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Intrigue au cirque (Graded Reader), Chapitre 2. Une rencontre

Chapitre 2. Une rencontre

Les cousins sont avec Gisèle, la mère de Jeanne et César. Ils ont déjeuné et après une petite pause, ils s'installent dans la voiture.

– Oh, il fait chaud ! se plaint César.

– Je vais mettre la clim. Vous êtes prêts ? Les ceintures sont attachées ? demande Gisèle.

– Oui, répondent les jeunes.

– Maman, qu'est-ce qu'on va faire à Arles ? demande César.

– Je dois faire des courses. Et, il y a la Fête du Costume.

Presque tous les étés, les cousins assistent à cette fête populaire au théâtre Antique.

– Ah, c'est super, j'adore, dit Jeanne.

– Oui, c'est la fête dans la ville ! ajoute César.

Après une demi-heure de route, la voiture arrive. Il est difficile de trouver une place pour se garer aujourd'hui. Gisèle dépose les jeunes sur le Boulevard des Lices. Elle va faire ses courses et retrouvera les enfants plus tard. Il y a du monde à toutes les terrasses des cafés. L'ambiance est très chaleureuse. Les cousins marchent et s'installent à une terrasse Place du Forum sous des platanes.

– Il fait bon ici, commente Pauline. Je vais prendre un diabolo menthe, dit-elle au serveur.

– Et moi un coca, dit César.

– Pour moi, ce sera un diabolo fraise.

– Merci, répond le serveur.

Les cousins observent les promeneurs sur la place. Le regard de César s'arrête alors sur une affiche.

– Regardez, c'est le cirque Rafuchat, celui qui passe aux Saintes-Maries-de-la-Mer.

L'affiche montre des clowns, des chevaux et des chats.

– Il n'y a pas de lion ou de tigre, sur l'affiche, note César.

– Mais, j'aimerais bien y aller.

– Bonne idée, moi aussi, dit Jeanne.

Enfin, Gisèle revient les bras chargés de paquets. Après avoir déposé tout cela dans le coffre de la voiture, la petite famille va au Théâtre Antique où ils assistent à des jeux de gardians, des danses et une course camarguaise.

Le lendemain matin, les filles décident d'aller se baigner à la plage. La plage des Saintes-Maries est vaste et le sable est fin et sombre. L'eau est bonne et les cousines n'hésitent pas à plonger. Elles discutent en nageant. Tout à coup, Pauline interrompt Jeanne :

– Regarde qui est là.

– Qui ? Mon frère encore ?

– Oui… mais aussi, le garçon d'hier.

– Nicolas. Il s'appelle Nicolas.

– Tu veux toujours le suivre.

– Oui… viens, on sort.

Les filles sortent de l'eau, se sèchent et remettent leur short. Elles savent que César est là lui aussi, mais elles ne disent rien.

Nicolas est assis dans le sable et lit. Brusquement, il se lève et quitte sa place. Les filles le suivent. Il se dirige vers le cirque. Après un moment, elles, aussi, font le tour du chapiteau et s'approchent des roulottes. Tout est calme. Il n'y a personne. Quelques chats dorment à l'ombre des roulottes, quelques chiens regardent les filles d'un mauvais oeil, mais personne ne bouge. Il y a aussi quatre chevaux. Ils sont grands et noirs. Pauline s'arrête un instant pour les admirer. Pendant ce temps, Jeanne s'approche des cages, mais elle ne voit ni lion, ni singe : aucun animal sauvage dans ces cages !

– C'est bizarre … qu'est-ce qu'il y a là-dedans ?

– Ah, des furets, ils sont mignons ! dit Pauline qui vient de rejoindre sa cousine.

– Non, ça sent mauvais ! répond Jeanne. C'est dégoûtant !

Pauline se dirige alors vers une autre cage. Là, elle crie :

– C'est terrible, il y a des rats !

Les deux cousines sont très intriguées. Ne sont-elles pas devant les animaux du cirque ? Une voix d'homme les fait sursauter :

– Que faites-vous ici ?

Les filles se retournent et se retrouvent face à un homme très grand, au regard sévère et méchant.

– Vous ne pouvez pas rester ! Partez ! leur ordonne-t-il. Pour voir les animaux, venez ce soir au spectacle ! crie-t-il.

Les filles répondent par un oui timide et s'enfuient. Dans leur course, elles aperçoivent Nicolas. Il s'approche d'elles.

– Vous avez peur ?

– Euh… il y a beaucoup de rats ici, dit Jeanne.

– Et on a rencontré un homme pas très sympa, ajoute Pauline.

– C'est vrai. Excusez-moi. Je me présente, je m'appelle Nicolas.

– Oui…on sait, répond Pauline.

– Comment ?

– Non, non…rien, dit Jeanne gênée. Moi je suis Jeanne et elle, c'est Pauline. Nous sommes cousines. Et lui, là-bas, c'est mon frère, César. Viens, César, ne reste pas comme ça au loin, on t'a vu.

– Salut, prononce César en arrivant.

– Qu'est-ce que vous faites ici ? demande Nicolas.

– Nous sommes en vacances. Mes parents ont une maison ici, explique Jeanne.

– Vous venez au spectacle, ce soir ?

– Peut-être, on ne sait pas, répond Jeanne. Ils sont étranges les animaux, non ?

– Oui, mais venez et vous verrez, c'est un beau spectacle. Pas comme les autres.

– J'ai vu de beaux chevaux, c'est pour le spectacle ?

– Oui, bien sûr. Tu aimes les chevaux, Pauline ?

– Je les adore. Je fais de l'équitation.

– Si tu veux, on pourrait faire une balade.

– Pourquoi pas, répond Pauline qui rougit.

– Bon… je dois aller travailler. À bientôt alors.

– À bientôt !

Et il s'en va. À peine parti, Jeanne propose :

– On va voir le spectacle ce soir ! D'accord ? Il a l'air sympa, non ? Et il est mignon…

– C'est vrai.

César intervient :

– Moi aussi. Je viens.

Chapitre 2. Une rencontre Kapitel 2. Eine Begegnung Chapter 2. An encounter Capítulo 2. Una reunión Capitolo 2. Una riunione 第2章.会議 Hoofdstuk 2. Een vergadering Rozdział 2. Spotkanie Capítulo 2. Uma reunião Глава 2. Встреча Kapitel 2. Ett möte Bölüm 2. Bir toplantı Розділ 2. Зустріч 第2章 一次邂逅 第2章 一次邂逅

Les cousins sont avec Gisèle, la mère de Jeanne et César. Ils ont déjeuné et après une petite pause, ils s'installent dans la voiture.

– Oh, il fait chaud ! se plaint César.

– Je vais mettre la clim. Vous êtes prêts ? Les ceintures sont attachées ? demande Gisèle.

– Oui, répondent les jeunes.

– Maman, qu'est-ce qu'on va faire à Arles ? demande César.

– Je dois faire des courses. Et, il y a la Fête du Costume.

Presque tous les étés, les cousins assistent à cette fête populaire au théâtre Antique.

– Ah, c'est super, j'adore, dit Jeanne.

– Oui, c'est la fête dans la ville ! ajoute César.

Après une demi-heure de route, la voiture arrive. Il est difficile de trouver une place pour se garer aujourd'hui. Gisèle dépose les jeunes sur le Boulevard des Lices. Elle va faire ses courses et retrouvera les enfants plus tard. Il y a du monde à toutes les terrasses des cafés. L'ambiance est très chaleureuse. Les cousins marchent et s'installent à une terrasse Place du Forum sous des platanes.

– Il fait bon ici, commente Pauline. Je vais prendre un diabolo menthe, dit-elle au serveur.

– Et moi un coca, dit César.

– Pour moi, ce sera un diabolo fraise.

– Merci, répond le serveur.

Les cousins observent les promeneurs sur la place. Le regard de César s'arrête alors sur une affiche.

– Regardez, c'est le cirque Rafuchat, celui qui passe aux Saintes-Maries-de-la-Mer.

L'affiche montre des clowns, des chevaux et des chats.

– Il n'y a pas de lion ou de tigre, sur l'affiche, note César.

– Mais, j'aimerais bien y aller.

– Bonne idée, moi aussi, dit Jeanne.

Enfin, Gisèle revient les bras chargés de paquets. Finally, Gisèle returns with her arms full of packages. Après avoir déposé tout cela dans le coffre de la voiture, la petite famille va au Théâtre Antique où ils assistent à des jeux de gardians, des danses et une course camarguaise.

Le lendemain matin, les filles décident d'aller se baigner à la plage. La plage des Saintes-Maries est vaste et le sable est fin et sombre. L'eau est bonne et les cousines n'hésitent pas à plonger. Elles discutent en nageant. Tout à coup, Pauline interrompt Jeanne :

– Regarde qui est là.

– Qui ? Mon frère encore ?

– Oui… mais aussi, le garçon d'hier.

– Nicolas. Il s'appelle Nicolas.

– Tu veux toujours le suivre.

– Oui… viens, on sort.

Les filles sortent de l'eau, se sèchent et remettent leur short. Elles savent que César est là lui aussi, mais elles ne disent rien.

Nicolas est assis dans le sable et lit. Brusquement, il se lève et quitte sa place. Les filles le suivent. Il se dirige vers le cirque. Après un moment, elles, aussi, font le tour du chapiteau et s'approchent des roulottes. Tout est calme. Il n'y a personne. Quelques chats dorment à l'ombre des roulottes, quelques chiens regardent les filles d'un mauvais oeil, mais personne ne bouge. Il y a aussi quatre chevaux. Ils sont grands et noirs. Pauline s'arrête un instant pour les admirer. Pendant ce temps, Jeanne s'approche des cages, mais elle ne voit ni lion, ni singe : aucun animal sauvage dans ces cages !

– C'est bizarre … qu'est-ce qu'il y a là-dedans ?

– Ah, des furets, ils sont mignons ! dit Pauline qui vient de rejoindre sa cousine.

– Non, ça sent mauvais ! répond Jeanne. C'est dégoûtant !

Pauline se dirige alors vers une autre cage. Là, elle crie :

– C'est terrible, il y a des rats !

Les deux cousines sont très intriguées. Ne sont-elles pas devant les animaux du cirque ? Une voix d'homme les fait sursauter :

– Que faites-vous ici ?

Les filles se retournent et se retrouvent face à un homme très grand, au regard sévère et méchant.

– Vous ne pouvez pas rester ! Partez ! leur ordonne-t-il. Pour voir les animaux, venez ce soir au spectacle ! crie-t-il.

Les filles répondent par un oui timide et s'enfuient. Dans leur course, elles aperçoivent Nicolas. Il s'approche d'elles.

– Vous avez peur ?

– Euh… il y a beaucoup de rats ici, dit Jeanne.

– Et on a rencontré un homme pas très sympa, ajoute Pauline.

– C'est vrai. Excusez-moi. Je me présente, je m'appelle Nicolas.

– Oui…on sait, répond Pauline.

– Comment ?

– Non, non…rien, dit Jeanne gênée. Moi je suis Jeanne et elle, c'est Pauline. Nous sommes cousines. Et lui, là-bas, c'est mon frère, César. Viens, César, ne reste pas comme ça au loin, on t'a vu.

– Salut, prononce César en arrivant.

– Qu'est-ce que vous faites ici ? demande Nicolas.

– Nous sommes en vacances. Mes parents ont une maison ici, explique Jeanne.

– Vous venez au spectacle, ce soir ?

– Peut-être, on ne sait pas, répond Jeanne. Ils sont étranges les animaux, non ?

– Oui, mais venez et vous verrez, c'est un beau spectacle. Pas comme les autres.

– J'ai vu de beaux chevaux, c'est pour le spectacle ?

– Oui, bien sûr. Tu aimes les chevaux, Pauline ?

– Je les adore. Je fais de l'équitation.

– Si tu veux, on pourrait faire une balade.

– Pourquoi pas, répond Pauline qui rougit.

– Bon… je dois aller travailler. À bientôt alors.

– À bientôt !

Et il s'en va. À peine parti, Jeanne propose :

– On va voir le spectacle ce soir ! D'accord ? Il a l'air sympa, non ? Et il est mignon…

– C'est vrai.

César intervient :

– Moi aussi. Je viens.