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Francés fácil, Francés fácil 18/04/2023

Francés fácil 18/04/2023

Soyez les bienvenus à l'écoute de Radio France internationale en direct de Paris. Il est 18 heures.

Le Journal en

français facile.

Adrien Delgrange

16 heures temps universel. Nous sommes le mardi 18 avril. Bonjour Marion Cazanove.

Bonjour Adrien. Bonjour à tous.

Au sommaire

de cette édition :

la.

La Colombie est à la Une.

Six mois après l'assassinat de Rafael Moreno, ce journaliste colombien travaillait notamment sur la corruption dans son pays, RFI s'associe à plusieurs médias internationaux pour vous révéler le fruit de ses enquêtes.

Il sera également question du Soudan dans ce journal.

Quatrième jour d'affrontements toujours très violents à Khartoum, la capitale. Il y a de nombreux morts.

Reportage aussi dans ce journal en Turquie, à moins d'un mois d'élections cruciales, très importantes.

Et puis un dernier mot de football :

Quart de finale retour de la Ligue des Champions. Coup d'envoi 19 heures temps universel. À l'affiche ce soir : Chelsea - Real de Madrid, Naples - Milan AC.

Voilà pour les titres.

Nous commençons ce journal, Adrien, par ce qu'on appelle le projet Rafael.

Du nom de Rafael Moreno, journaliste colombien tué par balles il y a six mois. Se sentant menacé, avant de mourir, il avait confié sa documentation, ses recherches, à d'autres journalistes. RFI et plusieurs autres médias internationaux ont décidé de reprendre le travail d'enquête de Rafael Moreno, notamment sur la corruption ou encore des scandales politiques. Bonsoir Aabla Jounaïdi.

Bonsoir.

Vous vous êtes rendue en Colombie pour RFI. Alors tout d'abord, qui était Rafael Moreno ?

Oui, nous sommes allées avec Angélica Pérez, de la rédaction espagnole de RFI à Córdoba, le département où était originaire Rafael Moreno. C'est une des régions les plus violentes de Colombie où sévissent les groupes armés et les trafiquants de drogue, mais aussi une élite politique très corrompue. Et c'est elle que Rafael Moreno avait décidé de dénoncer en créant son média en 2018. Il y publie des articles sur les détournements d'argent public, le vol des ressources naturelles ou l'influence des groupes armés.

Alors de quoi, on imagine bien, lui attirer de nombreux ennuis.

Rafael Moreno était menacé depuis des années par les groupes armés ou par l'entourage de politiciens locaux. L'État colombien avait fini par lui fournir une protection personnelle, mais cette protection n'était pas toujours fiable, selon lui. Elle a même fait défaut le jour de sa mort. Un fait troublant. Rafael Moreno a été tué de deux balles alors qu'il allait fermer son restaurant dans la ville de Montelíbano. L'enquête n'a pas encore révélé qui était l'auteur de son assassinat.

Et dans la région, sa mort a été vécue comme un choc.

Pour sa famille et ses amis, bien sûr, mais aussi tous les journalistes qui souhaitent dénoncer la corruption et n'osent plus le faire. Écoutez Yamir Pico, le cousin de Rafael Moreno, qui est lui aussi journaliste :

[...]

« Ces mafia qui le dénonçait, elle n'existe plus depuis sa mort. C'est comme si tout le monde était devenu honnête à Córdoba, il n'y aura plus de vol puisqu'il n'y aura plus personne pour les dénoncer. »

Juste avant sa mort, Rafael Moreno a transmis des milliers de documents au consortium Forbidden Stories pour que les journalistes reprennent son travail et RFI en fait partie. Nous nous sommes rendus dans la région pour parler d'un sujet qui intéressait beaucoup Rafael Moreno, celui de l'impact de l'activité minière.

Aabla Jounaïdi dans ce Journal en français facile. Et dès à présent, le projet Rafael, Rafael Moreno, dossier complet sur le travail de ce journaliste assassiné en Colombie, réactualisé par de nombreux journalistes, à retrouver sur notre site internet rfi point fr.

Et dans le reste de l'actualité, Adrien, ce nombre très impressionnant d'arrestations.

Interpol annonce plus de 14 000 arrestations en Amérique latine, des arrestations dans le cadre d'une opération contre les armes à feu. Quinze pays seraient concernés, plus de 14 000 personnes interpellées et plus de 8000 armes à feu ont été saisies. Interpol, pour rappel : organisation internationale basée à Lyon, en France. Ce coup de filet mené du 12 mars au 2 avril dernier a également permis de saisir plus de 200 tonnes de cocaïne et autres produits stupéfiants estimé à environ 6 milliards de dollars.

Des combats aujourd'hui encore au Soudan.

Cela fait quatre jours que la capitale, Khartoum, vit au rythme des affrontements entre l'armée nationale du général al-Burhan et les puissantes milices du général Hemedti. Ces derniers tentent de prendre le pouvoir, et il est difficile pour l'instant de comprendre précisément ce qu'il se passe sur place. Selon l'ONU, 185 personnes tuées, 1800 autres blessées. Le syndicat des médecins soudanais, lui, évoque 144 morts et 1400 blessés.

Le journal en français facile

RFI, 16h05 en temps universel. En Turquie, dans moins d'un mois, Adrien, des élections importantes sont prévues.

Le 14 mai prochain, élections présidentielle et législatives pour élire donc les députés et le président. Sachant que le président sortant Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 20 ans, sera de nouveau candidat en 2023. Mais Recep Tayyip Erdogan est de plus en plus contesté dans son pays. C'est notamment le cas dans les régions du sud de la Turquie, des régions durement touchées par le dernier tremblement de terre du 6 février dernier et qui a fait au moins 50 000 morts dans la ville de Nurdagi. C'est un reportage RFI d'Alexis Bedu.

Son immeuble était exactement ici. Aujourd'hui, c'est un terrain vague, Mehmet Topal, le visage épuisé, a perdu son fils de 18 ans dans le séisme :

« Mon fils a essayé d'aller dans la cuisine. Il pensait qu'il pourrait s'échapper par la fenêtre. Quand le mur est tombé sur son visage, ça a tout emporté, son nez, sa bouche... Avec le choc, il a été projeté à plus de quatre mètres de là. »

À quelques semaines des élections, malgré la douleur, malgré les questions qu'il se pose, il ne veut pas blâmer Recep Tayyip Erdogan :

[...]

« Je vais encore voter pour l'AKP. Tayyip n'est pas le seul responsable de ce qui se passe ici. L'économie ne va pas bien, mais ça tourne, ça continue. Il ne peut pas tout faire. Il sert bien le pays. Il fait de son mieux. Même dans les endroits où les ânes ne pouvaient pas aller, il a construit des routes. »

[...]

Ali, un ami et collègue de Mehmet, l'écoute. Il a une casquette de l'AKP sur la tête et pourtant, il ne votera plus jamais pour le parti du président sortant :

[...]

« Il a tort quand il dit qu'Erdogan et son gouvernement ne sont pas responsables de la catastrophe. Cet immeuble avait un an, celui-ci cinq ans. Cet homme est au pouvoir depuis 20 ans. Bien sûr qu'il est responsable. Moi et toute ma famille, on a voté pour l'AKP jusqu'à maintenant, on ne lui donnera

plus un bulletin. »

[...]

Les deux amis se prennent dans les bras. Dans la région, les désaccords politiques sont devenus bien secondaires depuis le séisme du 6 février.

Alexis Bédu, Nurdagi, RFI.

En France,

à présent. Il est très difficile en ce moment de trouver la pillule nécessaire pour avorter.

Pour provoquer une IVG, une interruption volontaire de grossesse. La France rencontre une pénurie, un manque de misoprostol. Le misoprostol, c'est une molécule utilisée pour les avortements médicamenteux. Certaines pharmacies françaises ne sont plus en capacité de fournir cette pilule, ce qui fait craindre, Lucie Bouteloup, une limitation de l'accès à l'avortement en France.

Pour avorter en France, il faut avaler deux pilules. D'abord, le mifépristone chargé d'arrêter la grossesse, puis le misoprostol qui permet l'expulsion de l'embryon. C'est précisément cette dernière molécule qui manque désormais dans la totalité des pharmacies à Lille, mais aussi dans une partie des officines de la région parisienne. À l'origine de ces pénuries, des difficultés au niveau des sites de production de l'unique fabricant américain Nordic Pharma. Un monopole qui inquiète l'association de veille pharmaceutique qui pointe à la fois le manque de solutions de repli en cas d'incident industriel, mais aussi la fragilité de ce système de production face aux actions des lobbies anti-IVG. Pour l'heure, si les fournisseurs des pharmacies et des hôpitaux peuvent encore puiser dans les stocks de précaution de quatre mois, la situation reste néanmoins tendue et fait craindre, selon le planning familial, une limitation de l'accès à l'avortement pour de nombreuses femmes à cause des trop grands délais pour se procurer la molécule. De son côté, l'Agence internationale de sécurité du médicament et des produits de santé indique sur son site internet un retour à la normale pour la fin du mois d'avril.

Enfin, un dernier mot pour vous remercier et vous dire que vous êtes de plus en plus nombreux à écouter le Journal en français facile. À l'écouter, mais aussi à pouvoir le lire grâce à sa version écrite. Vous pouvez notamment le retrouver sur notre site internet : français facile point RFI point fr.

Francés fácil 18/04/2023 Francés fácil 18/04/2023 Francés fácil 18/04/2023

Soyez les bienvenus à l'écoute de Radio France internationale en direct de Paris. Il est 18 heures.

Le Journal en

français facile.

Adrien Delgrange

16 heures temps universel. Nous sommes le mardi 18 avril. Bonjour Marion Cazanove.

Bonjour Adrien. Bonjour à tous.

Au sommaire

de cette édition :

la.

La Colombie est à la Une.

Six mois après l'assassinat de Rafael Moreno, ce journaliste colombien travaillait notamment sur la corruption dans son pays, RFI s'associe à plusieurs médias internationaux pour vous révéler le fruit de ses enquêtes.

Il sera également question du Soudan dans ce journal. Sudan kommer också att behandlas i denna utgåva.

Quatrième jour d'affrontements toujours très violents à Khartoum, la capitale. Il y a de nombreux morts.

Reportage aussi dans ce journal en Turquie, à moins d'un mois d'élections cruciales, très importantes.

Et puis un dernier mot de football :

Quart de finale retour de la Ligue des Champions. Coup d'envoi 19 heures temps universel. À l'affiche ce soir : Chelsea - Real de Madrid, Naples - Milan AC.

Voilà pour les titres.

Nous commençons ce journal, Adrien, par ce qu'on appelle le projet Rafael.

Du nom de Rafael Moreno, journaliste colombien tué par balles il y a six mois. Se sentant menacé, avant de mourir, il avait confié sa documentation, ses recherches, à d'autres journalistes. RFI et plusieurs autres médias internationaux ont décidé de reprendre le travail d'enquête de Rafael Moreno, notamment sur la corruption ou encore des scandales politiques. Bonsoir Aabla Jounaïdi.

Bonsoir.

Vous vous êtes rendue en Colombie pour RFI. Alors tout d'abord, qui était Rafael Moreno ?

Oui, nous sommes allées avec Angélica Pérez, de la rédaction espagnole de RFI à Córdoba, le département où était originaire Rafael Moreno. C'est une des régions les plus violentes de Colombie où sévissent les groupes armés et les trafiquants de drogue, mais aussi une élite politique très corrompue. Et c'est elle que Rafael Moreno avait décidé de dénoncer en créant son média en 2018. Il y publie des articles sur les détournements d'argent public, le vol des ressources naturelles ou l'influence des groupes armés.

Alors de quoi, on imagine bien, lui attirer de nombreux ennuis.

Rafael Moreno était menacé depuis des années par les groupes armés ou par l'entourage de politiciens locaux. L'État colombien avait fini par lui fournir une protection personnelle, mais cette protection n'était pas toujours fiable, selon lui. Elle a même fait défaut le jour de sa mort. Un fait troublant. Rafael Moreno a été tué de deux balles alors qu'il allait fermer son restaurant dans la ville de Montelíbano. L'enquête n'a pas encore révélé qui était l'auteur de son assassinat.

Et dans la région, sa mort a été vécue comme un choc.

Pour sa famille et ses amis, bien sûr, mais aussi tous les journalistes qui souhaitent dénoncer la corruption et n'osent plus le faire. Écoutez Yamir Pico, le cousin de Rafael Moreno, qui est lui aussi journaliste :

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« Ces mafia qui le dénonçait, elle n'existe plus depuis sa mort. C'est comme si tout le monde était devenu honnête à Córdoba, il n'y aura plus de vol puisqu'il n'y aura plus personne pour les dénoncer. »

Juste avant sa mort, Rafael Moreno a transmis des milliers de documents au consortium Forbidden Stories pour que les journalistes reprennent son travail et RFI en fait partie. Nous nous sommes rendus dans la région pour parler d'un sujet qui intéressait beaucoup Rafael Moreno, celui de l'impact de l'activité minière.

Aabla Jounaïdi dans ce Journal en français facile. Et dès à présent, le projet Rafael, Rafael Moreno, dossier complet sur le travail de ce journaliste assassiné en Colombie, réactualisé par de nombreux journalistes, à retrouver sur notre site internet rfi point fr.

Et dans le reste de l'actualité, Adrien, ce nombre très impressionnant d'arrestations.

Interpol annonce plus de 14 000 arrestations en Amérique latine, des arrestations dans le cadre d'une opération contre les armes à feu. Quinze pays seraient concernés, plus de 14 000 personnes interpellées et plus de 8000 armes à feu ont été saisies. Interpol, pour rappel : organisation internationale basée à Lyon, en France. Ce coup de filet mené du 12 mars au 2 avril dernier a également permis de saisir plus de 200 tonnes de cocaïne et autres produits stupéfiants estimé à environ 6 milliards de dollars.

Des combats aujourd'hui encore au Soudan.

Cela fait quatre jours que la capitale, Khartoum, vit au rythme des affrontements entre l'armée nationale du général al-Burhan et les puissantes milices du général Hemedti. Ces derniers tentent de prendre le pouvoir, et il est difficile pour l'instant de comprendre précisément ce qu'il se passe sur place. Selon l'ONU, 185 personnes tuées, 1800 autres blessées. Le syndicat des médecins soudanais, lui, évoque 144 morts et 1400 blessés.

Le journal en français facile

RFI, 16h05 en temps universel. En Turquie, dans moins d'un mois, Adrien, des élections importantes sont prévues.

Le 14 mai prochain, élections présidentielle et législatives pour élire donc les députés et le président. Sachant que le président sortant Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis 20 ans, sera de nouveau candidat en 2023. Mais Recep Tayyip Erdogan est de plus en plus contesté dans son pays. C'est notamment le cas dans les régions du sud de la Turquie, des régions durement touchées par le dernier tremblement de terre du 6 février dernier et qui a fait au moins 50 000 morts dans la ville de Nurdagi. C'est un reportage RFI d'Alexis Bedu.

Son immeuble était exactement ici. Aujourd'hui, c'est un terrain vague, Mehmet Topal, le visage épuisé, a perdu son fils de 18 ans dans le séisme :

« Mon fils a essayé d'aller dans la cuisine. Il pensait qu'il pourrait s'échapper par la fenêtre. Quand le mur est tombé sur son visage, ça a tout emporté, son nez, sa bouche... Avec le choc, il a été projeté à plus de quatre mètres de là. »

À quelques semaines des élections, malgré la douleur, malgré les questions qu'il se pose, il ne veut pas blâmer Recep Tayyip Erdogan :

\[...\]

« Je vais encore voter pour l'AKP. Tayyip n'est pas le seul responsable de ce qui se passe ici. L'économie ne va pas bien, mais ça tourne, ça continue. Il ne peut pas tout faire. Il sert bien le pays. Il fait de son mieux. Même dans les endroits où les ânes ne pouvaient pas aller, il a construit des routes. »

\[...\]

Ali, un ami et collègue de Mehmet, l'écoute. Il a une casquette de l'AKP sur la tête et pourtant, il ne votera plus jamais pour le parti du président sortant :

\[...\]

« Il a tort quand il dit qu'Erdogan et son gouvernement ne sont pas responsables de la catastrophe. Cet immeuble avait un an, celui-ci cinq ans. Cet homme est au pouvoir depuis 20 ans. Bien sûr qu'il est responsable. Moi et toute ma famille, on a voté pour l'AKP jusqu'à maintenant, on ne lui donnera

plus un bulletin. »

\[...\]

Les deux amis se prennent dans les bras. Dans la région, les désaccords politiques sont devenus bien secondaires depuis le séisme du 6 février.

Alexis Bédu, Nurdagi, RFI.

En France,

à présent. Il est très difficile en ce moment de trouver la pillule nécessaire pour avorter.

Pour provoquer une IVG, une interruption volontaire de grossesse. La France rencontre une pénurie, un manque de misoprostol. Le misoprostol, c'est une molécule utilisée pour les avortements médicamenteux. Certaines pharmacies françaises ne sont plus en capacité de fournir cette pilule, ce qui fait craindre, Lucie Bouteloup, une limitation de l'accès à l'avortement en France.

Pour avorter en France, il faut avaler deux pilules. D'abord, le mifépristone chargé d'arrêter la grossesse, puis le misoprostol qui permet l'expulsion de l'embryon. C'est précisément cette dernière molécule qui manque désormais dans la totalité des pharmacies à Lille, mais aussi dans une partie des officines de la région parisienne. À l'origine de ces pénuries, des difficultés au niveau des sites de production de l'unique fabricant américain Nordic Pharma. Un monopole qui inquiète l'association de veille pharmaceutique qui pointe à la fois le manque de solutions de repli en cas d'incident industriel, mais aussi la fragilité de ce système de production face aux actions des lobbies anti-IVG. Pour l'heure, si les fournisseurs des pharmacies et des hôpitaux peuvent encore puiser dans les stocks de précaution de quatre mois, la situation reste néanmoins tendue et fait craindre, selon le planning familial, une limitation de l'accès à l'avortement pour de nombreuses femmes à cause des trop grands délais pour se procurer la molécule. De son côté, l'Agence internationale de sécurité du médicament et des produits de santé indique sur son site internet un retour à la normale pour la fin du mois d'avril.

Enfin, un dernier mot pour vous remercier et vous dire que vous êtes de plus en plus nombreux à écouter le Journal en français facile. À l'écouter, mais aussi à pouvoir le lire grâce à sa version écrite. Vous pouvez notamment le retrouver sur notre site internet : français facile point RFI point fr.