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Le Dessous des Cartes - E201-400, Dessous des cartes Géographie des alimentations 3 3 Le

Dessous des cartes Géographie des alimentations 3 3 Le

[Musique]

aujourd'hui je suis à versailles dans

l'enceinte de l'école nationale

supérieure du paysage dans l'ancien un

potager du roi car en fait manger n'a

rien d'anodin c'est tout à la fois une

affaire de plaisir de santé et même

d'égalité dans un précédent numéro je

vous ai raconté la mondialisation du

modèle industriel agroalimentaire

aurensan wallon de résistance

d'alternative se met en place et c'est

cela que je voudrais vous raconter

aujourd'hui

prenons comme exemple café c'est un

produit que beaucoup d'entre nous

consommons tous les jours dans les

filières agro alimentaire internationale

de plus en plus longues

le producteur est séparé du consommateur

final par de nombreuses étapes achats

stockage transport conditionnement

distribution qui sont autant en

intermédiaire avec évidemment à chaque

fois un impact sur le prix du paquet de

café dans le système de distribution

traditionnels 85 % du prix d'un paquet

de café est liée au coût de

l'importation de la torréfaction et de

la distribution 3% pour les coûts

d'exportation 2% pour les intermédiaires

le producteur touche donc 10% du prix

final payé

dit autrement lorsqu'on achète un paquet

3 euros au supermarché

le producteur de café touche 30 centimes

et de plus les variations du cours du

café sur les marchés mondiaux sont

volatiles donc la rémunération est

fluctuante

on le voit bien sur cette courbe qui

couvre les trois dernières décennies

maintenant si on décompose le prix d'un

paquet de café venant du commerce dit

équitable

on voit une répartition légèrement

différente

l'importation la torréfaction et la

distribution ne sont plus qu'à soixante

treize pour cent du prix du paquet les

coudes exportations sont inchangées les

frais des intermédiaires disparaissent

il y a à la place une redevance pour le

label hauteur de 2 % + 2 % un nouveau

qui vont aux coopératives équitable pour

assurer leur fonctionnement et au final

une rémunération du producteur deux fois

plus importante que dans circuits

traditionnels soit 20 %

la distribution de ces revenus est

assurée par des organismes de commerce

équitable comme la fairtrade labelling

organisations qui regroupe trois réseaux

régionaux certifié de producteurs en

amérique latine et dans la caraïbe en

afrique et en asie

ces producteurs de café mais aussi de

jus de fruits de sucre cacao vendent

leurs produits à des filières

d'importateurs à un prix fixe majoré

d'une prime de développement qui sert à

financer des projets d'assainissement ou

même de scolarisation dans les régions

de production à l'autre bout de la

chaîne

l'aféas trade organisation réunit des

associations de la belle implantées dans

24 pays que vous voyez ici sur la carte

il existe un autre gage de qualité et de

préservation de l'agriculture locale

c'est la valorisation de l'origine

géographique d'un produit

prenons l'exemple du café éthiopien

parce que cela montre bien où se situent

les rapports de force ethiopie et le

foyer d'origine du café dont elle est

aujourd'hui le sixième producteur

mondial

60% du café éthiopien est exportée et sa

production fait vivent 15 millions de

paysans dans ce pays qui compte 85

millions d'habitants

en 2005 le gouvernement éthiopien

cherche à déposer auprès de plusieurs

pays

les noms de trois crus de café arar irg

hf et sidamo l'idée est que ces noms

deviennent des marques propriétés de

l'état éthiopien et que les redevances

puisse générer plus de revenus nationaux

concrètement en 2005 le prix de vente du

café tu obtiens variait de 60 cents à un

peu plus de 1 dollar

la livre et avec une marque déposée le

même café pourrait être vendu environ 2

dollars la livre en 2006 l'union

européenne le japon le canada décident

de reconnaître les trois marques

éthiopienne mais la demande est rejetée

par le bureau américain des marques et

brevets pour les crues sidamo et harar

qui sont les plus vendus

en fait ce refus est dû à l'association

américaine du café au motif que ces noms

indiquent des régions géographiques et

ne peuvent donc pas être déposé en tant

que marque

or derrière ce refus il y à la compagnie

américaine starbucks leader mondial de

la vente à emporter et de café pour vous

donner un ordre de grandeur en 2005

starbucks a réalisé un chiffre

d'affaires de presque 8 milliards de

dollars

le pib éthiopiens étaient de 12

milliards de dollars la même année ce

qui indique bien les rapports de force

l'ethiopie est alors soutenu par le

wengé britannique oxfam qui lance une

vaste campagne de mobilisation qui

contribuent au compromis trouvé en 2007

l'ethiopie se voir reconnaître la

propriété des noms des trois cafés art

arriaga chef et sidamo et starbucks

obtient de ne pas verser de royalties au

gouvernement d'addis abeba ethiopie n'a

donc pas obtenu gain de cause sur le

plan financier mais a remporté une

victoire puisque les origines

géographiques de ces cafés sont devenus

des marques

cela renforce le réputation au niveau

mondial et à terme cela va accroître les

recettes exportations pour lutter contre

l'uniformisation des produits et des

goûts une autre forme de résistance et

conduits par des organismes comme

l'unesco depuis 2003 l'organisation a

défini la notion de patrimoine culturel

immatériel

ceci dans le but je cite de sauvegarder

les traditions et expressions vivantes

héritées des ancêtres et maintenir la

diversité culturelle

face à la mondialisation croissante fin

de citation c'est dans ce cadre qu'ont

été inscrit au patrimoine culturel

immatériel de l'humanité

l'art du pain d'épicés en croatie du

nord

la cuisine traditionnelle mexicaine

fondée sur le maïs le haricot le piment

hérité des pratiques culinaires

un précédant l'arrivée des espagnols ou

bien encore des pratiques culturelles

comme le repas gastronomique des

français ou encore le régime

méditerranéen qu'on appelle la diète

méditerranéenne puisqu'il s'agit à la

fois d'un mode de vie et d'un modèle

nutritionnel

maintenant regardons une troisième forme

de réponse au système agroalimentaire

mondialisé et qui vient cette fois d'une

prise de conscience sanitaires et

environnement pas entre 1950 et 2000

l'intensification de l'agriculture liés

à l'utilisation des engrais des produits

phytosanitaires a permis de multiplier

par 2,6 la production agricole mondiale

et par là même de répondre à la

croissance démographique puisque dans la

même période la population mondiale a

été multipliée par 2,4

mais cette agriculture intensive qui a

aussi réduit les crises alimentaires a

engendré très souvent une pollution des

sols ou des nappes phréatiques exposant

ainsi les populations aux risques

sanitaires

or aujourd'hui on a un débat autour de

l'agriculture génétiquement modifiés en

2010 les cultures ogm sont pratiquées

dans 29 pays que vous voyez là sur la

carte et couvre à peu près 10% des

terres arables de la planète

regardons le cas de l'union européenne

en 2010 huit pays autorise la culture

des ogm mais de nombreux états membres

est méfiant au nom du principe de

précaution interdisant la culture ou

comme la france en 2008 posant un

moratoire à leur emploi et cela a

entraîné une belle de 23 % des surfaces

cultivées ogm dans l'union européenne

revanche si on regarde à l'échelle

mondiale on constate que les surfaces

cultivées ont progressé de 10% en 2010

et les deux pays qui ont le plus

contribué à cette augmentation sont

l'australie et le burkina faso burkina

faso les surfaces cultivées avec des

organismes génétiquement modifiés

ont progressé de 126% en raison du choix

du gouvernement d'introduire dans le

pays la culture du coton transgénique en

australie cette progression atteint 181

4 % mais c'est un chiffre qu'il faut

tout de même nuancer car il reflète la

reprise de la production des plants ogm

après plusieurs années de sécheresse

paradoxalement l'australie est aussi le

premier producteur d'agriculture

biologique au monde avec plus de 12

millions d'hectares cultivés jus

derrière l'argentine les états unis la

chine ou le brésil

en europe c'est l'espagne qui consacre

le plus de terres arables à la culture

biologique

avec près de 1 million et demi

d'hectares en 2009 soit près de cinq et

demi pour cent de la surface agricole

utile et en france la culture biologique

ne représente que 2 10 % de la surface

agricole utile ce qui soit dit en

passant est très loin des objectifs du

grenelle de l'environnement qui avait

fixé 6% pour 2012

alors est-ce que l'agriculture

biologique certifiée peut constituer une

forme de résistance au modèle

agro-industriel et à la poussée des ogm

en tout cas à l'échelle mondiale

l'agriculture bio reste marginal elle

n'occupe même pas 1 % des terres

cultivées et ce en dépit de l'intérêt

grandissant des consommateurs pour ce

type de produits enfin il ya encore une

autre façon d'augmenter le niveau de

conscience on peut prendre en compte

l'empreinte écologique des produits que

nous consommons

c'est ce qu'on appelle les food miles

qu'on pourrait traduire par kilomètre

alimentaire il s'agit d'évaluer et de

tenir compte des distances parcourues

par la nourriture

depuis son lieu de production jusqu'à

notre assiette et l'évaluation intègre

les coûts de transport et les émissions

de co2 c'est un pacte des fous de miles

n'a cessé d'augmenter avec la

mondialisation

par exemple pour un pot de yaourt aux

fraises vendus dans la ville de

stuttgart

une chercheuse allemande a calculé que

9000 115 km avaient été parcourus par

les différents ingrédients avant que ce

yaourt n'arrive chez l'épicier

pour limiter ces gaspillages et

favoriser les productions locales

plusieurs initiatives citoyennes se

mettent en place comme les amap

association pour le maintien de

l'agriculture paysanne qui établissent

en france un lien entre producteurs

et consommateurs ou encore on a le

mouvement des locavores qu'est né en

2007 en californie et dont l'objectif

est de consommer des produits issus

uniquement des territoires situés dans

un rayon de 100 miles voile alors face à

ces résistances et alternatives que je

viens d'évoquer les grandes entreprises

mondiales de l'agroalimentaire qu'une

part s'implante dans les pays en

développement et investissent dans les

filières bio éthique pour capter ce

marché porteur alors face à cette

capacité d'adaptation il ya deux façons

de voir les choses soit on considère que

la mondialisation de l'agroalimentaire

de toute façon affaibli et englouti

toutes formes de résistance soit on

considère au contraire que après tout

cette capacité d'adaptation à la demande

d'un consommateur qui est plus exigeant

plus préoccupés après tout c'est une

avancée positive voilà à vous de vous

faire votre opinion face à ces deux

postures et quant à moi j'ai tout de

même ma petite idée

alors vous pouvez lire les nouveaux

équilibres agro alimentaires mondiaux au

cercle des économistes opus aux éditions

du cnrs le livre de gilles fumey manger

local manger global l'alimentation

géographique et puis chez arte éditions

dans la collection des grandes enquêtes

3 dvd qui sont en même temps des livres

l'un basse sur le riz le monde selon

monsanto et puis notre poison quotidien

qui révèle des substances chimiques que

nous ingérons malgré nous dans notre

alimentation

[Musique]


Dessous des cartes Géographie des alimentations 3 3 Le Behind the scenes Geography of power supplies 3 3 The Za kulisami Geografia zasilaczy 3 3 The Nos bastidores Geografia das fontes de alimentação 3 3 O

[Musique]

aujourd'hui je suis à versailles dans

l'enceinte de l'école nationale

supérieure du paysage dans l'ancien un

potager du roi car en fait manger n'a

rien d'anodin c'est tout à la fois une

affaire de plaisir de santé et même

d'égalité dans un précédent numéro je

vous ai raconté la mondialisation du

modèle industriel agroalimentaire

aurensan wallon de résistance

d'alternative se met en place et c'est

cela que je voudrais vous raconter

aujourd'hui

prenons comme exemple café c'est un

produit que beaucoup d'entre nous

consommons tous les jours dans les

filières agro alimentaire internationale

de plus en plus longues

le producteur est séparé du consommateur

final par de nombreuses étapes achats

stockage transport conditionnement

distribution qui sont autant en

intermédiaire avec évidemment à chaque

fois un impact sur le prix du paquet de

café dans le système de distribution

traditionnels 85 % du prix d'un paquet

de café est liée au coût de

l'importation de la torréfaction et de

la distribution 3% pour les coûts

d'exportation 2% pour les intermédiaires

le producteur touche donc 10% du prix

final payé

dit autrement lorsqu'on achète un paquet

3 euros au supermarché

le producteur de café touche 30 centimes

et de plus les variations du cours du

café sur les marchés mondiaux sont

volatiles donc la rémunération est

fluctuante

on le voit bien sur cette courbe qui

couvre les trois dernières décennies

maintenant si on décompose le prix d'un

paquet de café venant du commerce dit

équitable

on voit une répartition légèrement

différente

l'importation la torréfaction et la

distribution ne sont plus qu'à soixante

treize pour cent du prix du paquet les

coudes exportations sont inchangées les

frais des intermédiaires disparaissent

il y a à la place une redevance pour le

label hauteur de 2 % + 2 % un nouveau

qui vont aux coopératives équitable pour

assurer leur fonctionnement et au final

une rémunération du producteur deux fois

plus importante que dans circuits

traditionnels soit 20 %

la distribution de ces revenus est

assurée par des organismes de commerce

équitable comme la fairtrade labelling

organisations qui regroupe trois réseaux

régionaux certifié de producteurs en

amérique latine et dans la caraïbe en

afrique et en asie

ces producteurs de café mais aussi de

jus de fruits de sucre cacao vendent

leurs produits à des filières

d'importateurs à un prix fixe majoré

d'une prime de développement qui sert à

financer des projets d'assainissement ou

même de scolarisation dans les régions

de production à l'autre bout de la

chaîne

l'aféas trade organisation réunit des

associations de la belle implantées dans

24 pays que vous voyez ici sur la carte

il existe un autre gage de qualité et de

préservation de l'agriculture locale

c'est la valorisation de l'origine

géographique d'un produit

prenons l'exemple du café éthiopien

parce que cela montre bien où se situent

les rapports de force ethiopie et le

foyer d'origine du café dont elle est

aujourd'hui le sixième producteur

mondial

60% du café éthiopien est exportée et sa

production fait vivent 15 millions de

paysans dans ce pays qui compte 85

millions d'habitants

en 2005 le gouvernement éthiopien

cherche à déposer auprès de plusieurs

pays

les noms de trois crus de café arar irg

hf et sidamo l'idée est que ces noms

deviennent des marques propriétés de

l'état éthiopien et que les redevances

puisse générer plus de revenus nationaux

concrètement en 2005 le prix de vente du

café tu obtiens variait de 60 cents à un

peu plus de 1 dollar

la livre et avec une marque déposée le

même café pourrait être vendu environ 2

dollars la livre en 2006 l'union

européenne le japon le canada décident

de reconnaître les trois marques

éthiopienne mais la demande est rejetée

par le bureau américain des marques et

brevets pour les crues sidamo et harar

qui sont les plus vendus

en fait ce refus est dû à l'association

américaine du café au motif que ces noms

indiquent des régions géographiques et

ne peuvent donc pas être déposé en tant

que marque

or derrière ce refus il y à la compagnie

américaine starbucks leader mondial de

la vente à emporter et de café pour vous

donner un ordre de grandeur en 2005

starbucks a réalisé un chiffre

d'affaires de presque 8 milliards de

dollars

le pib éthiopiens étaient de 12

milliards de dollars la même année ce

qui indique bien les rapports de force

l'ethiopie est alors soutenu par le

wengé britannique oxfam qui lance une

vaste campagne de mobilisation qui

contribuent au compromis trouvé en 2007

l'ethiopie se voir reconnaître la

propriété des noms des trois cafés art

arriaga chef et sidamo et starbucks

obtient de ne pas verser de royalties au

gouvernement d'addis abeba ethiopie n'a

donc pas obtenu gain de cause sur le

plan financier mais a remporté une

victoire puisque les origines

géographiques de ces cafés sont devenus

des marques

cela renforce le réputation au niveau

mondial et à terme cela va accroître les

recettes exportations pour lutter contre

l'uniformisation des produits et des

goûts une autre forme de résistance et

conduits par des organismes comme

l'unesco depuis 2003 l'organisation a

défini la notion de patrimoine culturel

immatériel

ceci dans le but je cite de sauvegarder

les traditions et expressions vivantes

héritées des ancêtres et maintenir la

diversité culturelle

face à la mondialisation croissante fin

de citation c'est dans ce cadre qu'ont

été inscrit au patrimoine culturel

immatériel de l'humanité

l'art du pain d'épicés en croatie du

nord

la cuisine traditionnelle mexicaine

fondée sur le maïs le haricot le piment

hérité des pratiques culinaires

un précédant l'arrivée des espagnols ou

bien encore des pratiques culturelles

comme le repas gastronomique des

français ou encore le régime

méditerranéen qu'on appelle la diète

méditerranéenne puisqu'il s'agit à la

fois d'un mode de vie et d'un modèle

nutritionnel

maintenant regardons une troisième forme

de réponse au système agroalimentaire

mondialisé et qui vient cette fois d'une

prise de conscience sanitaires et

environnement pas entre 1950 et 2000

l'intensification de l'agriculture liés

à l'utilisation des engrais des produits

phytosanitaires a permis de multiplier

par 2,6 la production agricole mondiale

et par là même de répondre à la

croissance démographique puisque dans la

même période la population mondiale a

été multipliée par 2,4

mais cette agriculture intensive qui a

aussi réduit les crises alimentaires a

engendré très souvent une pollution des

sols ou des nappes phréatiques exposant

ainsi les populations aux risques

sanitaires

or aujourd'hui on a un débat autour de

l'agriculture génétiquement modifiés en

2010 les cultures ogm sont pratiquées

dans 29 pays que vous voyez là sur la

carte et couvre à peu près 10% des

terres arables de la planète

regardons le cas de l'union européenne

en 2010 huit pays autorise la culture

des ogm mais de nombreux états membres

est méfiant au nom du principe de

précaution interdisant la culture ou

comme la france en 2008 posant un

moratoire à leur emploi et cela a

entraîné une belle de 23 % des surfaces

cultivées ogm dans l'union européenne

revanche si on regarde à l'échelle

mondiale on constate que les surfaces

cultivées ont progressé de 10% en 2010

et les deux pays qui ont le plus

contribué à cette augmentation sont

l'australie et le burkina faso burkina

faso les surfaces cultivées avec des

organismes génétiquement modifiés

ont progressé de 126% en raison du choix

du gouvernement d'introduire dans le

pays la culture du coton transgénique en

australie cette progression atteint 181

4 % mais c'est un chiffre qu'il faut

tout de même nuancer car il reflète la

reprise de la production des plants ogm

après plusieurs années de sécheresse

paradoxalement l'australie est aussi le

premier producteur d'agriculture

biologique au monde avec plus de 12

millions d'hectares cultivés jus

derrière l'argentine les états unis la

chine ou le brésil

en europe c'est l'espagne qui consacre

le plus de terres arables à la culture

biologique

avec près de 1 million et demi

d'hectares en 2009 soit près de cinq et

demi pour cent de la surface agricole

utile et en france la culture biologique

ne représente que 2 10 % de la surface

agricole utile ce qui soit dit en

passant est très loin des objectifs du

grenelle de l'environnement qui avait

fixé 6% pour 2012

alors est-ce que l'agriculture

biologique certifiée peut constituer une

forme de résistance au modèle

agro-industriel et à la poussée des ogm

en tout cas à l'échelle mondiale

l'agriculture bio reste marginal elle

n'occupe même pas 1 % des terres

cultivées et ce en dépit de l'intérêt

grandissant des consommateurs pour ce

type de produits enfin il ya encore une

autre façon d'augmenter le niveau de

conscience on peut prendre en compte

l'empreinte écologique des produits que

nous consommons

c'est ce qu'on appelle les food miles

qu'on pourrait traduire par kilomètre

alimentaire il s'agit d'évaluer et de

tenir compte des distances parcourues

par la nourriture

depuis son lieu de production jusqu'à

notre assiette et l'évaluation intègre

les coûts de transport et les émissions

de co2 c'est un pacte des fous de miles

n'a cessé d'augmenter avec la

mondialisation

par exemple pour un pot de yaourt aux

fraises vendus dans la ville de

stuttgart

une chercheuse allemande a calculé que

9000 115 km avaient été parcourus par

les différents ingrédients avant que ce

yaourt n'arrive chez l'épicier

pour limiter ces gaspillages et

favoriser les productions locales

plusieurs initiatives citoyennes se

mettent en place comme les amap

association pour le maintien de

l'agriculture paysanne qui établissent

en france un lien entre producteurs

et consommateurs ou encore on a le

mouvement des locavores qu'est né en

2007 en californie et dont l'objectif

est de consommer des produits issus

uniquement des territoires situés dans

un rayon de 100 miles voile alors face à

ces résistances et alternatives que je

viens d'évoquer les grandes entreprises

mondiales de l'agroalimentaire qu'une

part s'implante dans les pays en

développement et investissent dans les

filières bio éthique pour capter ce

marché porteur alors face à cette

capacité d'adaptation il ya deux façons

de voir les choses soit on considère que

la mondialisation de l'agroalimentaire

de toute façon affaibli et englouti

toutes formes de résistance soit on

considère au contraire que après tout

cette capacité d'adaptation à la demande

d'un consommateur qui est plus exigeant

plus préoccupés après tout c'est une

avancée positive voilà à vous de vous

faire votre opinion face à ces deux

postures et quant à moi j'ai tout de

même ma petite idée

alors vous pouvez lire les nouveaux

équilibres agro alimentaires mondiaux au

cercle des économistes opus aux éditions

du cnrs le livre de gilles fumey manger

local manger global l'alimentation

géographique et puis chez arte éditions

dans la collection des grandes enquêtes

3 dvd qui sont en même temps des livres

l'un basse sur le riz le monde selon

monsanto et puis notre poison quotidien

qui révèle des substances chimiques que

nous ingérons malgré nous dans notre

alimentation

[Musique]