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Tour du monde en 80 jours (Graded Readers), Chapitre VIII La traversée de l’Amérique

Chapitre VIII La traversée de l'Amérique

Après déjeuner, Phileas Fogg, accompagné de Mrs. Aouda, quitta l'hôtel pour se rendre au consulat et faire viser son passeport. Sur le trottoir, il trouva son domestique qui l'invitait à acheter des armes à feu avant de prendre le chemin de fer du Pacifique : Passepartout avait entendu parler des Sioux et des Pawnies qui attaquaient les trains. Fogg répondit que c'était inutile mais de faire ce qu'il voulait.

Puis Fogg rencontra Fix qui fit semblant d'être surpris. Il voulait visiter la ville en compagnie de Fogg et de Mrs. Aouda. Ils se promenaient donc tous les trois dans la ville quand ils se retrouvèrent au coeur d'une scène tumultueuse. Tout servait de projectiles. Bottes et chaussures volaient dans le bruit de la foule.

– Il est plus prudent de nous retirer, dit Fix qui voulait protéger son « homme ».

Mais derrière eux on entendait « Hurrah ! Hip ! Hip ! pour Mandiboy ». Cette troupe d'électeurs s'approchait des partisans de Kamerfield. Il s'agissait bien d'un meeting politique et Mr. Fogg, Mrs. Aouda et Fix se retrouvaient au beau milieu. Il était trop tard pour s'échapper. On les bousculait beaucoup et Fogg se défendait comme il pouvait. Un énorme garçon à la barbe rouge, au teint coloré et aux larges épaules lui donna un coup de poing mais Fix se mit entre les deux et prit le coup à sa place.

– Yankee ! dit Fogg à son adversaire.

– Englishman ! répondit l'autre.

– Nous nous retrouverons !

– Quand vous voudrez ! Votre nom ?

– Phileas Fogg. Le vôtre ?

– Le colonel Stamp W. Proctor.

La foule disparut. Les vêtements de Fix étaient déchirés et ils en achetèrent tout de suite d'autres avant de rentrer à l'hôtel. Passepartout attendait son maître avec ses armes à feu. Après le dîner, ils chargèrent leurs bagages et au moment de monter en voiture Fogg demanda à Fix s'il avait revu le colonel Proctor. Il avait bien l'intention de revenir en Amérique pour le retrouver : on ne traite pas un gentleman anglais de cette façon !

Le train était prêt à partir : “Ocean to Ocean” comme disent les Américains. C'est le nom du train qui traverse les États-Unis dans leur plus grande largeur. New York et San Francisco sont reliés par cette voie ferrée et il faut sept jours pour la parcourir. Fogg espérait prendre le paquebot pour Liverpool le 11 décembre.

Les voyageurs étaient partis à 18h et il faisait très froid. Le ciel était couvert de nuages. On parlait peu dans le wagon. Une heure après le départ la neige tombait et on apercevait une nappe blanche à travers les fenêtres. Les banquettes du wagon se transformèrent en couchettes. Il ne restait plus qu'à dormir pendant que le train filait à toute vitesse à travers la Californie et le massif du Sierra Nevada.

Phileas Fogg, la jeune femme, Fix et Passepartout regardaient le paysage : les vastes prairies, les montagnes, les eaux des torrents.

Parfois des bisons bloquaient la voie et la locomotive devait attendre avant de repartir. Les voyageurs regardaient ce curieux spectacle… sauf Fogg restait à sa place. Passepartout était en colère à cause du retard causé par ces animaux.

Ils longèrent le Lac Salé où les mormons cultivaient la terre et élevaient leurs animaux domestiques. Puis ils arrivèrent à la gare d'Ogden. Comme le train ne devait repartir que le soir, les compagnons de voyage décidèrent de visiter la Cité des Saints, une ville mormone.

Le 7 décembre, il y eut un quart d'heure d'arrêt à la gare de Green River. Quelques voyageurs étaient descendus du train et se promenaient sur le quai. Mrs. Aouda regardait par la fenêtre quand elle vit passer le colonel Stamp W. Proctor qui s'était si mal comporté avec Fogg à San Francisco. Il fallait absolument qu'elle évite une rencontre entre les deux hommes ! Elle mit au courant Fix et Passepartout et pour distraire Fogg ils lui proposèrent de jouer au whist.

– Mais je n'ai ni cartes ni partenaires ! dit Fogg.

– Nous allons trouver des cartes, répondit Fix. Et nous serons vos partenaires.

– Bien sûr, fit Mrs. Aouda, moi aussi je sais jouer au whist.

Passepartout partit à la recherche des cartes et le jeu commença. Ils avaient trouvé le moyen pour ne plus le faire bouger ! Le train traversait les longues plaines qui s'étendent jusqu'à l'Atlantique. La neige avait cessé de tomber et laissait la place à un froid sec. Aucun fauve, ours ou loup… c'était le désert.

Mais tout à coup on entendit des coups de sifflet et le train s'arrêta. Aucune gare en vue. Passepartout descendit du train tout comme une quarantaine de voyageurs parmi lesquels se trouvait Proctor.

Le train ne pouvait plus continuer sa course. Impossible de traverser le pont de Medicine Bow qui était au-dessus d'un rapide. Passepartout n'osait pas prévenir son maître.

– Nous ne pouvons pas rester ici ! s'écria Proctor.

– Colonel, répondit le conducteur, on a télégraphié à la gare d'Omaha pour demander un train, mais il arrivera dans six heures environ.

– Six heures ! s'écria Passepartout.

– Oui, et ce temps sera nécessaire pour arriver à pied à la prochaine gare qui se trouve à douze milles d'ci, de l'autre côté de la rivière.

– Douze milles à pied et dans la neige ! crièrent les voyageurs.

Le colonel était furieux contre la compagnie de chemins de fer et contre le conducteur. Passepartout était sur le point d'informer son maître de la situation quand un mécanicien du train éleva la voix.

– Nous pourrions traverser le pont en lançant notre train à toute vitesse, dit-il.

Cette proposition plaisait à certains voyageurs et en particulier au Colonel Proctor qui avait vu des ingénieurs lancer des trains à toute vitesse « sans pont ». Passepartout était très agité, cette idée lui semblait un peu trop « américaine » !

La locomotive siffla, accéléra et l'on passa ! À peine le train avait-il traversé le pont que celui-ci s'effondra dans le rapide de Medecine Bow.

Le voyage continua sans obstacles jusqu'au jour où Mr. Fogg et le colonel Proctor se rencontrèrent et décidèrent de se battre en duel dans le dernier wagon du train. Mrs. Aouda était devenue pâle comme une morte. Ils allaient se donner des coups de revolver quand tout à coup ils entendirent des cris sauvages et des coups de fusil : des Sioux attaquaient le train, luttaient corps à corps avec les voyageurs dont ils jetaient les bagages sur la voie.

Les voyageurs se défendaient avec courage mais plusieurs furent blessés, comme le colonel Proctor. Pour se libérer des Sioux, il fallait s'approcher de la prochaine gare à côté de laquelle il y avait un fort. Passepartout, pour faire ralentir le train et lui permettre de s'arrêter près de ce fort, avait détaché la locomotive en passant sous les wagons. Une agilité sans pareils !

Voyant arriver les soldats, les Sioux s'enfuirent… en emportant trois prisonniers dont Passepartout ! Fogg partit avec quelques soldats pour les libérer. Entre temps, les voyageurs attendaient à la gare. Au loin ils virent arriver la locomotive conduite par le mécanicien. Le train pouvait donc repartir.

Quand Fogg, les soldats et les prisonniers arrivèrent, ils ne trouvèrent que Mrs. Aouda et Fix à la gare. Phileas Fogg était maintenant en retard de vingt heures ! Mais Fix eut une idée : un homme venait de lui proposer un autre moyen de transport, un traîneau à voile. L'affaire fut conclue et le départ organisé. Le traîneau filait sur la neige glacée à toute vitesse.

Ils parvinrent dans une gare et trouvèrent un train pour Chicago où ils arrivèrent le 11 décembre, prêts à s'embarquer pour Liverpool… mais le China était parti depuis 45mn en emportant le dernier espoir de Phileas Fogg.

Chapitre VIII La traversée de l'Amérique Kapitel VIII Die Reise durch Amerika Chapter VIII Crossing America Capítulo VIII La travesía de América Capitolo VIII Attraversamento dell'America 第8章 アメリカ横断 제 8장 미국 횡단 Hoofdstuk VIII Amerika oversteken Rozdział VIII Przeprawa przez Amerykę Capítulo VIII A travessia da América Глава VIII Пересечение Америки Kapitel VIII Att korsa Amerika Bölüm VIII Amerika'yı Geçmek 第八章 穿越美洲 第八章 橫渡美洲

Après déjeuner, Phileas Fogg, accompagné de Mrs. Aouda, quitta l'hôtel pour se rendre au consulat et faire viser son passeport. Nach dem Mittagessen verließ Phileas Fogg in Begleitung von Mrs. Aouda das Hotel, um zum Konsulat zu gehen und seinen Pass abstempeln zu lassen. Sur le trottoir, il trouva son domestique qui l'invitait à acheter des armes à feu avant de prendre le chemin de fer du Pacifique : Passepartout avait entendu parler des Sioux et des Pawnies qui attaquaient les trains. Auf dem Bürgersteig fand er seinen Diener, der ihn aufforderte, Schusswaffen zu kaufen, bevor er die Pazifik-Eisenbahn nahm: Passepartout hatte von Sioux und Pawnies gehört, die Züge überfielen. Fogg répondit que c'était inutile mais de faire ce qu'il voulait. Fogg antwortete, dass es nicht nötig sei, sondern dass er tun solle, was er wolle.

Puis Fogg rencontra Fix qui fit semblant d'être surpris. Dann traf Fogg auf Fix, der so tat, als sei er überrascht. Il voulait visiter la ville en compagnie de Fogg et de Mrs. Aouda. Er wollte die Stadt in Begleitung von Fogg und Mrs. Aouda besichtigen. Ils se promenaient donc tous les trois dans la ville quand ils se retrouvèrent au coeur d'une scène tumultueuse. Sie spazierten also zu dritt durch die Stadt, als sie sich inmitten einer tumultartigen Szene wiederfanden. Tout servait de projectiles. Alles diente als Geschoss. Bottes et chaussures volaient dans le bruit de la foule. Stiefel und Schuhe flogen durch den Lärm der Menschenmenge.

– Il est plus prudent de nous retirer, dit Fix qui voulait protéger son « homme ». - Es ist sicherer, wenn wir uns zurückziehen", sagte Fix, der seinen "Mann" schützen wollte.

Mais derrière eux on entendait « Hurrah ! Hip ! Hip ! pour Mandiboy ». für Mandiboy". Cette troupe d'électeurs s'approchait des partisans de Kamerfield. Diese Truppe von Wählern näherte sich den Anhängern Kamerfields. Il s'agissait bien d'un meeting politique et Mr. Fogg, Mrs. Aouda et Fix se retrouvaient au beau milieu. Es handelte sich tatsächlich um eine politische Versammlung und Mr. Fogg, Mrs. Aouda und Fix befanden sich mittendrin. Il était trop tard pour s'échapper. Es war zu spät, um zu fliehen. On les bousculait beaucoup et Fogg se défendait comme il pouvait. Sie wurden viel herumgeschubst und Fogg verteidigte sich, so gut er konnte. Un énorme garçon à la barbe rouge, au teint coloré et aux larges épaules lui donna un coup de poing mais Fix se mit entre les deux et prit le coup à sa place. Ein riesiger Junge mit rotem Bart, bunter Hautfarbe und breiten Schultern versetzte ihm einen Schlag, aber Fix stellte sich zwischen die beiden und fing den Schlag stattdessen ab.

– Yankee ! - Yankee! dit Fogg à son adversaire. sagte Fogg zu seinem Gegner.

– Englishman ! répondit l'autre. antwortete der andere.

– Nous nous retrouverons ! - Wir werden uns wiedersehen!

– Quand vous voudrez ! - Wann immer Sie wollen! Votre nom ?

– Phileas Fogg. Le vôtre ? Ihre?

– Le colonel Stamp W. Proctor. - Oberst Stamp W. Proctor.

La foule disparut. Die Menge verschwand. Les vêtements de Fix étaient déchirés et ils en achetèrent tout de suite d'autres avant de rentrer à l'hôtel. Fix' Kleidung war zerrissen und sie kauften sofort neue, bevor sie ins Hotel zurückkehrten. Passepartout attendait son maître avec ses armes à feu. Passepartout wartete mit seinen Schusswaffen auf seinen Herrn. Après le dîner, ils chargèrent leurs bagages et au moment de monter en voiture Fogg demanda à Fix s'il avait revu le colonel Proctor. Nach dem Abendessen luden sie ihr Gepäck ein und als sie in den Wagen steigen wollten, fragte Fogg Fix, ob er Oberst Proctor wieder gesehen habe. Il avait bien l'intention de revenir en Amérique pour le retrouver : on ne traite pas un gentleman anglais de cette façon ! Er hatte sich fest vorgenommen, nach Amerika zurückzukehren, um ihn zu finden: So behandelt man einen englischen Gentleman nicht!

Le train était prêt à partir : “Ocean to Ocean” comme disent les Américains. Der Zug war abfahrbereit: "Ocean to Ocean", wie die Amerikaner sagen. C'est le nom du train qui traverse les États-Unis dans leur plus grande largeur. Dies ist der Name des Zuges, der die Vereinigten Staaten in ihrer größten Breite durchquert. New York et San Francisco sont reliés par cette voie ferrée et il faut sept jours pour la parcourir. New York und San Francisco sind durch diese Bahnstrecke miteinander verbunden und es dauert sieben Tage, um sie zu durchqueren. Fogg espérait prendre le paquebot pour Liverpool le 11 décembre. Fogg hoffte, am 11. Dezember mit dem Dampfer nach Liverpool zu fahren.

Les voyageurs étaient partis à 18h et il faisait très froid. Die Reisenden waren um 18 Uhr abgereist und es war sehr kalt. Le ciel était couvert de nuages. Der Himmel war mit Wolken bedeckt. On parlait peu dans le wagon. Im Waggon wurde wenig gesprochen. Une heure après le départ la neige tombait et on apercevait une nappe blanche à travers les fenêtres. Eine Stunde nach der Abreise fiel Schnee und durch die Fenster war eine weiße Decke zu sehen. Les banquettes du wagon se transformèrent en couchettes. Die Sitzbänke des Waggons wurden zu Schlafplätzen. Il ne restait plus qu'à dormir pendant que le train filait à toute vitesse à travers la Californie et le massif du Sierra Nevada. Es blieb nichts anderes übrig, als zu schlafen, während der Zug durch Kalifornien und das Sierra-Nevada-Massiv raste.

Phileas Fogg, la jeune femme, Fix et Passepartout regardaient le paysage : les vastes prairies, les montagnes, les eaux des torrents. Phileas Fogg, die junge Frau, Fix und Passepartout sahen sich die Landschaft an: die weiten Wiesen, die Berge, das Wasser der Bäche.

Parfois des bisons bloquaient la voie et la locomotive devait attendre avant de repartir. Manchmal blockierten Büffel die Gleise und die Lokomotive musste warten, bevor sie weiterfahren konnte. Les voyageurs regardaient ce curieux spectacle… sauf Fogg restait à sa place. Die Reisenden beobachteten das seltsame Schauspiel ... nur Fogg blieb auf seinem Platz. Passepartout était en colère à cause du retard causé par ces animaux. Passepartout war wütend über die Verzögerung, die diese Tiere verursacht hatten.

Ils longèrent le Lac Salé où les mormons cultivaient la terre et élevaient leurs animaux domestiques. Sie fuhren am Salzsee entlang, wo die Mormonen das Land bestellten und ihre Haustiere züchteten. Puis ils arrivèrent à la gare d'Ogden. Dann erreichten sie den Bahnhof von Ogden. Comme le train ne devait repartir que le soir, les compagnons de voyage décidèrent de visiter la Cité des Saints, une ville mormone. Da der Zug erst am Abend wieder abfahren sollte, beschlossen die Mitreisenden, die Stadt der Heiligen, eine Mormonenstadt, zu besuchen.

Le 7 décembre, il y eut un quart d'heure d'arrêt à la gare de Green River. Am 7. Dezember gab es einen viertelstündigen Aufenthalt am Bahnhof von Green River. Quelques voyageurs étaient descendus du train et se promenaient sur le quai. Einige Reisende waren aus dem Zug ausgestiegen und schlenderten auf dem Bahnsteig herum. Mrs. Aouda regardait par la fenêtre quand elle vit passer le colonel Stamp W. Proctor qui s'était si mal comporté avec Fogg à San Francisco. Mrs. Aouda schaute gerade aus dem Fenster, als sie Oberst Stamp W. vorbeigehen sah. Proctor sah, der sich in San Francisco so schlecht gegenüber Fogg verhalten hatte. Il fallait absolument qu'elle évite une rencontre entre les deux hommes ! Sie musste unbedingt ein Treffen zwischen den beiden Männern verhindern! Elle mit au courant Fix et Passepartout et pour distraire Fogg ils lui proposèrent de jouer au whist. Sie informierte Fix und Passepartout und um Fogg abzulenken, schlugen sie ihm vor, Whist zu spielen.

– Mais je n'ai ni cartes ni partenaires ! - Aber ich habe weder Karten noch Partner! dit Fogg. sagte Fogg.

– Nous allons trouver des cartes, répondit Fix. - Wir werden Karten finden", antwortete Fix. Et nous serons vos partenaires. Und wir werden Ihre Partner sein.

– Bien sûr, fit Mrs. Aouda, moi aussi je sais jouer au whist. - Natürlich", sagte Mrs. Aouda, "ich kann auch Whist spielen.

Passepartout partit à la recherche des cartes et le jeu commença. Passepartout ging los, um die Karten zu suchen, und das Spiel begann. Ils avaient trouvé le moyen pour ne plus le faire bouger ! Sie hatten einen Weg gefunden, ihn nicht mehr zu bewegen! Le train traversait les longues plaines qui s'étendent jusqu'à l'Atlantique. Der Zug fuhr durch die langen Ebenen, die sich bis zum Atlantik erstrecken. La neige avait cessé de tomber et laissait la place à un froid sec. Der Schnee hatte aufgehört zu fallen und machte einer trockenen Kälte Platz. Aucun fauve, ours ou loup… c'était le désert. Keine Raubtiere, Bären oder Wölfe - es war eine Wüste.

Mais tout à coup on entendit des coups de sifflet et le train s'arrêta. Doch plötzlich hörte man eine Trillerpfeife und der Zug hielt an. Aucune gare en vue. Kein Bahnhof in Sicht. Passepartout descendit du train tout comme une quarantaine de voyageurs parmi lesquels se trouvait Proctor. Passepartout stieg ebenso wie etwa 40 andere Reisende, darunter auch Proctor, aus dem Zug.

Le train ne pouvait plus continuer sa course. Der Zug konnte seine Fahrt nicht mehr fortsetzen. Impossible de traverser le pont de Medicine Bow qui était au-dessus d'un rapide. Es war unmöglich, die Medicine-Bow-Brücke zu überqueren, die sich über einer Stromschnelle befand. Passepartout n'osait pas prévenir son maître. Passepartout wagte es nicht, seinen Herrn zu warnen.

– Nous ne pouvons pas rester ici ! - Wir können nicht hier bleiben! s'écria Proctor.

– Colonel, répondit le conducteur, on a télégraphié à la gare d'Omaha pour demander un train, mais il arrivera dans six heures environ. - Colonel", antwortete der Schaffner, "wir haben dem Bahnhof Omaha telegrafiert, dass wir einen Zug brauchen, aber er wird in etwa sechs Stunden ankommen.

– Six heures ! s'écria Passepartout.

– Oui, et ce temps sera nécessaire pour arriver à pied à la prochaine gare qui se trouve à douze milles d'ci, de l'autre côté de la rivière. - Ja, und diese Zeit wird benötigt, um zu Fuß zum nächsten Bahnhof zu gelangen, der sich zwölf Meilen von ci entfernt auf der anderen Seite des Flusses befindet.

– Douze milles à pied et dans la neige ! - Zwölf Meilen zu Fuß und im Schnee! crièrent les voyageurs. riefen die Reisenden.

Le colonel était furieux contre la compagnie de chemins de fer et contre le conducteur. Der Oberst war wütend auf die Eisenbahngesellschaft und den Zugführer. Passepartout était sur le point d'informer son maître de la situation quand un mécanicien du train éleva la voix. Passepartout war gerade dabei, seinen Herrn über die Situation zu informieren, als ein Lokführer des Zuges seine Stimme erhob.

– Nous pourrions traverser le pont en lançant notre train à toute vitesse, dit-il. - Wir könnten die Brücke überqueren, indem wir unseren Zug mit hoher Geschwindigkeit losschicken", sagte er.

Cette proposition plaisait à certains voyageurs et en particulier au Colonel Proctor qui avait vu des ingénieurs lancer des trains à toute vitesse « sans pont ». Dieser Vorschlag gefiel einigen Reisenden und insbesondere Oberst Proctor, der gesehen hatte, wie Ingenieure "brückenlose" Hochgeschwindigkeitszüge auf den Weg brachten. Passepartout était très agité, cette idée lui semblait un peu trop « américaine » ! Passepartout war sehr aufgeregt, diese Idee erschien ihm ein wenig zu "amerikanisch"!

La locomotive siffla, accéléra et l'on passa ! Die Lokomotive pfiff, beschleunigte und wir fuhren vorbei! À peine le train avait-il traversé le pont que celui-ci s'effondra dans le rapide de Medecine Bow. Kaum hatte der Zug die Brücke überquert, stürzte diese in die Stromschnelle von Medecine Bow.

Le voyage continua sans obstacles jusqu'au jour où Mr. Fogg et le colonel Proctor se rencontrèrent et décidèrent de se battre en duel dans le dernier wagon du train. Die Reise ging ohne Hindernisse weiter, bis sich Mr. Fogg und Colonel Proctor trafen und beschlossen, sich im letzten Waggon des Zuges zu duellieren. Mrs. Aouda était devenue pâle comme une morte. Ils allaient se donner des coups de revolver quand tout à coup ils entendirent des cris sauvages et des coups de fusil : des Sioux attaquaient le train, luttaient corps à corps avec les voyageurs dont ils jetaient les bagages sur la voie. Sie wollten sich gerade gegenseitig die Pistole auf die Brust setzen, als sie plötzlich wilde Schreie und Gewehrschüsse hörten: Sioux griffen den Zug an, kämpften Körper an Körper mit den Reisenden, deren Gepäck sie auf die Gleise warfen.

Les voyageurs se défendaient avec courage mais plusieurs furent blessés, comme le colonel Proctor. Die Reisenden wehrten sich tapfer, doch mehrere wurden verletzt, darunter auch Oberst Proctor. Pour se libérer des Sioux, il fallait s'approcher de la prochaine gare à côté de laquelle il y avait un fort. Um sich von den Sioux zu befreien, musste man sich dem nächsten Bahnhof nähern, neben dem sich ein Fort befand. Passepartout, pour faire ralentir le train et lui permettre de s'arrêter près de ce fort, avait détaché la locomotive en passant sous les wagons. Passepartout hatte, um den Zug zu verlangsamen und ihm die Möglichkeit zu geben, in der Nähe dieser Festung anzuhalten, die Lokomotive abgekoppelt, indem er unter den Waggons hindurchfuhr. Une agilité sans pareils ! Unvergleichliche Agilität!

Voyant arriver les soldats, les Sioux s'enfuirent… en emportant trois prisonniers dont Passepartout ! Als die Sioux die Soldaten kommen sahen, flohen sie... und nahmen drei Gefangene mit, darunter Passepartout! Fogg partit avec quelques soldats pour les libérer. Fogg machte sich mit einigen Soldaten auf den Weg, um sie zu befreien. Entre temps, les voyageurs attendaient à la gare. In der Zwischenzeit warteten die Reisenden am Bahnhof. Au loin ils virent arriver la locomotive conduite par le mécanicien. In der Ferne sahen sie die Lokomotive, die von dem Lokführer geführt wurde, ankommen. Le train pouvait donc repartir. Der Zug konnte also wieder abfahren.

Quand Fogg, les soldats et les prisonniers arrivèrent, ils ne trouvèrent que Mrs. Aouda et Fix à la gare. Als Fogg, die Soldaten und die Gefangenen ankamen, fanden sie am Bahnhof nur Mrs. Aouda und Fix vor. Phileas Fogg était maintenant en retard de vingt heures ! Phileas Fogg war nun zwanzig Stunden zu spät! Mais Fix eut une idée : un homme venait de lui proposer un autre moyen de transport, un traîneau à voile. Doch dann hatte Fix eine Idee: Ein Mann hatte ihm gerade ein anderes Transportmittel angeboten, einen Segelschlitten. L'affaire fut conclue et le départ organisé. Das Geschäft wurde abgeschlossen und die Abreise organisiert. Le traîneau filait sur la neige glacée à toute vitesse. Der Schlitten raste mit hoher Geschwindigkeit über den eisigen Schnee.

Ils parvinrent dans une gare et trouvèrent un train pour Chicago où ils arrivèrent le 11 décembre, prêts à s'embarquer pour Liverpool… mais le __China__ était parti depuis 45mn en emportant le dernier espoir de Phileas Fogg. Sie erreichten einen Bahnhof und fanden einen Zug nach Chicago, wo sie am 11. Dezember ankamen und bereit waren, sich nach Liverpool einzuschiffen... aber die China war seit 45 Minuten weg und nahm Phileas Foggs letzte Hoffnung mit sich.