×

We use cookies to help make LingQ better. By visiting the site, you agree to our cookie policy.


image

Journal en français facile RFI, Journal en français facile 17/08/2021 20h00 GMT

Journal en français facile 17/08/2021 20h00 GMT

Vous écoutez RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel, minuit et demi à Kaboul.

Charlotte Derouin : Bienvenue si vous nous rejoignez pour ce Journal en français facile. Avec moi pour présenter ce journal Mehdi Meddeb. Bonsoir.

Mehdi Meddeb : Bonsoir Charlotte, bonsoir à tous.

CD : En Afghanistan, la situation actuelle est due à « l'échec des autorités afghanes », ce sont les mots du chef de l'Otan. Les talibans, eux, se veulent rassurant. Leur porte-parole a donné une conférence de presse aujourd'hui.

MM : Dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, la Nouvelle-Zélande se reconfine pour trois jours après la découverte d'un cas de variant Delta. Le pays avait réussi à éradiquer le virus l'an dernier en adoptant, en traçant, tous les cas, mais cette stratégie est de plus en plus difficile à tenir.

CD : Des pompiers palestiniens viennent en aide à leurs homologues israéliens pour lutter contre les feux de forêt. Ce n'est pas la première fois, mais c'est assez rare.

-----

MM : Les talibans ont tenu leur première conférence de presse depuis leur prise de pouvoir à Kaboul.

CD : Le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid a tenté de lisser l'image de son mouvement. La guerre est terminée, tout est pardonné. C'est un message rassurant que les talibans ont voulu faire passer. « Nous jugerons les talibans à leurs actes », a réagi le ministre allemand des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, a estimé que Bruxelles devra parler aux talibans aussi vite que nécessaire car ils ont gagné la guerre. Tout en précisant que ça n'impliquait pas une reconnaissance officielle du régime.

MM : L'Afghanistan était au cœur d'une réunion d'urgence de l'Otan aujourd'hui.

CD : La situation actuelle est due à « l'échec des autorités afghanes », pour le secrétaire général de l'organisation Jens Stoltenberg. Les détails avec notre correspondant à Bruxelles, Jérémy Audouard.

L'Otan a combattu bravement, mais a été surprise par l'effondrement politique et militaire rapide de ces dernières semaines. C'est la conclusion de son secrétaire général, Jens Stoltenberg, qui reconnait tout de même que des leçons doivent être tirées. Selon lui, les autorités afghanes ont été incapables d'empêcher ce qu'il qualifie de « tragédie ». Cela fait quasiment 20 ans que les forces de l'Otan et les États-Unis étaient postées dans le pays. Jens Stoltenberg vante le fait que pendant tout ce temps, l'Afghanistan n'est pas devenu un refuge pour le terrorisme international. Mais à présent, les soldats de l'alliance atlantique doivent gérer les affaires urgentes. Il faut poursuivre l'évacuation des Occidentaux, via l'aéroport de Kaboul. Des avions supplémentaires vont être envoyés. 800 civils qui travaillent pour l'organisation sont toujours dans capitale afghane. Ils gèrent notamment le trafic aérien, les carburants et les communications. Jérémy Audouard, Bruxelles, RFI.

CD : Une quarantaine de personnes est arrivée en France aujourd'hui en provenance de Kaboul. De nouveaux vols sont prévus dans les heures et jours à venir pour évacuer les Français encore présents en Afghanistan et les Afghans ayant travaillé pour des organisations françaises.

MM : Facebook a décidé de bannir les talibans de son réseau social.

CD : Le géant du numérique a décidé de supprimer également tous les contenus qui soutiennent le mouvement. Instagram et WhatsApp qui appartiennent aussi à Facebook feront la même chose. C'est en tout cas ce qu'indique un porte-parole de la société car le réseau social considère les talibans comme une organisation terroriste. Altin Lazaj.

Peu après la prise de Kaboul, Facebook décide de supprimer les comptes gérés par les talibans. Le réseau dit avoir mis sur pied une équipe d'experts afghans qui parlent les langues du pays et qui connaissent bien le contexte local. Ils sont chargés de détecter les messages de ceux qui font l'éloge des talibans ou qui les soutiennent. Pour sa filiale WhatsApp, c'est un peu plus compliqué. La plateforme n'a pas la possibilité d'accéder aux contenus des échanges des utilisateurs car les messageries sont protégées par un chiffrement de bout en bout. En revanche, WhatsApp peut bloquer les comptes des personnes ou des organisations identifiées comme proches des Talibans. Cette décision montre encore une fois le pouvoir de ce réseau social et des Gafa plus généralement. En effet, Facebook aujourd'hui décide quand et qui il faut sanctionner. Les talibans ont utilisé le réseau social et ses plateformes pendant des années, mais ils se voient interdire leurs comptes juste après avoir pris le pouvoir en Afghanistan.

MM : Altin Lazaj.

Le Niger de nouveau endeuillé.

CD : Au moins 37 civils ont été tués hier après-midi dans le village de Darey-Daye, dans la région de Tillabéri, dans la zone des trois frontières entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Un massacre attribué à de présumés jihadistes. Le village avait déjà été la cible d'une attaque au mois de mars.

MM : En Côte d'Ivoire, la vaccination contre Ebola a commencé dans un quartier d'Abidjan.

CD : Un quartier où a séjourné la jeune guinéenne testée positive au virus. Arrivée mercredi, elle était tombée malade peu après. Le personnel qui la soigne a été vacciné en priorité, mais depuis les autorités ivoiriennes font tout pour retracer le parcours de la malade. L'Organisation mondiale de la santé a indiqué qu'en plus du cas confirmé, un cas suspect et neuf cas contacts ont été identifiés.

MM : En France, près de 2 000 malades du Covid-19 sont hospitalisés en service de réanimation.

CD : Un niveau qui n'avait plus été atteint depuis la mi-juin. La Guadeloupe et la Martinique, dans les Antilles françaises, sont particulièrement touchées par la hausse des hospitalisations.

En Nouvelle-Zélande, le gouvernement vient d'annoncer un confinement de trois jours pour tout le pays et d'une semaine pour la ville d'Auckland après la découverte d'un variant Delta dans la population. Explication de notre correspondant Richard Tindiller.

Un « community case », un cas dans la communauté, c'est la plus grande crainte pour la Nouvelle-Zélande. Après la première vague de contamination qui a touché le monde entier en janvier 2020. La Nouvelle-Zélande avait réussi le pari de tracer tous les cas positifs liés au Covid-19 et ainsi éradiquer l'épidémie en seulement quelques mois. Des frontières fermées et des quarantaines de deux semaines obligatoires pour les retours des citoyens avaient permis aux Néo-Zélandais de vivre à l'écart sans masque et sans distanciation sociale. Mais preuve de la persistance du virus, un cas au variant Delta a été découvert dans la ville d'Auckland hier, deux semaines après la fermeture de cette bulle de voyage avec l'Australie instaurée en mai dernier. Alors, si les investigations sont toujours en cours pour connaître la source de cette contamination, cette bulle de voyage entre les deux pays pourrait bien en être l'origine. Actuellement, la région de Sydney enregistre ses plus hauts taux de contamination et trois des sept États australiens sont en confinement. Richard Tindiller, Aukland, RFI.

CD : En Australie, les autorités sont inquiètes. L'épidémie de Covid-19 touche des communautés aborigènes dans le sud-est du pays. 116 personnes appartenant à ces communautés ont été contaminés. Et ces populations sont très vulnérables car elles sont très éloignées des centres de santé. Le ministre australien de la Santé a annoncé l'envoi de cinq équipes médicales dans cette région.

MM : Au Proche Orient, c'est une collaboration assez rare entre Israéliens et Palestiniens.

CD : Face aux incendies qui font rage depuis dimanche dans les collines et les villes à l'ouest de Jérusalem, dans la partie de la ville annexée par Israël depuis 1967, l'Autorité palestinienne a proposé son aide. Une aide acceptée par les Israéliens. Quatre camions de lutte contre les incendies et 20 pompiers et secouristes palestiniens ont donc été envoyés en renfort. La correspondance à Ramallah d'Alice Froussard.

Ce midi, les pompiers de l'Autorité palestinienne sont arrivés à Beit Shemesh, où l'incendie était en cours. Ils ont été rapidement briefés, puis sont partis avec les équipes israéliennes sur le terrain, car il y a encore des flammes dans d'autres collines entourant Jérusalem, et ce pour, le troisième jour consécutif, mais il y a surtout, des vents violents qui menacent de raviver les incendies à cause de la vague de chaleur et de la sécheresse du climat. Si les Palestiniens déplorent ne pas avoir « d'avion pour éteindre les feux », ils soulignent que cette collaboration est nécessaire et d'un intérêt commun. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que les pompiers palestiniens se joignent aux pompiers israéliens, mais c'est une collaboration assez rare. Ramallah avait déjà envoyé des troupes à trois reprises, notamment lors du grand incendie en 2010, sur le mont Carmel, au nord d'Israël, et en 2016, lors de feux destructeurs autours de Jérusalem et près d'Haifa, là encore au nord du pays. Cependant, en 2016, la collaboration s'était terminée sur une mauvaise note, lorsque le ministère des Affaires étrangères israélien avait remercié les efforts internationaux des nations ayant envoyé des forces pour lutter contre les incendies. Les Palestiniens avaient été remercié en dernier, sans utiliser leur drapeau comme symbole, alors que cela avait été fait, pour tous les autres pays. Alice Froussard, Ramallah, RFI.

CD : Le Portugal est aussi touché à son tour par un important incendie. Plus de 600 pompiers tentent de venir à bout du feu dans la région touristique de l'Algarve, dans le sud. Plus d'une douzaine de petits villages ont été évacués.

C'est la fin de ce Journal en français facile, merci à Mehdi Meddeb qui m'a accompagné ce soir. Et merci pour votre fidélité.


Journal en français facile 17/08/2021 20h00 GMT

Vous écoutez RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel, minuit et demi à Kaboul.

Charlotte Derouin : Bienvenue si vous nous rejoignez pour ce Journal en français facile. Avec moi pour présenter ce journal Mehdi Meddeb. Bonsoir.

Mehdi Meddeb : Bonsoir Charlotte, bonsoir à tous.

CD : En Afghanistan, la situation actuelle est due à « l'échec des autorités afghanes », ce sont les mots du chef de l'Otan. Les talibans, eux, se veulent rassurant. Leur porte-parole a donné une conférence de presse aujourd'hui.

MM : Dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, la Nouvelle-Zélande se reconfine pour trois jours après la découverte d'un cas de variant Delta. Le pays avait réussi à éradiquer le virus l'an dernier en adoptant, en traçant, tous les cas, mais cette stratégie est de plus en plus difficile à tenir.

CD : Des pompiers palestiniens viennent en aide à leurs homologues israéliens pour lutter contre les feux de forêt. Ce n'est pas la première fois, mais c'est assez rare.

-----

MM : Les talibans ont tenu leur première conférence de presse depuis leur prise de pouvoir à Kaboul.

CD : Le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid a tenté de lisser l'image de son mouvement. La guerre est terminée, tout est pardonné. C'est un message rassurant que les talibans ont voulu faire passer. « Nous jugerons les talibans à leurs actes », a réagi le ministre allemand des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, a estimé que Bruxelles devra parler aux talibans aussi vite que nécessaire car ils ont gagné la guerre. Tout en précisant que ça n'impliquait pas une reconnaissance officielle du régime.

MM : L'Afghanistan était au cœur d'une réunion d'urgence de l'Otan aujourd'hui.

CD : La situation actuelle est due à « l'échec des autorités afghanes », pour le secrétaire général de l'organisation Jens Stoltenberg. Les détails avec notre correspondant à Bruxelles, Jérémy Audouard.

L'Otan a combattu bravement, mais a été surprise par l'effondrement politique et militaire rapide de ces dernières semaines. C'est la conclusion de son secrétaire général, Jens Stoltenberg, qui reconnait tout de même que des leçons doivent être tirées. Selon lui, les autorités afghanes ont été incapables d'empêcher ce qu'il qualifie de « tragédie ». Cela fait quasiment 20 ans que les forces de l'Otan et les États-Unis étaient postées dans le pays. Jens Stoltenberg vante le fait que pendant tout ce temps, l'Afghanistan n'est pas devenu un refuge pour le terrorisme international. Mais à présent, les soldats de l'alliance atlantique doivent gérer les affaires urgentes. Il faut poursuivre l'évacuation des Occidentaux, via l'aéroport de Kaboul. Des avions supplémentaires vont être envoyés. 800 civils qui travaillent pour l'organisation sont toujours dans capitale afghane. Ils gèrent notamment le trafic aérien, les carburants et les communications. Jérémy Audouard, Bruxelles, RFI.

CD : Une quarantaine de personnes est arrivée en France aujourd'hui en provenance de Kaboul. De nouveaux vols sont prévus dans les heures et jours à venir pour évacuer les Français encore présents en Afghanistan et les Afghans ayant travaillé pour des organisations françaises.

MM : Facebook a décidé de bannir les talibans de son réseau social.

CD : Le géant du numérique a décidé de supprimer également tous les contenus qui soutiennent le mouvement. Instagram et WhatsApp qui appartiennent aussi à Facebook feront la même chose. C'est en tout cas ce qu'indique un porte-parole de la société car le réseau social considère les talibans comme une organisation terroriste. Altin Lazaj.

Peu après la prise de Kaboul, Facebook décide de supprimer les comptes gérés par les talibans. Le réseau dit avoir mis sur pied une équipe d'experts afghans qui parlent les langues du pays et qui connaissent bien le contexte local. Ils sont chargés de détecter les messages de ceux qui font l'éloge des talibans ou qui les soutiennent. Pour sa filiale WhatsApp, c'est un peu plus compliqué. La plateforme n'a pas la possibilité d'accéder aux contenus des échanges des utilisateurs car les messageries sont protégées par un chiffrement de bout en bout. En revanche, WhatsApp peut bloquer les comptes des personnes ou des organisations identifiées comme proches des Talibans. Cette décision montre encore une fois le pouvoir de ce réseau social et des Gafa plus généralement. En effet, Facebook aujourd'hui décide quand et qui il faut sanctionner. Les talibans ont utilisé le réseau social et ses plateformes pendant des années, mais ils se voient interdire leurs comptes juste après avoir pris le pouvoir en Afghanistan.

MM : Altin Lazaj.

Le Niger de nouveau endeuillé.

CD : Au moins 37 civils ont été tués hier après-midi dans le village de Darey-Daye, dans la région de Tillabéri, dans la zone des trois frontières entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Un massacre attribué à de présumés jihadistes. Le village avait déjà été la cible d'une attaque au mois de mars.

MM : En Côte d'Ivoire, la vaccination contre Ebola a commencé dans un quartier d'Abidjan.

CD : Un quartier où a séjourné la jeune guinéenne testée positive au virus. Arrivée mercredi, elle était tombée malade peu après. Le personnel qui la soigne a été vacciné en priorité, mais depuis les autorités ivoiriennes font tout pour retracer le parcours de la malade. L'Organisation mondiale de la santé a indiqué qu'en plus du cas confirmé, un cas suspect et neuf cas contacts ont été identifiés.

MM : En France, près de 2 000 malades du Covid-19 sont hospitalisés en service de réanimation.

CD : Un niveau qui n'avait plus été atteint depuis la mi-juin. La Guadeloupe et la Martinique, dans les Antilles françaises, sont particulièrement touchées par la hausse des hospitalisations.

En Nouvelle-Zélande, le gouvernement vient d'annoncer un confinement de trois jours pour tout le pays et d'une semaine pour la ville d'Auckland après la découverte d'un variant Delta dans la population. Explication de notre correspondant Richard Tindiller.

Un « community case », un cas dans la communauté, c'est la plus grande crainte pour la Nouvelle-Zélande. Après la première vague de contamination qui a touché le monde entier en janvier 2020. La Nouvelle-Zélande avait réussi le pari de tracer tous les cas positifs liés au Covid-19 et ainsi éradiquer l'épidémie en seulement quelques mois. Des frontières fermées et des quarantaines de deux semaines obligatoires pour les retours des citoyens avaient permis aux Néo-Zélandais de vivre à l'écart sans masque et sans distanciation sociale. Mais preuve de la persistance du virus, un cas au variant Delta a été découvert dans la ville d'Auckland hier, deux semaines après la fermeture de cette bulle de voyage avec l'Australie instaurée en mai dernier. Alors, si les investigations sont toujours en cours pour connaître la source de cette contamination, cette bulle de voyage entre les deux pays pourrait bien en être l'origine. Actuellement, la région de Sydney enregistre ses plus hauts taux de contamination et trois des sept États australiens sont en confinement. Richard Tindiller, Aukland, RFI.

CD : En Australie, les autorités sont inquiètes. L'épidémie de Covid-19 touche des communautés aborigènes dans le sud-est du pays. 116 personnes appartenant à ces communautés ont été contaminés. Et ces populations sont très vulnérables car elles sont très éloignées des centres de santé. Le ministre australien de la Santé a annoncé l'envoi de cinq équipes médicales dans cette région.

MM : Au Proche Orient, c'est une collaboration assez rare entre Israéliens et Palestiniens.

CD : Face aux incendies qui font rage depuis dimanche dans les collines et les villes à l'ouest de Jérusalem, dans la partie de la ville annexée par Israël depuis 1967, l'Autorité palestinienne a proposé son aide. Une aide acceptée par les Israéliens. Quatre camions de lutte contre les incendies et 20 pompiers et secouristes palestiniens ont donc été envoyés en renfort. La correspondance à Ramallah d'Alice Froussard.

Ce midi, les pompiers de l'Autorité palestinienne sont arrivés à Beit Shemesh, où l'incendie était en cours. Ils ont été rapidement briefés, puis sont partis avec les équipes israéliennes sur le terrain, car il y a encore des flammes dans d'autres collines entourant Jérusalem, et ce pour, le troisième jour consécutif, mais il y a surtout, des vents violents qui menacent de raviver les incendies à cause de la vague de chaleur et de la sécheresse du climat. Si les Palestiniens déplorent ne pas avoir « d'avion pour éteindre les feux », ils soulignent que cette collaboration est nécessaire et d'un intérêt commun. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que les pompiers palestiniens se joignent aux pompiers israéliens, mais c'est une collaboration assez rare. Ramallah avait déjà envoyé des troupes à trois reprises, notamment lors du grand incendie en 2010, sur le mont Carmel, au nord d'Israël, et en 2016, lors de feux destructeurs autours de Jérusalem et près d'Haifa, là encore au nord du pays. Cependant, en 2016, la collaboration s'était terminée sur une mauvaise note, lorsque le ministère des Affaires étrangères israélien avait remercié les efforts internationaux des nations ayant envoyé des forces pour lutter contre les incendies. Les Palestiniens avaient été remercié en dernier, sans utiliser leur drapeau comme symbole, alors que cela avait été fait, pour tous les autres pays. Alice Froussard, Ramallah, RFI.

CD : Le Portugal est aussi touché à son tour par un important incendie. Plus de 600 pompiers tentent de venir à bout du feu dans la région touristique de l'Algarve, dans le sud. Plus d'une douzaine de petits villages ont été évacués.

C'est la fin de ce Journal en français facile, merci à Mehdi Meddeb qui m'a accompagné ce soir. Et merci pour votre fidélité.