×

Używamy ciasteczek, aby ulepszyć LingQ. Odwiedzając stronę wyrażasz zgodę na nasze polityka Cookie.


image

RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 20 septembre 2018

Journal en français facile 20 septembre 2018

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. C'est l'heure de votre Journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie d'Aurélien Devernoix, bonsoir Aurélien.

Aurélien Devernoix : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : les négociations du Brexit. L'Union européenne met la pression sur la Grande-Bretagne. Les deux parties doivent s'entendre avant le mois de novembre.

AD : Des manifestations ce jeudi au Guatemala. Les protestataires demandent le retour d'une commission de l'ONU, qui est bloquée par le Président Jimmy Morales.

RA : Et puis nombreuses critiques après la décision de l'Agence mondiale antidopage de lever les sanctions qui visent la Russie. Une décision qui « porte un coup terrible aux athlètes propres dans le monde », réagit l'agence américaine antidopage.

-----

AD : À 6 mois du divorce entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne, les négociations sur le Brexit sont donc entrées dans leur phase décisive.

RA : « L'heure de vérité des négociations est arrivée », a déclaré le Président Emmanuel Macron. Il s'exprimait depuis Salzbourg en Autriche où les 28 étaient réunis ce jeudi pour un sommet informel. Désormais il y a des compromis entre les deux parties sur la plupart des points à régler, il demeure cependant des sujets de blocage importants comme la question de la frontière irlandaise. En tout cas, sans la grande Bretagne, les 27 se sont réunis aujourd'hui et ils ont voulu afficher leur unité sur le sujet. On écoute Donald Tusk, le Président du Conseil européen.

« Lors de notre déjeuner de travail à 27 aujourd'hui, nous avons eu une bonne discussion à propos du Brexit... une discussion qui a confirmé à nouveau notre unité. Premièrement, qu'il n'y aura pas d'accord de sortie sans “backstop”, c'est à dire sans une garantie solide et opérationnelle qui soit juridiquement contraignante concernant l'Irlande. Deuxièmement, nous sommes d'accord pour faire une déclaration politique commune qui soit aussi claire que possible quant à nos futures relations. Tout le monde partageait l'idée que, malgré des éléments positifs dans la proposition britannique dite “Chequers”, le cadre des relations économiques tel qu'il est proposé ne fonctionnera pas… ne serait-ce que parce qu'il saperait les fondements du marché intérieur. Troisièmement, nous avons également discuté d'un calendrier pour les prochaines négociations. Le moment de vérité concernant le Brexit aura lieu en octobre, lors du prochain Conseil européen. Nous espérons qu'en octobre, nous aurons obtenu un maximum de progrès et de résultats quant aux discussions sur le Brexit. » RA : Le Président du Conseil européen Donald Tusk depuis Salzbourg en Autriche. Concernant les positions britanniques, Emmanuel Macron affirme qu'elles ne sont « pas acceptables en l'état ». La réponse de la Grande-Bretagne : la Première ministre Theresa May annonce qu'elle présentera bientôt ses propres propositions concernant le dossier irlandais. Enfin, au-delà de l'échéance du mois d'octobre évoquée par Donald Tusk, un sommet extraordinaire consacré au Brexit est prévu en novembre. Objectif, boucler les discussions.

AD : Aux États-Unis, une fusillade fait 4 morts, dont l'auteure présumée ?

RA : Les faits se sont produits dans l'État du Maryland, à une centaine de kilomètres au nord de Washington. Selon les autorités, c'est une femme de 26 ans qui a ouvert le feu dans un entrepôt où elle travaillait. Elle s'est ensuite suicidée en retournant l'arme contre elle.

AD : Jour de manifestation au Guatemala ?

RA : Étudiants, membres d'organisations sociales sont dans la rue pour manifester contre le Président Jimmy Morales. Ils demandent le retour de la Cicig, qui est la Commission de l'ONU contre la corruption et l'impunité dans le pays. Depuis plusieurs semaines le gouvernement du Guatemala tente de bloquer cette commission, pour le moment le directeur de la Cicig n'est plus autorisé à revenir au Guatemala et Jimmy Morales a déjà dit que le mandat de la Cicig ne serait pas prolongé l'année prochaine. D'où la colère des citoyens du Guatemala. Parmi les manifestants, Javier Gramajo Lopez, fondateur de la plateforme citoyenne « Construir Pais » (en français, Construisons un pays).

« Le gouvernement du Guatemala a décidé de manière unilatérale de renverser le processus enclenché par la Cicig depuis sa création. Ces dernières années la Cicig a obtenu de meilleurs résultats dans sa lutte contre la corruption et ils sont remontés jusqu'à cette classe politique et entrepreneuriale qui s'approprie les ressources du pays. À cause de cette corruption, nous atteignons un taux de pauvreté de l'ordre de 80 % de la population. Donc nous sortons dans la rue pour montrer notre soutien à la Cicig et surtout pour rappeler au gouvernement que le Guatemala et les Guatémaltèques cherchent à construire un pays démocratique, avec une justice, plus de liberté et d'égalité et des opportunités pour tous. » RA : Les espoirs de ce manifestant au Guatemala, propos recueillis par Domitille Piron. AD : Aux Philippines un glissement de terrain meurtrier.

RA : Un glissement de terrain se produit quand une masse de terre descend sur une pente, donc elle glisse... et ce phénomène a lieu en général quand il y a des pluies importantes. En l'occurrence actuellement c'est la saison des pluies aux Philippines. Un premier glissement de terrain avait déjà eu lieu il y a cinq jours suite au passage du typhon Mangkhut. Cette seconde catastrophe a fait au moins 12 morts, et elle s'est produite sur une île touristique du centre des Philippines. La correspondance à Manille de Marianne Dardard.

Les victimes se trouvaient encore au lit lorsque la colline très escarpée sur laquelle ils ont bâti leurs maisons s'est décrochée ce matin à l'aube, emportant dans sa chute une vingtaine d'habitations. Survenu cinq jours après le passage du typhon Manghkut, ce nouveau glissement de terrain aurait été provoqué par les pluies diluviennes de la mousson qui se sont abattues durant deux jours d'affilée dans la région, pourtant épargnée par le cyclone du week-end dernier qui a frappé beaucoup plus au nord. Coïncidence tragique : la zone où s'est produit ce second glissement mortel pour les Philippines en moins d'une semaine avait été évacuée par précaution avant le passage du typhon Mangkhut, samedi dernier. Sur l'île de Luzon, principale île du nord la plus durement touchée par Mangkhut, le typhon a provoqué une quarantaine de glissements de terrain, dont le plus meurtrier s'est produit à Itogon, village minier de la Cordillère philippine. Chaque année, le pays est balayé par une vingtaine de cyclones, en général de juillet à fin novembre, qui correspond également à la saison de la mousson. Marianne Dardard, Manille RFI.

AD : En France, le geste du gouvernement en faveur des retraités.

RA : Le Premier ministre Édouard Philippe annonce que 300 000 retraités vont être exemptés de la hausse de la CSG, cela veut dire qu'ils n'auront pas à payer cet impôt. Réaction du secrétaire général de la Fédération générale des retraités de la fonction publique : « la réalité c'est que les retraités vont continuer à perdre du pouvoir d'achat », déclare-t-il.

AD : En sport c'est peut-être la fin de l'isolement de la Russie sur la question du dopage.

RA : Et c'est une décision qui fait polémique : l'Agence mondiale antidopage a décidé de lever les sanctions qui avaient été prises contre la Russie. Ces sanctions concernent l'agence russe de lutte contre le dopage, suspendue depuis 2015. Cette suspension est donc levée, et cela ouvre la voie à un retour des sportifs russes dans les compétitions internationales. Un retour qui interviendrait beaucoup trop tôt, estime-t-on notamment du côté des États unis, Christophe Jousset.

Cette décision « porte un coup terrible aux athlètes propres dans le monde ». Celui qui parle est le patron de l'agence antidopage des États-Unis. Travis Tygart reproche à l'AMA... l'Agence mondiale antidopage de ne pas être allée au bout de sa logique. Elle demandait aux autorités russes de reconnaître publiquement l'existence d'un dopage institutionnalisé, un système démonté par le rapport Mac Laren qui avait conduit à la suspension de la Russie en novembre 2015 et elle exigeait que l'AMA ait accès au laboratoire antidopage de Moscou… au cœur de la triche pendant des années. Ces deux conditions ne sont pas remplies, tempête Tygart dans un communiqué déplorant que « les désirs d'une petite poignée de dirigeants sportifs passent avant les droits de millions d'athlètes propres. » Au sein même de l'AMA, la décision crée de forts remous. La Norvégienne Linda Helleland, vice-présidente de l'Agence, estime que cette levée de sanctions « jette une ombre sur la crédibilité du mouvement antidopage » « Aujourd'hui, dit-elle... nous avons échoué à l'égard des sportifs honnêtes dans le monde ». À l'inverse, la vice-Première ministre russe chargée des sports Olga Golodets salue la décision, fruit selon elle de l'énorme travail de ces dernières années dans la lutte contre le dopage. Le directeur de l'Agence antidopage russe qui retrouve son agrément... souligne cependant qu'il va falloir rétablir la confiance... « nous ne pouvons plus nous permettre de tels scandales » conclut-il.

AD : Enfin le sport sur le terrain : avec des débuts mitigés pour les clubs français en Ligue europa.

RA : La Ligue europa que l'on appelle la petite Coupe d'Europe, en comparaison avec la Ligue des Champions. Lors de la première journée, Rennes a battu les Tchèques de Jablonec 2-1. En revanche l'olympique de Marseille a été dominé par l'Eintracht Francfort 2-1. Actuellement Bordeaux se déplace sur la pelouse du Slavia Prague.


Journal en français facile 20 septembre 2018 Journal en français facile September 20, 2018

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. C'est l'heure de votre Journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie d'Aurélien Devernoix, bonsoir Aurélien.

Aurélien Devernoix : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : les négociations du Brexit. L'Union européenne met la pression sur la Grande-Bretagne. Les deux parties doivent s'entendre avant le mois de novembre.

AD : Des manifestations ce jeudi au Guatemala. Les protestataires demandent le retour d'une commission de l'ONU, qui est bloquée par le Président Jimmy Morales.

RA : Et puis nombreuses critiques après la décision de l'Agence mondiale antidopage de lever les sanctions qui visent la Russie. Une décision qui « porte un coup terrible aux athlètes propres dans le monde », réagit l'agence américaine antidopage. A decision that "is a terrible blow to clean athletes around the world," the US anti-doping agency reacts.

-----

AD : À 6 mois du divorce entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne, les négociations sur le Brexit sont donc entrées dans leur phase décisive.

RA : « L'heure de vérité des négociations est arrivée », a déclaré le Président Emmanuel Macron. Il s'exprimait depuis Salzbourg en Autriche où les 28 étaient réunis ce jeudi pour un sommet informel. Désormais il y a des compromis entre les deux parties sur la plupart des points à régler, il demeure cependant des sujets de blocage importants comme la question de la frontière irlandaise. Now there are compromises between the two parties on most of the issues to be resolved, however, there remain important blocking issues such as the Irish border issue. En tout cas, sans la grande Bretagne, les 27 se sont réunis aujourd'hui et ils ont voulu afficher leur unité sur le sujet. In any case, without Great Britain, the 27 met today and they wanted to show their unity on the subject. On écoute Donald Tusk, le Président du Conseil européen.

« Lors de notre déjeuner de travail à 27 aujourd'hui, nous avons eu une bonne discussion à propos du Brexit... une discussion qui a confirmé à nouveau notre unité. Premièrement, qu'il n'y aura pas d'accord de sortie sans “backstop”, c'est à dire sans une garantie solide et opérationnelle qui soit juridiquement contraignante concernant l'Irlande. Deuxièmement, nous sommes d'accord pour faire une déclaration politique commune qui soit aussi claire que possible quant à nos futures relations. Secondly, we agree to make a joint political statement that is as clear as possible about our future relations. Tout le monde partageait l'idée que, malgré des éléments positifs dans la proposition britannique dite “Chequers”, le cadre des relations économiques tel qu'il est proposé ne fonctionnera pas… ne serait-ce que parce qu'il saperait les fondements du marché intérieur. Troisièmement, nous avons également discuté d'un calendrier pour les prochaines négociations. Le moment de vérité concernant le Brexit aura lieu en octobre, lors du prochain Conseil européen. Nous espérons qu'en octobre, nous aurons obtenu un maximum de progrès et de résultats quant aux discussions sur le Brexit. » RA : Le Président du Conseil européen Donald Tusk depuis Salzbourg en Autriche. Concernant les positions britanniques, Emmanuel Macron affirme qu'elles ne sont « pas acceptables en l'état ». La réponse de la Grande-Bretagne : la Première ministre Theresa May annonce qu'elle présentera bientôt ses propres propositions concernant le dossier irlandais. Enfin, au-delà de l'échéance du mois d'octobre évoquée par Donald Tusk, un sommet extraordinaire consacré au Brexit est prévu en novembre. Objectif, boucler les discussions. Objective, to complete the discussions.

AD : Aux États-Unis, une fusillade fait 4 morts, dont l'auteure présumée ? AD: In the United States, a shooting resulted in 4 deaths, including the alleged perpetrator?

RA : Les faits se sont produits dans l'État du Maryland, à une centaine de kilomètres au nord de Washington. Selon les autorités, c'est une femme de 26 ans qui a ouvert le feu dans un entrepôt où elle travaillait. Elle s'est ensuite suicidée en retournant l'arme contre elle.

AD : Jour de manifestation au Guatemala ?

RA : Étudiants, membres d'organisations sociales sont dans la rue pour manifester contre le Président Jimmy Morales. Ils demandent le retour de la Cicig, qui est la Commission de l'ONU contre la corruption et l'impunité dans le pays. Depuis plusieurs semaines le gouvernement du Guatemala tente de bloquer cette commission, pour le moment le directeur de la Cicig n'est plus autorisé à revenir au Guatemala et Jimmy Morales a déjà dit que le mandat de la Cicig ne serait pas prolongé l'année prochaine. D'où la colère des citoyens du Guatemala. Hence the anger of the citizens of Guatemala. Parmi les manifestants, Javier Gramajo Lopez, fondateur de la plateforme citoyenne « Construir Pais » (en français, Construisons un pays).

« Le gouvernement du Guatemala a décidé de manière unilatérale de renverser le processus enclenché par la Cicig depuis sa création. Ces dernières années la Cicig a obtenu de meilleurs résultats dans sa lutte contre la corruption et ils sont remontés jusqu'à cette classe politique et entrepreneuriale qui s'approprie les ressources du pays. À cause de cette corruption, nous atteignons un taux de pauvreté de l'ordre de 80 % de la population. Donc nous sortons dans la rue pour montrer notre soutien à la Cicig et surtout pour rappeler au gouvernement que le Guatemala et les Guatémaltèques cherchent à construire un pays démocratique, avec une justice, plus de liberté et d'égalité et des opportunités pour tous. » RA : Les espoirs de ce manifestant au Guatemala, propos recueillis par Domitille Piron. AD : Aux Philippines un glissement de terrain meurtrier.

RA : Un glissement de terrain se produit quand une masse de terre descend sur une pente, donc elle glisse... et ce phénomène a lieu en général quand il y a des pluies importantes. En l'occurrence actuellement c'est la saison des pluies aux Philippines. Un premier glissement de terrain avait déjà eu lieu il y a cinq jours suite au passage du typhon Mangkhut. Cette seconde catastrophe a fait au moins 12 morts, et elle s'est produite sur une île touristique du centre des Philippines. La correspondance à Manille de Marianne Dardard.

Les victimes se trouvaient encore au lit lorsque la colline très escarpée sur laquelle ils ont bâti leurs maisons s'est décrochée ce matin à l'aube, emportant dans sa chute une vingtaine d'habitations. Survenu cinq jours après le passage du typhon Manghkut, ce nouveau glissement de terrain aurait été provoqué par les pluies diluviennes de la mousson qui se sont abattues durant deux jours d'affilée dans la région, pourtant épargnée par le cyclone du week-end dernier qui a frappé beaucoup plus au nord. Coïncidence tragique : la zone où s'est produit ce second glissement mortel pour les Philippines en moins d'une semaine avait été évacuée par précaution avant le passage du typhon Mangkhut, samedi dernier. Sur l'île de Luzon, principale île du nord la plus durement touchée par Mangkhut, le typhon a provoqué une quarantaine de glissements de terrain, dont le plus meurtrier s'est produit à Itogon, village minier de la Cordillère philippine. Chaque année, le pays est balayé par une vingtaine de cyclones, en général de juillet à fin novembre, qui correspond également à la saison de la mousson. Marianne Dardard, Manille RFI.

AD : En France, le geste du gouvernement en faveur des retraités.

RA : Le Premier ministre Édouard Philippe annonce que 300 000 retraités vont être exemptés de la hausse de la CSG, cela veut dire qu'ils n'auront pas à payer cet impôt. Réaction du secrétaire général de la Fédération générale des retraités de la fonction publique : « la réalité c'est que les retraités vont continuer à perdre du pouvoir d'achat », déclare-t-il.

AD : En sport c'est peut-être la fin de l'isolement de la Russie sur la question du dopage.

RA : Et c'est une décision qui fait polémique : l'Agence mondiale antidopage a décidé de lever les sanctions qui avaient été prises contre la Russie. Ces sanctions concernent l'agence russe de lutte contre le dopage, suspendue depuis 2015. Cette suspension est donc levée, et cela ouvre la voie à un retour des sportifs russes dans les compétitions internationales. Un retour qui interviendrait beaucoup trop tôt, estime-t-on notamment du côté des États unis, Christophe Jousset.

Cette décision « porte un coup terrible aux athlètes propres dans le monde ». Celui qui parle est le patron de l'agence antidopage des États-Unis. Travis Tygart reproche à l'AMA... l'Agence mondiale antidopage de ne pas être allée au bout de sa logique. Elle demandait aux autorités russes de reconnaître publiquement l'existence d'un dopage institutionnalisé, un système démonté par le rapport Mac Laren qui avait conduit à la suspension de la Russie en novembre 2015 et elle exigeait que l'AMA ait accès au laboratoire antidopage de Moscou… au cœur de la triche pendant des années. Ces deux conditions ne sont pas remplies, tempête Tygart dans un communiqué déplorant que « les désirs d'une petite poignée de dirigeants sportifs passent avant les droits de millions d'athlètes propres. » Au sein même de l'AMA, la décision crée de forts remous. La Norvégienne Linda Helleland, vice-présidente de l'Agence, estime que cette levée de sanctions « jette une ombre sur la crédibilité du mouvement antidopage » « Aujourd'hui, dit-elle... nous avons échoué à l'égard des sportifs honnêtes dans le monde ». À l'inverse, la vice-Première ministre russe chargée des sports Olga Golodets salue la décision, fruit selon elle de l'énorme travail de ces dernières années dans la lutte contre le dopage. Le directeur de l'Agence antidopage russe qui retrouve son agrément... souligne cependant qu'il va falloir rétablir la confiance... « nous ne pouvons plus nous permettre de tels scandales » conclut-il.

AD : Enfin le sport sur le terrain : avec des débuts mitigés pour les clubs français en Ligue europa.

RA : La Ligue europa que l'on appelle la petite Coupe d'Europe, en comparaison avec la Ligue des Champions. Lors de la première journée, Rennes a battu les Tchèques de Jablonec 2-1. En revanche l'olympique de Marseille a été dominé par l'Eintracht Francfort 2-1. Actuellement Bordeaux se déplace sur la pelouse du Slavia Prague.