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RFI: Journal en Français Facile, Journal en français facile 27/04/2020 20h00 GMT

Journal en français facile 27/04/2020 20h00 GMT

Merci d'écouter RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Julien Coquelle-Roëhm : L'heure de retrouver comme tous les soirs votre Journal en français facile avec à la une : - la ville de Bhopal en Inde où 11 personnes sont mortes du Covid-19. Toutes étaient des rescapées de la fuite de gaz d'une usine dans les années 80. Elle a fragilisé les poumons et le cœur de centaines de milliers de personnes.

- aux États-Unis,on l'a vue, embarrassée, gênée face aux déclarations de Donald Trump dans ses points presse sur le coronavirus. Portrait dans ce journal de Deborah Birx, elle coordonne la réponse américaine au coronavirus et regrette que les erreurs du président empêchent les américains de se concentrer sur les informations importantes.

- et puis pour se protéger du Covid-19, il est mieux d'avoir un masque mais ils manquent parfois. D'autres profitent de la demande pour faire des profits comme en Suisse. Vous l'entendrez. ------

JCR : On parle souvent des personnes « à risque », plus vulnérables que d'autres face au coronavirus. Parmi elles, il y a ceux qui souffrent de maladies respiratoires chroniques, c'est-à-dire de problèmes durables au niveau des poumons. En Inde, les 300 000 survivants de l'accident industriel le plus meurtrier des dernières décennies craignent maintenant de mourir du Covid-19. C'était en 1984, dans la ville de Bhopal, au centre du pays où a eu lieu la fuite de gaz de l'usine d'Union Carbide. L'exposition à ce gaz a rendu ces victimes vulnérables aux maladies pulmonaires. Certains sont déjà morts. Sébastien Farcis.

La ville de Bhopal a connu 11 décès du Covid-19. Tous étaient des rescapés de la fuite de gaz de 1984. Dans la ville, au moins 150 000 survivants sont très vulnérables, à cause de pathologies existantes. Rachna Dhingra est militante dans le groupe de Bhopal pour l'information et l'action. 50% de ces personnes souffrent de maladies chroniques du cœur, 20% ont des problèmes aux poumons et un grand nombre a des problèmes aux reins. Le gouvernement régional a empiré la situation : fin mars, il a réquisitionné l'hôpital réservé à ces survivants pour en faire un centre de traitement du Covid-19. Avant de revenir sur cette décision. Rachna Dhingra s'inquiète du manque d'attention qui est porté à ces victimes. La plupart de ces personnes sont pauvres, et vivent parfois à 5 dans 10 m², donc il leur est impossible de garder leurs distances. Il faut les tester en masse car pour l'instant nous arrivons trop tard : sur les 11 personnes décédées, 4 sont mortes avant d'être admises à l'hôpital et 3 dans les 12 premières heures de leur hospitalisation. Après le recours de cette association, la Cour d'appel régionale vient d'obliger cet hôpital des victimes de Bhopal à tester tous leurs patients au Covid-19. Une première victoire pour ralentir une hécatombe potentielle.

JCR : La pandémie de Covid-19 qui a fait plus de 208 000 morts dans le monde depuis son apparition en Chine fin 2019. Le 30 janvier alors que seuls 82 cas avaient été détectés en dehors de la Chine, l'Organisation Mondiale de la Santé avait évoqué une situation d'urgence de santé publique mondiale. Le monde aurait dû écouter l'OMS à ce moment-là a déclaré aujourd'hui le patron de l'organisation Tedros Gebre-yesus. « Nous avions dit de trouver les cas, tester, isoler et rechercher les contacts dit-il. Les pays qui ont suivi ces conseils sont en meilleure position que les autres. » C'est peut-être encore une réponse à Donald Trump qui a suspendu le financement américain à l'OMS. L'accusant d'avoir tardé à alerter sur la situation pour ne pas froisser la Chine. Aux États-Unis justement, les déclarations de Donald Trump compliquent la tâche de la coordinatrice de la réponse au coronavirus à la Maison Blanche, Deborah Birx qui assiste aux conférences de presse de Donald Trump et qui doit rester impassible c'est à dire ne pas réagir quand Donald Trump suggère par exemple, comme la semaine dernière, d'injecter du désinfectant aux malades du Covid-19 ce qui est bien sûr extrêmement dangereux. Qui est cette femme docteur qui refuse pour l'instant de critiquer le président ? Son portrait avec Romain Lemaresquier.

Elle ne parle pas souvent. Mais quand Deborah Birx le fait : ses mots sont bien choisis pour éviter tout quiproquo. Tout l'inverse de ce à quoi elle assiste depuis le début de l'épidémie du coronavirus lorsque Donald Trump tient ses conférences de presse. Il faut dire que Deborah Birx est une cartésienne. Fille d'une infirmière enseignante et d'un mathématicien, également ingénieur électronique, ce docteur en médecine n'aime pas l'à peu près. Pour preuve : Deborah Birx s'est très vite tournée vers l'immunologie, en se concentrant sur la recherche d'un vaccin contre le sida. On est alors dans la deuxième moitié des années 80, au plus fort de cette autre épidémie. Après cette étape, Deborah Birx devient directrice du programme de recherche sur le VIH de l'armée américaine, qu'elle quittera avec le grade de colonel pour devenir coordinatrice mondiale du sida aux États-Unis en 2014. Le 27 février dernier, Mike Pence, le vice-président américain la nomme coordinatrice de la réponse de la Maison Blanche au coronavirus. Et si depuis le début de la crise Deborah Birx restait plutôt silencieuse, ce dimanche elle n'a pas hésité à critiquer les médias américains, trop concentrés sur les déclarations de Donald Trump et qui omettent selon elle des informations capitales pour les américains. JCR : Et les États-Unis où certains États se déconfinent même si le pays est de loin le plus endeuillé par le Covid-19 avec plus de 56 000 morts. Deux exemples, les restaurants qui rouvrent en Géorgie ou les salons de beauté et les coiffeurs dans le Missouri. Dans l'État de New York, le plus touché du pays, certaines activités comme les chantiers reprendront doucement à la mi-mai et seulement dans le nord de l'État. Le gouverneur, Andrew Cuomo, a en revanche décider d'annuler pour de bon la primaire démocrate. Joe Biden est de toute façon certain ou presque d'être le candidat démocrate à la présidentielle. Dans tous les pays qui sortent de confinement, les masques sont des outils essentiels pour se protéger, mais vous le savez peut être se procurer des masques en temps de Covid-19 est souvent difficile et parfois impossible. Pour d'autres, c'est un commerce qui peut rapporter gros. En Suisse, certains revendeurs ont profité de la crise pour se faire de solides marges avec des masques vendus parfois jusqu'à 25 fois leur prix d'origine alors que les hôpitaux suisses eux-aussi, connaissaient des difficultés pour s'équiper. RFI, Genève, Jérémie Lanche.

20 francs suisses, un peu moins de 20 euros le kilo de masques FFP2 vendus en janvier. Quelques semaines plus tard, le prix moyen tournait autour des 200 francs. Avec des disparités énormes entre les pays. 60 francs le kilo pour les masques exportés vers la Chine. Plus de 200 francs pour l'Allemagne et même 528 francs pour une cargaison à destination de la Guinée équatoriale. En 2020, la Suisse a déjà vendu 25 tonnes de masques de protection à l'étranger. Contre 13kg pour toute l'année 2019. La raison tient à la présence en Suisse de nombreux intermédiaires qui ont acheté des stocks juste avant le début de la pandémie. Pour les revendre à prix d'or au plus offrant. Au grand dam des professionnels de santé, parfois victimes de pénurie. Et des autorités qui ont dû puiser dans leurs réserves stratégiques. Berne prévoit maintenant d'acheter 500 millions de masques supplémentaires. À des prix jugés déjà très élevé par la commission des finances du Parlement.

JCR : Chez le voisin français, le gouvernement a promis aujourd'hui que 26 millions de masques « grand public » seraient disponibles chaque semaine dès la fin avril et que la France pourrait produire d'ici la fin mai 20 millions de masques médicaux pour les professionnels de santé. Chaque semaine, c'est la moitié des besoins par semaine des soignants dans le pays. Les français doivent sortir de confinement à partir du 11 mai, il aura duré presque deux mois et comme dans beaucoup de pays où l'on ne peut plus sortir les français ont passé beaucoup de temps devant les écrans. À la télévision française, le confinement a fait exploser les scores des émissions d'aventure. Ces programmes familiaux qui donnent la sensation des grands espaces et du sport ont beaucoup de succès en général, mais encore plus en ce moment, c'est un peu une évasion à vivre depuis son canapé. Isabelle Chenu.

C'est une alternative à l'enfermement dont les français raffolent, se dépenser par procuration, et en famille, devant les jeux d'aventure à la télévision. L'émission « Koh Lanta », affiche des scores d'audience remarquables. six millions et demi de téléspectateurs en moyenne depuis le 21 février pour ce jeu hebdomadaire qui voit s'affronter depuis 20 ans deux équipes en mode survie sur une ile déserte. Mer, sable, soleil, défis à relever, endurance physique, le rebond chez les téléspectateurs les plus jeunes est notable. 45% des 15/34 ans regarde l'émission et 54% des 4/14 ans. De quoi s'assurer pour quelques années encore un public fidèle. Ce type de programme permet de s'évader et pallie aussi l'absence de compétitions sportives. Privé de ballon rond, le site So Foot commente d'ailleurs en direct chaque vendredi les épisodes du jeu diffusé sur TF1. Autre jeu d'aventure qui a battu des records, « Pékin Express » sur M6 a attiré 3,4 millions de téléspectateurs lors de sa finale début avril et la chaine a mis en ligne six des meilleurs saisons de son jeu. Sur l'aventure les chaînes traditionnelles que l'on disait menacées par les plateformes refont des scores d'audience d'une autre époque. JCR : Isabelle Chenu du service culture de RFI. On termine avec elle ce Journal en français facile, merci de l'avoir suivi ! Vous pouvez le réécouter et le lire sur le site de RFI Savoirs. On s'y retrouve quand vous voulez et dans cinquante minutes pour un nouveau journal.


Journal en français facile 27/04/2020 20h00 GMT Easy French Newspaper 27/04/2020 20h00 GMT

Merci d'écouter RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel. Julien Coquelle-Roëhm : L'heure de retrouver comme tous les soirs votre Journal en français facile avec à la une : - la ville de Bhopal en Inde où 11 personnes sont mortes du Covid-19. Toutes étaient des rescapées de la fuite de gaz d'une usine dans les années 80. Elle a fragilisé les poumons et le cœur de centaines de milliers de personnes.

- aux États-Unis,on l'a vue, embarrassée, gênée face aux déclarations de Donald Trump dans ses points presse sur le coronavirus. Portrait dans ce journal de Deborah Birx, elle coordonne la réponse américaine au coronavirus et regrette que les erreurs du président empêchent les américains de se concentrer sur les informations importantes.

- et puis pour se protéger du Covid-19, il est mieux d'avoir un masque mais ils manquent parfois. D'autres profitent de la demande pour faire des profits comme en Suisse. Vous l'entendrez. ------

JCR : On parle souvent des personnes « à risque », plus vulnérables que d'autres face au coronavirus. Parmi elles, il y a ceux qui souffrent de maladies respiratoires chroniques, c'est-à-dire de problèmes durables au niveau des poumons. En Inde, les 300 000 survivants de l'accident industriel le plus meurtrier des dernières décennies craignent maintenant de mourir du Covid-19. C'était en 1984, dans la ville de Bhopal, au centre du pays où a eu lieu la fuite de gaz de l'usine d'Union Carbide. L'exposition à ce gaz a rendu ces victimes vulnérables aux maladies pulmonaires. Certains sont déjà morts. Sébastien Farcis.

La ville de Bhopal a connu 11 décès du Covid-19. Tous étaient des rescapés de la fuite de gaz de 1984. Dans la ville, au moins 150 000 survivants sont très vulnérables, à cause de pathologies existantes. Rachna Dhingra est militante dans le groupe de Bhopal pour l'information et l'action. 50% de ces personnes souffrent de maladies chroniques du cœur, 20% ont des problèmes aux poumons et un grand nombre a des problèmes aux reins. Le gouvernement régional a empiré la situation : fin mars, il a réquisitionné l'hôpital réservé à ces survivants pour en faire un centre de traitement du Covid-19. Avant de revenir sur cette décision. Rachna Dhingra s'inquiète du manque d'attention qui est porté à ces victimes. La plupart de ces personnes sont pauvres, et vivent parfois à 5 dans 10 m², donc il leur est impossible de garder leurs distances. Il faut les tester en masse car pour l'instant nous arrivons trop tard : sur les 11 personnes décédées, 4 sont mortes avant d'être admises à l'hôpital et 3 dans les 12 premières heures de leur hospitalisation. Après le recours de cette association, la Cour d'appel régionale vient d'obliger cet hôpital des victimes de Bhopal à tester tous leurs patients au Covid-19. Une première victoire pour ralentir une hécatombe potentielle.

JCR : La pandémie de Covid-19 qui a fait plus de 208 000 morts dans le monde depuis son apparition en Chine fin 2019. Le 30 janvier alors que seuls 82 cas avaient été détectés en dehors de la Chine, l'Organisation Mondiale de la Santé avait évoqué une situation d'urgence de santé publique mondiale. Le monde aurait dû écouter l'OMS à ce moment-là a déclaré aujourd'hui le patron de l'organisation Tedros Gebre-yesus. « Nous avions dit de trouver les cas, tester, isoler et rechercher les contacts dit-il. Les pays qui ont suivi ces conseils sont en meilleure position que les autres. » C'est peut-être encore une réponse à Donald Trump qui a suspendu le financement américain à l'OMS. L'accusant d'avoir tardé à alerter sur la situation pour ne pas froisser la Chine. Aux États-Unis justement, les déclarations de Donald Trump compliquent la tâche de la coordinatrice de la réponse au coronavirus à la Maison Blanche, Deborah Birx qui assiste aux conférences de presse de Donald Trump et qui doit rester impassible c'est à dire ne pas réagir quand Donald Trump suggère par exemple, comme la semaine dernière, d'injecter du désinfectant aux malades du Covid-19 ce qui est bien sûr extrêmement dangereux. Qui est cette femme docteur qui refuse pour l'instant de critiquer le président ? Son portrait avec Romain Lemaresquier.

Elle ne parle pas souvent. Mais quand Deborah Birx le fait : ses mots sont bien choisis pour éviter tout quiproquo. Tout l'inverse de ce à quoi elle assiste depuis le début de l'épidémie du coronavirus lorsque Donald Trump tient ses conférences de presse. Il faut dire que Deborah Birx est une cartésienne. Fille d'une infirmière enseignante et d'un mathématicien, également ingénieur électronique, ce docteur en médecine n'aime pas l'à peu près. Pour preuve : Deborah Birx s'est très vite tournée vers l'immunologie, en se concentrant sur la recherche d'un vaccin contre le sida. On est alors dans la deuxième moitié des années 80, au plus fort de cette autre épidémie. Après cette étape, Deborah Birx devient directrice du programme de recherche sur le VIH de l'armée américaine, qu'elle quittera avec le grade de colonel pour devenir coordinatrice mondiale du sida aux États-Unis en 2014. Le 27 février dernier, Mike Pence, le vice-président américain la nomme coordinatrice de la réponse de la Maison Blanche au coronavirus. Et si depuis le début de la crise Deborah Birx restait plutôt silencieuse, ce dimanche elle n'a pas hésité à critiquer les médias américains, trop concentrés sur les déclarations de Donald Trump et qui omettent selon elle des informations capitales pour les américains. JCR : Et les États-Unis où certains États se déconfinent même si le pays est de loin le plus endeuillé par le Covid-19 avec plus de 56 000 morts. Deux exemples, les restaurants qui rouvrent en Géorgie ou les salons de beauté et les coiffeurs dans le Missouri. Dans l'État de New York, le plus touché du pays, certaines activités comme les chantiers reprendront doucement à la mi-mai et seulement dans le nord de l'État. Le gouverneur, Andrew Cuomo, a en revanche décider d'annuler pour de bon la primaire démocrate. Joe Biden est de toute façon certain ou presque d'être le candidat démocrate à la présidentielle. Dans tous les pays qui sortent de confinement, les masques sont des outils essentiels pour se protéger, mais vous le savez peut être se procurer des masques en temps de Covid-19 est souvent difficile et parfois impossible. Pour d'autres, c'est un commerce qui peut rapporter gros. En Suisse, certains revendeurs ont profité de la crise pour se faire de solides marges avec des masques vendus parfois jusqu'à 25 fois leur prix d'origine alors que les hôpitaux suisses eux-aussi, connaissaient des difficultés pour s'équiper. RFI, Genève, Jérémie Lanche.

20 francs suisses, un peu moins de 20 euros le kilo de masques FFP2 vendus en janvier. Quelques semaines plus tard, le prix moyen tournait autour des 200 francs. Avec des disparités énormes entre les pays. 60 francs le kilo pour les masques exportés vers la Chine. Plus de 200 francs pour l'Allemagne et même 528 francs pour une cargaison à destination de la Guinée équatoriale. En 2020, la Suisse a déjà vendu 25 tonnes de masques de protection à l'étranger. Contre 13kg pour toute l'année 2019. La raison tient à la présence en Suisse de nombreux intermédiaires qui ont acheté des stocks juste avant le début de la pandémie. Pour les revendre à prix d'or au plus offrant. Au grand dam des professionnels de santé, parfois victimes de pénurie. Et des autorités qui ont dû puiser dans leurs réserves stratégiques. Berne prévoit maintenant d'acheter 500 millions de masques supplémentaires. À des prix jugés déjà très élevé par la commission des finances du Parlement.

JCR : Chez le voisin français, le gouvernement a promis aujourd'hui que 26 millions de masques « grand public » seraient disponibles chaque semaine dès la fin avril et que la France pourrait produire d'ici la fin mai 20 millions de masques médicaux pour les professionnels de santé. Chaque semaine, c'est la moitié des besoins par semaine des soignants dans le pays. Les français doivent sortir de confinement à partir du 11 mai, il aura duré presque deux mois et comme dans beaucoup de pays où l'on ne peut plus sortir les français ont passé beaucoup de temps devant les écrans. À la télévision française, le confinement a fait exploser les scores des émissions d'aventure. Ces programmes familiaux qui donnent la sensation des grands espaces et du sport ont beaucoup de succès en général, mais encore plus en ce moment, c'est un peu une évasion à vivre depuis son canapé. Isabelle Chenu.

C'est une alternative à l'enfermement dont les français raffolent, se dépenser par procuration, et en famille, devant les jeux d'aventure à la télévision. L'émission « Koh Lanta », affiche des scores d'audience remarquables. six millions et demi de téléspectateurs en moyenne depuis le 21 février pour ce jeu hebdomadaire qui voit s'affronter depuis 20 ans deux équipes en mode survie sur une ile déserte. Mer, sable, soleil, défis à relever, endurance physique, le rebond chez les téléspectateurs les plus jeunes est notable. 45% des 15/34 ans regarde l'émission et 54% des 4/14 ans. De quoi s'assurer pour quelques années encore un public fidèle. Ce type de programme permet de s'évader et pallie aussi l'absence de compétitions sportives. Privé de ballon rond, le site So Foot commente d'ailleurs en direct chaque vendredi les épisodes du jeu diffusé sur TF1. Autre jeu d'aventure qui a battu des records, « Pékin Express » sur M6 a attiré 3,4 millions de téléspectateurs lors de sa finale début avril et la chaine a mis en ligne six des meilleurs saisons de son jeu. Sur l'aventure les chaînes traditionnelles que l'on disait menacées par les plateformes refont des scores d'audience d'une autre époque. JCR : Isabelle Chenu du service culture de RFI. On termine avec elle ce Journal en français facile, merci de l'avoir suivi ! Vous pouvez le réécouter et le lire sur le site de RFI Savoirs. On s'y retrouve quand vous voulez et dans cinquante minutes pour un nouveau journal.