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Livres utiles - Livre Audio - Channe Youtube, L'art de la victoire. Autobiographie du fondateur de Nike. Phil Knight. Livre audio (1)

L'art de la victoire. Autobiographie du fondateur de Nike. Phil Knight. Livre audio (1)

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et bibi édition présente rare de la

victoire auto biographie du fondateur de

nike de phil knight

lui par thierry saboulard bonne écoute

ici vois-tu on est obligé de courir tant

qu'on peut pour rester au même endroit

si tu veux te déplacer tu dois courir au

moins deux fois plus vite lewis carroll

de l'autre côté du miroir

1962

voulu aborder le sujet avec mon père une

fois trouvé le courage de lui parler de

mon idée folle j'ai décidé de le faire

tôt dans la soirée c'était toujours le

meilleur moment avec papa il était

détendu repos allongé dans son fauteuil

inclinables dans le coin télé quand je

ferme les yeux et que je me concentre je

peux encore entendre les rires du public

et les jingles sonore de ses programmes

préférés reagan chain et ride mais il

est maire et battles par dessus tout

chaque épisode commencé avec fred

chantant oraux et d'étranges choses sont

en train de se produire

j'ai installé une chaise à côté de lui

j'ai fait un grand sourire et j'ai

attendu la publicité suivante j'avais

répété me réplique encore et encore dans

ma tête l'entrée en matière en

particulier papa tu te souviens de

l'idée folle que j'avais eu à stanford

c'était l'un de mes derniers cours un

séminaire sur l'entrepreneuriat

j'avais écrit un devoir de recherche sur

les chaussures et le papier est passé du

stade du travail ordinaire à celui

d'obsession absolue en tant que coureur

j'en connaissais un rayon sur les

chaussures passionné par le monde des

affaires

je savais que les appareils photos

japonais avait révolutionné ce marché

dominé jusque là par les allemands

j'avais donc soutenu dans mon papier que

les chaussures de course japonaise

pourrait faire la même chose l'idée

m'intéressait puis elle m'a inspiré et

captivé cela paraissait si évident si

simple et le potentiel était si grand

j'avais passé des semaines et des

semaines sur ce papier j'avais squatter

la bibliothèque et dévoré tout ce que je

pouvais trouver sur l'import export et

la création d'entreprise comme le

voulait la règle j'ai finalement

présenté mon papier à mes camarades de

promotion ce qui a semblé les ennuyer

profondément pas un seul d'entre eux n'a

posé de questions ils ont salué ma

passion et mon engagement avec des

soupirs et des regards vides le

professeur lui a trouvé comme une idée

folle était intéressante il m'a mis un à

je n'ai jamais cessé de penser à ce

papier tout au long du temps qu'il me

restait à passer à stanford lors de

chaque jogging matinal jusqu'à ce moment

précis dans le coin télé j'avais

réfléchi au fait d'aller au japon de

trouver une entreprise de chaussures de

lui exposer mon idée folle dans l'espoir

qu'elle l'accueille avec un peu plus

d'enthousiasmé que mes camarades de

promo etc accepte de s'associer avec un

gamin timide pâle et tout maigre 2,7 et

assoupi quel oregon je pourrais aussi

profiter de ce voyage au japon pour

faire un détour exotique à l'aller comme

au retour comment pouvais-je laisser ma

trace dans ce monde sans le connaître un

tant soit peu avant de disputer une

course importante on veut toujours aller

tester la piste un voyage autour du

monde avec mon sac à dos serait sans

doute la meilleure chose à faire à

l'époque personne ne parlait des choses

à faire avant de mourir mais ce que

j'avais en tête s'y apparentait avant de

mourir ou d'être trop vieux et usé par

les petites choses de la vie quotidienne

je voulais visiter les plus beaux et les

plus merveilleux endroit de la planète

et les plus sacrées je voulais

évidemment goûter les autres cuisines

entendre d'autres langues immergé dans

d'autres cultures mais ce dont j'avais

terriblement envie c'était la connexion

avec un c majuscule

je voulais expérimenter ce que les

chinois appellent tao les grecs logos

les hindous d'acquis ni les bouddhistes

d'armes à ce que les chrétiens appellent

l'esprit avant de m'établir pour de bon

tu devais d'abord mieux comprendre

l'humanité explorez les plus grands

temples églises et sanctuaire que devait

ressentir la présence de dieu oui faute

d'un meilleur mot dieu mais j'avais

d'abord besoin de l'accord de mon père

j'avais en fait surtout besoin de son

argent l'année précédente j'avais déjà

évoqué la possibilité de faire un grand

voyage et mon père semblait plutôt

ouvert à cette idée mais ils avaient

sûrement dû oublier et cette fois ci

j'en demande est probablement trop en

plus de faire ce voyage onéreux au japon

créer une entreprise il allait sûrement

prendre ça pour un nouveau caprice ce

serait sûrement la goutte qui fera

déborder le vase un vase qui coûterait

beaucoup d'argent j'avais quelques

économies grâce à mon passage dans

l'armée et à différents jobs d'été

j'avais également prévu de vendre ma

voiture une mg noir de 1960 avec des

pneus de course et un moteur twin cam la

même voiture que celle que conduisait

elle vise dans sous le ciel bleu d'hawaï

tout cela me permettrait de récolter 15

millions $ ce qui comme je l'expliquais

à mon père était loin d'être assez il a

fait oui de la tête à bout connais un

peu puis son regard s'est décollé de la

télé pour se poser sur moi alors que je

lui exposer mon projet

papa tu te souviens de notre discussion

quand je t'ai dit que je voulais

découvrir le monde l'himalaya les

pyramides la mer morte papa la mer morte

eh bien je pense aussi m'arrêter au

japon papa tu te souviens de mon idée

folle les chaussures de course japonaise

ça peut être énorme papa énorme

j'exagérais volontairement j'en faisais

des tonnes pour défendre mon projet

alors que j'avais toujours détesté

vendre et que ce type de ventes en

particulier ne marche quasiment jamais

mon père venait juste de débourser des

milliers de dollars pour l'université

d'oregon puis des milliers de dollars de

plus pour stanford il est l éditeur de

l'organe journaux un excellent poste qui

nous permettait de satisfaire tous nos

besoins matériels et de vivre dans une

maison blanche spacieuse sur chris brown

street à island dans la banlieue la plus

paisible de portland mais ils n'étaient

pas riches et puis nous étions en 1962

le monde paraissait plus grand à

l'époque certes les êtres humains

commencé à tourner en orbite autour de

la terre dans des capsules mais 90% des

américains n'avaient encore jamais pris

l'avion la plupart des gens ne s'était

même jamais aventuré à plus de 150 km de

chez eux donc la simple évocation d'un

voyage en avion au tour du monde aurait

déconcerté n'importe quel père et en

particulier le mien dont le prédécesseur

au journal était mort dans un crash

aérien

même en mettant de côté l'argent et les

questions de sécurité le projet dans son

ensemble paraissait peu réaliste je

savais que 26 nouvelles entreprises sur

27 échoué mon père connaissait lui aussi

ses statistiques et l'idée de prendre un

tel risque allait à l'encontre de tous

ses principes

mon père était un membre très

conventionnel de l'église épiscopale il

était très croyant mais il vénérait

aussi une autre divinité secrète la

respectabilité il appréciait le fait

d'avoir une grande maison coloniale une

jolie femme d enfant obéissant mais ils

émettent encore plus que ses amis et ses

voisins sachent qu'ils avaient tout cela

il aimait être admiré il ne voyait pas

l'intérêt de s'amuser à faire le tour du

monde ce n'était pas quelque chose à

faire surtout pas par les enfants

respectable d'homme respectable les

enfants des autres ne faisait pas ce

genre de choses c'était réservé aux

beatnik ce mouvement né aux états unis

dans les années 1950 qui refusaient les

conventions de la société industrielle

moderne et aspirait à une façon de vivre

dépouillé de tout superflu note de

l'éditeur et or hipsters il est possible

que la principale raison de l'obsession

de mon père pour la respectabilité et

été la crainte de son propre chaos

intérieur de temps à autre ce chaos

pouvait exploser soudainement sans

avertissement tard dans la nuit le

téléphone dans l'entré sonné et

j'entendais la même voix rocailleuse

quand je décrochais vient chercher vieux

j'enfilais alors mon imperméable c'est

nuit là il y avait bien souvent une

pluie fine et prenait la voiture

jusqu'au club de mon père je me souviens

de ce club aussi clairement que je me

souviens de ma propre chambre avec sa

bibliothèque en chaîne qui allait du sol

au plafond et ses fauteuils bergère ce

club centenaire ressembler au salon

d'une maison de campagne anglaise bref

éminemment respectable je trouvais

toujours mon père assis à la même table

dans le même fauteuil je l'aidais à se

lever ça va papa bien sûr que ça va je

le guidait vers la voiture et nous

faisions toujours comme si de rien

n'était sur le chemin du retour il se

tenait parfaitement droit presque

majestueux et nous parlions de sport

parler de sport était ma façon de me

distraire de me détendre quand j'étais

stressé mon père aimait le sport lui

aussi le sport était toujours

respectable pour toutes ces raisons et

pour bien d'autres encore je m'attendais

à ce que mon père et agissent à mon

exposé par un plissement de front et une

pirouette en voilà une idée complètement

folle tu rêves bac mon prénom et

philippe mais mon père m'appelait

toujours bac en fait ils m'appelaient

bac avant même ma naissance ma mère m'a

raconté qu'il avait l'habitude de

toucher son ventre lorsqu'elle était

enceinte et de demander comment va le

petit bac aujourd'hui cependant lorsque

j'ai fini de présenter mon plan mon père

à redresser son fauteuil inclinable et

m'a lancé un regard amusé et il m'a dit

qu'il avait toujours regretté de ne pas

avoir voyagé davantage quand il était

jeune il a ajouté qu'un voyage pourrait

apporter la touche finale à mon

éducation il a dit un certain nombre de

choses tout davantage focalisé sur le

voyage que sur mon idée folle mais je ne

me sentais pas de recentrer la

discussion je ne me sentais pas de me

plaindre tout simplement parce qu'il

était en train de donner son accord et

son argent

au québec ok je les remercier et j'ai

quitté le coin télé avant qu'il ne

change d'avis ce n'est que plus tard que

j'ai réalisé dans un accès de

culpabilité que le fait que mon père ait

peut voyager est l une des raisons

inavouées de mon envie de partir

peut-être la principale raison ce voyage

cette idée folle était un moyen assez

sûr de devenir une autre personne que

lui quelqu'un de moins respectable ou du

mois quelqu'un de moins obsédés par la

respectabilité le reste de la famille se

montra beaucoup moins enthousiaste

lorsque ma grand mère a eu vent de mon

itinéraire un élément en particulier à

interpeller le japon sangloter tél

pourquoi le japon bugs il ya quelques

années les japs voulaient nous tuer tu

ne te souviens pas peur rabat les jabs

ont essayé de conquérir le monde

certains d'entre eux ne savent même pas

qu'ils ont perdu ils se cachent ils

pourraient le faire prisonnier bac et te

crever les yeux ils sont connus pour ça

il crève les yeux de leurs prisonniers

j'aimais ma grand mère maternelle que

nous appelions tous maman hatfield et je

comprenais ses craintes on ne pouvait

pas imaginer de destinations plus

lointaines que le japon pour une

personne de rosberg la petite ville

agricole de l'orégon où elle est née et

a vécu toute sa vie j'y ai passé de

nombreux étés avec l epa parade field

presque tous les soirs nous nous

installions sous le porche et nous


L'art de la victoire. Autobiographie du fondateur de Nike. Phil Knight. Livre audio (1) Die Kunst des Siegens. Autobiografie des Gründers von Nike. Phil Knight. Hörbuch (1) The art of victory. Autobiography of the founder of Nike. Phil Knight. Audio book (1) El arte de la victoria. Autobiografía del fundador de Nike. Phil Knight. Audiolibro (1) A arte da vitória. Autobiografia do fundador da Nike. Phil Knight. Livro áudio (1)

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moins deux fois plus vite lewis carroll

de l'autre côté du miroir

1962

voulu aborder le sujet avec mon père une

fois trouvé le courage de lui parler de

mon idée folle j'ai décidé de le faire

tôt dans la soirée c'était toujours le

meilleur moment avec papa il était

détendu repos allongé dans son fauteuil

inclinables dans le coin télé quand je

ferme les yeux et que je me concentre je

peux encore entendre les rires du public

et les jingles sonore de ses programmes

préférés reagan chain et ride mais il

est maire et battles par dessus tout

chaque épisode commencé avec fred

chantant oraux et d'étranges choses sont

en train de se produire

j'ai installé une chaise à côté de lui

j'ai fait un grand sourire et j'ai

attendu la publicité suivante j'avais

répété me réplique encore et encore dans

ma tête l'entrée en matière en

particulier papa tu te souviens de

l'idée folle que j'avais eu à stanford

c'était l'un de mes derniers cours un

séminaire sur l'entrepreneuriat

j'avais écrit un devoir de recherche sur

les chaussures et le papier est passé du

stade du travail ordinaire à celui

d'obsession absolue en tant que coureur

j'en connaissais un rayon sur les

chaussures passionné par le monde des

affaires

je savais que les appareils photos

japonais avait révolutionné ce marché

dominé jusque là par les allemands

j'avais donc soutenu dans mon papier que

les chaussures de course japonaise

pourrait faire la même chose l'idée

m'intéressait puis elle m'a inspiré et

captivé cela paraissait si évident si

simple et le potentiel était si grand

j'avais passé des semaines et des

semaines sur ce papier j'avais squatter

la bibliothèque et dévoré tout ce que je

pouvais trouver sur l'import export et

la création d'entreprise comme le

voulait la règle j'ai finalement

présenté mon papier à mes camarades de

promotion ce qui a semblé les ennuyer

profondément pas un seul d'entre eux n'a

posé de questions ils ont salué ma

passion et mon engagement avec des

soupirs et des regards vides le

professeur lui a trouvé comme une idée

folle était intéressante il m'a mis un à

je n'ai jamais cessé de penser à ce

papier tout au long du temps qu'il me

restait à passer à stanford lors de

chaque jogging matinal jusqu'à ce moment

précis dans le coin télé j'avais

réfléchi au fait d'aller au japon de

trouver une entreprise de chaussures de

lui exposer mon idée folle dans l'espoir

qu'elle l'accueille avec un peu plus

d'enthousiasmé que mes camarades de

promo etc accepte de s'associer avec un

gamin timide pâle et tout maigre 2,7 et

assoupi quel oregon je pourrais aussi

profiter de ce voyage au japon pour

faire un détour exotique à l'aller comme

au retour comment pouvais-je laisser ma

trace dans ce monde sans le connaître un

tant soit peu avant de disputer une

course importante on veut toujours aller

tester la piste un voyage autour du

monde avec mon sac à dos serait sans

doute la meilleure chose à faire à

l'époque personne ne parlait des choses

à faire avant de mourir mais ce que

j'avais en tête s'y apparentait avant de

mourir ou d'être trop vieux et usé par

les petites choses de la vie quotidienne

je voulais visiter les plus beaux et les

plus merveilleux endroit de la planète

et les plus sacrées je voulais

évidemment goûter les autres cuisines

entendre d'autres langues immergé dans

d'autres cultures mais ce dont j'avais

terriblement envie c'était la connexion

avec un c majuscule

je voulais expérimenter ce que les

chinois appellent tao les grecs logos

les hindous d'acquis ni les bouddhistes

d'armes à ce que les chrétiens appellent

l'esprit avant de m'établir pour de bon

tu devais d'abord mieux comprendre

l'humanité explorez les plus grands

temples églises et sanctuaire que devait

ressentir la présence de dieu oui faute

d'un meilleur mot dieu mais j'avais

d'abord besoin de l'accord de mon père

j'avais en fait surtout besoin de son

argent l'année précédente j'avais déjà

évoqué la possibilité de faire un grand

voyage et mon père semblait plutôt

ouvert à cette idée mais ils avaient

sûrement dû oublier et cette fois ci

j'en demande est probablement trop en

plus de faire ce voyage onéreux au japon

créer une entreprise il allait sûrement

prendre ça pour un nouveau caprice ce

serait sûrement la goutte qui fera

déborder le vase un vase qui coûterait

beaucoup d'argent j'avais quelques

économies grâce à mon passage dans

l'armée et à différents jobs d'été

j'avais également prévu de vendre ma

voiture une mg noir de 1960 avec des

pneus de course et un moteur twin cam la

même voiture que celle que conduisait

elle vise dans sous le ciel bleu d'hawaï

tout cela me permettrait de récolter 15

millions $ ce qui comme je l'expliquais

à mon père était loin d'être assez il a

fait oui de la tête à bout connais un

peu puis son regard s'est décollé de la

télé pour se poser sur moi alors que je

lui exposer mon projet

papa tu te souviens de notre discussion

quand je t'ai dit que je voulais

découvrir le monde l'himalaya les

pyramides la mer morte papa la mer morte

eh bien je pense aussi m'arrêter au

japon papa tu te souviens de mon idée

folle les chaussures de course japonaise

ça peut être énorme papa énorme

j'exagérais volontairement j'en faisais

des tonnes pour défendre mon projet

alors que j'avais toujours détesté

vendre et que ce type de ventes en

particulier ne marche quasiment jamais

mon père venait juste de débourser des

milliers de dollars pour l'université

d'oregon puis des milliers de dollars de

plus pour stanford il est l éditeur de

l'organe journaux un excellent poste qui

nous permettait de satisfaire tous nos

besoins matériels et de vivre dans une

maison blanche spacieuse sur chris brown

street à island dans la banlieue la plus

paisible de portland mais ils n'étaient

pas riches et puis nous étions en 1962

le monde paraissait plus grand à

l'époque certes les êtres humains

commencé à tourner en orbite autour de

la terre dans des capsules mais 90% des

américains n'avaient encore jamais pris

l'avion la plupart des gens ne s'était

même jamais aventuré à plus de 150 km de

chez eux donc la simple évocation d'un

voyage en avion au tour du monde aurait

déconcerté n'importe quel père et en

particulier le mien dont le prédécesseur

au journal était mort dans un crash

aérien

même en mettant de côté l'argent et les

questions de sécurité le projet dans son

ensemble paraissait peu réaliste je

savais que 26 nouvelles entreprises sur

27 échoué mon père connaissait lui aussi

ses statistiques et l'idée de prendre un

tel risque allait à l'encontre de tous

ses principes

mon père était un membre très

conventionnel de l'église épiscopale il

était très croyant mais il vénérait

aussi une autre divinité secrète la

respectabilité il appréciait le fait

d'avoir une grande maison coloniale une

jolie femme d enfant obéissant mais ils

émettent encore plus que ses amis et ses

voisins sachent qu'ils avaient tout cela

il aimait être admiré il ne voyait pas

l'intérêt de s'amuser à faire le tour du

monde ce n'était pas quelque chose à

faire surtout pas par les enfants

respectable d'homme respectable les

enfants des autres ne faisait pas ce

genre de choses c'était réservé aux

beatnik ce mouvement né aux états unis

dans les années 1950 qui refusaient les

conventions de la société industrielle

moderne et aspirait à une façon de vivre

dépouillé de tout superflu note de

l'éditeur et or hipsters il est possible

que la principale raison de l'obsession

de mon père pour la respectabilité et

été la crainte de son propre chaos

intérieur de temps à autre ce chaos

pouvait exploser soudainement sans

avertissement tard dans la nuit le

téléphone dans l'entré sonné et

j'entendais la même voix rocailleuse

quand je décrochais vient chercher vieux

j'enfilais alors mon imperméable c'est

nuit là il y avait bien souvent une

pluie fine et prenait la voiture

jusqu'au club de mon père je me souviens

de ce club aussi clairement que je me

souviens de ma propre chambre avec sa

bibliothèque en chaîne qui allait du sol

au plafond et ses fauteuils bergère ce

club centenaire ressembler au salon

d'une maison de campagne anglaise bref

éminemment respectable je trouvais

toujours mon père assis à la même table

dans le même fauteuil je l'aidais à se

lever ça va papa bien sûr que ça va je

le guidait vers la voiture et nous

faisions toujours comme si de rien

n'était sur le chemin du retour il se

tenait parfaitement droit presque

majestueux et nous parlions de sport

parler de sport était ma façon de me

distraire de me détendre quand j'étais

stressé mon père aimait le sport lui

aussi le sport était toujours

respectable pour toutes ces raisons et

pour bien d'autres encore je m'attendais

à ce que mon père et agissent à mon

exposé par un plissement de front et une

pirouette en voilà une idée complètement

folle tu rêves bac mon prénom et

philippe mais mon père m'appelait

toujours bac en fait ils m'appelaient

bac avant même ma naissance ma mère m'a

raconté qu'il avait l'habitude de

toucher son ventre lorsqu'elle était

enceinte et de demander comment va le

petit bac aujourd'hui cependant lorsque

j'ai fini de présenter mon plan mon père

à redresser son fauteuil inclinable et

m'a lancé un regard amusé et il m'a dit

qu'il avait toujours regretté de ne pas

avoir voyagé davantage quand il était

jeune il a ajouté qu'un voyage pourrait

apporter la touche finale à mon

éducation il a dit un certain nombre de

choses tout davantage focalisé sur le

voyage que sur mon idée folle mais je ne

me sentais pas de recentrer la

discussion je ne me sentais pas de me

plaindre tout simplement parce qu'il

était en train de donner son accord et

son argent

au québec ok je les remercier et j'ai

quitté le coin télé avant qu'il ne

change d'avis ce n'est que plus tard que

j'ai réalisé dans un accès de

culpabilité que le fait que mon père ait

peut voyager est l une des raisons

inavouées de mon envie de partir

peut-être la principale raison ce voyage

cette idée folle était un moyen assez

sûr de devenir une autre personne que

lui quelqu'un de moins respectable ou du

mois quelqu'un de moins obsédés par la

respectabilité le reste de la famille se

montra beaucoup moins enthousiaste

lorsque ma grand mère a eu vent de mon

itinéraire un élément en particulier à

interpeller le japon sangloter tél

pourquoi le japon bugs il ya quelques

années les japs voulaient nous tuer tu

ne te souviens pas peur rabat les jabs

ont essayé de conquérir le monde

certains d'entre eux ne savent même pas

qu'ils ont perdu ils se cachent ils

pourraient le faire prisonnier bac et te

crever les yeux ils sont connus pour ça

il crève les yeux de leurs prisonniers

j'aimais ma grand mère maternelle que

nous appelions tous maman hatfield et je

comprenais ses craintes on ne pouvait

pas imaginer de destinations plus

lointaines que le japon pour une

personne de rosberg la petite ville

agricole de l'orégon où elle est née et

a vécu toute sa vie j'y ai passé de

nombreux étés avec l epa parade field

presque tous les soirs nous nous

installions sous le porche et nous