaccin, le vaccin Pfizer. Explications à la fin de cette édition.

-----

ZK : L'étau se resserre autour de la Biélorussie.

RA : L'étau se resserre est une expression qui signifie que la pression est de plus en plus grande. La Biélorussie qui a détourné un avion de ligne européen, dimanche, qui l'a forcé à se poser à Minsk la capitale pour arrêter un opposant qui se trouvait à bord. Le sujet préoccupe une grande partie de la communauté internationale : il était à l'ordre du jour du sommet européen qui s'est achevé aujourd'hui à Bruxelles, et également d'une réunion de l'Otan qui se tenait à quelques kilomètres de là. La correspondance de Pierre Benazet.

Le détournement du vol Athènes-Vilnius par la Biélorussie est qualifié « d'inacceptable » par plusieurs dirigeants européens. L'Irlande, la France et l'Estonie ont affirmé vouloir en débattre au Conseil de sécurité de l'ONU, alors que l'idée d'inviter l'opposition biélorusse au sommet du G7 dans trois semaines a été soulevée par l'Italie et la France. L'Union européenne a imposé les interdictions de survol de son territoire aux compagnies biélorusses, la Lituanie a expulsé les diplomates biélorusses, une série de sanctions dont certains ici se demandent quelle est l'efficacité. Emmanuel Macron lui-même a souligné que ces sanctions étaient ce que les Européens pouvaient faire de mieux, mais qu'elles ont leurs limites à l'instar de celles à l'encontre de la Russie. Du côté de l'Otan, le conseil de l'Atlantique Nord a lui aussi évoqué la Biélorussie à la demande de la Pologne et de la Lituanie. Les alliés ont exprimé leur solidarité avec les voisins de la Biélorussie ; le secrétaire-général de l'Otan parle de « piraterie d'État » et demande une enquête internationale. En revanche, la proximité de la Turquie de Reçep Tayyip Erdoğan avec le régime d'Alexandre Loukachenko ne permet pas aux alliés d'imaginer la suspension des relations avec la Biélorussie. Pierre Benazet, Bruxelles, RFI.

RA : Autre déclaration à retenir, aujourd'hui, celle du chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, qui affirme qu'Alexandre Loukachenko devra « payer le prix fort ». Le président biélorusse qui s'exprimera demain, mercredi, devant le Parlement. Demain également, le Conseil de sécurité de l'ONU devrait tenir une réunion informelle sur le sujet.

ZK : C'était il y a un an jour pour jour : la mort de George Floyd aux États-Unis a provoqué un mouvement mondial de lutte contre les violences policières et contre le racisme.

RA : George Floyd tué à l'âge de 46 ans lors de son interpellation à Minneapolis par quatre policiers. L'un d'entre eux qui a maintenu son genou sur son cou pendant près de dix minutes, provoquant sa mort. Un drame devenu un symbole et qui a changé des choses aux États-Unis. Ainsi le président Joe Biden avait fixé l'objectif d'adopter avant le premier anniversaire de la mort de Floyd une loi fédérale, une loi qui prévoit de réformer les pratiques de la police américaine. Mais le texte n'a pas encore été adopté, il est pour le moment bloqué au Sénat, objet de désaccords entre les démocrates et les républicains. Des désaccords qui portent sur un point précis : ce que l'on appelle l'immunité qualifiée, qui limitent les possibilités de poursuivre un policier auteur de violences. Le texte entend y mettre fin. Réaction du criminologue Thomas Nolan, maitre de conférence en sociologie à l'Emmanuel College de Boston. Selon lui, il ne faut pas se focaliser sur cette mesure, l'important est que la loi soit adoptée.

« Vous savez, il y a beaucoup de mesures dans cette loi, et personnellement, j'aimerais qu'un maximum de ces mesures soient votées. Mais si au cours de ces négociations, un ou deux points doivent être supprimés pour que la loi soit votée, alors d'accord, on y reviendra plus tard. Et ça sera peut-être le cas pour la fin de l'immunité qualifiée, qui pose problème actuellement. La réforme facilite le fait de porter plainte contre les policiers. Une démarche assez difficile à faire ici aux États-Unis. Mais j'aimerais préciser que l'on parle ici de législation fédérale. Au niveau local et au niveau des États, beaucoup d'assemblées législatives et de conseils municipaux sont en train de débattre sur cette immunité qualifiée. Donc, il y a des moyens de contourner les blocages fédéraux sur cette question. Et plusieurs États et villes des États-Unis s'en sont déjà occupé. Donc si ça doit être supprimé pour pouvoir voter la Loi George Floyd, je serais d'accord, personnellement. » RA : Le criminologue Thomas Nolan, maitre de conférence en sociologie à l'Emmanuel College de Boston. À noter que la famille de George Floyd a été reçue ce soir par le président américain Joe Biden. Dans une première déclaration, elle appelle à « protéger les personnes de couleur ».

ZK : La lutte contre la pandémie de coronavirus. Et la campagne de vaccination qui fait des heureux au Chili.

RA : Au Chili où près de 40% de la population a déjà reçu deux doses de vaccin contre le Covid-19. Mais une grande partie du pays reste confinée, car le virus continue de circuler beaucoup. Dans ce contexte, le gouvernement va mettre en place à partir de demain un « pass sanitaire », qui permettra aux personnes vaccinées de sortir librement, même pendant le confinement, et qui leur permettra même de voyager le week-end hors de leur région. Une mesure qui fait des heureux mais qui suscite aussi des craintes. C'est un reportage à Santiago de notre correspondante, Justine Fontaine.

Dans le centre-ville de Santiago, Inès, 70 ans, est ravie de l'annonce de ce pass sanitaire : « Je suis très contente car je n'avais pas pu aller dans ma résidence secondaire, et là je vais enfin pouvoir le faire. » Un peu plus loin, Cristian, 50 ans, aimerait bien avoir accès lui aussi à ce pass mobilité, présenté par le gouvernement : « Je ne comptais pas me faire vacciner, mais cette annonce me fait changer d'avis, et pour y accéder je suis prêt à sauter le pas. » Cela dit, assez peu de Chiliens sont anti-vaccins, alors les soignants craignent surtout que cette mesure favorise la propagation du virus. Comme José Luis Espinoza, de la Fédération nationale des infirmiers, interrogé par une radio chilienne : « Cette annonce suscite de la confusion. Il est aberrant de permettre aux habitants de se déplacer davantage alors que la pandémie n'est pas encore sous contrôle. » Les services de réanimation sont occupés à plus de 300% par rapport à la période antérieure au début de la pandémie, et le nombre de cas de Covid-19 est en hausse au Chili depuis deux semaines. Justine Fontaine, Santiago, RFI.

ZK : Et puisque l'on parle des vaccins contre le coronavirus, voilà une initiative qui inquiète en France.

RA : L'initiative d'une mystérieuse agence de communication qui a approché des influenceurs pour qu'ils dénigrent le vaccin Pfizer, pour qu'ils en disent du mal. Les influenceurs sont des personnes très suivies sur les réseaux sociaux et donc leur voix compte. D'où l'inquiétude des autorités : « c'est minable, dangereux et irresponsable » a réagi le ministre de la Santé Olivier Véran. L'initiative a été révélée par les influenceurs eux-mêmes qui ont évoqué les importantes sommes d'argent qui leurs avait été promise s'ils acceptaient la démarche. Les explications de Pierre Olivier.

C'est par mail que la mystérieuse agence de communication a contacté des influenceurs français, spécialisés dans la vulgarisation scientifique. Lundi, plusieurs d'entre eux ont posté sur les réseaux sociaux des extraits du message en question : Léo Grasset par exemple, youtubeur aux 1,7 million d'abonnés sur sa chaine Dirty Biology, s'est vu proposer 2 000 euros pour dénigrer dans une vidéo le vaccin Pfizer en indiquant qu'il causait trois fois plus de décès que l'AstraZeneca. Des statistiques parfaitement infondées. Un autre influenceur devait quant à lui affirmer que les médias dissimulaient des informations au public. Ce qui a mis la puce à l'oreille de ces stars du web, c'est que l'agence de communication à l'origine du message demandait explicitement à ce que son nom ne soit jamais cité. L'inverse de tout partenariat rémunéré dont l'objectif est généralement de se faire connaître. Baptisée Fazze, l'agence à l'origine de ces requêtes est domiciliée à Londres, mais n'est pas inscrite au registre des sociétés britanniques. Quant à ses employés qui ont été identifiés, tous sont russes ou ont fait leurs études en Russie.

RA : Pierre Olivier.

Et c'est ainsi que ce termine ce Journal en français facile.

Journal en français facile 25/05/2021 20h00 GMT Journal en français facile 05/25/2021 20h00 GMT Notícias em francês fácil 25/05/2021 20h00 GMT

Vous écoutez RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel.

Romain Auzouy : Bonsoir à tous, bienvenue dans votre Journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Zéphyrin Kouadio, bonsoir Zéphyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Romain, bonsoir à toutes et à tous.

RA : À la Une ce soir : la Biélorussie de plus en plus isolée. L'espace aérien européen est fermé aux avions biélorusses. Et toute la journée, des voix se sont élevées pour davantage de sanctions à l'encontre des autorités biélorusses qui ont détourné un avion de ligne européen, dimanche, pour arrêter un opposant qui se trouvait à bord.

ZK : La famille de George Floyd reçue ce soir par le président américain Joe Biden. La mort de cet Afro-Américain tué par un policier blanc a provoqué un mouvement de contestation planétaire.

RA : Et puis une initiative qui inquiète en France, dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Des influenceurs français, des personnalités des réseaux sociaux, ont été approchés par une agence de communication pour dire du mal d'un vaccin, le vaccin Pfizer. Explications à la fin de cette édition.

-----

ZK : L'étau se resserre autour de la Biélorussie.

RA : L'étau se resserre est une expression qui signifie que la pression est de plus en plus grande. La Biélorussie qui a détourné un avion de ligne européen, dimanche, qui l'a forcé à se poser à Minsk la capitale pour arrêter un opposant qui se trouvait à bord. Le sujet préoccupe une grande partie de la communauté internationale : il était à l'ordre du jour du sommet européen qui s'est achevé aujourd'hui à Bruxelles, et également d'une réunion de l'Otan qui se tenait à quelques kilomètres de là. La correspondance de Pierre Benazet.

Le détournement du vol Athènes-Vilnius par la Biélorussie est qualifié « d'inacceptable » par plusieurs dirigeants européens. L'Irlande, la France et l'Estonie ont affirmé vouloir en débattre au Conseil de sécurité de l'ONU, alors que l'idée d'inviter l'opposition biélorusse au sommet du G7 dans trois semaines a été soulevée par l'Italie et la France. L'Union européenne a imposé les interdictions de survol de son territoire aux compagnies biélorusses, la Lituanie a expulsé les diplomates biélorusses, une série de sanctions dont certains ici se demandent quelle est l'efficacité. Emmanuel Macron lui-même a souligné que ces sanctions étaient ce que les Européens pouvaient faire de mieux, mais qu'elles ont leurs limites à l'instar de celles à l'encontre de la Russie. Du côté de l'Otan, le conseil de l'Atlantique Nord a lui aussi évoqué la Biélorussie à la demande de la Pologne et de la Lituanie. Les alliés ont exprimé leur solidarité avec les voisins de la Biélorussie ; le secrétaire-général de l'Otan parle de « piraterie d'État » et demande une enquête internationale. En revanche, la proximité de la Turquie de Reçep Tayyip Erdoğan avec le régime d'Alexandre Loukachenko ne permet pas aux alliés d'imaginer la suspension des relations avec la Biélorussie. Pierre Benazet, Bruxelles, RFI.

RA : Autre déclaration à retenir, aujourd'hui, celle du chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas, qui affirme qu'Alexandre Loukachenko devra « payer le prix fort ». Le président biélorusse qui s'exprimera demain, mercredi, devant le Parlement. Demain également, le Conseil de sécurité de l'ONU devrait tenir une réunion informelle sur le sujet.

ZK : C'était il y a un an jour pour jour : la mort de George Floyd aux États-Unis a provoqué un mouvement mondial de lutte contre les violences policières et contre le racisme.

RA : George Floyd tué à l'âge de 46 ans lors de son interpellation à Minneapolis par quatre policiers. L'un d'entre eux qui a maintenu son genou sur son cou pendant près de dix minutes, provoquant sa mort. Un drame devenu un symbole et qui a changé des choses aux États-Unis. Ainsi le président Joe Biden avait fixé l'objectif d'adopter avant le premier anniversaire de la mort de Floyd une loi fédérale, une loi qui prévoit de réformer les pratiques de la police américaine. Mais le texte n'a pas encore été adopté, il est pour le moment bloqué au Sénat, objet de désaccords entre les démocrates et les républicains. Des désaccords qui portent sur un point précis : ce que l'on appelle l'immunité qualifiée, qui limitent les possibilités de poursuivre un policier auteur de violences. Le texte entend y mettre fin. Réaction du criminologue Thomas Nolan, maitre de conférence en sociologie à l'Emmanuel College de Boston. Selon lui, il ne faut pas se focaliser sur cette mesure, l'important est que la loi soit adoptée.

« Vous savez, il y a beaucoup de mesures dans cette loi, et personnellement, j'aimerais qu'un maximum de ces mesures soient votées. Mais si au cours de ces négociations, un ou deux points doivent être supprimés pour que la loi soit votée, alors d'accord, on y reviendra plus tard. Et ça sera peut-être le cas pour la fin de l'immunité qualifiée, qui pose problème actuellement. La réforme facilite le fait de porter plainte contre les policiers. Une démarche assez difficile à faire ici aux États-Unis. Mais j'aimerais préciser que l'on parle ici de législation fédérale. Au niveau local et au niveau des États, beaucoup d'assemblées législatives et de conseils municipaux sont en train de débattre sur cette immunité qualifiée. Donc, il y a des moyens de contourner les blocages fédéraux sur cette question. Et plusieurs États et villes des États-Unis s'en sont déjà occupé. Donc si ça doit être supprimé pour pouvoir voter la Loi George Floyd, je serais d'accord, personnellement. » RA : Le criminologue Thomas Nolan, maitre de conférence en sociologie à l'Emmanuel College de Boston. À noter que la famille de George Floyd a été reçue ce soir par le président américain Joe Biden. Dans une première déclaration, elle appelle à « protéger les personnes de couleur ».

ZK : La lutte contre la pandémie de coronavirus. Et la campagne de vaccination qui fait des heureux au Chili.

RA : Au Chili où près de 40% de la population a déjà reçu deux doses de vaccin contre le Covid-19. Mais une grande partie du pays reste confinée, car le virus continue de circuler beaucoup. Dans ce contexte, le gouvernement va mettre en place à partir de demain un « pass sanitaire », qui permettra aux personnes vaccinées de sortir librement, même pendant le confinement, et qui leur permettra même de voyager le week-end hors de leur région. Une mesure qui fait des heureux mais qui suscite aussi des craintes. C'est un reportage à Santiago de notre correspondante, Justine Fontaine.

Dans le centre-ville de Santiago, Inès, 70 ans, est ravie de l'annonce de ce pass sanitaire : « Je suis très contente car je n'avais pas pu aller dans ma résidence secondaire, et là je vais enfin pouvoir le faire. » Un peu plus loin, Cristian, 50 ans, aimerait bien avoir accès lui aussi à ce pass mobilité, présenté par le gouvernement : « Je ne comptais pas me faire vacciner, mais cette annonce me fait changer d'avis, et pour y accéder je suis prêt à sauter le pas. » Cela dit, assez peu de Chiliens sont anti-vaccins, alors les soignants craignent surtout que cette mesure favorise la propagation du virus. Comme José Luis Espinoza, de la Fédération nationale des infirmiers, interrogé par une radio chilienne : « Cette annonce suscite de la confusion. Il est aberrant de permettre aux habitants de se déplacer davantage alors que la pandémie n'est pas encore sous contrôle. » Les services de réanimation sont occupés à plus de 300% par rapport à la période antérieure au début de la pandémie, et le nombre de cas de Covid-19 est en hausse au Chili depuis deux semaines. Justine Fontaine, Santiago, RFI.

ZK : Et puisque l'on parle des vaccins contre le coronavirus, voilà une initiative qui inquiète en France.

RA : L'initiative d'une mystérieuse agence de communication qui a approché des influenceurs pour qu'ils dénigrent le vaccin Pfizer, pour qu'ils en disent du mal. Les influenceurs sont des personnes très suivies sur les réseaux sociaux et donc leur voix compte. D'où l'inquiétude des autorités : « c'est minable, dangereux et irresponsable » a réagi le ministre de la Santé Olivier Véran. L'initiative a été révélée par les influenceurs eux-mêmes qui ont évoqué les importantes sommes d'argent qui leurs avait été promise s'ils acceptaient la démarche. Les explications de Pierre Olivier.

C'est par mail que la mystérieuse agence de communication a contacté des influenceurs français, spécialisés dans la vulgarisation scientifique. Lundi, plusieurs d'entre eux ont posté sur les réseaux sociaux des extraits du message en question : Léo Grasset par exemple, youtubeur aux 1,7 million d'abonnés sur sa chaine Dirty Biology, s'est vu proposer 2 000 euros pour dénigrer dans une vidéo le vaccin Pfizer en indiquant qu'il causait trois fois plus de décès que l'AstraZeneca. Des statistiques parfaitement infondées. Un autre influenceur devait quant à lui affirmer que les médias dissimulaient des informations au public. Ce qui a mis la puce à l'oreille de ces stars du web, c'est que l'agence de communication à l'origine du message demandait explicitement à ce que son nom ne soit jamais cité. L'inverse de tout partenariat rémunéré dont l'objectif est généralement de se faire connaître. Baptisée Fazze, l'agence à l'origine de ces requêtes est domiciliée à Londres, mais n'est pas inscrite au registre des sociétés britanniques. Quant à ses employés qui ont été identifiés, tous sont russes ou ont fait leurs études en Russie.

RA : Pierre Olivier.

Et c'est ainsi que ce termine ce Journal en français facile.