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Youtube Videos, KANT - L'impératif catégorique 📏 (2)

KANT - L'impératif catégorique 📏 (2)

morale nous est imposée par vous même ça

veut dire que pour contre la loi morale

elle est présente de manière innée en

tout homme c'est ce qu'il appelle la

raison morale et c'est selon lui ce qui

fait réellement la différence entre

l'humanité et le reste des êtres vivants

l'être humain possède une raison morale

ce qu'on a l'habitude d'appeler une

conscience morale qui est pour ainsi

dire l'instant son intérieur de

l'autorité morale

l'instance intérieur de l'autorité

morale c'est l'idée que nous avons tous

en nous le principe du bien

nous avons tous en nous la loi morale à

laquelle nous devons obéir

alors là évidemment beaucoup

d'objections ont été faites à compte

notamment l'idée que les valeurs morales

les principes moraux sont d'abord des

acquis de la culture et de l'éducation

est la meilleure preuve en est que selon

les cultures

on ne considérera pas les mêmes choses

comme étant bonne ou mauvaise d'un

produit moral

on a ce qu'on appelle des singularités

moral donc c'est l'idée que la morale ne

serait pas quelque chose d'universel

ce serait quelque chose de

culturellement et historiquement

déterminée et c'est vrai qu'on en fait

tous l'expérience à notre propre échelle

il ya certaines choses qu'on considère

comme morale aujourd'hui ou en tout cas

qui ne s'oppose pas à la morale

aujourd'hui et qui pouvait être

considéré comme parfaitement immoral

au moyen-âge ou dans l'antiquité

donc les conceptions morales évoluent

elles évoluent dans le temps elles

évoluent dans l'espace comme dirait

pascal

vérité en deçà des pyrénées erreur

au-delà

ça signifie que selon le modèle culturel

dans lequel on va évoluer n'auront pas

forcément les mêmes conceptions morales

la question c'est de savoir est-ce que

cela met en échec la conception qu

ancien de la morale

eh bien non parce qu'en réalité c'est ce

qu'on appelle une morale formel c'est à

dire un cadre moral une structure morale

qui peut se retrouver de manière

universelle

indépendamment du contenu qu'on va

donner à la loi morale ce que veut dire

compte c'est que tous les hommes

possèdent une morale tous les hommes

possèdent une loi morale mais qu'ils ont

différentes manières de la mettre en

pratique

c'est comme si je vous disais que la

notion d'éducation existe partout et

pourtant ça ne veut pas dire que tout

les éducations sont identiques

le fait que l'éducation soit un concept

universel ne signifie pas que le contenu

de l'éducation soit le même partout

donc la loi morale selon quand elle se

caractérise par son universalité et

également par son caractère inné et les

fondements de la métaphysique des moeurs

c'est l'occasion que quand tu as trouvé

pour formuler précisément ce que selon

lui la loi morale nous dit quand nous

sommes confrontés

un choix moral donc c'est comme si quand

avait cherché à faire parler notre

conscience morale faire parler notre

raison morale pour lui faire dire ce

qu'elle nous dit de manière indicible de

manière parfois purement intuitive et

d'ailleurs c'est ça le but de la

démarche de compte c'est de rendre

consciente et explicite la loi morale

qui s'exprime en nous de manière parfois

inconsciente et intuitive

et c'est là qu'on en arrive à une

première formulation de la loi morale

kantienne plus exactement de l'impératif

catégorique qui est issu de cette loi

morale

voilà ce que nous dit la première

formulation de l'impératif catégorique

agit uniquement d'après la maxime qui

fait que tu puisse vouloir en même temps

qu'elle devienne une loi universelle

alors cette citation est assez connu

elle mérite qu'on s'y arrête un petit

peu qu'on la reformuler et qu'on la

décortique la première chose c'est que

cette formulation confirme ce qu'on

disait il ya quelques instants sur le

fait que la morale qu'ancienne est une

morale formelle c'est d'ailleurs pour ça

qu'ont certains commentateurs récuse

l'expression même de morale kantienne

parce qu'en réalité quand ne propose pas

une morale il nous propose une structure

morale il nous propose un cadre moral et

le cadre moral compte c'est de dire que

on reconnaît la moralité d'une action au

fait que l'on pourrait vouloir que ceux

qui la guide soit partagé par tout le

monde on va le dire de manière encore un

peu plus simple lorsque vous vous

apprêtez à effectuer l'action et que

vous vous posez la question de savoir si

elle est morale ou pas posez vous la

question est ce que ce par quoi je suis

guidé actuellement je voudrais que cela

guide également toute l'humanité est ce

que je voudrais que toute l'humanité

soient guidés par le même principe

d'action qui est en train de me guider

actuellement c'est ça le test de

vérification de la morale chez quand

c'est le fait de passer cette épreuve de

l'universalisation du principe de mon

action le principe de mon action et

c'est de dire quelle est la loi qui me

parle

au moment où je choisis de lui obéir

quelle est la loi qui me dit que ce que

je m'apprête à faire est bien ou mal

et bien cette loi si je peux vouloir

qu'elle guide l'humanité à ce moment là

cela signifie que mon action et moral

alors faisons attention ici au

contresens habituelle qui consiste à

réduire cette proposition quant au

fameux adage ne fait pas à l'autre ce

que tu pas qu'il te fasse pas ce que ne

fait pas à l'autre ce que tu ne voudrais

pas qu'il te fasse cdu conséquentialiste

mme c'est l'idée que parce que je ne

voudrais pas subir telle ou telle chose

parce que ça produirait en moi de la

souffrance ou du déplaisir peu importe

pour cette raison là je ne voudrais pas

non plus l'appliquer à l'autre mais ça

c'est une morale des conséquences c'est

une morale de la prudence qui fait que

je ne vais pas me mettre en situation de

risque c'est exactement la même logique

que ce qu'on disait tout à l'heure sur

celui qui agit conformément à la loi

morale et non pas par respect de la loi

morale donc ne fais pas à autrui ce que

tu ne voudrais pas qu'il te fasse ce

n'est pas la morale contiennent donc là

quand il nous laisse un peu sur notre

faim parce que cette formulation de

l'impératif catégorique

mais concrètement elle ne dit pas ce que

l'on doit faire

elle ne dit pas quels axes les bonnes

quelle action mauvaise elle ne dit pas

quels sont les valeurs que l'on doit

incarner dans nos actions là pour

l'instant tout ce que nous dit quand

c'est que si on est ok pour que tout le

monde partage nos conceptions ça veut

dire que notre conception et morale

c'est peut-être un petit peu léger donc

au va accorder à quand le crédit de ses

intentions et on va les voir

immédiatement la deuxième formulation de

l'impératif catégorique la deuxième

formulation de l'impératif catégorique

elle et j'oserais dire un peu plus

intéressante parce qu'elle commence à

nous donner une idée du contenu que l'on

doit donner à notre action pour qu'elle

soit considérée comme une action morale

donc je vais maintenant vous lire la

deuxième formulation de l'impératif

catégorique c'est quand

j de telle façon que tu traites

l'humanité aussi bien dans ta personne

que dans tout autre toujours en même

temps comme fin et jamais simplement

comme moyen et là on a enfin une

formulation du contenu de l'action

morale selon quand l'action morale c'est

celle qui est guidé par la notion de

dignité

qu'est ce que c'est que la dignité c'est

la valeur particulière qu'a l'être

humain et qu'est ce qui confère cette

valeur particulière à l'être humain

c'est le fait qu'il soit doté d'une

raison morale

j'ai eu l'occasion d'en parler dans mon

débat avec aq et éthiques

sur le légalisme ce qui structure la

notion de dignité humaine

c'est le fait que les êtres humains

soient porteurs d'une raison morale qui

fait qu'ils se posent la question de la

bonté ou part de leurs actes alors bien

entendu on peut critiquer cette

conception de la dignité peut dire comme

le font les utilitaristes que ce n'est

qu'une invention une abstraction

métaphysique qui ne repose sur rien de

matériel

mais toujours est il que pour quand

l'homme possède un statut particulier

parmi les êtres

il est doué d'une conscience morale et

les doigts d'une raison morale et en ce

sens il a une valeur particulière qu'il

appelle la dignité

là où les êtres inanimé eux vont pas de

dignité mais ont un prix la valeur de la

chose inanimée chez compte c'est le prix

la valeur de l'être humain c'est la

dignité et donc l'idée de quand c'est de

dire que parce que l'être humain possède

une dignité

il ne peut pas être traité comme une

chose il ne peut pas être traité comme

un être inanimé qui n'a qu'un prix mais

qui n'a pas de dignité

donc quand opère une séparation radicale

entre l'être humain qui possède une

dignité entre les choses qui possède un

prix

et c'est ça qui conditionne

intégralement son impératif catégorique

l'impératif catégorique cindy qu'une

action est moralement bonne quand dans

notre manière de traiter l'humanité nous

ne voyons pas en l'autre un moyen pour

satisfaire notre intérêt nous y voyons

un être humain à part entière un être

humain qui n'appartient qu'à lui un être

humain sur lequel je n'ai pas de droit

d'appropriation et le fait que je n'ai

pas de droit d'appropriation de l'autre

c'est ce qui m'interdit de considérer

l'autre comme un objet c'est ce qui

m'interdit de le considérer comme un

moyen c'est ce qui m'interdit de me

servir de lui à son détriment

pour parvenir à mes fins donc vous voyez

que la rhône a quand même un pas

supplémentaire qui est franchie par

rapport à la première formulation

l'impératif catégorique c'est à dire qu

on a l'idée d'une dignité humaine qui

doivent structurer l'ensemble de nos

comportements

et vous remarquerez quelque chose de

très intéressant c'est que quand tu

appliques ce traitement de l'humanité

non seulement aux autres mais aussi à

soi même

ça veut dire que pour quand on se

comporte de manière immorale

lorsque l'on ne se traite pas soi même

comme une fin en soi c'est à dire

lorsqu'on ne respecte pas sa propre

dignité et qu'est ce que c'est notre

dignité

et bien c'est précisément le fait qu'on

ne se considère pas comme chose on se

considère pas comme un objet on se

considère comme ayant une valeur

supplémentaire

on se considère comme ayant une

signification supplémentaires et cette

signification c'est précisément le fait

que nous serions capables de distinguer

entre le bien et le mal

cette capacité que nous avons à obéir

non pas à une autorité extérieure qui

s'imposent à nous mais à une partie de

nous-mêmes qui est universellement

partagé le fait de se comporter

moralement selon compte c'est la

démonstration de notre appartenance à

l'humanité et le fait d'agir de manière

immorale

c'est le fait de s'exclure soi même du

cercle de l'humanité donc vous voyez que

la morale qu'ancienne ce n'est pas une

morale qui nous permet de faire des

compromis avec notre conscience

on ne joue pas avec la morale on ne

plaisante pas avec la morale et c'est ce

qui a fait dire à certains que la morale

de comptes étaient trop désincarné pour

avoir une réelle pertinence dans la vie

réelle je crois que c'est charles péguy

qui disait la morale qu'on sienne a les

mains pures mais elle n'a pas demain la

pas demain c'est à dire elle n'est pas

confrontée à la réalité dans tout ce que

la réalité peut avoir parfois de

compliqué de plus contradictoires la

réalité qui est faite de dilemme

permanent et où la direction du bien de

nous apparaît pas forcément

immédiatement

je me souviens que lorsque j'ai étudié

la morale de comptes en fac de

philosophie notre professeur s'amuser à

imaginer des situations pratiques dans


KANT - L'impératif catégorique 📏 (2)

morale nous est imposée par vous même ça

veut dire que pour contre la loi morale

elle est présente de manière innée en

tout homme c'est ce qu'il appelle la

raison morale et c'est selon lui ce qui

fait réellement la différence entre

l'humanité et le reste des êtres vivants

l'être humain possède une raison morale

ce qu'on a l'habitude d'appeler une

conscience morale qui est pour ainsi

dire l'instant son intérieur de

l'autorité morale

l'instance intérieur de l'autorité

morale c'est l'idée que nous avons tous

en nous le principe du bien

nous avons tous en nous la loi morale à

laquelle nous devons obéir

alors là évidemment beaucoup

d'objections ont été faites à compte

notamment l'idée que les valeurs morales

les principes moraux sont d'abord des

acquis de la culture et de l'éducation

est la meilleure preuve en est que selon

les cultures

on ne considérera pas les mêmes choses

comme étant bonne ou mauvaise d'un

produit moral

on a ce qu'on appelle des singularités

moral donc c'est l'idée que la morale ne

serait pas quelque chose d'universel

ce serait quelque chose de

culturellement et historiquement

déterminée et c'est vrai qu'on en fait

tous l'expérience à notre propre échelle

il ya certaines choses qu'on considère

comme morale aujourd'hui ou en tout cas

qui ne s'oppose pas à la morale

aujourd'hui et qui pouvait être

considéré comme parfaitement immoral

au moyen-âge ou dans l'antiquité

donc les conceptions morales évoluent

elles évoluent dans le temps elles

évoluent dans l'espace comme dirait

pascal

vérité en deçà des pyrénées erreur

au-delà

ça signifie que selon le modèle culturel

dans lequel on va évoluer n'auront pas

forcément les mêmes conceptions morales

la question c'est de savoir est-ce que

cela met en échec la conception qu

ancien de la morale

eh bien non parce qu'en réalité c'est ce

qu'on appelle une morale formel c'est à

dire un cadre moral une structure morale

qui peut se retrouver de manière

universelle

indépendamment du contenu qu'on va

donner à la loi morale ce que veut dire

compte c'est que tous les hommes

possèdent une morale tous les hommes

possèdent une loi morale mais qu'ils ont

différentes manières de la mettre en

pratique

c'est comme si je vous disais que la

notion d'éducation existe partout et

pourtant ça ne veut pas dire que tout

les éducations sont identiques

le fait que l'éducation soit un concept

universel ne signifie pas que le contenu

de l'éducation soit le même partout

donc la loi morale selon quand elle se

caractérise par son universalité et

également par son caractère inné et les

fondements de la métaphysique des moeurs

c'est l'occasion que quand tu as trouvé

pour formuler précisément ce que selon

lui la loi morale nous dit quand nous

sommes confrontés

un choix moral donc c'est comme si quand

avait cherché à faire parler notre

conscience morale faire parler notre

raison morale pour lui faire dire ce

qu'elle nous dit de manière indicible de

manière parfois purement intuitive et

d'ailleurs c'est ça le but de la

démarche de compte c'est de rendre

consciente et explicite la loi morale

qui s'exprime en nous de manière parfois

inconsciente et intuitive

et c'est là qu'on en arrive à une

première formulation de la loi morale

kantienne plus exactement de l'impératif

catégorique qui est issu de cette loi

morale

voilà ce que nous dit la première

formulation de l'impératif catégorique

agit uniquement d'après la maxime qui

fait que tu puisse vouloir en même temps

qu'elle devienne une loi universelle

alors cette citation est assez connu

elle mérite qu'on s'y arrête un petit

peu qu'on la reformuler et qu'on la

décortique la première chose c'est que

cette formulation confirme ce qu'on

disait il ya quelques instants sur le

fait que la morale qu'ancienne est une

morale formelle c'est d'ailleurs pour ça

qu'ont certains commentateurs récuse

l'expression même de morale kantienne

parce qu'en réalité quand ne propose pas

une morale il nous propose une structure

morale il nous propose un cadre moral et

le cadre moral compte c'est de dire que

on reconnaît la moralité d'une action au

fait que l'on pourrait vouloir que ceux

qui la guide soit partagé par tout le

monde on va le dire de manière encore un

peu plus simple lorsque vous vous

apprêtez à effectuer l'action et que

vous vous posez la question de savoir si

elle est morale ou pas posez vous la

question est ce que ce par quoi je suis

guidé actuellement je voudrais que cela

guide également toute l'humanité est ce

que je voudrais que toute l'humanité

soient guidés par le même principe

d'action qui est en train de me guider

actuellement c'est ça le test de

vérification de la morale chez quand

c'est le fait de passer cette épreuve de

l'universalisation du principe de mon

action le principe de mon action et

c'est de dire quelle est la loi qui me

parle

au moment où je choisis de lui obéir

quelle est la loi qui me dit que ce que

je m'apprête à faire est bien ou mal

et bien cette loi si je peux vouloir

qu'elle guide l'humanité à ce moment là

cela signifie que mon action et moral

alors faisons attention ici au

contresens habituelle qui consiste à

réduire cette proposition quant au

fameux adage ne fait pas à l'autre ce

que tu pas qu'il te fasse pas ce que ne

fait pas à l'autre ce que tu ne voudrais

pas qu'il te fasse cdu conséquentialiste

mme c'est l'idée que parce que je ne

voudrais pas subir telle ou telle chose

parce que ça produirait en moi de la

souffrance ou du déplaisir peu importe

pour cette raison là je ne voudrais pas

non plus l'appliquer à l'autre mais ça

c'est une morale des conséquences c'est

une morale de la prudence qui fait que

je ne vais pas me mettre en situation de

risque c'est exactement la même logique

que ce qu'on disait tout à l'heure sur

celui qui agit conformément à la loi

morale et non pas par respect de la loi

morale donc ne fais pas à autrui ce que

tu ne voudrais pas qu'il te fasse ce

n'est pas la morale contiennent donc là

quand il nous laisse un peu sur notre

faim parce que cette formulation de

l'impératif catégorique

mais concrètement elle ne dit pas ce que

l'on doit faire

elle ne dit pas quels axes les bonnes

quelle action mauvaise elle ne dit pas

quels sont les valeurs que l'on doit

incarner dans nos actions là pour

l'instant tout ce que nous dit quand

c'est que si on est ok pour que tout le

monde partage nos conceptions ça veut

dire que notre conception et morale

c'est peut-être un petit peu léger donc

au va accorder à quand le crédit de ses

intentions et on va les voir

immédiatement la deuxième formulation de

l'impératif catégorique la deuxième

formulation de l'impératif catégorique

elle et j'oserais dire un peu plus

intéressante parce qu'elle commence à

nous donner une idée du contenu que l'on

doit donner à notre action pour qu'elle

soit considérée comme une action morale

donc je vais maintenant vous lire la

deuxième formulation de l'impératif

catégorique c'est quand

j de telle façon que tu traites

l'humanité aussi bien dans ta personne

que dans tout autre toujours en même

temps comme fin et jamais simplement

comme moyen et là on a enfin une

formulation du contenu de l'action

morale selon quand l'action morale c'est

celle qui est guidé par la notion de

dignité

qu'est ce que c'est que la dignité c'est

la valeur particulière qu'a l'être

humain et qu'est ce qui confère cette

valeur particulière à l'être humain

c'est le fait qu'il soit doté d'une

raison morale

j'ai eu l'occasion d'en parler dans mon

débat avec aq et éthiques

sur le légalisme ce qui structure la

notion de dignité humaine

c'est le fait que les êtres humains

soient porteurs d'une raison morale qui

fait qu'ils se posent la question de la

bonté ou part de leurs actes alors bien

entendu on peut critiquer cette

conception de la dignité peut dire comme

le font les utilitaristes que ce n'est

qu'une invention une abstraction

métaphysique qui ne repose sur rien de

matériel

mais toujours est il que pour quand

l'homme possède un statut particulier

parmi les êtres

il est doué d'une conscience morale et

les doigts d'une raison morale et en ce

sens il a une valeur particulière qu'il

appelle la dignité

là où les êtres inanimé eux vont pas de

dignité mais ont un prix la valeur de la

chose inanimée chez compte c'est le prix

la valeur de l'être humain c'est la

dignité et donc l'idée de quand c'est de

dire que parce que l'être humain possède

une dignité

il ne peut pas être traité comme une

chose il ne peut pas être traité comme

un être inanimé qui n'a qu'un prix mais

qui n'a pas de dignité

donc quand opère une séparation radicale

entre l'être humain qui possède une

dignité entre les choses qui possède un

prix

et c'est ça qui conditionne

intégralement son impératif catégorique

l'impératif catégorique cindy qu'une

action est moralement bonne quand dans

notre manière de traiter l'humanité nous

ne voyons pas en l'autre un moyen pour

satisfaire notre intérêt nous y voyons

un être humain à part entière un être

humain qui n'appartient qu'à lui un être

humain sur lequel je n'ai pas de droit

d'appropriation et le fait que je n'ai

pas de droit d'appropriation de l'autre

c'est ce qui m'interdit de considérer

l'autre comme un objet c'est ce qui

m'interdit de le considérer comme un

moyen c'est ce qui m'interdit de me

servir de lui à son détriment

pour parvenir à mes fins donc vous voyez

que la rhône a quand même un pas

supplémentaire qui est franchie par

rapport à la première formulation

l'impératif catégorique c'est à dire qu

on a l'idée d'une dignité humaine qui

doivent structurer l'ensemble de nos

comportements

et vous remarquerez quelque chose de

très intéressant c'est que quand tu

appliques ce traitement de l'humanité

non seulement aux autres mais aussi à

soi même

ça veut dire que pour quand on se

comporte de manière immorale

lorsque l'on ne se traite pas soi même

comme une fin en soi c'est à dire

lorsqu'on ne respecte pas sa propre

dignité et qu'est ce que c'est notre

dignité

et bien c'est précisément le fait qu'on

ne se considère pas comme chose on se

considère pas comme un objet on se

considère comme ayant une valeur

supplémentaire

on se considère comme ayant une

signification supplémentaires et cette

signification c'est précisément le fait

que nous serions capables de distinguer

entre le bien et le mal

cette capacité que nous avons à obéir

non pas à une autorité extérieure qui

s'imposent à nous mais à une partie de

nous-mêmes qui est universellement

partagé le fait de se comporter

moralement selon compte c'est la

démonstration de notre appartenance à

l'humanité et le fait d'agir de manière

immorale

c'est le fait de s'exclure soi même du

cercle de l'humanité donc vous voyez que

la morale qu'ancienne ce n'est pas une

morale qui nous permet de faire des

compromis avec notre conscience

on ne joue pas avec la morale on ne

plaisante pas avec la morale et c'est ce

qui a fait dire à certains que la morale

de comptes étaient trop désincarné pour

avoir une réelle pertinence dans la vie

réelle je crois que c'est charles péguy

qui disait la morale qu'on sienne a les

mains pures mais elle n'a pas demain la

pas demain c'est à dire elle n'est pas

confrontée à la réalité dans tout ce que

la réalité peut avoir parfois de

compliqué de plus contradictoires la

réalité qui est faite de dilemme

permanent et où la direction du bien de

nous apparaît pas forcément

immédiatement

je me souviens que lorsque j'ai étudié

la morale de comptes en fac de

philosophie notre professeur s'amuser à

imaginer des situations pratiques dans