(#16) Napoléon (Partie 2) - À la conquête de l'Europe (1805 - 1812) - YouTube
La France et son alliée espagnole sont en guerre contre le Royaume-Uni.
La Grande armée de Napoléon est réunie le long des côtes de la Manche, prête à envahir l'île.
Pour ce faire, Napoléon charge la flotte française en Méditerranée de se diriger vers les Antilles,
afin d'y attirer la puissante Royal Navy.
Ils doivent ensuite remonter précipitamment vers la Manche
pour permettre le débarquement militaire.
Mais lors du retour, le plan échoue.
La flotte française est repérée et attaquée le long des côtes espagnoles.
Elle se retrouve alors coincée à Cadix.
Mais pour Napoléon, l'Empereur des français et roi d'Italie, le plan a déjà changé
car le Royaume-Uni a convaincu la Russie et l'Autriche de former une nouvelle coalition anti-française.
Les britanniques financeront la guerre.
L'Autriche envoie une armée vers l'Italie et une seconde en Bavière où l'armée russe doit la rejoindre.
Napoléon lance alors sa Grande armée à toute vitesse vers la Bavière afin d'arriver avant les russes.
Il fait diversion en envoyant un corps d'armée dans la forêt noire,
là où les autrichiens l'attendent de pieds fermes,
pendant que le gros des troupes les contourne par le Nord.
Les autrichiens découvrent trop tard qu'ils sont encerclés.
Cinq jours plus tard, 25 000 soldats se rendent sans combattre.
Pendant ce temps, Napoléon ordonne à sa flotte bloquée à Cadix de rejoindre la Méditerranée.
Les flottes françaises et espagnoles tentent de mettre fin au blocus,
mais elles sont détruites par la flotte britannique de l'amiral Nelson qui meurt pendant la bataille.
Le Royaume-Uni confirme sa suprématie maritime.
En Autriche, l'armée russe recule vers le Nord-Est pour y attendre des renforts,
libérant la route de Vienne aux français.
Alors qu'au plus au sud, la seconde armée autrichienne est battue et se replie.
Napoléon s'empare de la capitale, y laisse une bonne partie de son armée
puis part avec 60 000 soldats à la rencontre de l'armée du Tsar Alexandre Ier
qui a été renforcée par les restes de l'armée de l'Empereur d'Autriche François Ier.
En infériorité numérique, Napoléon poste ses troupes sur le plateau stratégique du Pratzen.
Il étudie le terrain et réfléchit à un plan.
Le soir du 1er décembre, alors que l'armée austro-russe approche,
il ordonne à ses troupes de reculer, faisant mine de fuir.
L'armée des coalisés en profite et s'empare du plateau pour la nuit.
Le lendemain matin, persuadés que les français battent en retraite,
40 000 russes chargent vers le Sud.
Les français, en minorité, résistent tant bien que mal à l'offensive.
Alors que plus au Nord, dissimulé derrière des collines,
le gros de l'armée française attaque par surprise et récupère le plateau.
L'armée austro-russe se retrouve divisée en deux.
Les alliés tentent à tout prix de reprendre le plateau mais échouent.
L'armée du Nord est repoussée vers l'Est,
tandis que les français encerclent les milliers de soldats russes au Sud.
Ceux-ci, paniqués, tentent de fuir sur les étangs gelés.
L'artillerie française tire sur la glace et la brise, faisant de nombreuses victimes.
La victoire française est totale, l'Empereur d'Autriche négocie la paix.
Il perd le contrôle des états allemands,
c'est la fin du Saint-Empire romain germanique qui sera remplacé par la Confédération du Rhin,
sous la protection de Napoléon.
Ce dernier nomme son frère Joseph roi de Naples et son autre frère Louis roi de Hollande.
A Paris, il entame la construction de l'Arc de Triomphe de l'étoile pour y célébrer ses futures victoires.
La Prusse voit d'un très mauvais oeil la gestion française des états allemands.
Le pays s'allie avec d'autres puissances pour former une Quatrième Coalition contre la France.
Trois armées prussiennes partent en Saxe et un ultimatum est lancé aux français,
exigeant leur retrait à l'Ouest du Rhin.
Napoléon part à leur rencontre avec sa Grande armée.
Dès les premiers contacts entre les avant-postes,
les français prennent le dessus, faisant reculer les armées prussiennes vers Leipzig.
Mais l'armée française, plus rapide, les rattrape et s'immisce entre les deux armées principales.
Napoléon fait alors une erreur d'appréciation,
pensant que la grande armée est au Sud, il envoie une petite armée de 25 000 hommes au Nord.
Ceux ci se retrouvent en réalité face à la grande armée prussienne de plus de 60 000 hommes.
Pourtant ce jour là, les deux batailles sont gagnées par les français,
ouvrant les portes de Berlin à Napoléon.
Maintenant que la Prusse est soumise, Napoléon s'attaque aux russes.
En chemin, il entre dans l'ancienne Pologne,
vaincue et partagée 10 ans plus tôt par la Russie, la Prusse et l'Autriche.
Les français y sont accueillis en héros libérateurs
alors que des milliers d'hommes rejoignent les rangs de l'armée.
Les russes évitent le combat et battent en retraite dans l'attente de renforts.
Finalement les deux armées se rencontrent pour deux jours de batailles acharnées
qui coûtent la vie de milliers d'hommes.
Les deux camps sont éprouvés et ont besoin de temps pour recruter de nouvelles forces.
Quatre mois plus tard, les russes tentent de surprendre les français en lançant une attaque frontale.
Mais ils sont repoussés puis poursuivis.
Une seconde bataille décisive chasse l'armée russe au delà du fleuve Niémen.
Épuisées par la guerre, les deux puissances sont incapables de se neutraliser.
Elles organisent alors la signature d'un traité de paix.
Le rendez-vous est donné sur un radeau construit pour l'occasion sur le fleuve Niémen.
Napoléon et le Tsar Alexandre Ier y négocient le traité.
La Prusse perd la moitié de ses territoires.
Ceux à l'Ouest sont annexés au Royaume de Westphalie dont Jérôme Bonaparte devient le roi.
A l'Est, le Duché de Varsovie est créé,
allié à la France il fera une excellente base arrière en cas de futures guerres.
La Russie de son côté reçoit l'autorisation de s'emparer de la Finlande.
Enfin les deux puissances s'allient contre le Royaume Uni pour qui la situation est critique.
Un équilibre des forces sur le continent lui paraît indispensable pour sa sécurité.
Les nombreuses guerres ont vidé les caisses du pays
et maintenant Napoléon tente le coup de grâce en lui imposant un blocus continental.
Aucun port européen ne peut accepter de navire commercial britannique.
Mais tout le monde n'est pas d'accord avec cette politique,
dont le Portugal, l'allié historique des britanniques.
En réaction, Napoléon veut envahir le Portugal.
L'allié espagnol se joint à l'offensive et autorise aux troupes françaises de traverser son territoire.
Le mois suivant, l'armée franco-espagnole s'empare de Lisbonne,
faisant fuir la famille royale au Brésil.
Mais après cette victoire, de nouvelles troupes françaises sont envoyées en Espagne.
Napoléon commence à avoir des vues sur le pays qui n'est plus la grande puissance d'antan.
Après une tentative de coup d'état orchestré par Ferdinand contre son propre père,
le roi Charles IV, les deux partent à Bayonne pour demander à Napoléon de régler la situation.
Alors qu'à Madrid, la population se soulève contre l'occupant français.
La révolte est violemment matée, Napoléon décide ensuite de placer son frère Joseph sur le trône du pays.
Alors que son beau frère Murat obtient le royaume de Naples.
Après le massacre de la révolte madrilène, dans tout le pays, la population espagnole est furieuse.
Des milices se forment et organisent une guérilla contre l'occupant.
Les garnisons françaises isolées et les lignes de communication sont visées.
Les français sont torturés et massacrés.
En réponse, les armées françaises rasent les villages soupçonnés d'héberger des rebelles.
Dans les années à venir, la France devra sans cesse renforcer sa présence militaire
pour tenter de soumettre les villes et les zones rebelles.
Au Sud, une armée française est battue, pris de panique, Joseph Bonaparte fuit Madrid avec son armée.
L'information se répand dans toute l'Europe, motivant des mouvements anti-français.
Au même moment, une armée britannique débarque au Portugal.
Napoléon veut régler lui-même la situation avec sa Grande armée.
Mais craignant d'être pris à revers par l'Est.
Il organise une entrevue avec le Tsar pour tenter de renforcer leur alliance.
Mais il n'obtient rien de convainquant.
Il envoie tout de même une partie de sa grande armée vers la péninsule où les armées espagnoles,
divisées et mal organisées sont écrasées en un mois.
Alors que l'armée britannique est poursuivie, Napoléon apprend que l'Autriche s'apprête à rentrer en guerre.
Il laisse ses armées et quitte précipitamment le pays.
A l'Est, l'armée autrichienne entre en Bavière,
avec l'espoir d'être rejointe par la Prusse et la Confédération du Rhin,
au nom d'un nationalisme allemand. Mais ça n'arrivera pas.
De son côté, Napoléon demande à la Russie d'entrer en guerre contre l'Autriche, ce qui est refusé.
Une Cinquième Coalition est formée, mais dans les faits,
l'Autriche se retrouve bien seule face à Napoléon.
En quelques jours, son armée est divisée en deux.
Le gros des troupes réussi de justesse à fuir au Nord du Danube, laissant la voie libre vers Vienne.
Napoléon s'empare une seconde fois de la capitale
alors que les armées autrichiennes se postent au Nord du Danube.
Pour une victoire totale, Napoléon doit trouver un moyen de traverser le fleuve dont les ponts ont été détruits.
Il entame la construction de ponts puis tente une traversée.
Mais une puissante offensive autrichienne repousse les français sur l'île de Lobau.
C'est la première défaite majeure de Napoléon,
qui s'installe à Vienne le temps de renforcer son armée et d'organiser une nouvelle offensive.
En une nuit, il fait passer plus de 140 000 soldats de l'autre côté du Danube.
Après deux journées de combats acharnés et sanglants,
les autrichiens battent en retraite et demandent l'armistice.
Le traité de paix est sévère pour l'Autriche qui y perd de nombreux territoires
et qui n'a plus d'accès à la mer.
De plus, Napoléon qui n'arrive pas à avoir une descendance légitime avec Joséphine,
organise son divorce puis épouse Marie-Louise,
la fille de l'Empereur d'Autriche avec qui il espère avoir un enfant.
En France, Napoléon devient de plus en plus autoritaire,
il fait de nombreux prisonniers politiques et censure les médias au profit de sa propagande.
La situation économique du pays est mauvaise.
Les guerres, et surtout les 300 000 soldats postés en Espagne coûtent cher
et demandent beaucoup de ressources.
Le 20 Mars 1811, Marie-Louise donne naissance à l'héritier tant attendu par Napoléon.
Celui-ci est nommé de roi de Rome.
Au Portugal, une nouvelle armée britannique, conduite par Wellington prend le dessus et repousse les français.
Ceux-ci demandent des renforts à Napoléon,
mais ne les obtiennent pas car ce dernier concentre désormais toutes ses forces au Duché de Varsovie.
La relation avec la Russie s'est détériorée,
il s'apprête à envahir le pays.