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Kaamelot, #106-Le Garde du Corps

#106-Le Garde du Corps

Arthur, Lancelot et Bohort parlent de la signature d'un traité de paix à venir. Pris dans une alégresse démesurée, Bohort embrasse le Roi sur la joue, ce qui ne plait pas du tout à ce dernier. *Générique* Arthur est énervé parce qu'on l'oblige à avoir un garde du corps, Grüdü, pendant deux jours jusqu'à ce qu'il signe le traité. Bohort en rajoute en disant que ce sera jours et nuits, que ce sont les conditions. Lancelot tente de rassurer le Roi en lui disant que le garde est très discret, et qu'il peut avoir confiance. Il explique que Grüdü a été élevé par des ours polaires sur la banquise Viking, mais que par contre s'il s'énerve trop, il faut lui donner un morceau de viande crue. A peine Lancelot a-t-il sorti la viande que le garde se jette dessus, le chevalier le tape pour qu'il le lâche, sous les regards ébahis d'Arthur et Bohort. Arthur est dans le lit de Demetra, Grüdü assis à côté d'eux, sur le bord du lit. Le Roi s'énerve mais le garde dit qu'il n'a pas le droit de le laisser. Demetra s'emporte à son tour en disant qu'il ne risque rien avec ses maitresses, mais en vain. Elle demande à Arthur s'ils font quand même ce qu'ils ont à faire, ce que le Roi refuse aussitôt. La jeune femme se rapproche de lui en lui disant que ça fait deux semaines qu'elle ne l'a pas vu, mais le garde la menace d'un couteau et lui hurle de se reculer. Arthur dit qu'elle ne va pas essayer de le tuer, mais Grüdü persiste et dit que personne n'a le droit de le toucher, que si quelqu'un le frôle, il le démonte, pareil pour la Reine. Demetra et Arthur parlent du fait qu'après le traité, le garde n''en aura plus rien a faire du Roi, ce que l'intéressé dément, il explique qu'il aime bien Arthur. Ce dernier demande alors une fleur, mais sans succès. Il s'empare alors du poignard et se le met lui-même sous la gorge, et demande à Grüdü ce qu'il va faire. Ceci déclenche chez le Viking une réaction étrange, il commence à grogner et s'énerver. Arthur lui lance aussitôt un morceau de viande, qu'il machouille en se calmant. Le Roi dit désespéré que les deux jours vont être très longs. *Générique fin* Le lendemain, Arthur et Guenièvre sont dans leur lit, Grüdü à côté d'eux. La Reine demande au Roi un petit moment seul à seule, aussitôt le garde réagit en la menaçant de lui crever les yeux. Arthur, plus satisfait qu'autre chose, lui explique qu'il ne peut pas à cause du traité, et donne en récompense de la viande. Il se dit que finalement, il ne trouve pas ça désagréable de se sentir protégé. Rédigé par Katoush pour Kaamelott Hypnoséries

Autour d'une table…

Arthur : Donc c'est sûr, ils acceptent.

Lancelot : Le messager est formel. Ils arrivent à Kaamelott pour signer le traité d'paix.

Bohort : C'est magnifique, Sire ! La signature d'un traité d'paix c'est la plus belle chose qui soit !

Il embrasse le roi. Bohort regrette de suite son geste, alors que Lancelot et Arthur se regardent, interloqués.

Bohort (s'éloignant doucement d'Arthur) : Ex…Excusez moi, c'est la joie…

Arthur : Allez y mollo avec la joie !

*

GENERIQUE

*

Plus tard…

Arthur : Vous êtes sûr que c'est obligé le coup du garde du corps ? Parce que franchement j'suis assez grand pour me protéger tout seul !

Lancelot : J'suis désolé mais ça fait partie des conditions.

Bohort : C'est normal. Imaginez qu'il vous arrive quelque chose avant la signature du traité !

Lancelot : Non, et puis deux jours c'est pas tellement long ! Non, en plus pour votre protection j'vous ai désigné un gars formidable !

Arthur : Non mais j'en doute pas ! (parle au garde) Mais c'est pas contre vous, hein, c'est simplement le principe d'être collé par quelqu'un non-stop pendant deux jours !

Bohort : Et oui ! Jours et nuits !

Arthur (atterré): Jours et nuits ?? ? Bohort : Ca fait partie des conditions. Lancelot : Non, non, ne vous inquiétez pas! Grüdü est un garçon très discret !

Grüdü : Au bout d'un moment vous saurez même pas qu'je suis là.

Lancelot : Et puis avec lui j'suis tranquille ! C'est une force de la nature ! Entraîné à tuer, il a grandi sur la banquise Viking, il a été élevé par des ours polaires… Ah bon. Alors par contre… Si vous sentez qu'il s'énerve un peu, hein, vous lui sortez un morceau d'viande…

Grüdü se jette sur le morceau sorti par Lancelot, en mordant sa main au passage. Sous le regard horrifié de Bohort et perdu d'Arthur.

Lancelot : Aïe, ouïe… Tu… Tu lâches !

Le chevalier se décide à le fouetter, ce qui provoque un mouvement de recul d'Arthur qui n'en revient toujours pas. Lancelot, quant à lui, se tient droit et fier comme s'ils venaient de terrasser une bête féroce.

*

La nuit. Arthur est au lit, accompagné de Demetra. Il regarde plusieurs fois Grüdü…

Arthur (légèrement énervé) : Non mais c'est débile cette histoire !

Grüdü : J'ai pas l'droit d'vous laisser.

Demetra : Mais quand même ! Avec ses maitresses il a bien le droit a un peu d'intimité?

Grüdü : Ni avec ses maitresses, ni avec sa femme. J''ai pas l'droit d'le laisser.

Demetra : Allez au moins vous mettre dans l'coin d'la pièce !

Grüdü : J'ai pas l'droit d'm'éloigner.

Demetra : Mais regardez ailleurs alors !!! (se renfrogne) Parce que là ça va pas être facile !

Grüdü : J'ai pas l'droit d'le quitter des yeux.

Demetra : Bon… Qu'est c'qu'on fait alors ? On l'fait quand même ?

Arthur (toujours énervé) : Non mais sûr'ment pas ! Non mais ça va bien, oui ?

Demetra : Écoutez… (se rapproche de plus en plus d'Arthur) Ça fait deux s'maines qu'on s'est pas vus…

Grüdü se lève de la chaise sur laquelle il était assis et approche son couteau de la maitresse.

Grüdü : Recule ! Recule ! Ou j'te sors les boyaux !

Demetra (apeurée) : Mais qu'est c'qui vous prend ?

Grüdü (en se rasseyant lentement, et ses yeux lançant des éclairs à la jeune femme) : Personne a l'droit d'le toucher.

Arthur (toujours aussi énervé): Non mais soyez pas con ! Vous croyez peut-être qu'elle veut m'assassiner !

Demetra (qui n'en revient pas) : La vache la trouille !

Grüdü : Personne n'a l'droit d'vous toucher.

Arthur (de plus en plus énervé) : Et si quelqu'un m'serre la main? Ou me passe un morceau d'pain à table ?

Grüdü : J'lui démonte sa face.

Arthur (plus calme): Ah non mais vous êtes pas bien ! (se remet subitement en colère) Alors si j'comprends bien il va falloir que j'fasse attention pendant deux jours à ce que personne me frôle dans les couloirs !

Grüdü : Personne ne vous frôlera. Parce que j'aurai pété sa tête avant.

Arthur (énervé): Et ma femme ? La Reine ?

Grüdü : Avec tout l'respect que j'dois a une personne royale, Sire, si la Reine essaie d'vous toucher j'lui bousille sa gueule.

Demetra : Ça s'rait bête. Du coup vous seriez obligé d'choisir une autre Reine.

*

Après…

Demetra : Et dès qu'vous aurez signé l'traité il vous protègera plus ?

Arthur : Non… Là il m'lâche pas… Mais dans deux jours j'peux bien crever il en aura plus rien à foutre.

Grüdü : Quand même faut pas exagérer !

Arthur : Mais quoi ? C'est vrai ou c'est pas vrai ?

Grüdü : Mais attendez… (Se penche vers Arthur en s'appuyant sur le dos du lit) L'affectif ça joue aussi… A force d'être ensemble, des liens s'créent. C'est obligé.

Arthur (incrédule): Des liens se créent ? (à Demetra) Mais qu'est c'qui m'raconte ?? (de nouveau au garde) Vous m'filez l'train depuis deux heures d'l'après-midi !

Grüdü : Ouais ! Mais j'vous apprécie vach'ment ! J'trouve que vous avez beaucoup d'noblesse. (Arthur interroge sa maitresse du regard) Vous exercez votre pouvoir avec humilité et grandeur. Et c'est vraiment beau à voir.

Arthur : Bon ben si vous m'aimez bien vous pouvez pas m'faire une fleur ?

Grüdü : Si, c'que vous voulez.

Arthur : Vous pouvez pas quitter la pièce une petite demi-heure ?

Grüdü : J'ai pas l'droit d'vous laisser.

Arthur (s'emparant de la dague de Grüdü) : Attendez j'vais vous prendre ça deux s'condes… (se la met sous la gorge) Ah ! Et là ?? Qu'est c'qui s'passe ? Et oui j'me menace… Faudrait m'buter mais vous avez pas l'droit d'me toucher. Ah !! ! Grüdü fait un court-circuit et pousse des grognements. Arthur : Non, non ça va ! Calmez-vous ! Calmez vous c'était pour déconner ! Ça va ! C'était une connerie ! Oh ! Ça va ! Tiens !!! Un morceau d'viande, un morceau d'viande ! Un morceau d'viande ! Un morceau d'viande!

Grüdü se jette dessus et le suce comme une sucette pour bébé. Arthur paraît désespéré.

Arthur : Pfff… Putain ça va être long deux jours !

*

GENERIQUE

*

La nuit du lendemain…. Dans la chambre royale.

Guenièvre : Si vous laissiez tomber la lecture (se rapproche de plus en plus de lui) pour un p'tit moment ?

Grüdü réagit au quart de tour, se lève et pointe son couteau vers la Reine.

Grüdü : Recule ! Recule ! Ou j'te crève les yeux !

Arthur (plutôt amusé et très satisfait) : Ouais… Non. J'ai pas l'droit. Parce qu'il y a le traité d'paix tout ça… J'suis… J'suis… J'suis désolé… hein…

Pour récompenser son garde le Roi lui lance un morceau de viande, que ce dernier mange avidement.

Arthur (voix off) : En fait c'est pas désagréable de se sentir protégé !

Rédigé par Lawlu31 pour Kaamelott Hypnoséries


#106-Le Garde du Corps #106-Le Garde du Corps

Arthur, Lancelot et Bohort parlent de la signature d'un traité de paix à venir. Pris dans une alégresse démesurée, Bohort embrasse le Roi sur la joue, ce qui ne plait pas du tout à ce dernier. ***Générique***   Arthur est énervé parce qu'on l'oblige à avoir un garde du corps, Grüdü, pendant deux jours jusqu'à ce qu'il signe le traité. Bohort en rajoute en disant que ce sera jours et nuits, que ce sont les conditions. Lancelot tente de rassurer le Roi en lui disant que le garde est très discret, et qu'il peut avoir confiance. Il explique que Grüdü a été élevé par des ours polaires sur la banquise Viking, mais que par contre s'il s'énerve trop, il faut lui donner un morceau de viande crue. A peine Lancelot a-t-il sorti la viande que le garde se jette dessus, le chevalier le tape pour qu'il le lâche, sous les regards ébahis d'Arthur et Bohort. Arthur est dans le lit de Demetra, Grüdü assis à côté d'eux, sur le bord du lit. Le Roi s'énerve mais le garde dit qu'il n'a pas le droit de le laisser. Demetra s'emporte à son tour en disant qu'il ne risque rien avec ses maitresses, mais en vain. Elle demande à Arthur s'ils font quand même ce qu'ils ont à faire, ce que le Roi refuse aussitôt. La jeune femme se rapproche de lui en lui disant que ça fait deux semaines qu'elle ne l'a pas vu, mais le garde la menace d'un couteau et lui hurle de se reculer. Arthur dit qu'elle ne va pas essayer de le tuer, mais Grüdü persiste et dit que personne n'a le droit de le toucher, que si quelqu'un le frôle, il le démonte, pareil pour la Reine. Demetra et Arthur parlent du fait qu'après le traité, le garde n''en aura plus rien a faire du Roi, ce que l'intéressé dément, il explique qu'il aime bien Arthur. Ce dernier demande alors une fleur, mais sans succès. Il s'empare alors du poignard et se le met lui-même sous la gorge, et demande à Grüdü ce qu'il va faire. Ceci déclenche chez le Viking une réaction étrange, il commence à grogner et s'énerver. Arthur lui lance aussitôt un morceau de viande, qu'il machouille en se calmant. Le Roi dit désespéré que les deux jours vont être très longs. ***Générique fin***   Le lendemain, Arthur et Guenièvre sont dans leur lit, Grüdü à côté d'eux. La Reine demande au Roi un petit moment seul à seule, aussitôt le garde réagit en la menaçant de lui crever les yeux. Arthur, plus satisfait qu'autre chose, lui explique qu'il ne peut pas à cause du traité, et donne en récompense de la viande. Il se dit que finalement, il ne trouve pas ça désagréable de se sentir protégé. Rédigé par Katoush pour Kaamelott Hypnoséries

Autour d'une table…

Arthur : Donc c'est sûr, ils acceptent.

Lancelot : Le messager est formel. Ils arrivent à Kaamelott pour signer le traité d'paix.

Bohort : C'est magnifique, Sire ! La signature d'un traité d'paix c'est la plus belle chose qui soit !

Il embrasse le roi. Bohort regrette de suite son geste, alors que Lancelot et Arthur se regardent, interloqués.

Bohort (s'éloignant doucement d'Arthur) : Ex…Excusez moi, c'est la joie…

Arthur : Allez y mollo avec la joie !

***

GENERIQUE

***

Plus tard…

Arthur : Vous êtes sûr que c'est obligé le coup du garde du corps ? Parce que franchement j'suis assez grand pour me protéger tout seul !

Lancelot : J'suis désolé mais ça fait partie des conditions.

Bohort : C'est normal. Imaginez qu'il vous arrive quelque chose avant la signature du traité !

Lancelot : Non, et puis deux jours c'est pas tellement long ! Non, en plus pour votre protection j'vous ai désigné un gars formidable !

Arthur : Non mais j'en doute pas ! (parle au garde) Mais c'est pas contre vous, hein, c'est simplement le principe d'être collé par quelqu'un non-stop pendant deux jours !

Bohort : Et oui ! Jours et nuits !

Arthur (atterré): Jours et nuits ?? ? Bohort : Ca fait partie des conditions. Lancelot : Non, non, ne vous inquiétez pas! Grüdü est un garçon très discret !

Grüdü : Au bout d'un moment vous saurez même pas qu'je suis là.

Lancelot : Et puis avec lui j'suis tranquille ! C'est une force de la nature ! Entraîné à tuer, il a grandi sur la banquise Viking, il a été élevé par des ours polaires… Ah bon. Alors par contre… Si vous sentez qu'il s'énerve un peu, hein, vous lui sortez un morceau d'viande…

Grüdü se jette sur le morceau sorti par Lancelot, en mordant sa main au passage. Sous le regard horrifié de Bohort et perdu d'Arthur.

Lancelot : Aïe, ouïe… Tu… Tu lâches !

Le chevalier se décide à le fouetter, ce qui provoque un mouvement de recul d'Arthur qui n'en revient toujours pas. Lancelot, quant à lui, se tient droit et fier comme s'ils venaient de terrasser une bête féroce.

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La nuit. Arthur est au lit, accompagné de Demetra. Il regarde plusieurs fois Grüdü…

Arthur (légèrement énervé) : Non mais c'est débile cette histoire !

Grüdü : J'ai pas l'droit d'vous laisser.

Demetra : Mais quand même ! Avec ses maitresses il a bien le droit a un peu d'intimité?

Grüdü : Ni avec ses maitresses, ni avec sa femme. J''ai pas l'droit d'le laisser.

Demetra : Allez au moins vous mettre dans l'coin d'la pièce !

Grüdü : J'ai pas l'droit d'm'éloigner.

Demetra : Mais regardez ailleurs alors !!! (se renfrogne) Parce que là ça va pas être facile !

Grüdü : J'ai pas l'droit d'le quitter des yeux.

Demetra : Bon… Qu'est c'qu'on fait alors ? On l'fait quand même ?

Arthur (toujours énervé) : Non mais sûr'ment pas ! Non mais ça va bien, oui ?

Demetra : Écoutez… (se rapproche de plus en plus d'Arthur) Ça fait deux s'maines qu'on s'est pas vus…

Grüdü se lève de la chaise sur laquelle il était assis et approche son couteau de la maitresse.

Grüdü : Recule ! Recule ! Ou j'te sors les boyaux !

Demetra (apeurée) : Mais qu'est c'qui vous prend ?

Grüdü (en se rasseyant lentement, et ses yeux lançant des éclairs à la jeune femme) : Personne a l'droit d'le toucher.

Arthur (toujours aussi énervé): Non mais soyez pas con ! Vous croyez peut-être qu'elle veut m'assassiner !

Demetra (qui n'en revient pas) : La vache la trouille !

Grüdü : Personne n'a l'droit d'vous toucher.

Arthur (de plus en plus énervé) : Et si quelqu'un m'serre la main? Ou me passe un morceau d'pain à table ?

Grüdü : J'lui démonte sa face.

Arthur (plus calme): Ah non mais vous êtes pas bien ! (se remet subitement en colère) Alors si j'comprends bien il va falloir que j'fasse attention pendant deux jours à ce que personne me frôle dans les couloirs !

Grüdü : Personne ne vous frôlera. Parce que j'aurai pété sa tête avant.

Arthur (énervé): Et ma femme ? La Reine ?

Grüdü : Avec tout l'respect que j'dois a une personne royale, Sire, si la Reine essaie d'vous toucher j'lui bousille sa gueule.

Demetra : Ça s'rait bête. Du coup vous seriez obligé d'choisir une autre Reine.

***

Après…

Demetra : Et dès qu'vous aurez signé l'traité il vous protègera plus ?

Arthur : Non… Là il m'lâche pas… Mais dans deux jours j'peux bien crever il en aura plus rien à foutre.

Grüdü : Quand même faut pas exagérer !

Arthur : Mais quoi ? C'est vrai ou c'est pas vrai ?

Grüdü : Mais attendez… (Se penche vers Arthur en s'appuyant sur le dos du lit) L'affectif ça joue aussi… A force d'être ensemble, des liens s'créent. C'est obligé.

Arthur (incrédule): Des liens se créent ? (à Demetra) Mais qu'est c'qui m'raconte ?? (de nouveau au garde) Vous m'filez l'train depuis deux heures d'l'après-midi !

Grüdü : Ouais ! Mais j'vous apprécie vach'ment ! J'trouve que vous avez beaucoup d'noblesse. (Arthur interroge sa maitresse du regard) Vous exercez votre pouvoir avec humilité et grandeur. Et c'est vraiment beau à voir.

Arthur : Bon ben si vous m'aimez bien vous pouvez pas m'faire une fleur ?

Grüdü : Si, c'que vous voulez.

Arthur : Vous pouvez pas quitter la pièce une petite demi-heure ?

Grüdü : J'ai pas l'droit d'vous laisser.

Arthur (s'emparant de la dague de Grüdü) : Attendez j'vais vous prendre ça deux s'condes… (se la met sous la gorge) Ah ! Et là ?? Qu'est c'qui s'passe ? Et oui j'me menace… Faudrait m'buter mais vous avez pas l'droit d'me toucher. Ah !! ! Grüdü fait un court-circuit et pousse des grognements. Arthur : Non, non ça va ! Calmez-vous ! Calmez vous c'était pour déconner ! Ça va ! C'était une connerie ! Oh ! Ça va ! Tiens !!! Un morceau d'viande, un morceau d'viande ! Un morceau d'viande ! Un morceau d'viande!

Grüdü se jette dessus et le suce comme une sucette pour bébé. Arthur paraît désespéré.

Arthur : Pfff… Putain ça va être long deux jours !

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GENERIQUE

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La nuit du lendemain…. Dans la chambre royale.

Guenièvre : Si vous laissiez tomber la lecture (se rapproche de plus en plus de lui) pour un p'tit moment ?

Grüdü réagit au quart de tour, se lève et pointe son couteau vers la Reine.

Grüdü : Recule ! Recule ! Ou j'te crève les yeux !

Arthur (plutôt amusé et très satisfait) : Ouais… Non. J'ai pas l'droit. Parce qu'il y a le traité d'paix tout ça… J'suis… J'suis… J'suis désolé… hein…

Pour récompenser son garde le Roi lui lance un morceau de viande, que ce dernier mange avidement.

Arthur (voix off) : En fait c'est pas désagréable de se sentir protégé !

Rédigé par Lawlu31 pour Kaamelott Hypnoséries