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Journal en français facile RFI, Le Journal en français facile du vendredi 16 juin 2023

Le Journal en français facile du vendredi 16 juin 2023

Bienvenue à tous! Si vous nous rejoignez à l'écoute de Radio France Internationale en direct de Paris. Il est 18 h.

Le Journal en français facile.

Adrien Delgrange

Nous sommes le vendredi 16 juin et au sommaire de cette édition:

En mer Méditerranée, au large de la Grèce. Les recherches se poursuivent, mais l'espoir de retrouver des survivants s'amenuise deux jours après le naufrage d'un bateau de migrants.

Aujourd'hui en Ukraine, demain en Russie. Quatre dirigeants africains se donnent pour mission de tenter d'obtenir la paix entre l'Ukraine et la Russie.

MBS invité à la table d'Emmanuel Macron. Le prince héritier d'Arabie saoudite reçu par le président français à Paris. Aucune information sur le contenu de leur entretien.

Et puis enfin, nous retrouverons Cristina Okelo pour le Petit journal de l'environnement à la fin de cette édition.

Voilà pour les titres. Soyez les bienvenus.

Le temps presse. Deux jours après le naufrage d'un navire transportant des migrants au large de la Grèce. Le temps défile et toujours pas de nouvelles de centaines de personnes. Des hommes, femmes, enfants portés disparus à l'heure actuelle. Hier matin, pour rappel, 104 personnes ont déjà été secourues, sauvées, emmenées au port de Kalamata, dans le sud de la Grèce, où ces personnes ont pu être prises en charge par les autorités grecques et des associations. Le nombre de morts officiel, toujours provisoire, est de 78 décès. Mais selon le témoignage des rescapés, il y avait entre 400 et 700 personnes à bord du navire avant qu'il ne prenne l'eau et finisse par couler. Edouard Maille les autorités grecques gardent tout de même espoir de retrouver quelques migrants vivants.

Oui, les secours continuent leurs recherches en mer. Les opérations ont lieu à moins d'une centaine de kilomètres de la ville de Pylos, au sud de la Grèce. Un hélicoptère et quatre bateaux sont utilisés par les sauveteurs. Cela fait deux jours qu'ils cherchent des survivants, y compris la nuit. Un avion survole la zone pour éclairer la mer. La Grèce a annoncé aujourd'hui continuer les recherches pour encore trois jours, mais les secouristes n'ont trouvé personne depuis hier en fin de journée. Toutes les personnes sauvées ont été emmenées dans un camp dans la banlieue nord d'Athènes. Le corps des personnes retrouvées ont aussi été emmenés dans la capitale pour les autorités grecques et pour l'ONU. Plus le temps passe et moins il y a de chance de retrouver des personnes vivantes. Le bateau qui transportait les migrants a coulé dans une des zones les plus profondes de la Méditerranée, avec quatre kilomètres entre le fond de la mer et la surface.

Edouard Maille dans cette édition concernant la nationalité des migrants qui avaient embarqué à bord de ce bateau, plus de 120 Syriens se trouvaient à bord du navire qui a fait naufrage il y a plus de 48 h maintenant. C'est ce qu'indique les familles à la recherche des disparus. Et puis enfin, après le naufrage de ce bateau, neuf personnes de nationalité égyptienne, soupçonnés d'être des passeurs, ont été arrêtées hier soir en Grèce. Parmi elles figurent le capitaine du bateau qui a chaviré avant de couler au fond de la mer Méditerranée.

Tenter d'obtenir la paix entre la Russie et l'Ukraine, une mission africaine dirigée par le président sud africain Cyril Ramaphosa et le Sénégalais Macky Sall est arrivé ce matin en train en Ukraine. La mission a commencé son déplacement par une visite de Boutcha théâtre d'un massacre de centaines de civils imputé à l'armée russe. La délégation africaine rencontre à l'heure actuelle le président ukrainien Volodymyr Zelensky, avant de rencontrer demain Vladimir Poutine.

Le président russe, qui a en a profité aujourd'hui pour faire plusieurs déclarations. Vladimir Poutine assure que « la contre offensive lancée par les forces ukrainiennes pour repousser les forces de Moscou n'a aucune chance de succès ». Et puis, plus inquiétant, le président russe a annoncé aujourd'hui « avoir transféré en Biélorussie de premières armes nucléaires. Les premières ogives nucléaires ont été livrées sur le territoire de la Biélorussie. Ce ne sont que les premières. D'ici la fin de l'année. Nous achèverons entièrement ce travail ». Fin de citation.

...

RFI à Paris, 18 h 05. Intéressons-nous à présent à l'emploi des immigrés. L'emploi de celles et ceux qui sont étrangers dans un pays, d'après une étude de l'OCDE Organisation internationale d'études économiques. Les immigrés sont plus nombreux qu'avant à avoir un emploi, à exercer un travail. L'étude a été réalisée dans les 27 pays de l'Union européenne, mais aussi aux États-Unis, au Japon ou encore au Chili. Justine Fontaine Bonjour, bonjour!

Le nombre d'étrangers vivant dans ces pays développés a augmenté de 20 % sur les dix dernières années. Des immigrés plus nombreux en moyenne à trouver du travail.

Oui, Adrien, parmi toutes les personnes qui travaillent dans les pays de l'OCDE, en 2011, environ 11 % étaient nés à l'étranger. En 2021, ce chiffre est passé à 13 %. Des progrès considérables ont été accomplis au cours de la dernière décennie, souligne le rapport. Le taux d'emploi des immigrés, c'est à dire la proportion des immigrés qui ont un travail, se rapproche ainsi progressivement de celui des personnes nées dans le pays. En Europe, ils sont 65 % d'immigrés à avoir un travail, contre 69 % pour les personnes qui ne sont pas immigrés.

Alors, Justine Fontaine, comment expliquer ces progrès?

Et bien d'abord, le nombre de migrants diplômés augmente dans l'OCDE, la moitié des personnes arrivées depuis cinq ans sont diplômés. 35 % auparavant. Le marché du travail est aussi plus favorable. Mais tout n'est pas rose, tout ne va pas bien pour les immigrés. Ils restent plus nombreux à être au chômage par rapport aux natifs. Ils sont souvent aussi contraint d'accepter des métiers moins qualifiés en deçà de leur niveau de diplôme. Enfin, leurs conditions de vie restent mauvaises. Un immigré sur six vit dans un logement surpeuplé, un chiffre 70 % plus élevé que pour les natifs.

Justine Fontaine, dans votre Journal en français facile, place tout de suite au Petit journal de l'environnement.

Nous accueillons Cristina Okelo

bonjour, bonjour Adrien.

Iᵉʳ sujet abordé aujourd'hui avec vous dans ce petit journal de l'environnement. Cette réunion à l'Assemblée générale de l'ONU qui se tient en ce moment au sujet de la désertification, autrement dit la dégradation des sols où des acteurs de terrain vont prendre la parole.

Des acteurs comme la militante tchadienne Hindou Ibrahim Oumarou à la veille de la Journée mondiale contre la sécheresse. Elle espère faire infléchir les décideurs politiques par la force de son témoignage.

« Au Tchad, on a quatre kilomètres d'avancée du désert par an. Et cette avancée des déserts s'est accompagnée par la dégradation des terres. Les terres dégradées non pas des micro climats qui permettent à la végétation de pousser. Et quand la terre est morte, ca veut dire qu'il faut se déplacer. On ne peut pas vivre là où il n'y a pas l'eau, là où il n'y a pas les pâturages pour les animaux. Donc cette migration, engendre des conflits intercommunautaires qui se battent. Donc j'attends d'abord que tous ses ministres vont être là, de comprendre que les femmes qui sont dans ces terres dégradées, dans des solutions, aient le droit à la terre, doit être automatiquement respecté pour les femmes »

Car pour Hindou Ibrahim Oumarou donné aux femmes le droit à la terre est crucial pour la restauration des sols.

Cristina le droit à la terre, qui a fait justement l'objet d'un nouveau rapport rendu public hier.

Qui possède la terre du monde? C'est le titre de cet ouvrage. Une chose est sûre, pas les peuples autochtones. Ils détiennent seulement 10 % de la surface de la planète, selon ce rapport réalisé par un collectif d'ONG. Or, les autochtones sont les garants de la conservation, soulignent les auteurs, car ils aiment la nature et la respectent, explique Cristiane Juliao Pankararu une autochtone brésilienne âgée.

« Nous respectons le cycle de la forêt. Nous prenons seulement ce dont nous avons besoin. Jamais plus. Chaque feuille est précieuse. Nous surveillons toute personne qui rentre et nous demandons la permission d'y pénétrer aux forces spirituelles de la forêt. Nous organisons des rites au moment du premier cycle menstruel d'une fille ou pour fêter l'abondance de la récolte. A ce moment là, on fait un mois de fête avec beaucoup de danses et des prières pour remercier le Créateur pour les bonnes choses qu'il nous donne. Par exemple, la sagesse pour protéger la peau »

Et pour finir, ce petit journal de l'environnement, Cristina. vous nous parlez d'un guide des oiseaux en langue zoulou.

Un guide ou plutôt une liste qui compile le nom de près de 900 oiseaux présents en Afrique du Sud, rapporte le Guardian. Objectif permettre aux communautés indigènes de pouvoir parler des oiseaux sans avoir à passer par l'anglais ou l'afrikaans. Un petit exemple pour la route, isichibamanzi, est le nom zoulou de fou de Cap

Merci pour toutes ces informations Cristina Okelo l'eau dans le Petit journal de l'environnement. Ainsi se referme le journal en français facile du lundi au vendredi sur RFI 16 h temps universel et quand vous voulez, accompagné de sa version écrite sur Internet.


Le Journal en français facile du vendredi 16 juin 2023 Le Journal en français facile vom Freitag, 16. Juni 2023 Le Journal en français facile for Friday, June 16, 2023 Le Journal en français facile de sexta-feira, 16 de junho de 2023 Le Journal en français lättläst fredagen den 16 juni 2023

Bienvenue à tous! Bem-vindos a todos! Si vous nous rejoignez à l'écoute de Radio France Internationale en direct de Paris. Se se juntarem a nós, ouçam a Radio France Internationale em direto de Paris. Il est 18 h. São 6 da tarde.

Le Journal en français facile. Le Journal em francês fácil.

Adrien Delgrange

Nous sommes le vendredi 16 juin et au sommaire de cette édition:

En mer Méditerranée, au large de la Grèce. Les recherches se poursuivent, mais l'espoir de retrouver des survivants s'amenuise deux jours après le naufrage d'un bateau de migrants.

Aujourd'hui en Ukraine, demain en Russie. Quatre dirigeants africains se donnent pour mission de tenter d'obtenir la paix entre l'Ukraine et la Russie.

MBS invité à la table d'Emmanuel Macron. Le prince héritier d'Arabie saoudite reçu par le président français à Paris. Aucune information sur le contenu de leur entretien. No information on the content of their interview.

Et puis enfin, nous retrouverons Cristina Okelo pour le Petit journal de l'environnement à la fin de cette édition.

Voilà pour les titres. Soyez les bienvenus.

Le temps presse. Deux jours après le naufrage d'un navire transportant des migrants au large de la Grèce. Le temps défile et toujours pas de nouvelles de centaines de personnes. Des hommes, femmes, enfants portés disparus à l'heure actuelle. Hier matin, pour rappel, 104 personnes ont déjà été secourues, sauvées, emmenées au port de Kalamata, dans le sud de la Grèce, où ces personnes ont pu être prises en charge par les autorités grecques et des associations. Le nombre de morts officiel, toujours provisoire, est de 78 décès. Mais selon le témoignage des rescapés, il y avait entre 400 et 700 personnes à bord du navire avant qu'il ne prenne l'eau et finisse par couler. Edouard Maille les autorités grecques gardent tout de même espoir de retrouver quelques migrants vivants.

Oui, les secours continuent leurs recherches en mer. Les opérations ont lieu à moins d'une centaine de kilomètres de la ville de Pylos, au sud de la Grèce. Un hélicoptère et quatre bateaux sont utilisés par les sauveteurs. Cela fait deux jours qu'ils cherchent des survivants, y compris la nuit. Un avion survole la zone pour éclairer la mer. La Grèce a annoncé aujourd'hui continuer les recherches pour encore trois jours, mais les secouristes n'ont trouvé personne depuis hier en fin de journée. Toutes les personnes sauvées ont été emmenées dans un camp dans la banlieue nord d'Athènes. Le corps des personnes retrouvées ont aussi été emmenés dans la capitale pour les autorités grecques et pour l'ONU. Plus le temps passe et moins il y a de chance de retrouver des personnes vivantes. Le bateau qui transportait les migrants a coulé dans une des zones les plus profondes de la Méditerranée, avec quatre kilomètres entre le fond de la mer et la surface.

Edouard Maille dans cette édition concernant la nationalité des migrants qui avaient embarqué à bord de ce bateau, plus de 120 Syriens se trouvaient à bord du navire qui a fait naufrage il y a plus de 48 h maintenant. C'est ce qu'indique les familles à la recherche des disparus. Et puis enfin, après le naufrage de ce bateau, neuf personnes de nationalité égyptienne, soupçonnés d'être des passeurs, ont été arrêtées hier soir en Grèce. Parmi elles figurent le capitaine du bateau qui a chaviré avant de couler au fond de la mer Méditerranée.

Tenter d'obtenir la paix entre la Russie et l'Ukraine, une mission africaine dirigée par le président sud africain Cyril Ramaphosa et le Sénégalais Macky Sall est arrivé ce matin en train en Ukraine. La mission a commencé son déplacement par une visite de Boutcha théâtre d'un massacre de centaines de civils imputé à l'armée russe. La délégation africaine rencontre à l'heure actuelle le président ukrainien Volodymyr Zelensky, avant de rencontrer demain Vladimir Poutine.

Le président russe, qui a en a profité aujourd'hui pour faire plusieurs déclarations. The Russian president took the opportunity to make several statements today. Vladimir Poutine assure que « la contre offensive lancée par les forces ukrainiennes pour repousser les forces de Moscou n'a aucune chance de succès ». Et puis, plus inquiétant, le président russe a annoncé aujourd'hui « avoir transféré en Biélorussie de premières armes nucléaires. Les premières ogives nucléaires ont été livrées sur le territoire de la Biélorussie. Ce ne sont que les premières. These are just the first. D'ici la fin de l'année. Nous achèverons entièrement ce travail ». Fin de citation.

...

RFI à Paris, 18 h 05. Intéressons-nous à présent à l'emploi des immigrés. L'emploi de celles et ceux qui sont étrangers dans un pays, d'après une étude de l'OCDE Organisation internationale d'études économiques. Les immigrés sont plus nombreux qu'avant à avoir un emploi, à exercer un travail. L'étude a été réalisée dans les 27 pays de l'Union européenne, mais aussi aux États-Unis, au Japon ou encore au Chili. Justine Fontaine Bonjour, bonjour!

Le nombre d'étrangers vivant dans ces pays développés a augmenté de 20 % sur les dix dernières années. Des immigrés plus nombreux en moyenne à trouver du travail.

Oui, Adrien, parmi toutes les personnes qui travaillent dans les pays de l'OCDE, en 2011, environ 11 % étaient nés à l'étranger. En 2021, ce chiffre est passé à 13 %. Des progrès considérables ont été accomplis au cours de la dernière décennie, souligne le rapport. Le taux d'emploi des immigrés, c'est à dire la proportion des immigrés qui ont un travail, se rapproche ainsi progressivement de celui des personnes nées dans le pays. En Europe, ils sont 65 % d'immigrés à avoir un travail, contre 69 % pour les personnes qui ne sont pas immigrés.

Alors, Justine Fontaine, comment expliquer ces progrès?

Et bien d'abord, le nombre de migrants diplômés augmente dans l'OCDE, la moitié des personnes arrivées depuis cinq ans sont diplômés. Well, first of all, the number of graduate migrants is increasing in the OECD, with half of all new arrivals over the last five years holding a degree. 35 % auparavant. Le marché du travail est aussi plus favorable. Mais tout n'est pas rose, tout ne va pas bien pour les immigrés. Ils restent plus nombreux à être au chômage par rapport aux natifs. Ils sont souvent aussi contraint d'accepter des métiers moins qualifiés en deçà de leur niveau de diplôme. Enfin, leurs conditions de vie restent mauvaises. Un immigré sur six vit dans un logement surpeuplé, un chiffre 70 % plus élevé que pour les natifs.

Justine Fontaine, dans votre Journal en français facile, place tout de suite au Petit journal de l'environnement. Justine Fontaine, in your Journal en français facile, puts the spotlight on the Petit journal de l'environnement.

Nous accueillons Cristina Okelo

bonjour, bonjour Adrien.

Iᵉʳ sujet abordé aujourd'hui avec vous dans ce petit journal de l'environnement. Cette réunion à l'Assemblée générale de l'ONU qui se tient en ce moment au sujet de la désertification, autrement dit la dégradation des sols où des acteurs de terrain vont prendre la parole.

Des acteurs comme la militante tchadienne Hindou Ibrahim Oumarou à la veille de la Journée mondiale contre la sécheresse. Elle espère faire infléchir les décideurs politiques par la force de son témoignage.

« Au Tchad, on a quatre kilomètres d'avancée du désert par an. Et cette avancée des déserts s'est accompagnée par la dégradation des terres. Les terres dégradées non pas des micro climats qui permettent à la végétation de pousser. Degraded land doesn't have the microclimates that allow vegetation to grow. Et quand la terre est morte, ca veut dire qu'il faut se déplacer. On ne peut pas vivre là où il n'y a pas l'eau, là où il n'y a pas les pâturages pour les animaux. You can't live where there's no water, where there's no pasture for your animals. Donc cette migration, engendre des conflits intercommunautaires qui se battent. Donc j'attends d'abord que tous ses ministres vont être là, de comprendre que les femmes qui sont dans ces terres dégradées, dans des solutions, aient le droit à la terre, doit être automatiquement respecté pour les femmes »

Car pour Hindou Ibrahim Oumarou donné aux femmes le droit à la terre est crucial pour la restauration des sols.

Cristina le droit à la terre, qui a fait justement l'objet d'un nouveau rapport rendu public hier.

Qui possède la terre du monde? C'est le titre de cet ouvrage. Une chose est sûre, pas les peuples autochtones. Ils détiennent seulement 10 % de la surface de la planète, selon ce rapport réalisé par un collectif d'ONG. Or, les autochtones sont les garants de la conservation, soulignent les auteurs, car ils aiment la nature et la respectent, explique Cristiane Juliao Pankararu une autochtone brésilienne âgée.

« Nous respectons le cycle de la forêt. Nous prenons seulement ce dont nous avons besoin. Jamais plus. Chaque feuille est précieuse. Nous surveillons toute personne qui rentre et nous demandons la permission d'y pénétrer aux forces spirituelles de la forêt. Nous organisons des rites au moment du premier cycle menstruel d'une fille ou pour fêter l'abondance de la récolte. A ce moment là, on fait un mois de fête avec beaucoup de danses et des prières pour remercier le Créateur pour les bonnes choses qu'il nous donne. Par exemple, la sagesse pour protéger la peau » For example, wisdom to protect the skin".

Et pour finir, ce petit journal de l'environnement, Cristina. vous nous parlez d'un guide des oiseaux en langue zoulou.

Un guide ou plutôt une liste qui compile le nom de près de 900 oiseaux présents en Afrique du Sud, rapporte le Guardian. Objectif permettre aux communautés indigènes de pouvoir parler des oiseaux sans avoir à passer par l'anglais ou l'afrikaans. Un petit exemple pour la route, isichibamanzi, est le nom zoulou de fou de Cap A small example for the road, isichibamanzi, is the Zulu name for Cap's fool.

Merci pour toutes ces informations Cristina Okelo l'eau dans le Petit journal de l'environnement. Ainsi se referme le journal en français facile du lundi au vendredi sur RFI 16 h temps universel et quand vous voulez, accompagné de sa version écrite sur Internet.