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Youtube Videos, NIETZSCHE - La morale d'esclave 📏 (2)

NIETZSCHE - La morale d'esclave 📏 (2)

voir manger pour nietzsche il n'y a

aucune raison que l'on fasse

culpabiliser le fort pour avoir employé

sa force c'est Ă  dire pour avoir

simplement exprimé sa nature

alors évidemment la vision nietzschéenne

c'est une vision naturaliste des

rapports humains

autrement dit pour nietzsche l'homme est

d'abord un animal l'animal

c'est ce qui est animée et animée ça

veut dire doté d'une ùme à nßmes au sens

latin

c'est le principe vital ce qui définit

l'ĂȘtre humain comme tous les animaux

c'est son Ă©lan vital c'est son souffle

de vie et de leurs qu'on a défini la vie

comme un lieu de conflits comme un lieu

d'affrontement des forces

il n'y a aucune raison parce qu'il n'y a

aucune possibilité d'aller à l'encontre

de ce principe la vitalité et le

principe de tout ĂȘtre vivant dont dans

cette situation oĂč le faible est

pénalisée par rapport au fort

il est Ă©vident que le faible a tout

intĂ©rĂȘt Ă  priver le fort de son arme

fatale le fait blacks ont intĂ©rĂȘt Ă  ce

que le forts n'exercent pas sa force

contre lui et donc est ce que va faire

le faible il va inventer la morale

il va inventer des rĂšgles il va inventer

des valeurs il va inventer des interdits

qui font que le fort va hésiter à

employer sa force que le fort ne sera

plus légitime à exercer sa force et

c'est ça pour nietzsche l'acte de

naissance de la morale la morale c'est

une entreprise de culpabilisation du

fort inventé par les faibles pour se

réapproprier le pouvoir si vous préférez

pour nietzsche le faible est conscient

qu'il ne peut pas employer sa force

contre le fort le feb est conscient que

dans cette Ă©quation il est perdant donc

le faible est obligé de recourir à la

ruse à la stratégie il est obligé de

trouver une voie détournée pour

renverser le rapport de domination

si on l'en ferme cela seul dans une

piĂšce avec un fort le faible est

conscient qu'il est mort mais si on

l'enferment dans une salle de procĂšs

dans une salle de procĂšs dans laquelle

on fait appliquer la loi la loi qui dit

qu'on doit pas faire du mal aux faibles

qu'on ne doit pas le faire souffrir et

bien dans cette situation lĂ  le fort

devient le faible celui qui a exercé sa

force devient le coupable coupable non

plus aux yeux de la nature et du

principe de l'Ă©lan vital mais coupable

aux yeux des rĂšgles morales pablo aux

yeux des rĂšgles de la coexistence

pacifique

oh pas bhl aux yeux de la société voilà

ce qui définit le principe de la morale

selon nietzsche le principe de la morale

c'est l'auto institutions de la bonté

des bons et qui sont les bons ce sont

les faibles qui sont les bons ce sont

ceux qui ne peuvent pas se permettre

d'ĂȘtre autre chose que bon parce que

pour nietzsche si on est bon c'est

d'abord parce qu'on n'a pas les moyens

d'ĂȘtre autre chose ou si on est bon

c'est parce qu'on ne veut pas s'attirer

les foudres du fort et donc en Ă©rigeant

leur bonté en valeur les faibles venait

de créer la morale donc évidemment je me

doute que parmi vous que mon ne sera pas

d'accord avec cette vision et je n'ai

pas besoin de préciser que ce n'est pas

l'objet l'objet n'est pas de vous faire

adhérer à la morale

n l'idée de vous faire entendre un point

de vue différent sur les origines d'une

morale qu'on a tendance à considérer

comme un phénomÚne spontané comme

quelque chose qui serait inhérent à la

nature de l'homme

peut-ĂȘtre que la morale et quelque chose

d'inhérent à la nature de l'homme

mais peut-ĂȘtre que c'est aussi le fruit

d'un constat le constat de

l'impossibilité de survivre si on limite

pas l'expression de la force

qu'est ce qui définit en rÚgle générale

les rĂšgles morales c'est la

bienveillance c'est la générosité c'est

la considération de son prochain

c'est ça qu'on retrouve dans la plupart

des systÚmes moreau la considération de

son prochain

mais ça pour nietzsche c'est quelque

chose qui n'a pas sa place dans la

nature reprendre l'exemple que danic

l'oiseau 3 ne se pose pas la question de

la moralité de son action lorsqu'il

mange un agneau l'oiseau de proie ne

considĂšre pas l'agneau comme son ennemi

au contraire droit en raffolent de

l'agneau alors que l'agneau parce qu'il

a développé une peur de l'oiseau de

proie il va le détester il va lui en

vouloir il va lui reprocher d'ĂȘtre un

oiseau de proie

il va le lui reprocher parce que

l'oiseau 3 est une menace pour lui et ça

ça permet de comprendre ce que nietzsche

considĂšre comme Ă©tant l'origine de nos

jugements moraux et de comprendre que le

bien et le mal ne sont pas des notions

transcendante et absolue c'est Ă  dire ne

sont pas des notions qui nous viennent

du ciel mais ce sont des notions

proprement humaine qui n'ont d'autre but

que de nous protéger

l'idée que le bien et le mal serait des

notions universelles voir divine on each

ça n'a aucun sens ça n'a aucun sens

parce qu'en tant que naturaliste il veut

trouver l'explication naturel l'

explication physiologique de toutes nos

productions mental de toutes nos

productions culturelles

le bien et le mal c'est ce que l'on

considĂšre comme Ă©tant bien oĂč est en mal

du point de vue de notre intĂ©rĂȘt c'est

ça qu'il faut comprendre le bien et le

mal répond d'abord à une logique

d'intĂ©rĂȘt ce qui veut dire que si on est

engagé dans une lutte contre le fort on

n'a aucun intĂ©rĂȘt Ă  placer cette lutte

sur son propre terrain on n'a aucun

intĂ©rĂȘt Ă  rivaliser de force avec lui au

contraire on a tout intĂ©rĂȘt Ă  montrer

que son terrain n'est pas légitime

on a intĂ©rĂȘt Ă  montrer qu'en recourant Ă 

la force

lefort fait quelque chose d'injuste fait

quelque chose de condamnable de

répréhensible et si on arrive à faire

admettre l'idée qu'en utilisant la force

le fort se rend coupable eh bien on a

gagné on a gagné parce qu'on aura

entraßné la réprobation vis-à-vis du

fort qui dĂšs lors cesse d'ĂȘtre fort le

fort isolĂ© cesse d'ĂȘtre fort le fort

face Ă  la foule de faibles il est

dépassé

c'est en ce sens qu'on peut définir la

morale comme la force des faibles parce

que c'est la force des faibles coalisés

qui parce qu'ils ne sont pas dotés d'une

force Ă  titre individuel vont chercher Ă 

créer la force à titre collectif

donc Ă©videmment si les faibles

constituent la majorité d'une population

et qu'ils arrivent Ă  s'entendre sur ce

qu'ils veulent condamner chez le fort

qu'Ă  ce moment lĂ  ils deviennent

l'effort deviennent les dominants la

morale pour nietzsche c'est une

véritable entreprise de renversement des

valeurs renversement des valeurs qui va

consister Ă  faire passer la force pour

une faiblesse et la faiblesse pour une

force et d'ailleurs on voit trĂšs bien

avec l'exemple du christ que nietzsche

critique de maniĂšre extrĂȘmement

virulente la passion du christ la

crucifixion du christ c'est la

sanctification de la faiblesse

c'est la béatification de l'impuissance

c'est comme ça que nietzsche analyse le

christianisme la béatification de

l'impuissance l'éloge de la passivité

parce que le christ c'est celui qui

accepte son sort il accepte sa

condamnation et lorsqu'il dit

pardonne-leur car ils ne savent pas ce

qu'ils font

il est en train de trouver des excuses Ă 

ses oppresseurs il est en train d'aimer

ce qui met fin Ă  son Ă©lan vital pour

nietzsche la morale est quelque chose de

mortifĂšre mortifĂšre parce qu'elle va

contre la pulsion vitale de l'homme

cette pulsion vitale qui va faire qu'on

va se défendre coûte que coûte face à un

ennemi c'est Ă  dire face Ă  quiconque

représente une menace contre notre

survie accepter que l'autre menace notre

vie accepter qu'il interrompe notre Ă©lan

vital selon nietzsche

c'est ça qui devrait ĂȘtre condamnĂ© c'est

ça qui devrait faire l'objet d'une

disqualification et au contraire exalté

l'élan vital célébrer la volonté de

puissance

c'est ça qui devrait ĂȘtre Ă©rigĂ©e en

valeur suprĂȘme voilĂ  pourquoi la

critique nietzschéenne de la morale ne

correspond pas Ă  une absence de morale

c'est simplement que pour nietzsche

parler de bien et de mal c'est hypocrite

cette hypocrite parce que c'est vouloir

faire passer pour des principes absolus

ce qui ne sont en fait que des moyens de

survie c'est vouloir faire passer pour

des valeurs universelles et

transcendante

ce qui ne sont en fait que des

inventions du genre humain pour se

conserver

voilà pourquoi nietzsche récuse le terme

de bien et de mal mais il ne récuse pas

pour autant l'idée de bons et de mauvais

parce que bon et mauvais c'est au jour

par rapport Ă  quelque chose

rien n'est ni bon ni mauvais en soi

c'est toujours bon ou mauvais d'un

certain point de vue est ce qu'un

couteau c'est bon ou mauvais si c'est

pour couper une entrecĂŽte c'est bon et

si c'est pour aller planter le voisin

bas c'est mauvais si tant est qu on

admettre que planter son voisin c'est

quelque chose de mauvais et voyez c'est

toujours relatif

ça dépend toujours du systÚme de normes

et de critĂšres compris suppose donc a

pas de bien et de mal absolu

il n'y a pas de bien et de mal en soi le

bien et le mal sont relatifs

relatifs Ă  la survie de l'ĂȘtre humain

relatifs Ă  l'intĂ©rĂȘt des hommes et

toutes les valeurs que l'homme va créer

pour disqualifier tel comportement pour

juger que telle chose est bonne et elle

chose est mauvaise pour nietzsche tout

ça n'est qu'artifice tout ça n'est

qu'hypocrisie tout ça n'est que vaine

tentative pour se cacher Ă  nous mĂȘmes

notre véritable nature et donc à chaque

fois qu'on condamne le comportement d'un

ĂȘtre humain Ă  partir de critĂšres qui

seraient le bien et le mal

on est dans la négation de l'essence

mĂȘme de l'ĂȘtre humain

on est dans la négation de la vitalité

qui animent l'ĂȘtre humain on est dans ce

que nietzsche appelle le nihilisme alors

si vous n'ĂȘtes pas familier de la

philosophie de nietzsche et que vous

allez rechercher la définition du mot

nihilisme dans un dictionnaire vous

allez voir que la définition qui vous

est donné c'est le rejet de toutes les

valeurs

le rejet de toutes les croyances de

toutes les normes qui fonde une société

et lĂ  vous allez vous dire c'est

nietzsche qui Ă©lit liste puisque c'est

nietzsche qui refuse d'accorder de la

valeur aux noces au moral

c'est nietzsche qui refuse d'accepter la

distinction entre le bien et le mal

oui mais sauf que pour nietzsche le

nihilisme

ce n'est pas le rejet des valeurs

dominantes

ce n'est pas le rejet des valeurs qui

ont triomphé

c'est le rejet de ce qui fait l'essence

de l'homme c'est le rejet de ce que

nietzsche considĂšre comme Ă©tant la

véritable valeur de l'homme est la

véritable valeur de l'homme selon

nietzsche

c'est la puissance tout ce qu'ils

rejettent la puissance participe du

nihilisme tout ce qu'ils rejettent la

vitalité tout ce qu'ils rejettent la

force tout ce qu'ils rejettent

l'affirmation de soi pour nietzsche

c'est du nihilisme le nihilisme ne

consiste non pas Ă  dire que rien n'a de

valeur que toutes les valeurs se valent

le nihilisme consiste Ă  refuser le fait

que ce qui a de la valeur

c'est la puissance c'est ça le nihilisme

pour

c'est rejeter cette valeur fondamentale

de l'ĂȘtre humain qui est la volontĂ© de

puissance pour need il n'y a pas de bien

et de mal mais il ya du bon et du

mauvais et le bon et le mauvais

permettent de remettre en perspective la

valeur des normes et des concepts humain

donc il peut y avoir morale du fort la

morale de la bravoure la morale du


NIETZSCHE - La morale d'esclave 📏 (2)

voir manger pour nietzsche il n'y a

aucune raison que l'on fasse

culpabiliser le fort pour avoir employé

sa force c'est Ă  dire pour avoir

simplement exprimé sa nature

alors évidemment la vision nietzschéenne

c'est une vision naturaliste des

rapports humains

autrement dit pour nietzsche l'homme est

d'abord un animal l'animal

c'est ce qui est animée et animée ça

veut dire doté d'une ùme à nßmes au sens

latin

c'est le principe vital ce qui définit

l'ĂȘtre humain comme tous les animaux

c'est son Ă©lan vital c'est son souffle

de vie et de leurs qu'on a défini la vie

comme un lieu de conflits comme un lieu

d'affrontement des forces

il n'y a aucune raison parce qu'il n'y a

aucune possibilité d'aller à l'encontre

de ce principe la vitalité et le

principe de tout ĂȘtre vivant dont dans

cette situation oĂč le faible est

pénalisée par rapport au fort

il est Ă©vident que le faible a tout

intĂ©rĂȘt Ă  priver le fort de son arme

fatale le fait blacks ont intĂ©rĂȘt Ă  ce

que le forts n'exercent pas sa force

contre lui et donc est ce que va faire

le faible il va inventer la morale

il va inventer des rĂšgles il va inventer

des valeurs il va inventer des interdits

qui font que le fort va hésiter à

employer sa force que le fort ne sera

plus légitime à exercer sa force et

c'est ça pour nietzsche l'acte de

naissance de la morale la morale c'est

une entreprise de culpabilisation du

fort inventé par les faibles pour se

réapproprier le pouvoir si vous préférez

pour nietzsche le faible est conscient

qu'il ne peut pas employer sa force

contre le fort le feb est conscient que

dans cette Ă©quation il est perdant donc

le faible est obligé de recourir à la

ruse à la stratégie il est obligé de

trouver une voie détournée pour

renverser le rapport de domination

si on l'en ferme cela seul dans une

piĂšce avec un fort le faible est

conscient qu'il est mort mais si on

l'enferment dans une salle de procĂšs

dans une salle de procĂšs dans laquelle

on fait appliquer la loi la loi qui dit

qu'on doit pas faire du mal aux faibles

qu'on ne doit pas le faire souffrir et

bien dans cette situation lĂ  le fort

devient le faible celui qui a exercé sa

force devient le coupable coupable non

plus aux yeux de la nature et du

principe de l'Ă©lan vital mais coupable

aux yeux des rĂšgles morales pablo aux

yeux des rĂšgles de la coexistence

pacifique

oh pas bhl aux yeux de la société voilà

ce qui définit le principe de la morale

selon nietzsche le principe de la morale

c'est l'auto institutions de la bonté

des bons et qui sont les bons ce sont

les faibles qui sont les bons ce sont

ceux qui ne peuvent pas se permettre

d'ĂȘtre autre chose que bon parce que

pour nietzsche si on est bon c'est

d'abord parce qu'on n'a pas les moyens

d'ĂȘtre autre chose ou si on est bon

c'est parce qu'on ne veut pas s'attirer

les foudres du fort et donc en Ă©rigeant

leur bonté en valeur les faibles venait

de créer la morale donc évidemment je me

doute que parmi vous que mon ne sera pas

d'accord avec cette vision et je n'ai

pas besoin de préciser que ce n'est pas

l'objet l'objet n'est pas de vous faire

adhérer à la morale

n l'idée de vous faire entendre un point

de vue différent sur les origines d'une

morale qu'on a tendance à considérer

comme un phénomÚne spontané comme

quelque chose qui serait inhérent à la

nature de l'homme

peut-ĂȘtre que la morale et quelque chose

d'inhérent à la nature de l'homme

mais peut-ĂȘtre que c'est aussi le fruit

d'un constat le constat de

l'impossibilité de survivre si on limite

pas l'expression de la force

qu'est ce qui définit en rÚgle générale

les rĂšgles morales c'est la

bienveillance c'est la générosité c'est

la considération de son prochain

c'est ça qu'on retrouve dans la plupart

des systÚmes moreau la considération de

son prochain

mais ça pour nietzsche c'est quelque

chose qui n'a pas sa place dans la

nature reprendre l'exemple que danic

l'oiseau 3 ne se pose pas la question de

la moralité de son action lorsqu'il

mange un agneau l'oiseau de proie ne

considĂšre pas l'agneau comme son ennemi

au contraire droit en raffolent de

l'agneau alors que l'agneau parce qu'il

a développé une peur de l'oiseau de

proie il va le détester il va lui en

vouloir il va lui reprocher d'ĂȘtre un

oiseau de proie

il va le lui reprocher parce que

l'oiseau 3 est une menace pour lui et ça

ça permet de comprendre ce que nietzsche

considĂšre comme Ă©tant l'origine de nos

jugements moraux et de comprendre que le

bien et le mal ne sont pas des notions

transcendante et absolue c'est Ă  dire ne

sont pas des notions qui nous viennent

du ciel mais ce sont des notions

proprement humaine qui n'ont d'autre but

que de nous protéger

l'idée que le bien et le mal serait des

notions universelles voir divine on each

ça n'a aucun sens ça n'a aucun sens

parce qu'en tant que naturaliste il veut

trouver l'explication naturel l'

explication physiologique de toutes nos

productions mental de toutes nos

productions culturelles

le bien et le mal c'est ce que l'on

considĂšre comme Ă©tant bien oĂč est en mal

du point de vue de notre intĂ©rĂȘt c'est

ça qu'il faut comprendre le bien et le

mal répond d'abord à une logique

d'intĂ©rĂȘt ce qui veut dire que si on est

engagé dans une lutte contre le fort on

n'a aucun intĂ©rĂȘt Ă  placer cette lutte

sur son propre terrain on n'a aucun

intĂ©rĂȘt Ă  rivaliser de force avec lui au

contraire on a tout intĂ©rĂȘt Ă  montrer

que son terrain n'est pas légitime

on a intĂ©rĂȘt Ă  montrer qu'en recourant Ă 

la force

lefort fait quelque chose d'injuste fait

quelque chose de condamnable de

répréhensible et si on arrive à faire

admettre l'idée qu'en utilisant la force

le fort se rend coupable eh bien on a

gagné on a gagné parce qu'on aura

entraßné la réprobation vis-à-vis du

fort qui dĂšs lors cesse d'ĂȘtre fort le

fort isolĂ© cesse d'ĂȘtre fort le fort

face Ă  la foule de faibles il est

dépassé

c'est en ce sens qu'on peut définir la

morale comme la force des faibles parce

que c'est la force des faibles coalisés

qui parce qu'ils ne sont pas dotés d'une

force Ă  titre individuel vont chercher Ă 

créer la force à titre collectif

donc Ă©videmment si les faibles

constituent la majorité d'une population

et qu'ils arrivent Ă  s'entendre sur ce

qu'ils veulent condamner chez le fort

qu'Ă  ce moment lĂ  ils deviennent

l'effort deviennent les dominants la

morale pour nietzsche c'est une

véritable entreprise de renversement des

valeurs renversement des valeurs qui va

consister Ă  faire passer la force pour

une faiblesse et la faiblesse pour une

force et d'ailleurs on voit trĂšs bien

avec l'exemple du christ que nietzsche

critique de maniĂšre extrĂȘmement

virulente la passion du christ la

crucifixion du christ c'est la

sanctification de la faiblesse

c'est la béatification de l'impuissance

c'est comme ça que nietzsche analyse le

christianisme la béatification de

l'impuissance l'éloge de la passivité

parce que le christ c'est celui qui

accepte son sort il accepte sa

condamnation et lorsqu'il dit

pardonne-leur car ils ne savent pas ce

qu'ils font

il est en train de trouver des excuses Ă 

ses oppresseurs il est en train d'aimer

ce qui met fin Ă  son Ă©lan vital pour

nietzsche la morale est quelque chose de

mortifĂšre mortifĂšre parce qu'elle va

contre la pulsion vitale de l'homme

cette pulsion vitale qui va faire qu'on

va se défendre coûte que coûte face à un

ennemi c'est Ă  dire face Ă  quiconque

représente une menace contre notre

survie accepter que l'autre menace notre

vie accepter qu'il interrompe notre Ă©lan

vital selon nietzsche

c'est ça qui devrait ĂȘtre condamnĂ© c'est

ça qui devrait faire l'objet d'une

disqualification et au contraire exalté

l'élan vital célébrer la volonté de

puissance

c'est ça qui devrait ĂȘtre Ă©rigĂ©e en

valeur suprĂȘme voilĂ  pourquoi la

critique nietzschéenne de la morale ne

correspond pas Ă  une absence de morale

c'est simplement que pour nietzsche

parler de bien et de mal c'est hypocrite

cette hypocrite parce que c'est vouloir

faire passer pour des principes absolus

ce qui ne sont en fait que des moyens de

survie c'est vouloir faire passer pour

des valeurs universelles et

transcendante

ce qui ne sont en fait que des

inventions du genre humain pour se

conserver

voilà pourquoi nietzsche récuse le terme

de bien et de mal mais il ne récuse pas

pour autant l'idée de bons et de mauvais

parce que bon et mauvais c'est au jour

par rapport Ă  quelque chose

rien n'est ni bon ni mauvais en soi

c'est toujours bon ou mauvais d'un

certain point de vue est ce qu'un

couteau c'est bon ou mauvais si c'est

pour couper une entrecĂŽte c'est bon et

si c'est pour aller planter le voisin

bas c'est mauvais si tant est qu on

admettre que planter son voisin c'est

quelque chose de mauvais et voyez c'est

toujours relatif

ça dépend toujours du systÚme de normes

et de critĂšres compris suppose donc a

pas de bien et de mal absolu

il n'y a pas de bien et de mal en soi le

bien et le mal sont relatifs

relatifs Ă  la survie de l'ĂȘtre humain

relatifs Ă  l'intĂ©rĂȘt des hommes et

toutes les valeurs que l'homme va créer

pour disqualifier tel comportement pour

juger que telle chose est bonne et elle

chose est mauvaise pour nietzsche tout

ça n'est qu'artifice tout ça n'est

qu'hypocrisie tout ça n'est que vaine

tentative pour se cacher Ă  nous mĂȘmes

notre véritable nature et donc à chaque

fois qu'on condamne le comportement d'un

ĂȘtre humain Ă  partir de critĂšres qui

seraient le bien et le mal

on est dans la négation de l'essence

mĂȘme de l'ĂȘtre humain

on est dans la négation de la vitalité

qui animent l'ĂȘtre humain on est dans ce

que nietzsche appelle le nihilisme alors

si vous n'ĂȘtes pas familier de la

philosophie de nietzsche et que vous

allez rechercher la définition du mot

nihilisme dans un dictionnaire vous

allez voir que la définition qui vous

est donné c'est le rejet de toutes les

valeurs

le rejet de toutes les croyances de

toutes les normes qui fonde une société

et lĂ  vous allez vous dire c'est

nietzsche qui Ă©lit liste puisque c'est

nietzsche qui refuse d'accorder de la

valeur aux noces au moral

c'est nietzsche qui refuse d'accepter la

distinction entre le bien et le mal

oui mais sauf que pour nietzsche le

nihilisme

ce n'est pas le rejet des valeurs

dominantes

ce n'est pas le rejet des valeurs qui

ont triomphé

c'est le rejet de ce qui fait l'essence

de l'homme c'est le rejet de ce que

nietzsche considĂšre comme Ă©tant la

véritable valeur de l'homme est la

véritable valeur de l'homme selon

nietzsche

c'est la puissance tout ce qu'ils

rejettent la puissance participe du

nihilisme tout ce qu'ils rejettent la

vitalité tout ce qu'ils rejettent la

force tout ce qu'ils rejettent

l'affirmation de soi pour nietzsche

c'est du nihilisme le nihilisme ne

consiste non pas Ă  dire que rien n'a de

valeur que toutes les valeurs se valent

le nihilisme consiste Ă  refuser le fait

que ce qui a de la valeur

c'est la puissance c'est ça le nihilisme

pour

c'est rejeter cette valeur fondamentale

de l'ĂȘtre humain qui est la volontĂ© de

puissance pour need il n'y a pas de bien

et de mal mais il ya du bon et du

mauvais et le bon et le mauvais

permettent de remettre en perspective la

valeur des normes et des concepts humain

donc il peut y avoir morale du fort la

morale de la bravoure la morale du