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RFI - Journal en français facile 2017 - 2020, Journal en français facile 06 avril 2019

Journal en français facile 06 avril 2019

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous, c'est l'heure de votre Journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : la crise en Libye. L'offensive des forces du maréchal Haftar vers la capitale Tripoli se poursuit. Les combats avec les forces soutien du gouvernement d'union nationale sont toujours très violents. La situation a été évoquée lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du G7 qui se déroulait en Bretagne.

SB : Jour de manifestations au Venezuela. Partisans du Président Nicolas Maduro et soutiens de l'opposant Juan Guaido défilent par milliers à travers le pays.

RA : Et puis le mot de la semaine à retrouver dans 7 minutes. Ce sera avec Yvan Amar.

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SB : La fin de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du G7.

RA : Cette réunion a duré deux jours, elle s'est terminée cet après-midi à Dinard en Bretagne. Le G7 rassemble les 7 pays considérés comme les plus industrialisés du monde, à savoir les États-Unis, le Canada, le Japon, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Allemagne et la France. À l'issue de cette réunion plusieurs déclarations communes ont été signées sur des thèmes variés comme la cyber sécurité, la violence faite aux femmes ou encore la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Et un mot a été affiché, malgré plusieurs désaccords, ce mot c'est unité. Oriane Verdier nous dresse le bilan.

Selon le ministre des affaires étrangères français, les discussions de ces dernières 24 heures entre les diplomaties, américaines, canadienne, allemande, britannique japonaise et française, se sont très bien déroulées malgré des désaccords connus principalement sur le conflit israélo-palestinien et l'Iran. D'autres désaccords ont été mentionnés par des sources diplomatiques notamment des différences de point de vue sur l'approche de la crise vénézuélienne ou bien la gestion de la crise migratoire. Un point a été particulièrement mis en valeur dans le discours français de clôture du G7 : l'importance de protéger le multilatéralisme. Ainsi ce matin en marge des réunions des 7 pays les plus industrialisés, quatre d'entre eux se sont réunis : l'Allemagne, La France, le Japon et le Canada sous le nom d'« Alliance pour le multilatéralisme ». Ils affirment vouloir aider toute démocratie prête à participer à leurs efforts : avancer dans l'unité face au retrait de certains états sur eux-mêmes et aux crises actuelles qui ne manquent pas. Parmi les pays hors G7 déjà candidats à participer aux prochaines réunions : l'Afrique du Sud, l'Inde, le Mexique, L'Australie.

RA : La crise en Libye a été évoquée lors de cette réunion à Dinard. Dès l'ouverture et à nouveau ce samedi des appels ont été lancés pour que cessent les mouvements militaires vers Tripoli, à l'image de ce que demande la communauté internationale. Des appels qui ne semblent pas avoir été entendus puisque les forces loyales au maréchal Haftar continuent leur offensive vers la capitale. Face à elles, les forces soutien du gouvernement d'union nationale tentent de résister, elles sont parvenues aujourd'hui à ralentir la progression de leurs rivaux. Elles ont mené au moins un raid aérien à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tripoli. Et puis au sol les combats continuent, ils s'intensifient c'est-à-dire qu'ils sont toujours plus forts.

SB : Au Venezuela Juan Guaido veut maintenir la pression de la rue.

RA : La pression de la rue c'est l'organisation de manifestations. Car l'objectif du chef de l'opposition c'est de mobiliser la population contre le Président Nicolas Maduro. Donc ce samedi Juan Guaido appelait à de nouvelles manifestations, et ce sont plus milliers de personnes qui défilent dans tout le pays. Réponse du pouvoir, qui comme à chaque fois, organise d'autres manifestations, là aussi plusieurs milliers de personnes sont mobilisées. Cette journée intervient alors que les États-Unis continuent d'être impliqués dans cette crise. Les États-Unis sont les premiers soutiens de Juan Guaido, et pour tenter de toucher le régime ils viennent d'annoncer de nouvelles sanctions qui vont toucher plusieurs navires d'un groupe pétrolier public. Le détail avec Théo Meunier.

L'administration Trump poursuit son intimidation. Washington espère asphyxier économiquement le camp Maduro. Les États-Unis visent à isoler les entreprises qu'ils considèrent corrompues. Et cette fois c'est le groupe pétrolier public PDVSA qui est visé, un pilier de l'économie, et première source de devise au Venezuela. Des sanctions seront prises contre 34 navires. Mike Pence a annoncé que les États-Unis bloqueront toute transaction avec ces navires. « Aujourd'hui nous prenons des actions contre des ressources vitales du régime de Nicolas Maduro. Sous la direction du président Donald Trump, les États-Unis d'Amérique ont pris de nouvelles sanctions contre 34 navires du groupe pétrolier public vénézuélien PDVSA et deux autres compagnies qui transportent le brut vénézuélien vers Cuba. Le pétrole du Venezuela appartient aux Vénézuéliens. » Ces sanctions visent donc également à affaiblir le régime cubain, que les États-Unis considèrent comme responsable de l'oppression du peuple vénézuélien. Selon les Américains, l'île importe du pétrole en échange de renseignements, de conseils politiques et de médecins. Avec ces sanctions, l'objectif est double pour les États-Unis : favoriser l'opposition vénézuélienne de Juan Guaido et punir économiquement Cuba.

SB : Les inondations en Iran. Le bilan est désormais de 70 morts.

RA : L'Iran est pourtant connu pour son climat aride, c'est-à-dire très sec. Mais depuis vingt jours le pays est touché par de violentes intempéries, principalement dans le sud-ouest. L'inquiétude dans la province du Khouzestan où 6 villes ont été évacuées, c'est-à-dire que les habitants sont partis, en tout des dizaines de milliers de personnes. Et dans les zones sinistrées, il y a beaucoup à faire comme nous explique Mansoureh Bagheri, c'est la directrice des opérations internationales pour le Croissant Rouge Iranien.

« Nous avons demandé aux donneurs des pompes amphibies, des kits hydrauliques, des équipements individuels pour les sauveteurs, des bateaux, des pompes à eau, des tentes, des trousses de premier secours, des couvertures, des ustensiles de cuisine et de la nourriture. Nous avons déjà reçu de l'aide humanitaire des Croissants rouges Turc et Koweïtien ainsi que de la Croix Rouge allemande. Le ministère des Affaires étrangères nous a avertis que la France avait fait part de sa volonté d'aider la population iranienne. Nous avons reçu le message et nous allons contacter les autorités françaises pour organiser la livraison de cette aide humanitaire. Par ailleurs nous avons demandé à la fédération internationale de la Croix Rouge et du Croissant Rouge de lancer un appel à une aide d'urgence au nom du Croissant Rouge iranien. » RA : Mansoureh Bagheri, directrice des opérations internationales pour le Croissant Rouge Iranien. Elle répondait à Aurélien Devernoix.

SB : Et puis en football une défaite qui fait mal pour l'olympique Lyonnais.

RA : Les Lyonnais ont été battus à domicile par Dijon 3 buts à 1 dans le cadre de la 31e journée de Ligue 1. Avant la rencontre Dijon était dernier de la Ligue 1. C'est la deuxième défaite de la semaine pour Lyon après l'élimination en demi-finales de Coupe de France contre Rennes. 22h08 ici à Paris, l'heure de retrouver Yvan Amar. Le mot de la semaine. Il s'agit du mot « identité ».

[Transcription manquante]

RA : Fin de ce Journal en français facile.


Journal en français facile 06 avril 2019 Journal in easy French April 06, 2019

Romain Auzouy : Vous écoutez RFI il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Bonsoir à tous, c'est l'heure de votre Journal en français facile. Présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet, bonsoir Sylvie.

Sylvie Berruet : Bonsoir Romain, bonsoir à tous.

RA : À la une de l'actualité ce soir : la crise en Libye. L'offensive des forces du maréchal Haftar vers la capitale Tripoli se poursuit. The offensive of Marshal Haftar's forces towards the capital Tripoli continues. Les combats avec les forces soutien du gouvernement d'union nationale sont toujours très violents. Fighting with the support forces of the national unity government is still very violent. La situation a été évoquée lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du G7 qui se déroulait en Bretagne. The situation was mentioned at the meeting of G7 foreign ministers taking place in Brittany.

SB : Jour de manifestations au Venezuela. SB: Day of demonstrations in Venezuela. Partisans du Président Nicolas Maduro et soutiens de l'opposant Juan Guaido défilent par milliers à travers le pays. Supporters of President Nicolas Maduro and supporters of opponent Juan Guaido parade by the thousands across the country.

RA : Et puis le mot de la semaine à retrouver dans 7 minutes. RA: And then the word of the week to be found in 7 minutes. Ce sera avec Yvan Amar.

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SB : La fin de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du G7.

RA : Cette réunion a duré deux jours, elle s'est terminée cet après-midi à Dinard en Bretagne. Le G7 rassemble les 7 pays considérés comme les plus industrialisés du monde, à savoir les États-Unis, le Canada, le Japon, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Allemagne et la France. The G7 brings together the 7 countries considered as the most industrialized in the world, namely the United States, Canada, Japan, the United Kingdom, Italy, Germany and France. À l'issue de cette réunion plusieurs déclarations communes ont été signées sur des thèmes variés comme la cyber sécurité, la violence faite aux femmes ou encore la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. At the end of this meeting, several joint statements were signed on various topics such as cyber security, violence against women and the fight against terrorism in the Sahel. Et un mot a été affiché, malgré plusieurs désaccords, ce mot c'est unité. Oriane Verdier nous dresse le bilan.

Selon le ministre des affaires étrangères français, les discussions de ces dernières 24 heures entre les diplomaties, américaines, canadienne, allemande, britannique japonaise et française, se sont très bien déroulées malgré des désaccords connus principalement sur le conflit israélo-palestinien et l'Iran. D'autres désaccords ont été mentionnés par des sources diplomatiques notamment des différences de point de vue sur l'approche de la crise vénézuélienne ou bien la gestion de la crise migratoire. Un point a été particulièrement mis en valeur dans le discours français de clôture du G7 : l'importance de protéger le multilatéralisme. Ainsi ce matin en marge des réunions des 7 pays les plus industrialisés, quatre d'entre eux se sont réunis : l'Allemagne, La France, le Japon et le Canada sous le nom d'« Alliance pour le multilatéralisme ». Ils affirment vouloir aider toute démocratie prête à participer à leurs efforts : avancer dans l'unité face au retrait de certains états sur eux-mêmes et aux crises actuelles qui ne manquent pas. Parmi les pays hors G7 déjà candidats à participer aux prochaines réunions : l'Afrique du Sud, l'Inde, le Mexique, L'Australie.

RA : La crise en Libye a été évoquée lors de cette réunion à Dinard. Dès l'ouverture et à nouveau ce samedi des appels ont été lancés pour que cessent les mouvements militaires vers Tripoli, à l'image de ce que demande la communauté internationale. Des appels qui ne semblent pas avoir été entendus puisque les forces loyales au maréchal Haftar continuent leur offensive vers la capitale. Face à elles, les forces soutien du gouvernement d'union nationale tentent de résister, elles sont parvenues aujourd'hui à ralentir la progression de leurs rivaux. Elles ont mené au moins un raid aérien à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tripoli. Et puis au sol les combats continuent, ils s'intensifient c'est-à-dire qu'ils sont toujours plus forts.

SB : Au Venezuela Juan Guaido veut maintenir la pression de la rue.

RA : La pression de la rue c'est l'organisation de manifestations. Car l'objectif du chef de l'opposition c'est de mobiliser la population contre le Président Nicolas Maduro. Donc ce samedi Juan Guaido appelait à de nouvelles manifestations, et ce sont plus milliers de personnes qui défilent dans tout le pays. Réponse du pouvoir, qui comme à chaque fois, organise d'autres manifestations, là aussi plusieurs milliers de personnes sont mobilisées. Cette journée intervient alors que les États-Unis continuent d'être impliqués dans cette crise. Les États-Unis sont les premiers soutiens de Juan Guaido, et pour tenter de toucher le régime ils viennent d'annoncer de nouvelles sanctions qui vont toucher plusieurs navires d'un groupe pétrolier public. Le détail avec Théo Meunier.

L'administration Trump poursuit son intimidation. Washington espère asphyxier économiquement le camp Maduro. Les États-Unis visent à isoler les entreprises qu'ils considèrent corrompues. Et cette fois c'est le groupe pétrolier public PDVSA qui est visé, un pilier de l'économie, et première source de devise au Venezuela. Des sanctions seront prises contre 34 navires. Mike Pence a annoncé que les États-Unis bloqueront toute transaction avec ces navires. « Aujourd'hui nous prenons des actions contre des ressources vitales du régime de Nicolas Maduro. Sous la direction du président Donald Trump, les États-Unis d'Amérique ont pris de nouvelles sanctions contre 34 navires du groupe pétrolier public vénézuélien PDVSA et deux autres compagnies qui transportent le brut vénézuélien vers Cuba. Le pétrole du Venezuela appartient aux Vénézuéliens. » Ces sanctions visent donc également à affaiblir le régime cubain, que les États-Unis considèrent comme responsable de l'oppression du peuple vénézuélien. Selon les Américains, l'île importe du pétrole en échange de renseignements, de conseils politiques et de médecins. Avec ces sanctions, l'objectif est double pour les États-Unis : favoriser l'opposition vénézuélienne de Juan Guaido et punir économiquement Cuba.

SB : Les inondations en Iran. Le bilan est désormais de 70 morts.

RA : L'Iran est pourtant connu pour son climat aride, c'est-à-dire très sec. Mais depuis vingt jours le pays est touché par de violentes intempéries, principalement dans le sud-ouest. L'inquiétude dans la province du Khouzestan où 6 villes ont été évacuées, c'est-à-dire que les habitants sont partis, en tout des dizaines de milliers de personnes. Et dans les zones sinistrées, il y a beaucoup à faire comme nous explique Mansoureh Bagheri, c'est la directrice des opérations internationales pour le Croissant Rouge Iranien.

« Nous avons demandé aux donneurs des pompes amphibies, des kits hydrauliques, des équipements individuels pour les sauveteurs, des bateaux, des pompes à eau, des tentes, des trousses de premier secours, des couvertures, des ustensiles de cuisine et de la nourriture. Nous avons déjà reçu de l'aide humanitaire des Croissants rouges Turc et Koweïtien ainsi que de la Croix Rouge allemande. We have already received humanitarian aid from the Turkish and Kuwaiti Red Crescent as well as from the German Red Cross. Le ministère des Affaires étrangères nous a avertis que la France avait fait part de sa volonté d'aider la population iranienne. Nous avons reçu le message et nous allons contacter les autorités françaises pour organiser la livraison de cette aide humanitaire. Par ailleurs nous avons demandé à la fédération internationale de la Croix Rouge et du Croissant Rouge de lancer un appel à une aide d'urgence au nom du Croissant Rouge iranien. » RA : Mansoureh Bagheri, directrice des opérations internationales pour le Croissant Rouge Iranien. Elle répondait à Aurélien Devernoix.

SB : Et puis en football une défaite qui fait mal pour l'olympique Lyonnais.

RA : Les Lyonnais ont été battus à domicile par Dijon 3 buts à 1 dans le cadre de la 31e journée de Ligue 1. Avant la rencontre Dijon était dernier de la Ligue 1. C'est la deuxième défaite de la semaine pour Lyon après l'élimination en demi-finales de Coupe de France contre Rennes. 22h08 ici à Paris, l'heure de retrouver Yvan Amar. Le mot de la semaine. Il s'agit du mot « identité ».

[Transcription manquante]

RA : Fin de ce Journal en français facile.