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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 14 août 2017

Journal en français facile 14 août 2017

Nathanaël Vittrant : RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bienvenue dans cette édition du journal en Français facile. A mes côtés pour le présenter Céline Pellarin, bonjour Céline. Céline Pellarin : Bonjour Nathanaël bonjour à tous. NV : A la Une, plus de 300 morts au Sierra Leone après d'importantes inondations qui ont provoqué des glissements de terrain à Freetown. Le Burkina Faso au lendemain d'une attaque meurtrière. Un attentat qui a fait 18 morts, le deuxième depuis janvier 2016. Donald Trump a attendu mais il condamne finalement et cette fois sans ambiguïté les violences racistes de Charlottesville. Dans l'île de Guam menacé d'attaque par la Corée du Nord on se prépare à toute éventualité. Mais certains sont mieux préparés que d'autres, on y reviendra. CP : Mais d'abord en France on l'a appris tout à l'heure une voiture a foncé délibérément dans une pizzeria. NV : Cela s'est produit ce soir il y a quelques minutes à Sept-Sorts en Seine et Marne. Selon les informations de BFM TV il y aurait au moins un mort, une fillette de 8 ans et 5 blessés. Le conducteur de la voiture a été interpellé. On n'en sait pas beaucoup plus à ce stade mais nous y reviendrons bien évidemment dans nos prochaines éditions. CP : On commence par ce drame dans le Sierra Leone : plus de 300 personnes sont mortes emportées par des coulées de boue à Freetown, la capitale. NV : C'est l'une des pires catastrophes naturelles de ces dernières années dans la région. La pluie est tombée sans s'arrêter ces derniers jours, provoquant des inondations et des glissements de terrains. Dans les quartiers pauvres de la ville des maisons entières ont été emportées, leurs habitants toujours à l'intérieur. Nasir Khan, le chef adjoint du bureau de Freetown de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, revient des zones sinistrées. Il a pu constater l'ampleur des dégâts. Entre 3 et 4000 personnes ont été affectés dans cette zone. Un grand nombre de corps sont arrivés dans les hôpitaux voisins. Et l'un des hôpitaux les plus proches, l'hôpital Connaught, a reçu d'après les rapports 2000 corps depuis ce matin. Donc nos équipes travaillent dur. Mais il y a des bidonvilles touchés, ce ne sont pas des zones sûres. Ce qui s'est passé, c'est que toute une colline s'est effondrée et a emporté des installations entières qui étaient faites de boue et qui étaient habitées par 2 à 3 000 personnes. Voilà où on en est. On ne voyait rien. Il n'y avait aucune infrastructure. Il y avait plus de 50 maisons de ce type. Et il n'y a plus rien. Nous avons nos équipes d'urgence. Elles sont prêtes à tout moment. Elles travaillent avec les ambulances et les secours. Nous sommes tout le temps opérationnels parce que nous savons que tout peut arriver. Mais tous ces dégâts, franchement, c'était au-delà de nos craintes. Parce que nous avons l'habitude d'apprendre qu'il y a eu des sinistrés, des maisons détruites, etc. Mais tous ces morts, dans une si petite zone, c'est un trop grand nombre. NV : Nasir Khan, responsable local de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, joint par Sabrina Bennoui. CP : On revient à présent sur les violences qui ont suivi la crise post-électorale au Kenya. NV : La Croix Rouge kenyane a fait le compte : elle parle de 9 morts à Nairobi, 8 morts à Kisumu et 117 blessés dans tout le pays dont 108 blessés graves. Des chiffres assez éloignés de ceux communiqués par l'opposition qui parlait ce weekend d'une centaine de morts, mais sans pour autant le démontrer. De son côté le président réélu Uhuru KENYATTA a lancé à la mi-journée un appel au calme, adressé aussi aux forces de l'ordre. Son rival Raila ODINGA qui conteste toujours les résultats appelait ses partisans à faire grève aujourd'hui ; mouvement peu suivi selon nos correspondants et envoyés spéciaux CP : Le Burkina Faso sous le choc après l'attaque terroriste d'hier soir qui a fait au moins 18 morts. NV : La deuxième en un an et demi après celle qui avait visé le Capuccino en janvier 2016. Au moins 8 étrangers dont un Français figurent parmi les victimes. L'attaque menée par deux hommes finalement abattus visait un café restaurant du centre-ville. Faut-il être surpris par cette nouvelle attaque au cœur de la capitale burkinabè ? Ecoutez ce qu'en dit Cynthia Ohayon, analyste sur le Burkina chez International Crisis Group. D'un côté c'est une menace qui existe pour le Burkina depuis plusieurs années, qui existe d'ailleurs dans la région aussi, je rappelle l'attaque du campement Kangaba à Bamako assez récemment qui nous a rappelé que la menace était toujours là. Maintenant dans le cas du Burkina on avait une relative accalmie, le seul et dernier attentat de ce type qui a frappé la capitale c'était il y a un peu plus d'un an et demi mais effectivement ça vient rappeler que la menace est toujours là et c'est quelque chose qui est finalement pas si surprenant que ça. Laura Martel : Le dispositif avait été renforcé après l'attaque dont vous parliez, cette attaque similaire en janvier 2016 contre le Capuccino à Ougadougou, ce dispositif avait-il été maintenu ou est-ce que la vigilance était quelque peu retombée ? Cynthia Ohayon : Alors encore une fois je pense que le dispositif avait été globalement maintenu, que les autorités sont globalement conscientes que la menace était toujours présente, en même temps étant donné qu'il y avait eu une certaine accalmie la vigilance était peut-être un peu diminuée. Moi je connaissais bien le café qui a été frappé Aziz Istanbul, et je me souviens très bien qu'il y avait un homme armé devant en permanence, mais ça montre bien que renforcer le dispositif sécuritaire n'empêchent pas les menaces et que les groupes trouvent toujours des moyens de contourner les dispositifs sécuritaires. NV : La spécialiste Cynthia Ohayon jointe par Laura Martel CP : Après des mois de fermeture, l'Egypte a rouvert ce lundi sa frontière avec la bande de Gaza. NV : Le Caire entend ainsi permettre aux pèlerins palestiniens de se rendre à la Mecque. Le pèlerinage, un des sept piliers de l'Islam, débute dans moins de deux semaines. Les autorités égyptiennes annoncent que le point de passage sera rouvert pour 4 jours et permettra à 2500 pèlerins de sortir de l'enclave contrôlée par le Hamas. CP : Donald Trump a attendu 48h mais il a fini par condamner clairement les violences racistes de Charlottesville... NV : Le président américain qui dénonce ces violences. Je vous rappelle qu'une jeune femme a été tuée dans cette ville de Virginie à l'est des Etats-Unis. Des néo-nazis et des suprémacistes blancs étaient rassemblés, face à eux des manifestants antifascistes. C'est dans cette foule qu'un homme a foncé au volant de sa voiture, tuant donc une personne et en blessant une vingtaine d'autres. Dans un premier temps Donald Trump s'était contenté de dénoncer la violence "des deux côtés"... A New York, correspondance de Grégoire Pourtier Le fait de mettre dans le même sac groupuscules d'extrême droits et contre manifestants avait suscité une vive polémique, d'autant que c'est bien une militante antifasciste qui avait été tuée par un jeune proche de groupe néo-nazi. Il aura donc fallu près de 48h à Donald Trump pour rectifier personnellement le tir après sa déclaration ambiguë de samedi soir. Cette fois, le président américain a réellement utilisé des mots qu'on attendait plus tôt, qualifiant le Ku Klux Klan, les néo-nazis, les suprémacistes blancs et autres de « groupes haineux répugnants » qui sont des « criminels et de voyous ». Ils seront « redevables » de leurs actes, a-t-il assuré, annonçant qu'une enquête fédérale pour crime de haine avait été lancée par le ministère de la Justice. Reste que cette déclaration a été assez brève et qu'elle était soigneusement écrite. Trump n'a ainsi pas pris de questions de la presse, et ce n'est donc pas certain que cela suffise à éteindre immédiatement la polémique. D'autant qu'à l'inverse, cela risque de frustrer les groupuscules identitaires. Plusieurs de leurs représentants s'étaient félicités de l'indulgence de Trump à leur égard et leur déception pourrait donc être d'autant plus grande. En fait, en ne prenant pas de position ferme dès le début, Trump est aujourd'hui sous le feu des critiques de toute part. Grégoire Pourtier, New York, RFI CP : Le président américain qu'on a beaucoup entendu sur un tout autre dossier : celui de la Corée du Nord. NV : Pyongyang qui a menacé de tirer 4 missiles en direction de l'île de Guam dans le Pacifique. Un territoire américain où se trouve une base militaire américaine. Face à la menace, la plupart des habitants restent calmes et refusent de céder à la panique. Mais certains ont tout de même pris leurs précautions. Angélique FORGET a rencontré un habitant de l'île qui vit dans une maison ultra sécurisée... Lee Webber habite une immense maison juchée sur un promontoire rocheux qui domine l'océan Pacifique. Une forteresse dans laquelle il se sent protégé. Lee Weber : « Cette poutre-là, c'est du béton armée et de l'acier. La terrasse là, c'est du béton armé aussi. Toute cette maison est en béton armé.... » Ce vétéran de la marine américain a tout prévu : un générateur électrique de 10 heures d'autonomie et au fond de son jardin, un grande cuve en acier Lee Weber : « Il contient près de 3000 litres d'eau. C'est de l'eau fraiche... Il faut sceller le réservoir, comme ça on peut être sûrs que la poussière ne pourra pas rentrer en cas d'explosion." A Guam, les plus aisés habitent ce type de maison, conçues à l'origine pour résister aux typhons et aux tremblements de terre, fréquents dans la région. Mais Lee Weeber le sait, son bunker ne lui permettra pas de résister au pire. LW : « On n'est pas en sécurité à 100% ! Cette maison a été conçue pour nous maintenir en sécurité dans les pires conditions que l'on puisse imaginer en temps normal.... Pas pour une attaque nucléaire ! » Pour Lee Weber, la meilleure des protections reste le bouclier anti missile déployé sur l'île. NV : C'est la fin de ce journal en français facile, merci de l'avoir suivi, merci à vous Céline Pellarin de m'avoir accompagné. On vous retrouve demain à la même heure.

Journal en français facile 14 août 2017 Journal en français facile August 14, 2017

Nathanaël Vittrant : RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bienvenue dans cette édition du journal en Français facile. A mes côtés pour le présenter Céline Pellarin, bonjour Céline. Céline Pellarin : Bonjour Nathanaël bonjour à tous. NV : A la Une, plus de 300 morts au Sierra Leone après d’importantes inondations qui ont provoqué des glissements de terrain à Freetown. Le Burkina Faso au lendemain d’une attaque meurtrière. Burkina Faso the day after a deadly attack. Un attentat qui a fait 18 morts, le deuxième depuis janvier 2016. Donald Trump a attendu mais il condamne finalement et cette fois sans ambiguïté les violences racistes de Charlottesville. Donald Trump waited but he finally condemns and this time unambiguously the racist violence of Charlottesville. Dans l’île de Guam menacé d’attaque par la Corée du Nord on se prépare à toute éventualité. In the island of Guam threatened with attack by North Korea, we are preparing for any eventuality. Mais certains sont mieux préparés que d’autres, on y reviendra. But some are better prepared than others, we will come back. CP : Mais d’abord en France on l’a appris tout à l’heure une voiture a foncé délibérément dans une pizzeria. CP: But first in France, we learned a while ago that a car deliberately went into a pizzeria. NV : Cela s’est produit ce soir il y a quelques minutes à Sept-Sorts en Seine et Marne. NV: It happened tonight a few minutes ago in Sept-Sorts in Seine et Marne. Selon les informations de BFM TV il y aurait au moins un mort, une fillette de 8 ans et 5 blessés. According to information from BFM TV, there is at least one death, an 8-year-old girl and 5 wounded. Le conducteur de la voiture a été interpellé. The driver of the car was arrested. On n’en sait pas beaucoup plus à ce stade mais nous y reviendrons bien évidemment dans nos prochaines éditions. We do not know much more at this stage but we will come back to that in our next editions. CP : On commence par ce drame dans le Sierra Leone : plus de 300 personnes sont mortes emportées par des coulées de boue à Freetown, la capitale. CP: We start with this drama in Sierra Leone: more than 300 people died in mudslides in Freetown, the capital. NV : C’est l’une des pires catastrophes naturelles de ces dernières années dans la région. NV: This is one of the worst natural disasters in recent years in the region. La pluie est tombée sans s’arrêter ces derniers jours, provoquant des inondations et des glissements de terrains. The rain has fallen without stopping in recent days, causing floods and landslides. Dans les quartiers pauvres de la ville des maisons entières ont été emportées, leurs habitants toujours à l’intérieur. In the slums of the city whole houses were washed away, their inhabitants still inside. Nasir Khan, le chef adjoint du bureau de Freetown de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, revient des zones sinistrées. Il a pu constater l’ampleur des dégâts. He could see the extent of the damage. Entre 3 et 4000 personnes ont été affectés dans cette zone. Un grand nombre de corps sont arrivés dans les hôpitaux voisins. A large number of bodies arrived at the nearby hospitals. Et l’un des hôpitaux les plus proches, l’hôpital Connaught, a reçu d’après les rapports 2000 corps depuis ce matin. And one of the closest hospitals, Connaught Hospital, has received reports from the 2000 body since this morning. Donc nos équipes travaillent dur. So our teams work hard. Mais il y a des bidonvilles touchés, ce ne sont pas des zones sûres. But there are shanty towns affected, they are not safe areas. Ce qui s’est passé, c’est que toute une colline s’est effondrée et a emporté des installations entières qui étaient faites de boue et qui étaient habitées par 2 à 3 000 personnes. What happened was that a whole hill collapsed and took away entire facilities that were made of mud and were inhabited by 2 to 3,000 people. Voilà où on en est. That's where we are. On ne voyait rien. We could not see anything. Il n’y avait aucune infrastructure. There was no infrastructure. Il y avait plus de 50 maisons de ce type. Et il n’y a plus rien. And there is nothing left. Nous avons nos équipes d’urgence. Elles sont prêtes à tout moment. Elles travaillent avec les ambulances et les secours. They work with ambulances and rescue. Nous sommes tout le temps opérationnels parce que nous savons que tout peut arriver. We are always operational because we know that anything can happen. Mais tous ces dégâts, franchement, c’était au-delà de nos craintes. But all this damage, frankly, it was beyond our fears. Parce que nous avons l’habitude d’apprendre qu’il y a eu des sinistrés, des maisons détruites, etc. Because we are used to hearing that there were victims, destroyed houses, and so on. Mais tous ces morts, dans une si petite zone, c’est un trop grand nombre. NV : Nasir Khan, responsable local de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, joint par Sabrina Bennoui. CP : On revient à présent sur les violences qui ont suivi la crise post-électorale au Kenya. NV : La Croix Rouge kenyane a fait le compte : elle parle de 9 morts à Nairobi, 8 morts à Kisumu et 117 blessés dans tout le pays dont 108 blessés graves. Des chiffres assez éloignés de ceux communiqués par l’opposition qui parlait ce weekend d’une centaine de morts, mais sans pour autant le démontrer. Figures quite far from those communicated by the opposition which spoke this weekend of a hundred deaths, but without demonstrating it. De son côté le président réélu Uhuru KENYATTA a lancé à la mi-journée un appel au calme, adressé aussi aux forces de l’ordre. For his part, the re-elected President Uhuru KENYATTA launched at midday a call for calm, also addressed to the police. Son rival Raila ODINGA qui conteste toujours les résultats appelait ses partisans à faire grève aujourd’hui ; mouvement peu suivi selon nos correspondants et envoyés spéciaux CP : Le Burkina Faso sous le choc après l’attaque terroriste d’hier soir qui a fait au moins 18 morts. His rival Raila ODINGA who still disputes the results called his supporters to strike today; little movement followed by our correspondents and special envoys CP: Burkina Faso in shock after last night's terrorist attack that killed at least 18 people. NV : La deuxième en un an et demi après celle qui avait visé le Capuccino en janvier 2016. Au moins 8 étrangers dont un Français figurent parmi les victimes. L’attaque menée par deux hommes finalement abattus visait un café restaurant du centre-ville. Faut-il être surpris par cette nouvelle attaque au cœur de la capitale burkinabè ? Should we be surprised by this new attack in the heart of the Burkinabè capital? Ecoutez ce qu’en dit Cynthia Ohayon, analyste sur le Burkina chez International Crisis Group. D’un côté c’est une menace qui existe pour le Burkina depuis plusieurs années, qui existe d’ailleurs dans la région aussi, je rappelle l’attaque du campement Kangaba à Bamako assez récemment qui nous a rappelé que la menace était toujours là. Maintenant dans le cas du Burkina on avait une relative accalmie, le seul et dernier attentat de ce type qui a frappé la capitale c’était il y a un peu plus d’un an et demi mais effectivement ça vient rappeler que la menace est toujours là et c’est quelque chose qui est finalement pas si surprenant que ça. Laura Martel : Le dispositif avait été renforcé après l’attaque dont vous parliez, cette attaque similaire en janvier 2016 contre le Capuccino à Ougadougou, ce dispositif avait-il été maintenu ou est-ce que la vigilance était quelque peu retombée ? Cynthia Ohayon : Alors encore une fois je pense que le dispositif avait été globalement maintenu, que les autorités sont globalement conscientes que la menace était toujours présente, en même temps étant donné qu’il y avait eu une certaine accalmie la vigilance était peut-être un peu diminuée. Moi je connaissais bien le café qui a été frappé Aziz Istanbul, et je me souviens très bien qu’il y avait un homme armé devant en permanence, mais ça montre bien que renforcer le dispositif sécuritaire n’empêchent pas les menaces et que les groupes trouvent toujours des moyens de contourner les dispositifs sécuritaires. I was familiar with the cafe that was hit in Aziz Istanbul, and I remember very well that there was an armed man in front at all times, but it shows that strengthening the security system does not prevent threats and that groups always find ways to bypass security devices. NV : La spécialiste Cynthia Ohayon jointe par Laura Martel CP : Après des mois de fermeture, l’Egypte a rouvert ce lundi sa frontière avec la bande de Gaza. NV : Le Caire entend ainsi permettre aux pèlerins palestiniens de se rendre à la Mecque. Le pèlerinage, un des sept piliers de l’Islam, débute dans moins de deux semaines. Les autorités égyptiennes annoncent que le point de passage sera rouvert pour 4 jours et permettra à 2500 pèlerins de sortir de l’enclave contrôlée par le Hamas. CP : Donald Trump a attendu 48h mais il a fini par condamner clairement les violences racistes de Charlottesville... NV : Le président américain qui dénonce ces violences. Je vous rappelle qu’une jeune femme a été tuée dans cette ville de Virginie à l’est des Etats-Unis. Des néo-nazis et des suprémacistes blancs étaient rassemblés, face à eux des manifestants antifascistes. C’est dans cette foule qu’un homme a foncé au volant de sa voiture, tuant donc une personne et en blessant une vingtaine d’autres. Dans un premier temps Donald Trump s’était contenté de dénoncer la violence "des deux côtés"... A New York, correspondance de Grégoire Pourtier Le fait de mettre dans le même sac groupuscules d’extrême droits et contre manifestants avait suscité une vive polémique, d’autant que c’est bien une militante antifasciste qui avait été tuée par un jeune proche de groupe néo-nazi. Il aura donc fallu près de 48h à Donald Trump pour rectifier personnellement le tir après sa déclaration ambiguë de samedi soir. It will therefore have taken nearly 48 hours for Donald Trump to personally correct the situation after his ambiguous statement on Saturday evening. Cette fois, le président américain a réellement utilisé des mots qu’on attendait plus tôt, qualifiant le Ku Klux Klan, les néo-nazis, les suprémacistes blancs et autres de « groupes haineux répugnants » qui sont des « criminels et de voyous ». This time, the US president actually used words that were expected earlier, calling the Ku Klux Klan, neo-Nazis, white supremacists and others "loathsome hate groups" that are "criminals and thugs." Ils seront « redevables » de leurs actes, a-t-il assuré, annonçant qu’une enquête fédérale pour crime de haine avait été lancée par le ministère de la Justice. They will be "accountable" for their actions, he assured, announcing that a federal investigation for hate crime had been launched by the Department of Justice. Reste que cette déclaration a été assez brève et qu’elle était soigneusement écrite. Still, this statement was fairly brief and was carefully written. Trump n’a ainsi pas pris de questions de la presse, et ce n’est donc pas certain que cela suffise à éteindre immédiatement la polémique. Trump did not take questions from the press, and it is therefore not certain that this is enough to immediately quench the controversy. D’autant qu’à l’inverse, cela risque de frustrer les groupuscules identitaires. All the more so as, conversely, this risks frustrating small identity groups. Plusieurs de leurs représentants s’étaient félicités de l’indulgence de Trump à leur égard et leur déception pourrait donc être d’autant plus grande. Several of their representatives had welcomed Trump's indulgence towards them, and their disappointment could therefore be even greater. En fait, en ne prenant pas de position ferme dès le début, Trump est aujourd’hui sous le feu des critiques de toute part. In fact, by not taking a firm stand from the start, Trump is now under fire from all sides. Grégoire Pourtier, New York, RFI CP : Le président américain qu’on a beaucoup entendu sur un tout autre dossier : celui de la Corée du Nord. NV : Pyongyang qui a menacé de tirer 4 missiles en direction de l’île de Guam dans le Pacifique. Un territoire américain où se trouve une base militaire américaine. Face à la menace, la plupart des habitants restent calmes et refusent de céder à la panique. Mais certains ont tout de même pris leurs précautions. But some still took their precautions. Angélique FORGET a rencontré un habitant de l’île qui vit dans une maison ultra sécurisée... Lee Webber habite une immense maison juchée sur un promontoire rocheux qui domine l’océan Pacifique. Une forteresse dans laquelle il se sent protégé. Lee Weber : « Cette poutre-là, c’est du béton armée et de l’acier. La terrasse là, c’est du béton armé aussi. Toute cette maison est en béton armé.... » Ce vétéran de la marine américain a tout prévu : un générateur électrique de 10 heures d’autonomie et au fond de son jardin, un grande cuve en acier Lee Weber : « Il contient près de 3000 litres d’eau. C’est de l’eau fraiche... Il faut sceller le réservoir, comme ça on peut être sûrs que la poussière ne pourra pas rentrer en cas d’explosion." It's fresh water ... You have to seal the tank, so you can be sure that the dust will not be able to enter in the event of an explosion. " A Guam, les plus aisés habitent ce type de maison, conçues à l’origine pour résister aux typhons et aux tremblements de terre, fréquents dans la région. Mais Lee Weeber le sait, son bunker ne lui permettra pas de résister au pire. LW : « On n’est pas en sécurité à 100% ! Cette maison a été conçue pour nous maintenir en sécurité dans les pires conditions que l’on puisse imaginer en temps normal.... Pas pour une attaque nucléaire ! » Pour Lee Weber, la meilleure des protections reste le bouclier anti missile déployé sur l’île. NV : C’est la fin de ce journal en français facile, merci de l’avoir suivi, merci à vous Céline Pellarin de m’avoir accompagné. On vous retrouve demain à la même heure.