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Youtube Videos, PLATON - L'allégorie de la caverne 📏 (3)

PLATON - L'allégorie de la caverne 📏 (3)

notre expérience qu'on peut commencer à

élaborer des lois et des généralités à

propos de ces objets donc pour platon

l'observation comparer ce serait la

deuxième marche de la connaissance et

cette deuxième marche de la connaissance

n'est pas accessible aux prisonniers de

la caverne qui sont face aux mêmes

objets qui n'ont pas la possibilité de

se déplacer et de diversifier les objets

de leur perception

autrement dit les prisonniers de la

caverne sont limitées à la première

marche de la connaissance ou premier

mode de connaissance qui est la

connaissance du matériel particulier

matériel particulier qu'on pourrait

opposer au matériel général si les

prisonniers avaient la capacité de

mouvement

il pourrait accéder au matériel général

vous pourrez accéder à cette seconde

marche de la connaissance

et d'ailleurs c'est ce qu'ils font la

distinction que faisait platon entre la

connaissance du matériel particulier

qu'il appelait l'opinion on pourrait

dire l'opinion confuse

c'est un peu l'opinion qu'on a quand on

a eu une seule expérience dans un

domaine ou avec un objet et qu'il

distingue du matériel général qu'il

appelle l'opinion droite et l'opinion

droite

c'est l'opinion qu'on forge et qu'on

construit à force d'expérience à force

de comparaison à force de confrontation

à la multitude

mais vous remarqué que dans les deux cas

on est dans la connaissance du matériel

c'est à dire que dans tous les cas notre

connaissance va porter sur des objets

physiques

or on sait et on l'a dit tout à l'heure

que pour platon le monde matériel le

monde sensible ne possède pas le degré

de réalité du monde intelligible et que

donc toutes les connaissances qu'on va

produire sur ce monde matériel non pas

la valeur non pas le degré d'efficience

des connaissances intelligible c'est à

dire des connaissances des choses de

l'esprit

dans les deux cas on se trouve donc dans

l'opinion la doxa puisque la réalité

matérielle est une réalité mouvante

réalité corruptibles et donc la

connaissance du monde matériel ne nous

permet pas encore d'accéder à une

connaissance véritable c'est à dire une

connaissance des essences une

connaissance des réalités intelligible

sachant que chez platon lorsqu'on passe

à la connaissance des réalités

intelligible on entre dans la science ce

qu'on appelle les pistes aimer la

science pour la distinguer de l'opinion

l'opinion étant l'ensemble des

connaissances à propos du monde matériel

on arrive à la troisième idée de cette

allégorie qui est le fait que ces sommes

sont enchaînées depuis leur enfance

alors ici qu'est ce qui apparaît

derrière cette expression depuis leur

enfance bien c'est tout simplement la

notion de conditionnement de

conditionnement dont j'ai parlé dans ma

précédente vidéo sur l'aliénation et

qu'on peut résumer par le fait que ces

hommes n'ont aucun autre référentiel que

celui de leur vie dans la caserne

ils n'ont pas d'autres référentiels

c'est à dire qu'ils n'ont pas la

possibilité d'avoir un autre point de

vue sur le monde ils sont littéralement

prisonniers de leur point de vue

prisonniers de leur subjectivité

or on sait que la connaissance par

définition c'est la confrontation à

l'altérité

c'est le processus de 30 sujet ctive a

sion c'est à dire d'arrachement à sa

subjectivité d'arrachement à son point

de vue or on sait que l'enfance c'est le

moment privilégié de la formation de

l'esprit c'est le moment dans lequel la

construction cognitives et la plus

intense

on sait très bien que la période de

l'enfance est celle qui permet

l'apprentissage optimale donc pour

revenir sur la question du

conditionnement il est clair que le

meilleur moyen d'inscrire une conception

du monde dans un individu s'est dit

travailler depuis son enfance

parce que plus l'apprentissage a lieu

tôt et plus il est facile de le

systématiser donc le fait que ces

prisonniers soient enchaîné depuis

l'enfance montre à quel point leur

conscience et aliénée et montre à quel

point il va leur être difficile de

surpasser leur ignorance et d'accéder à

un niveau supérieur de connaissances

donc l'aliénation

c'est cette impossibilité constitutive

je dis bien constitutive d'envisager une

autre manière de voir le monde et donc

l'impossibilité radical de remettre en

cause ce que nous croyons connaître et

c'est en ce sens qu'on peut dire que les

prisonniers de la caverne sont à notre

image comme le dit socrates

ils sont à notre image parce que même

nous avons été conditionnés

nous avons été conditionnés par des

croyances par des habitudes par des

comportements qui parce que nous les

avons vécu de façon répétée pendant des

années depuis notre enfance ont fini par

s'intégrer à nous comme une seconde

nature

l'habitude est une seconde nature

et de la même façon qu'on ne peut pas

envisager ce dont on n'a jamais fait

l'expérience il paraît très difficile de

sortir de l'état d'ignorance

quand on est enfermé depuis notre

enfance et c'est là qu'on en arrive à

l'élément central de l'allégorie de la

caverne à savoir les ombres alors déjà

qu'est ce qu'une ombre une ombre c'est

la projection d'un objet qui est permise

par l'interception de la lumière donc ce

avec quoi je pense vous serez tous

d'accord c'est que une ombre n'est pas

un objet nombre c'est la trace d'un

objet c'est l'empreinte d'un objet hors

l'erreur des prisonniers qui est une

erreur tout à fait logique c'est de

considérer les ombres des objets comme

étant elle même des objets c'est de

considérer la trace de l'objet comme

étant elle même un objet une ombre n'est

pas un objet du seul fait qu'une ombre

n'a pas d'autonomie par rapport à son

objet l'ombre elle suit l'objet donc

elle a besoin de lui

l'objet c'est l'origine de l'ombre c'est

la source de l'ombre de la même façon

que les essences les réalités

intelligible sont à l'origine des objets

physiques et matérielles

donc lorsque les prisonniers observe les

ombres et les confonde avec des objets

réels ils font exactement comme nous

lorsque nous percevons des objets

physiques et que nous les prenons pour

la vraie réalité c'est à dire la réalité

des essences intelligible on pourra

d'ailleurs ajouté que l'ombre c'est une

zone d'obscurité l'obscurité étant une

métaphore de l'ignorance donc l'ombre

c'est une zone d'obscurité et par

ailleurs une ombre c'est également une

déformation de l'objet nombre elle a

grandi elle rétrécit elle allonge lé tir

mais dans tous les cas elles dénaturent

l'objet dont lé l'ombre l'ombre est

toujours une dénaturation de l'objet de

la même façon que pour platon le monde

sensible est une dénaturation une

falsification de la réalité intelligible

c'est ce qui fait dire à platon que le

monde sensible n'est que le monde des

apparences et qu'en tant que tel

l'apparence est toujours une déformation

une dénaturation de la réalité

intelligible une déformation d'ailleurs

vous noterez qui évolue car selon

l'endroit où va se trouver la lumière

selon la distance entre la lumière et

l'objet est bien l'ombre va prendre des

formes différentes de la même façon

qu'un objet physique va évoluer dans le

temps va prendre différentes formes ou

de la même façon également que

différents objets physiques se

rapportant à la même essence vont

également varier de l'un à l'autre

je disais tout à l'heure dans le monde

matériel il n'y a pas deux objets qu'ils

soient strictement identiques et donc si

on admet l'idée de platon que tout objet

matériel et la projection en mouvement

d'un objet intelligible la ce moment là

on comprendra cette idée qui n'existe

pas deux objets absolument similaire

deux objets qui soit la copie réel et

fidèle de la réalité intelligible dont

elles sont issues

qu'est ce qu'on peut dire encore sur les

ombres de huy que l'ombre c'est quelque

chose qui n'a que deux dimensions alors

que les objets des objets physiques ont

trois dimensions et ça ça a son

importance

l'ombre d'une sphère par exemple c'est

un disque l'ombre d'un cube c'est un

carré autrement dit qu'est ce qu'il se

passe elle se passe que l'ombre nous

fait perdre une dimension de l'objet

l'ombre nous fait perdre un élément

fondamental de la nature de l'objet et

ça c'est l'indicateur de la limitation

de notre champ de perception

j'ai dit à l'instant que les objets

réels avaient trois dimensions mais en

réalité c'est un abus de langage

parce qu'on ne peut pas affirmer que les

objets physiques ont trois dimensions

tout ce qu'on peut affirmer c'est que

nous nous les percevons en trois

dimensions mais nous les percevons en

trois dimensions parce que nous sommes

nous mêmes équipés d'un appareil

sensorielle qui nous fait percevoir le

monde en trois dimensions mais en

réalité nous est fondamentalement

impossible d'affirmer que le monde

lui-même comporte bien trois dimensions

parce qu'après tout il n'y a aucune

raison que notre esprit soit conforme et

à voir le monde tel qu'il est peut-être

sommes nous seulement conformer à voir

le monde tel que nous devons le voir

pour pouvoir nous y adapter

ce qui est très différent et pour ça on

a un bon exemple en géométrie à travers

l'exemple des hypercube qu'est ce que

c'est qu'un hypercube c'est un cube qui

possède une quatrième dimension et pour

modéliser visuellement ce qu'est cette

quatrième dimension

c'est très compliqué parce que comme

nous percevons tout en trois dimensions

il faut utiliser une astuce pour nous

faire comprendre l'existence de cette

quatrième dimension

et si on voulait représenter en trois

dimensions le déplacement d'un point sur

un objet qui en comportera 4 eh bien ça

apparaîtrait à nos yeux comme si le

point traverser une paroisse comme si le

point traverser les murs il ya beaucoup

de personnes qui s'intéressent aux

fantômes qui aurait cette capacité de

traverser les murs là peut-être que les

fantômes sont des êtres qui emprunte

tout simplement la quatrième dimension

mais tout ça pour dire que le discours

que vont produire les prisonniers sur

les ombres c'est une analogie du

discours que nous autres êtres humains

nous produisons sur la réalité sensible

et ce discours on ne peut pas être vrai

au sens entier du terme

tout simplement parce que c'est le point

de vue un individu qui est limité dans

son champ perception est donc le

discours qu'on va produire à partir

d'une perception limitée ne pourra pas

être vrai il sera lui-même limité

ça ne veut pas dire que ce discours sera

entièrement faux parce qu'il sera vrai

du point de vue de l'individu qui fait

l'observation mais il sera faux

vis-à-vis de la réalité de l'objet de

lui-même de l'objet qui se moquent

complètement de la limitation de notre

champ de perception et qui n'a pas

besoin de notre validation sensorielle

pour être ce qu'il est

donc si vous étiez un être en deux

dimensions et que je vous présentais un

cube vous verriez un carré et vous

auriez beau être absolument certain de

votre perception

il n'empêche que cette perception serait

fausse au regard de la réalité de

l'objet donc si la connaissance sur les

ombres est une fausse connaissance c'est

parce que la connaissance ne peut pas

être vrai si elle porte sur un objet que

l'on perçoit mal la connaissance ne peut

pas être vrai si on se trompe sur la

nature de l'objet que l'on cherche à

connaître

c'est en cela que la connaissance des

ombres est une fausse connaissance et

c'est pour ça que platon l'assimilent à

de l'ignorance

ce n'est pas une pure ignorance puisque

la pure ignorance n'existe pas et

d'ailleurs c'est pour ça que chez platon

la fosse connaissance est une étape

nécessaire dans le cheminement vers la

vraie connaissance de la même façon que

dans la dialectique de hegel le faux est

un moment du vrai l'opinion c'est le

fondement de la connaissance

on ne peut pas poser la pointe d'une

pyramide si on n'a pas la bo reposer ses

fondements

donc si on voulait faire un premier

bilan de cette allégorie de la caverne

on pourrait dire que les prisonniers

confondent les ombres avec les objets

réels confondent le simulacre avec la


PLATON - L'allégorie de la caverne 📏 (3)

notre expérience qu'on peut commencer à

élaborer des lois et des généralités à

propos de ces objets donc pour platon

l'observation comparer ce serait la

deuxième marche de la connaissance et

cette deuxième marche de la connaissance

n'est pas accessible aux prisonniers de

la caverne qui sont face aux mêmes

objets qui n'ont pas la possibilité de

se déplacer et de diversifier les objets

de leur perception

autrement dit les prisonniers de la

caverne sont limitées à la première

marche de la connaissance ou premier

mode de connaissance qui est la

connaissance du matériel particulier

matériel particulier qu'on pourrait

opposer au matériel général si les

prisonniers avaient la capacité de

mouvement

il pourrait accéder au matériel général

vous pourrez accéder à cette seconde

marche de la connaissance

et d'ailleurs c'est ce qu'ils font la

distinction que faisait platon entre la

connaissance du matériel particulier

qu'il appelait l'opinion on pourrait

dire l'opinion confuse

c'est un peu l'opinion qu'on a quand on

a eu une seule expérience dans un

domaine ou avec un objet et qu'il

distingue du matériel général qu'il

appelle l'opinion droite et l'opinion

droite

c'est l'opinion qu'on forge et qu'on

construit à force d'expérience à force

de comparaison à force de confrontation

à la multitude

mais vous remarqué que dans les deux cas

on est dans la connaissance du matériel

c'est à dire que dans tous les cas notre

connaissance va porter sur des objets

physiques

or on sait et on l'a dit tout à l'heure

que pour platon le monde matériel le

monde sensible ne possède pas le degré

de réalité du monde intelligible et que

donc toutes les connaissances qu'on va

produire sur ce monde matériel non pas

la valeur non pas le degré d'efficience

des connaissances intelligible c'est à

dire des connaissances des choses de

l'esprit

dans les deux cas on se trouve donc dans

l'opinion la doxa puisque la réalité

matérielle est une réalité mouvante

réalité corruptibles et donc la

connaissance du monde matériel ne nous

permet pas encore d'accéder à une

connaissance véritable c'est à dire une

connaissance des essences une

connaissance des réalités intelligible

sachant que chez platon lorsqu'on passe

à la connaissance des réalités

intelligible on entre dans la science ce

qu'on appelle les pistes aimer la

science pour la distinguer de l'opinion

l'opinion étant l'ensemble des

connaissances à propos du monde matériel

on arrive à la troisième idée de cette

allégorie qui est le fait que ces sommes

sont enchaînées depuis leur enfance

alors ici qu'est ce qui apparaît

derrière cette expression depuis leur

enfance bien c'est tout simplement la

notion de conditionnement de

conditionnement dont j'ai parlé dans ma

précédente vidéo sur l'aliénation et

qu'on peut résumer par le fait que ces

hommes n'ont aucun autre référentiel que

celui de leur vie dans la caserne

ils n'ont pas d'autres référentiels

c'est à dire qu'ils n'ont pas la

possibilité d'avoir un autre point de

vue sur le monde ils sont littéralement

prisonniers de leur point de vue

prisonniers de leur subjectivité

or on sait que la connaissance par

définition c'est la confrontation à

l'altérité

c'est le processus de 30 sujet ctive a

sion c'est à dire d'arrachement à sa

subjectivité d'arrachement à son point

de vue or on sait que l'enfance c'est le

moment privilégié de la formation de

l'esprit c'est le moment dans lequel la

construction cognitives et la plus

intense

on sait très bien que la période de

l'enfance est celle qui permet

l'apprentissage optimale donc pour

revenir sur la question du

conditionnement il est clair que le

meilleur moyen d'inscrire une conception

du monde dans un individu s'est dit

travailler depuis son enfance

parce que plus l'apprentissage a lieu

tôt et plus il est facile de le

systématiser donc le fait que ces

prisonniers soient enchaîné depuis

l'enfance montre à quel point leur

conscience et aliénée et montre à quel

point il va leur être difficile de

surpasser leur ignorance et d'accéder à

un niveau supérieur de connaissances

donc l'aliénation

c'est cette impossibilité constitutive

je dis bien constitutive d'envisager une

autre manière de voir le monde et donc

l'impossibilité radical de remettre en

cause ce que nous croyons connaître et

c'est en ce sens qu'on peut dire que les

prisonniers de la caverne sont à notre

image comme le dit socrates

ils sont à notre image parce que même

nous avons été conditionnés

nous avons été conditionnés par des

croyances par des habitudes par des

comportements qui parce que nous les

avons vécu de façon répétée pendant des

années depuis notre enfance ont fini par

s'intégrer à nous comme une seconde

nature

l'habitude est une seconde nature

et de la même façon qu'on ne peut pas

envisager ce dont on n'a jamais fait

l'expérience il paraît très difficile de

sortir de l'état d'ignorance

quand on est enfermé depuis notre

enfance et c'est là qu'on en arrive à

l'élément central de l'allégorie de la

caverne à savoir les ombres alors déjà

qu'est ce qu'une ombre une ombre c'est

la projection d'un objet qui est permise

par l'interception de la lumière donc ce

avec quoi je pense vous serez tous

d'accord c'est que une ombre n'est pas

un objet nombre c'est la trace d'un

objet c'est l'empreinte d'un objet hors

l'erreur des prisonniers qui est une

erreur tout à fait logique c'est de

considérer les ombres des objets comme

étant elle même des objets c'est de

considérer la trace de l'objet comme

étant elle même un objet une ombre n'est

pas un objet du seul fait qu'une ombre

n'a pas d'autonomie par rapport à son

objet l'ombre elle suit l'objet donc

elle a besoin de lui

l'objet c'est l'origine de l'ombre c'est

la source de l'ombre de la même façon

que les essences les réalités

intelligible sont à l'origine des objets

physiques et matérielles

donc lorsque les prisonniers observe les

ombres et les confonde avec des objets

réels ils font exactement comme nous

lorsque nous percevons des objets

physiques et que nous les prenons pour

la vraie réalité c'est à dire la réalité

des essences intelligible on pourra

d'ailleurs ajouté que l'ombre c'est une

zone d'obscurité l'obscurité étant une

métaphore de l'ignorance donc l'ombre

c'est une zone d'obscurité et par

ailleurs une ombre c'est également une

déformation de l'objet nombre elle a

grandi elle rétrécit elle allonge lé tir

mais dans tous les cas elles dénaturent

l'objet dont lé l'ombre l'ombre est

toujours une dénaturation de l'objet de

la même façon que pour platon le monde

sensible est une dénaturation une

falsification de la réalité intelligible

c'est ce qui fait dire à platon que le

monde sensible n'est que le monde des

apparences et qu'en tant que tel

l'apparence est toujours une déformation

une dénaturation de la réalité

intelligible une déformation d'ailleurs

vous noterez qui évolue car selon

l'endroit où va se trouver la lumière

selon la distance entre la lumière et

l'objet est bien l'ombre va prendre des

formes différentes de la même façon

qu'un objet physique va évoluer dans le

temps va prendre différentes formes ou

de la même façon également que

différents objets physiques se

rapportant à la même essence vont

également varier de l'un à l'autre

je disais tout à l'heure dans le monde

matériel il n'y a pas deux objets qu'ils

soient strictement identiques et donc si

on admet l'idée de platon que tout objet

matériel et la projection en mouvement

d'un objet intelligible la ce moment là

on comprendra cette idée qui n'existe

pas deux objets absolument similaire

deux objets qui soit la copie réel et

fidèle de la réalité intelligible dont

elles sont issues

qu'est ce qu'on peut dire encore sur les

ombres de huy que l'ombre c'est quelque

chose qui n'a que deux dimensions alors

que les objets des objets physiques ont

trois dimensions et ça ça a son

importance

l'ombre d'une sphère par exemple c'est

un disque l'ombre d'un cube c'est un

carré autrement dit qu'est ce qu'il se

passe elle se passe que l'ombre nous

fait perdre une dimension de l'objet

l'ombre nous fait perdre un élément

fondamental de la nature de l'objet et

ça c'est l'indicateur de la limitation

de notre champ de perception

j'ai dit à l'instant que les objets

réels avaient trois dimensions mais en

réalité c'est un abus de langage

parce qu'on ne peut pas affirmer que les

objets physiques ont trois dimensions

tout ce qu'on peut affirmer c'est que

nous nous les percevons en trois

dimensions mais nous les percevons en

trois dimensions parce que nous sommes

nous mêmes équipés d'un appareil

sensorielle qui nous fait percevoir le

monde en trois dimensions mais en

réalité nous est fondamentalement

impossible d'affirmer que le monde

lui-même comporte bien trois dimensions

parce qu'après tout il n'y a aucune

raison que notre esprit soit conforme et

à voir le monde tel qu'il est peut-être

sommes nous seulement conformer à voir

le monde tel que nous devons le voir

pour pouvoir nous y adapter

ce qui est très différent et pour ça on

a un bon exemple en géométrie à travers

l'exemple des hypercube qu'est ce que

c'est qu'un hypercube c'est un cube qui

possède une quatrième dimension et pour

modéliser visuellement ce qu'est cette

quatrième dimension

c'est très compliqué parce que comme

nous percevons tout en trois dimensions

il faut utiliser une astuce pour nous

faire comprendre l'existence de cette

quatrième dimension

et si on voulait représenter en trois

dimensions le déplacement d'un point sur

un objet qui en comportera 4 eh bien ça

apparaîtrait à nos yeux comme si le

point traverser une paroisse comme si le

point traverser les murs il ya beaucoup

de personnes qui s'intéressent aux

fantômes qui aurait cette capacité de

traverser les murs là peut-être que les

fantômes sont des êtres qui emprunte

tout simplement la quatrième dimension

mais tout ça pour dire que le discours

que vont produire les prisonniers sur

les ombres c'est une analogie du

discours que nous autres êtres humains

nous produisons sur la réalité sensible

et ce discours on ne peut pas être vrai

au sens entier du terme

tout simplement parce que c'est le point

de vue un individu qui est limité dans

son champ perception est donc le

discours qu'on va produire à partir

d'une perception limitée ne pourra pas

être vrai il sera lui-même limité

ça ne veut pas dire que ce discours sera

entièrement faux parce qu'il sera vrai

du point de vue de l'individu qui fait

l'observation mais il sera faux

vis-à-vis de la réalité de l'objet de

lui-même de l'objet qui se moquent

complètement de la limitation de notre

champ de perception et qui n'a pas

besoin de notre validation sensorielle

pour être ce qu'il est

donc si vous étiez un être en deux

dimensions et que je vous présentais un

cube vous verriez un carré et vous

auriez beau être absolument certain de

votre perception

il n'empêche que cette perception serait

fausse au regard de la réalité de

l'objet donc si la connaissance sur les

ombres est une fausse connaissance c'est

parce que la connaissance ne peut pas

être vrai si elle porte sur un objet que

l'on perçoit mal la connaissance ne peut

pas être vrai si on se trompe sur la

nature de l'objet que l'on cherche à

connaître

c'est en cela que la connaissance des

ombres est une fausse connaissance et

c'est pour ça que platon l'assimilent à

de l'ignorance

ce n'est pas une pure ignorance puisque

la pure ignorance n'existe pas et

d'ailleurs c'est pour ça que chez platon

la fosse connaissance est une étape

nécessaire dans le cheminement vers la

vraie connaissance de la même façon que

dans la dialectique de hegel le faux est

un moment du vrai l'opinion c'est le

fondement de la connaissance

on ne peut pas poser la pointe d'une

pyramide si on n'a pas la bo reposer ses

fondements

donc si on voulait faire un premier

bilan de cette allégorie de la caverne

on pourrait dire que les prisonniers

confondent les ombres avec les objets

réels confondent le simulacre avec la