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Le Précepteur - channe youtube, SIMONE WEIL - Pourquoi il faut supprimer les partis politiques 📏 (2)

SIMONE WEIL - Pourquoi il faut supprimer les partis politiques 📏 (2)

parti politique

c'est comme un spécialiste de

l'improvisation dans une pièce de racine

ce pas

et ça ne peut pas marcher parce qu'il ya

incompatibilité des approches

il ya conflit d'intérêt entre

l'attachement la vérité et l'unité du

parti

et c'est tout à fait normal d'ailleurs

parce qu'un parti politique ce n'est pas

un club de réflexion

un parti politique c'est une

organisation qui cherche à faire avancer

ses idées

pas à les contredire pas à les remettre

en cause

car les remettre en cause s'est laissé

apparaître une faille

s'est donné à l'adversaire une occasion

de s'engouffrer dans cette faille

est de nous détruire

plus on tolère l'expression d'opinions

divergentes au plus on brouille la lie

du parti

au plus haut

d'un parti morcelé et inconsistant

et ça c'est très mauvais pour la

crédibilité

on peut pas se permettre de douter quand

notre objectif est de prendre le pouvoir

on peut pas se permettre de penser à

haute voix

ça peut paraître puéril mais c'est une

réalité psychologique

rappelez-vous ce qu'on avait dit dans

l'épisode sur l'expérience de milgram le

fait que lorsque les représentants d'une

autorité ne sont pas d'accord entre eux

cette autorité s'effondrent elles

s'effondrent parce qu'on est d'autant

plus enclins à respecter une autorité

qu'elle apparaît comme puissante et

solide

qu'elle apparaît comme sûre d'elle même

donc il n'y a pas le choix c'est si

politique va être efficace

s'il veut atteindre son objectif qui est

de créer de l'adhésion pour accéder au

pouvoir il doit faire taire les voix

discordantes quand bien même elle serait

du côté de la vérité

les idées non pas parce qu'elles sont m

les idées fou parce que la force et de

leur côté

et c'est là qu'on en a au deuxième point

de la critique de simone veil à savoir

la recherche du pouvoir

but la partie politique c'est d'abord

d'accéder au pouvoir

or pour atteindre cet objectif le parti

doit gagner en force il doit gagner en

influence

c'est à dire concrètement il doit

grossir

c'est ce qui fait dire à simone veil que

le but d'un parti politique c'est la

croissance illimitée

partis politiques ne possède jamais trop

d'adhérents ni trop d'électeurs

et même lorsqu'un parti se fait élire il

n'en a pas fini avec la quête du pouvoir

parce qu'alors ils se trouvent

confrontés aux partis d'opposition

et se trouvent confrontés aux

contraintes internationales

autrement dit il se trouve confronté à

tout ce qui n'est pas lui

et tout ce qui n'est pas lui représente

dès lors une menace envers son pouvoir

c'est la phrase de marc edouard nabe

sun qui n'est pas moi et mon adversaire

est donc ce que nous dit simone veil

c'est que cette logique de croissance

illimitée en train de ce qu'elle appelle

un retournement de la relation entre fin

et moyens

qu'est ce que ça veut dire bien ça veut

dire que le but du parti politique n'est

alors plus d'instaurer le bien commun

son but c'est de continuer à croître

non

en clair

que nous dit simone veil c'est que le

parti politique n'est pas un moyen pour

instaurer le bien il devient lui-même le

bien

politique devient lui-même sa propre fin

et ça c'est très ennuyeux

si le parti devient à lui-même sa propre

fin ça veut dire que tout ce qui est

susceptible de favoriser la croissance

du parti est un bien

y compris le mensonge

est compris la comprend non

si vous risquez de perdre 5% des voix en

disant la vérité

dire la vérité

reparti

c'est trahir l'intérêt du parti

être loyal envers son parti ces êtres

déloyale vis-à-vis de la vérité

le but d'un parti politique ce n'est pas

d'avoir raison c'est de convaincre qu'il

a raison

le pouvoir ne se construit pas était

de pouvoir se construit sur de la

croyance

il se construit sur de la passe

c'est à ce titre que simone veil est

pour la suppression des partis

politiques parce que pour elle le bien

ne s'identifient pas au pouvoir

le bien s'identifie à la vérité

alors on entré dans la partie un peu

plus métaphysique de l'exposer c'est à

dire qu'on va tenter de comprendre ce

que simone veil appelle le bien

au début de sa note pour la suppression

générale des partis politiques simone

veil pause les termes de sa réflexion

étant donné que la question est de

savoir si les partis politiques sont un

bien ou un mal elle se pose la question

qu'est ce que le bien

et sa réponse est toute trouvée elle

nous dit le bien c'est la vérité

on peut

dire que c'est sa définition du bien

effectivement c'est sa définition du

bien mais si on devait il ne s'arrête

pas là

elle nous dit le bien c'est la vérité et

la justice

et alors là on a un indice

parce que ça

platon disait le monde sensible et

gouvernés par des essences et la plus

haute des essences c'est le bien lequel

se décline sous trois formes

la vérité

justice et la beauté

la vérité c'est le bien dans le domaine

de la pensée

justice c'est le bien dans le domaine de

la morale

et la beauté c'est le bien dans le

domaine des sens

et donc chaque modalité du bien

correspond à chacune des trois parties

de l'âme

la partie sensible située en bas

la partie morale situe au milieu et la

partie rationnelle situé en haut

évidemment c'est une con sans à laquelle

en tant que moderne on n'est pas habitué

même si dans les mots qu'on utilise au

quotidien on peut constater cette unité

entre les différentes déclinaisons du

bien

par exemple la réponse à un problème

mathématique on pourra dire qu'elle est

vraie

on pourra aussi dire qu'elle est juste

ou qu'elle est bonne

les trois mots fonctionne

même chose quand on parle du jeu d'un

comédien

un bon comédien on parle d'un comédien

qui joue de manière juste

et quantité de manière juste ça fait

vrai

donc vous voyez à traverser exemple que

finalement la pensée de platon n'est pas

si étrange mais qu'elle consiste dans

des analogies et des correspondances

entre les différents domaines de la

réalité

et donc quand simone veil nous donne sa

définition du bien elle nous donne la

définition à laquelle elle adhère à

savoir la définition de platon

or pour platon

le bien dans le domaine de la pensée

c'est la vérité et le bien dans le

domaine de la morale c'est la justice

et l'efficacité

selon le pouvoir ça ne fait pas partie

du bien

ça

8 faire partie des moyens pour parvenir

aux biens

condition de ne pas oublier le bien en

cours de route

or simone veil estime que les partis

politiques oublient le bien en cours de

route

ils oublient qu'ils ne sont que des

moyens en vue d'une autre fin et non pas

une fin en soi

donc on le parti-pris philosophique de

simone veil c'est le parti pris de la

morale de kant contre le parti pris de

la morale utilitariste

la morale des principes contre la morale

des résultats

ça ne veut pas dire que les résultats

n'ont pas d'importance mais ça veut dire

que les principes ont une valeur

supérieure aux résultats

et d'ailleurs simone veil le dit bien

dans son texte elle écrit le bien c'est

la vérité et la justice et en second

lieu l'utilité publique

en second lieu sous-entendu ce n'est pas

ça qui compte le plus

et encore une fois on peut ne pas

partager ce postulat moral

peut choisir la morale utilitariste

plutôt que la morale des principes

est ce qu'il faut bien comprendre

c'est que la condamnation des partis

politiques par simone veil découle de

cette conception morale

pas pour elle la morale est d'au dessus

de l'intérêt

la vérité est au dessus de l'intérêt

et se rassembler autour d'intérêts c'est

pas pareil que se réunir autour de la

vérité

le parti-pris philosophique de simone

veil c'est le parti pris de socrate

contre les sophistes

et son fils pour lesquels le plus

important était pouvoir tandis que pour

socrate le plus important c'était la

vérité

il n'y a point n'accroche possible entre

socrates et les sophistes de même qu'il

n'ya pas de point d'accrochage possible

entre simone veil et les partis

politiques

dans les deux cas on a r un différend

métaphysique

et c'est maintenant que la célèbre

phrase de simone veil pas réellement

prendre sens

je cite

partis politiques sont des organismes

publiquement officiellement constitué de

manière à tuer dans les âmes le sens de

la vérité et de la justice

la critique des partis politiques que

nous livrent simone veil n'est pas

seulement inspirée de platon et de sa

métaphysique du bien

elle a également des racines communes

avec la pensée politique de rousseau

que nous dit rousseau où se nouent dit

que

une démocratie

qui doit gouverner c'est volonté

générale

qu'est ce que la volonté générale eh

bien ce n'est surtout pas la volonté de

la majorité

ayral n'est pas la somme des intérêts

particuliers

la volonté générale c'est la volonté du

peuple au delà des intérêts particuliers

c'est la volée du peuple en tant

qu'entité unis par un intérêt commun

ce que rousseau appel l'intérêt général

l'intérêt de tous

donc l'intérêt tiens

donc selon les critères de rousseau le

sud majoritaire ce n'est pas de la

démocratie

la démocratie ce n'est pas une notion

quantitative

et pourquoi c'est un peu c'est important

parce que ça permet de comprendre que la

démocratie ce n'est pas le pouvoir du

peuple

c'est le pouvoir de la raison du peuple

la démocratie est le pouvoir de la

raison du peuple

la raison c'est ce qui unit pourquoi

parce que la raison et univers celle

tandis que les passions sont 1 10 duel

cinéma mettre tout le monde d'accord

c'est parce que les mathématiques

s'adresse à la raison

et ce qui unit la passion et ceux qui

désunis

qui divise

parce que la passion à son psy dans lego

parce que la passe on se heurte aux

autres passions

et ça aussi c'est une idée qu'on trouve

chez platon le fait que la raison et ce

qui nous fait converger tandis que la

passion est ce qui nous fait diverger

pourquoi l'une des stratégies de

domination en démocratie c'est la

manipulation des passions collectives

parce que la passion collective nous

détournent de la raison est en nous

détournant de la raison elle nous

détournent de ce qui pourrait nous faire

converger et donc nous unir

c'est ce qui fait qu'on évitera de trop

donner la parole au peuple

sauf quand c'est pour exciter quelques

passions collectives

dont pour

simone veil simone veil considère qu'un

peuple sous l'emprise de la passion

collective ne peut pas être un peuple

qui gouvernent puisqu'il n'est déjà pas

un peuple qui se gouverne

parce qu'on gouverne rien sans raison

donc de ceux conduits là encore nous en

démocratie

simone veil -le écrit textuellement elle

dit

nous n'avons jamais rien connu qui

ressemble même de loin à une démocratie

on peut pas être plus clair

donc là on a bien compris ce que simone

penser de nos sociétés dites

démocratiques

mais qu'est ce qu'il en est des partis

politiques parce que c'est quand même ça

le sujet

est bien des partis politiques sont au

fondement de ce schéma de la passion

collective

puisque les partis politiques ne

s'adresse pas à ce qui fait converger le

peuple meas qui le divise

à qui s'adresse un parti politique

une catégorie d'individus ce qu'on

appelle un électorat et cet électorat le

parti politique va devoir représenter

ses intérêts

par exemple si un candidat veut récolter

les voix des fonctionnaires il va parler

de la hausse des salaires dans la

fonction publique

s'il veut les voix des écologistes il va

parler de protection de la planète

et donc à chaque fois qu'un parti

politique s'adressera à son électorat

cible il s'adressera en réalité un


SIMONE WEIL - Pourquoi il faut supprimer les partis politiques 📏 (2) SIMONE WEIL - 为什么应该废除政党 📏 (2)

parti politique

c'est comme un spécialiste de

l'improvisation dans une pièce de racine

ce pas

et ça ne peut pas marcher parce qu'il ya

incompatibilité des approches

il ya conflit d'intérêt entre

l'attachement la vérité et l'unité du

parti

et c'est tout à fait normal d'ailleurs

parce qu'un parti politique ce n'est pas

un club de réflexion

un parti politique c'est une

organisation qui cherche à faire avancer

ses idées

pas à les contredire pas à les remettre

en cause

car les remettre en cause s'est laissé

apparaître une faille

s'est donné à l'adversaire une occasion

de s'engouffrer dans cette faille

est de nous détruire

plus on tolère l'expression d'opinions

divergentes au plus on brouille la lie

du parti

au plus haut

d'un parti morcelé et inconsistant

et ça c'est très mauvais pour la

crédibilité

on peut pas se permettre de douter quand

notre objectif est de prendre le pouvoir

on peut pas se permettre de penser à

haute voix

ça peut paraître puéril mais c'est une

réalité psychologique

rappelez-vous ce qu'on avait dit dans

l'épisode sur l'expérience de milgram le

fait que lorsque les représentants d'une

autorité ne sont pas d'accord entre eux

cette autorité s'effondrent elles

s'effondrent parce qu'on est d'autant

plus enclins à respecter une autorité

qu'elle apparaît comme puissante et

solide

qu'elle apparaît comme sûre d'elle même

donc il n'y a pas le choix c'est si

politique va être efficace

s'il veut atteindre son objectif qui est

de créer de l'adhésion pour accéder au

pouvoir il doit faire taire les voix

discordantes quand bien même elle serait

du côté de la vérité

les idées non pas parce qu'elles sont m

les idées fou parce que la force et de

leur côté

et c'est là qu'on en a au deuxième point

de la critique de simone veil à savoir

la recherche du pouvoir

but la partie politique c'est d'abord

d'accéder au pouvoir

or pour atteindre cet objectif le parti

doit gagner en force il doit gagner en

influence

c'est à dire concrètement il doit

grossir

c'est ce qui fait dire à simone veil que

le but d'un parti politique c'est la

croissance illimitée

partis politiques ne possède jamais trop

d'adhérents ni trop d'électeurs

et même lorsqu'un parti se fait élire il

n'en a pas fini avec la quête du pouvoir

parce qu'alors ils se trouvent

confrontés aux partis d'opposition

et se trouvent confrontés aux

contraintes internationales

autrement dit il se trouve confronté à

tout ce qui n'est pas lui

et tout ce qui n'est pas lui représente

dès lors une menace envers son pouvoir

c'est la phrase de marc edouard nabe

sun qui n'est pas moi et mon adversaire

est donc ce que nous dit simone veil

c'est que cette logique de croissance

illimitée en train de ce qu'elle appelle

un retournement de la relation entre fin

et moyens

qu'est ce que ça veut dire bien ça veut

dire que le but du parti politique n'est

alors plus d'instaurer le bien commun

son but c'est de continuer à croître

non

en clair

que nous dit simone veil c'est que le

parti politique n'est pas un moyen pour

instaurer le bien il devient lui-même le

bien

politique devient lui-même sa propre fin

et ça c'est très ennuyeux

si le parti devient à lui-même sa propre

fin ça veut dire que tout ce qui est

susceptible de favoriser la croissance

du parti est un bien

y compris le mensonge

est compris la comprend non

si vous risquez de perdre 5% des voix en

disant la vérité

dire la vérité

reparti

c'est trahir l'intérêt du parti

être loyal envers son parti ces êtres

déloyale vis-à-vis de la vérité

le but d'un parti politique ce n'est pas

d'avoir raison c'est de convaincre qu'il

a raison

le pouvoir ne se construit pas était

de pouvoir se construit sur de la

croyance

il se construit sur de la passe

c'est à ce titre que simone veil est

pour la suppression des partis

politiques parce que pour elle le bien

ne s'identifient pas au pouvoir

le bien s'identifie à la vérité

alors on entré dans la partie un peu

plus métaphysique de l'exposer c'est à

dire qu'on va tenter de comprendre ce

que simone veil appelle le bien

au début de sa note pour la suppression

générale des partis politiques simone

veil pause les termes de sa réflexion

étant donné que la question est de

savoir si les partis politiques sont un

bien ou un mal elle se pose la question

qu'est ce que le bien

et sa réponse est toute trouvée elle

nous dit le bien c'est la vérité

on peut

dire que c'est sa définition du bien

effectivement c'est sa définition du

bien mais si on devait il ne s'arrête

pas là

elle nous dit le bien c'est la vérité et

la justice

et alors là on a un indice

parce que ça

platon disait le monde sensible et

gouvernés par des essences et la plus

haute des essences c'est le bien lequel

se décline sous trois formes

la vérité

justice et la beauté

la vérité c'est le bien dans le domaine

de la pensée

justice c'est le bien dans le domaine de

la morale

et la beauté c'est le bien dans le

domaine des sens

et donc chaque modalité du bien

correspond à chacune des trois parties

de l'âme

la partie sensible située en bas

la partie morale situe au milieu et la

partie rationnelle situé en haut

évidemment c'est une con sans à laquelle

en tant que moderne on n'est pas habitué

même si dans les mots qu'on utilise au

quotidien on peut constater cette unité

entre les différentes déclinaisons du

bien

par exemple la réponse à un problème

mathématique on pourra dire qu'elle est

vraie

on pourra aussi dire qu'elle est juste

ou qu'elle est bonne

les trois mots fonctionne

même chose quand on parle du jeu d'un

comédien

un bon comédien on parle d'un comédien

qui joue de manière juste

et quantité de manière juste ça fait

vrai

donc vous voyez à traverser exemple que

finalement la pensée de platon n'est pas

si étrange mais qu'elle consiste dans

des analogies et des correspondances

entre les différents domaines de la

réalité

et donc quand simone veil nous donne sa

définition du bien elle nous donne la

définition à laquelle elle adhère à

savoir la définition de platon

or pour platon

le bien dans le domaine de la pensée

c'est la vérité et le bien dans le

domaine de la morale c'est la justice

et l'efficacité

selon le pouvoir ça ne fait pas partie

du bien

ça

8 faire partie des moyens pour parvenir

aux biens

condition de ne pas oublier le bien en

cours de route

or simone veil estime que les partis

politiques oublient le bien en cours de

route

ils oublient qu'ils ne sont que des

moyens en vue d'une autre fin et non pas

une fin en soi

donc on le parti-pris philosophique de

simone veil c'est le parti pris de la

morale de kant contre le parti pris de

la morale utilitariste

la morale des principes contre la morale

des résultats

ça ne veut pas dire que les résultats

n'ont pas d'importance mais ça veut dire

que les principes ont une valeur

supérieure aux résultats

et d'ailleurs simone veil le dit bien

dans son texte elle écrit le bien c'est

la vérité et la justice et en second

lieu l'utilité publique

en second lieu sous-entendu ce n'est pas

ça qui compte le plus

et encore une fois on peut ne pas

partager ce postulat moral

peut choisir la morale utilitariste

plutôt que la morale des principes

est ce qu'il faut bien comprendre

c'est que la condamnation des partis

politiques par simone veil découle de

cette conception morale

pas pour elle la morale est d'au dessus

de l'intérêt

la vérité est au dessus de l'intérêt

et se rassembler autour d'intérêts c'est

pas pareil que se réunir autour de la

vérité

le parti-pris philosophique de simone

veil c'est le parti pris de socrate

contre les sophistes

et son fils pour lesquels le plus

important était pouvoir tandis que pour

socrate le plus important c'était la

vérité

il n'y a point n'accroche possible entre

socrates et les sophistes de même qu'il

n'ya pas de point d'accrochage possible

entre simone veil et les partis

politiques

dans les deux cas on a r un différend

métaphysique

et c'est maintenant que la célèbre

phrase de simone veil pas réellement

prendre sens

je cite

partis politiques sont des organismes

publiquement officiellement constitué de

manière à tuer dans les âmes le sens de

la vérité et de la justice

la critique des partis politiques que

nous livrent simone veil n'est pas

seulement inspirée de platon et de sa

métaphysique du bien

elle a également des racines communes

avec la pensée politique de rousseau

que nous dit rousseau où se nouent dit

que

une démocratie

qui doit gouverner c'est volonté

générale

qu'est ce que la volonté générale eh

bien ce n'est surtout pas la volonté de

la majorité

ayral n'est pas la somme des intérêts

particuliers

la volonté générale c'est la volonté du

peuple au delà des intérêts particuliers

c'est la volée du peuple en tant

qu'entité unis par un intérêt commun

ce que rousseau appel l'intérêt général

l'intérêt de tous

donc l'intérêt tiens

donc selon les critères de rousseau le

sud majoritaire ce n'est pas de la

démocratie

la démocratie ce n'est pas une notion

quantitative

et pourquoi c'est un peu c'est important

parce que ça permet de comprendre que la

démocratie ce n'est pas le pouvoir du

peuple

c'est le pouvoir de la raison du peuple

la démocratie est le pouvoir de la

raison du peuple

la raison c'est ce qui unit pourquoi

parce que la raison et univers celle

tandis que les passions sont 1 10 duel

cinéma mettre tout le monde d'accord

c'est parce que les mathématiques

s'adresse à la raison

et ce qui unit la passion et ceux qui

désunis

qui divise

parce que la passion à son psy dans lego

parce que la passe on se heurte aux

autres passions

et ça aussi c'est une idée qu'on trouve

chez platon le fait que la raison et ce

qui nous fait converger tandis que la

passion est ce qui nous fait diverger

pourquoi l'une des stratégies de

domination en démocratie c'est la

manipulation des passions collectives

parce que la passion collective nous

détournent de la raison est en nous

détournant de la raison elle nous

détournent de ce qui pourrait nous faire

converger et donc nous unir

c'est ce qui fait qu'on évitera de trop

donner la parole au peuple

sauf quand c'est pour exciter quelques

passions collectives

dont pour

simone veil simone veil considère qu'un

peuple sous l'emprise de la passion

collective ne peut pas être un peuple

qui gouvernent puisqu'il n'est déjà pas

un peuple qui se gouverne

parce qu'on gouverne rien sans raison

donc de ceux conduits là encore nous en

démocratie

simone veil -le écrit textuellement elle

dit

nous n'avons jamais rien connu qui

ressemble même de loin à une démocratie

on peut pas être plus clair

donc là on a bien compris ce que simone

penser de nos sociétés dites

démocratiques

mais qu'est ce qu'il en est des partis

politiques parce que c'est quand même ça

le sujet

est bien des partis politiques sont au

fondement de ce schéma de la passion

collective

puisque les partis politiques ne

s'adresse pas à ce qui fait converger le

peuple meas qui le divise

à qui s'adresse un parti politique

une catégorie d'individus ce qu'on

appelle un électorat et cet électorat le

parti politique va devoir représenter

ses intérêts

par exemple si un candidat veut récolter

les voix des fonctionnaires il va parler

de la hausse des salaires dans la

fonction publique

s'il veut les voix des écologistes il va

parler de protection de la planète

et donc à chaque fois qu'un parti

politique s'adressera à son électorat

cible il s'adressera en réalité un