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Le Mystère de la chambre jaune, Chapitre 2. Où apparaît pour la première fois Joseph Rouletabille

Chapitre 2. Où apparaît pour la première fois Joseph Rouletabille

Chapitre II. Où apparaît pour la première fois Joseph Rouletabille

Je me souviens, comme si la chose s'était passée hier, de l'entrée du jeune Rouletabille, dans ma chambre, ce matin-là. Il était environ huit heures, et j'étais encore au lit, lisant l'article du matin , relatif au crime du Glandier.

Mais, avant toute autre chose, le moment est venu de vous présenter mon ami.

J'ai connu Joseph Rouletabille quand il était petit reporter. À cette époque, je débutais au barreau et j'avais souvent l'occasion de le rencontrer dans les couloirs des juges d'instruction, quand j'allais demander un « permis de communiquer »pour Mazas ou pour Saint-Lazare. Il avait, comme on dit, « une bonne balle ». Sa tête était ronde comme un boulet, et c'est à cause de cela, pensai-je, que ses camarades de la presse lui avaient donné ce surnom qui devait lui rester et qu'il devait illustrer.« Rouletabille ! » As- tu vu Rouletabille ? — Tiens ! Voilà ce « sacré »Rouletabille ! » Il était toujours rouge comme une tomate, tantôt gai comme un pinson, et tantôt sérieux comme un pape. Comment, si jeune — il avait, quand je le vis pour la première fois, seize ans et demi — gagnait-il déjà sa vie dans la presse ? Voilà ce qu'on eût pu se demander si tous ceux qui l'approchaient n'avaient été au courant de ses débuts. Lors de l'affaire de la femme coupée en morceaux de la rue Oberkampf — encore une histoire bien oubliée — il avait apporté au rédacteur en chef de l'Èpoque , journal qui était alors en rivalité d'informations avec Le Matin , le pied gauche qui manquait dans le panier où furent découverts les lugubres débris. Ce pied gauche, la police le cherchait en vain depuis huit jours, et le jeune Rouletabille l'avait trouvé dans un égout où personne n'avait eu l'idée de l'y aller chercher. Il lui avait fallu, pour cela, s'engager dans une équipe d'égoutiers d'occasion que l'administration de la ville de Paris avait réquisitionnée à la suite des dégâts causés par une exceptionnelle crue de la Seine.

Quand le rédacteur en chef fut en possession du précieux pied et qu'il eut compris par quelle suite d'intelligentes déductions un enfant avait été amené à le découvrir, il fut partagé entre l'admiration que lui causait tant d'astuce policière dans un cerveau de seize ans, et l'allégresse de pouvoir exhiber, à la « morgue-vitrine »du journal, « le pied gauche de la rue Oberkampf ».

« Avec ce pied, s'écria-t-il, je ferai un article de tête. Puis, quand il eut confié le sinistre colis au médecin légiste attaché à la rédaction de L'Époque , il demanda à celui qui allait être bientôt Rouletabille ce qu'il voulait gagner pour faire partie, en qualité de petit reporter, du service des « faits divers ».

« Deux cents francs par mois », fit modestement le jeune homme, surpris jusqu'à la suffocation d'une pareille proposition.

« Vous en aurez deux cent cinquante, repartit le rédacteur en chef ; seulement vous déclarerez à tout le monde que vous faites partie de la rédaction depuis un mois. Qu'il soit bien entendu que ce n'est pas vous qui avez découvert « le pied gauche de la rue Oberkampf », mais le journal L'Époque . Ici, mon petit ami, l'individu n'est rien ; le journal est tout ! Sur quoi il pria le nouveau rédacteur de se retirer. Sur le seuil de la porte, il le retint cependant pour lui demander son nom. L'autre répondit :

« Joseph Joséphin.

— Ça n'est pas un nom, ça, fit le rédacteur en chef, mais puisque vous ne signez pas, ça n'a pas d'importance... »

Tout de suite, le rédacteur imberbe se fit beaucoup d'amis, car il était serviable et doué d'une bonne humeur qui enchantait les plus grognons, et désarma les plus jaloux. Au café du Barreau où les reporters de faits divers se réunissaient alors avant de monter au parquet ou à la préfecture chercher leur crime quotidien, il commença de se faire une réputation de débrouillard qui franchit bientôt les portes mêmes du cabinet du chef de la Sûreté ! Quand une affaire en valait la peine et que Rouletabille —il était déjà en possession de son surnom — avait été lancé sur la piste de guerre par son rédacteur en chef, il lui arrivait souvent de « damer le pion »aux inspecteurs les plus renommés.

C'est au café du Barreau que je fis avec lui plus ample connaissance. Avocats, criminels et journalistes ne sont point ennemis, les uns ayant besoin de réclame et les autres de renseignements. Nous causâmes et j'éprouvai tout de suite une grande sympathie pour ce brave petit bonhomme de Rouletabille. Il était d'une intelligence si éveillée et si originale ! Et il avait une qualité de pensée que je n'ai jamais retrouvée ailleurs.

À quelque temps de là, je fus chargé de la chronique judiciaire au Cri du Boulevard . Mon entrée dans le journalisme ne pouvait que resserrer les liens d'amitié qui, déjà, s'étaient noués entre Rouletabille et moi. Enfin, mon nouvel ami ayant eu l'idée d'une petite correspondance judiciaire qu'on lui faisait signer « Business » à son journal L'Époque , je fus à même de lui fournir souvent les renseignements de droit dont il avait besoin.

Près de deux années se passèrent ainsi, et plus j'apprenais à le connaître, plus je l'aimais, car, sous ses dehors de joyeuse extravagance, je l'avais découvert extraordinairement sérieux pour son âge. Enfin, plusieurs fois, moi qui étais habitué à le voir très gai et souvent trop gai, je le trouvai plongé dans une tristesse profonde. Je voulus le questionner sur la cause de ce changement d'humeur, mais chaque fois il se reprit à rire et ne répondit point. Un jour, l'ayant interrogé sur ses parents, dont il ne parlait jamais, il me quitta, faisant celui qui ne m'avait pas entendu.

Sur ces entrefaites éclata la fameuse affaire de la « Chambre Jaune », qui devait non seulement le classer le premier des reporters, mais encore en faire le premier policier du monde, double qualité qu'on ne saurait s'étonner de trouver chez la même personne, attendu que la presse quotidienne commençait déjà à se transformer et à devenir ce qu'elle est à peu près aujourd'hui : la gazette du crime. Des esprits moroses pourront s'en plaindre ; moi j'estime qu'il faut s'en féliciter. On n'aura jamais assez d'armes, publiques ou privées, contre le criminel. À quoi ces esprits moroses répliquent qu'à force de parler de crimes, la presse finit par les inspirer. Mais il y a des gens, n'est-ce pas ? Avec lesquels on n'a jamais raison...

Voici donc Rouletabille dans ma chambre, ce matin-là, 26 octobre 1892. Il était encore plus rouge que de coutume ; les yeux lui sortaient de la tête, comme on dit, et il paraissait en proie à une sérieuse exaltation. Il agitait Le Matin d'une main fébrile. Il me cria :

— Eh bien, mon cher Sainclair... Vous avez lu ? ...

— Le crime du Glandier ?

— Oui ; la « Chambre Jaune ! »Qu'est-ce que vous en pensez ?

— Dame, je pense que c'est le « diable » ou la « Bête du Bon Dieu » qui a commis le crime.

— Soyez sérieux.

— Eh bien, je vous dirai que je ne crois pas beaucoup aux assassins qui s'enfuient à travers les murs. Le père Jacques, pour moi, a eu tort de laisser derrière lui l'arme du crime et, comme il habite au-dessus de la chambre de Mlle Stangerson, l'opération architecturale à laquelle le juge d'instruction doit se livrer aujourd'hui va nous donner la clef de l'énigme, et nous ne tarderons pas à savoir par quelle trappe naturelle ou par quelle porte secrète le bonhomme a pu se glisser pour revenir immédiatement dans le laboratoire, auprès de M. Stangerson qui ne se sera aperçu de rien. Que vous dirais-je ? C'est une hypothèse ! ... »

Rouletabille s'assit dans un fauteuil, alluma sa pipe, qui ne le quittait jamais, fuma quelques instants en silence, le temps sans doute de calmer cette fièvre qui, visiblement, le dominait, et puis il me méprisa :

— Jeune homme ! Fit-il, sur un ton dont je n'essaierai point de rendre la regrettable ironie, jeune homme... vous êtes avocat, et je ne doute pas de votre talent à faire acquitter les coupables ; mais, si vous êtes un jour magistrat instructeur, combien vous sera-t-il facile de faire condamner les innocents !... Vous êtes vraiment doué, jeune homme. Sur quoi, il fuma avec énergie, et reprit :

« On ne trouvera aucune trappe, et le mystère de la « Chambre Jaune » deviendra de plus, plus en plus mystérieux. Voilà pourquoi il m'intéresse. Le juge d'instruction a raison : on n'aura jamais vu quelque chose de plus étrange que ce crime-là...

— Avez-vous quelque idée du chemin que l'assassin a pu prendre pour s'enfuir ? demandai-je.

— Aucune, me répondit Rouletabille, aucune pour le moment... Mais j'ai déjà mon idée faite sur le revolver, par exemple... Le revolver n'a pas servi à l'assassin...

— Et à qui donc a-t-il servi, mon Dieu ? ...

— Eh bien, mais... « à Mlle Stangerson... »

— Je ne comprends plus, fis-je... Ou mieux je n'ai jamais compris... »

Rouletabille haussa les épaules :

« Rien ne vous a particulièrement frappé dans l'article du Matin ?

— Ma foi non... j'ai trouvé tout ce qu'il raconte également bizarre...

— Eh bien, mais... et la porte fermée à clef ?

— C'est la seule chose naturelle du récit...

— Vraiment ! ... Et le verrou ? ...

— Le verrou ?

— Le verrou poussé à l'intérieur ? ... Voilà bien des précautions prises par Mlle Stangerson... « Mlle Stangerson, quant à moi, savait qu'elle avait à craindre quelqu'un ; elle avait pris ses précautions ; « elle avait même pris le revolver du père Jacques », sans lui en parler. Sans doute, elle ne voulait effrayer personne ; elle ne voulait surtout pas effrayer son père... « Ce que Mlle Stangerson redoutait est arrivé... » et elle s'est défendue, et il y a eu bataille et elle s'est servie assez adroitement de son revolver pour blesser l'assassin à la main — ainsi s'explique l'impression de la large main d'homme ensanglantée sur le mur et sur la porte, de l'homme qui cherchait presque à tâtons une issue pour fuir — mais elle n'a pas tiré assez vite pour échapper au coup terrible qui venait la frapper à la tempe droite.

— Ce n'est donc point le revolver qui a blessé Mlle Stangerson à la tempe ?

— Le journal ne le dit pas, et, quant à moi, je ne le pense pas ; toujours parce qu'il m'apparaît logique que le revolver a servi à Mlle Stangerson contre l'assassin. Maintenant, quelle était l'arme de l'assassin ? Ce coup à la tempe semblerait attester que l'assassin a voulu assommer Mlle Stangerson... Après avoir vainement essayé de l'étrangler... L'assassin devait savoir que le grenier était habité par le père Jacques, et c'est une des raisons pour lesquelles, je pense, il a voulu opérer avec une « arme de silence », une matraque peut-être, ou un marteau...

— Tout cela ne nous explique pas, fis-je, comment notre assassin est sorti de la « Chambre Jaune » !

— Èvidemment, répondit Rouletabille en se levant, et, comme il faut l'expliquer, je vais au château du Glandier, et je viens vous chercher pour que vous y veniez avec moi...

— Moi !

— Oui, cher ami, j'ai besoin de vous. L'Èpoque m'a chargé définitivement de cette affaire, et il faut que je l'éclaircisse au plus vite.

— Mais en quoi puis-je vous servir ?

— M. Robert Darzac est au château du Glandier.

— C'est vrai... son désespoir doit être sans bornes !

— Il faut que je lui parle... »

Rouletabille prononça cette phrase sur un ton qui me surprit :

« Est-ce que... Est-ce que vous croyez à quelque chose d'intéressant de ce côté ? ... demandai-je.

— Oui. Et il ne voulut pas en dire davantage. Il passa dans mon salon en me priant de hâter ma toilette.

Je connaissais M. Robert Darzac pour lui avoir rendu un très gros service judiciaire dans un procès civil, alors que j'étais secrétaire de maître Barbet-Delatour. M. Robert Darzac, qui avait, à cette époque, une quarantaine d'années, était professeur de physique à la Sorbonne. Il était intimement lié avec les Stangerson, puisque après sept ans d'une cour assidue, il se trouvait enfin sur le point de se marier avec Mlle Stangerson, personne d'un certain âge (elle devait avoir dans les trente-cinq ans), mais encore remarquablement jolie.

Pendant que je m'habillais, je criai à Rouletabille qui s'impatientait dans mon salon :

« Est-ce que vous avez une idée sur la condition de l'assassin ?

— Oui, répondit-il, je le crois sinon un homme du monde, du moins d'une classe assez élevée... Ce n'est encore qu'une impression...

— Et qu'est-ce qui vous la donne, cette impression ?

— Eh bien, mais, répliqua le jeune homme, le béret crasseux, le mouchoir vulgaire et les traces de la chaussure grossière sur le plancher...

— Je comprends, fis-je ; on ne laisse pas tant de traces derrière soi, « quand elles sont l'expression de la vérité ! — On fera quelque chose de vous, mon cher Sainclair ! » conclut Rouletabille.

Chapitre 2. Kapitel 2 Wo Joseph Rouletabille zum ersten Mal auftaucht Chapter 2: Joseph Rouletabille's first appearance Capítulo 2: Primera aparición de Joseph Rouletabille Chapitre 2. 第2章 ジョゼフ・ルーエタビーユの初登場 Hoofdstuk 2: De eerste verschijning van Joseph Rouletabille Capítulo 2: A primeira aparição de Joseph Rouletabille Глава 2. Первое появление Жозефа Рулетабиля Bölüm 2: Joseph Rouletabille'in ilk ortaya çıkışı 第 2 章 约瑟夫·鲁勒塔比尔首次出现的地方 第 2 章 約瑟夫魯勒塔比爾首次出現的地方 Où apparaît pour la première fois Joseph Rouletabille Where Joseph Rouletabille first appears Где впервые появляется Жозеф Рулетабиль

Chapitre II. Chapter II. Глава II. Où apparaît pour la première fois Joseph Rouletabille Wo erscheint zum ersten Mal Joseph Rouletabille Where Joseph Rouletabille appears for the first time Где впервые появляется Жозеф Рулетабиль

Je me souviens, comme si la chose s’était passée hier, de l’entrée du jeune Rouletabille, dans ma chambre, ce matin-là. Ich erinnere mich, als wäre es gestern passiert, als der junge Rouletabille an diesem Morgen in mein Zimmer kam. I remember, as if it had happened yesterday, the entry of young Rouletabille into my room that morning. Я помню, как будто это случилось вчера, от входа молодой Рулетабиллы, в мою комнату, тем утром Il était environ huit heures, et j’étais encore au lit, lisant l’article du matin , relatif au crime du Glandier. Es war ungefähr acht Uhr und ich lag noch im Bett und las den Artikel vom Morgen , der sich auf das Verbrechen in Le Glandier bezog. It was about eight o'clock, and I was still in bed, reading the morning article relating to the Glandier crime. Было около восьми часов, а я все еще лежал в постели и читал утреннюю статью о преступлении Гландье.

Mais, avant toute autre chose, le moment est venu de vous présenter mon ami. But, before anything else, the time has come to introduce my friend to you. Но, прежде всего, пришло время представить моего друга.

J’ai connu Joseph Rouletabille quand il était petit reporter. Ich kannte Joseph Rouletabille, als er Reporter war. I knew Joseph Rouletabille when he was a small reporter. Я знал Жозефа Рулетабиля, когда он был репортером. À cette époque, je débutais au barreau et j’avais souvent l’occasion de le rencontrer dans les couloirs des juges d’instruction, quand j’allais demander un « permis de communiquer »pour Mazas ou pour Saint-Lazare. Zu dieser Zeit habe ich an der Bar angefangen und ich hatte oft die Gelegenheit, ihn in den Korridoren der Untersuchungsrichter zu treffen, wenn ich um eine "Lizenz zum Kommunizieren" für Mazas oder für Saint-Lazare bat. At that time, I started at the bar and I often had the opportunity to meet him in the corridors of the examining magistrates, when I was going to apply for a "communication permit" for Mazas or for Saint-Lazare. Naquela época, eu estava começando na barra e muitas vezes tive a oportunidade de encontrá-lo nos corredores dos magistrados de instrução, quando ia pedir uma “licença de comunicação” para Mazas ou para Saint-Lazare. В то время я начинал в баре, и у меня часто была возможность встретиться с ним в коридорах следственных судей, когда я собирался попросить «лицензию на общение» для Мазаса или для Сен-Лазар. Il avait, comme on dit, « une bonne balle ». Er hatte, wie man so sagt, "einen guten Ball". He had, as they say, "a good ball". У него был, как говорится, "хороший мяч". Sa tête était ronde comme un boulet, et c’est à cause de cela, pensai-je, que ses camarades de la presse lui avaient donné ce surnom qui devait lui rester et qu’il devait illustrer.« Rouletabille ! Sein Kopf war rund wie eine Kugel, und deswegen, dachte ich, hatten ihm seine Kameraden in der Presse den Spitznamen gegeben, der bleiben sollte und den er illustrieren musste. "Rouletabille! His head was round as a ball, and it was because of this, I thought, that his comrades in the press had given him this nickname which was to remain to him and which he was to illustrate: "Rouletabille!" A sua cabeça era redonda como uma bola e foi por isso, pensei, que os seus camaradas da imprensa lhe deram este apelido que lhe permaneceria e que iria ilustrar: "Rouletabille!" Его голова была круглой, как шар, и именно поэтому, я думал, его товарищи в прессе дали ему прозвище, которое должно было остаться, и что он должен был проиллюстрировать. "Rouletabille! » As- tu vu Rouletabille ? Вы видели Rouletabille? — Tiens ! - Hier! - Here ! - Leva ! - Здесь! Voilà ce « sacré »Rouletabille ! Hier ist diese "heilige" Rouletabille! This is this "sacred" Rouletabille! Aqui está este Rouletabille “sagrado”! Вот этот "священный" Rouletabille! » Il était toujours rouge comme une tomate, tantôt gai comme un pinson, et tantôt sérieux comme un pape. Er war immer rot wie eine Tomate, manchmal fröhlich wie ein Buchfink, manchmal ernst wie ein Papst. He was always red as a tomato, sometimes as gay as a chaffinch, and sometimes as serious as a pope. Ele sempre foi vermelho como um tomate, às vezes tão alegre quanto um tentilhão, às vezes tão sério quanto um papa. Он всегда был красным как помидор, иногда веселым как зяблик, а иногда серьезным как папа Comment, si jeune — il avait, quand je le vis pour la première fois, seize ans et demi — gagnait-il déjà sa vie dans la presse ? Wie, so jung - als ich ihn das erste Mal sah, sechzehneinhalb Jahre alt - verdiente er schon seinen Lebensunterhalt in der Presse? How, so young - when he was sixteen and a half when I first saw him - was he already making a living in the press? Как, так молод - когда я впервые увидел его, шестнадцать с половиной лет - он уже зарабатывал на жизнь в прессе? Voilà ce qu’on eût pu se demander si tous ceux qui l’approchaient n’avaient été au courant de ses débuts. Man hätte sich fragen können, ob all diejenigen, die sich ihm näherten, sich seiner Anfänge bewusst waren. This is what one might have wondered if all those who approached him were not aware of its beginnings. Это то, что можно было бы удивить, если бы все, кто подошел к нему, знали о его начинаниях. Lors de l’affaire de la femme coupée en morceaux de la rue Oberkampf — encore une histoire bien oubliée — il avait apporté au rédacteur en chef de l’Èpoque , journal qui était alors en rivalité d’informations avec Le Matin , le pied gauche qui manquait dans le panier où furent découverts les lugubres débris. Im Falle der Frau, die aus der Rue Oberkampf herausgeschnitten worden war - immer noch eine vergessene Geschichte -, hatte er den Chefredakteur der damaligen Zeitschrift mitgebracht, die damals mit Le Matin, dem linken Fuß, in Konkurrenz stand Das fehlte in dem Korb, in dem die düsteren Trümmer entdeckt wurden. During the affair of the woman cut in pieces of the rue Oberkampf - still a well forgotten story - he had brought to the editor of the time, newspaper which was then in rivalry of information with Le Matin, the left foot missing in the basket where the dismal debris was discovered. Durante o caso da mulher cortada em pedaços da rue Oberkampf - outra história bem esquecida - ele havia levado ao editor do Epoque, jornal que então disputava informações com o Le Matin, o pé esquerdo que faltava no cesta onde os detritos sombrios foram descobertos. В случае с женщиной, разрезанной на кусочки с улицы Оберкампф - все еще забытой истории, он привел главного редактора эпохи, газету, которая тогда конкурировала с информацией с Ле Матен, левой ногой который отсутствовал в корзине, где был обнаружен мрачный мусор. Ce pied gauche, la police le cherchait en vain depuis huit jours, et le jeune Rouletabille l’avait trouvé dans un égout où personne n’avait eu l’idée de l’y aller chercher. This left foot, the police had been looking for it in vain for eight days, and the young Rouletabille had found it in a sewer where no one had had the idea of going there to fetch it. A polícia procurava em vão por esse pé esquerdo havia oito dias, e o jovem Rouletabille o encontrara em um esgoto onde ninguém havia pensado em procurá-lo. Полиция тщетно искала эту левую ногу в течение восьми дней, а молодой Рулетабиль нашел ее в канализации, где никто и не думал ее искать. Il lui avait fallu, pour cela, s’engager dans une équipe d’égoutiers d’occasion que l’administration de la ville de Paris avait réquisitionnée à la suite des dégâts causés par une exceptionnelle crue de la Seine. Zu diesem Zweck musste er ein Team von gebrauchten Abwasserkanälen einsetzen, die die Verwaltung der Stadt Paris nach den Schäden, die durch eine außergewöhnliche Flut der Seine entstanden waren, angefordert hatte. For that, he had to hire a team of used sewer workers that the administration of the city of Paris had requisitioned following the damage caused by an exceptional flooding of the Seine. Para tal, teve de se juntar a uma equipa de esgotos usados que a administração da cidade de Paris requisitou na sequência dos danos causados por uma inundação excepcional do Sena. Для этого ему пришлось задействовать команду бывших в употреблении канализационных коллекторов, которые администрация города Парижа реквизировала после ущерба, вызванного исключительным наводнением Сены.

Quand le rédacteur en chef fut en possession du précieux pied et qu’il eut compris par quelle suite d’intelligentes déductions un enfant avait été amené à le découvrir, il fut partagé entre l’admiration que lui causait tant d’astuce policière dans un cerveau de seize ans, et l’allégresse de pouvoir exhiber, à la « morgue-vitrine »du journal, « le pied gauche de la rue Oberkampf ». Als der Chefredakteur im Besitz des kostbaren Fußes war und begriff, zu welchen raffinierten Schlussfolgerungen ein Kind geführt hatte, war er gespalten über die Bewunderung, die so viel Polizei-Trick verursachte Das sechzehnjährige Gehirn und die Freude, in der "Leichenhalle" der Zeitung "den linken Fuß der Rue Oberkampf" ausstellen zu können. When the editor-in-chief was in possession of the precious foot and he understood by what sequence of intelligent deductions a child had been led to discover it, he was divided between the admiration which caused him so much police tricks in a sixteen-year-old brain, and the joy of being able to exhibit, at the newspaper's "morgue-showcase", "the left foot of rue Oberkampf". Quando o editor-chefe estava de posse da base preciosa e compreendeu por que série de deduções inteligentes uma criança fora levada a descobri-la, ficou dividido entre a admiração que tanta astúcia policial lhe causou em um cérebro velho, e a alegria de poder exibir, na “janela do necrotério” do jornal, “o pé esquerdo da rue Oberkampf”. Когда главный редактор владел драгоценной ногой, и он понял, из какой серии умных умозаключений был обнаружен ребенок, он был разделен между восхищением, которое вызвало так много полицейских уловок в Шестнадцатилетний мозг и радость от возможности выставить в «морге-витрине» журнала «левую ногу на улице Оберкампф».

« Avec ce pied, s’écria-t-il, je ferai un article de tête. "With this foot," he cried, "I will make a leading article. "Com este pé", gritou ele, "farei um artigo principal. «С этой ногой, - воскликнул он, - я сделаю заголовок статьи. Puis, quand il eut confié le sinistre colis au médecin légiste attaché à la rédaction de L’Époque , il demanda à celui qui allait être bientôt Rouletabille ce qu’il voulait gagner pour faire partie, en qualité de petit reporter, du service des « faits divers ». Dann, als er das finstere Paket dem der Redaktion von L'Epoque angeschlossenen Gerichtsmediziner anvertraut hatte, fragte er die Person, die bald Rouletabille war, was er gewinnen wolle, um als kleiner Reporter Teil des Dienstes von " Verschiedenes ". Then, when he had entrusted the sinister package to the forensic scientist attached to the editorial office of L'Époque, he asked the man who was soon to be Rouletabille what he wanted to gain in order to be part of the " various facts ”. Depois, quando confiou o sinistro pacote ao cientista forense ligado à redação de L'Époque, perguntou àquele que em breve seria Rouletabille o que queria ganhar para fazer parte, como pequeno repórter, do o serviço de "fatos diversos". Затем, когда он доверил зловещую посылку судмедэксперту, прикрепленному к редакции L'Epoque, он спросил человека, который вскоре стал Rouletabille, что он хотел выиграть, чтобы стать частью, как маленький репортер, службы разные факты ".

« Deux cents francs par mois », fit modestement le jeune homme, surpris jusqu’à la suffocation d’une pareille proposition. "Zweihundert Franken im Monat", sagte der junge Mann bescheiden, überrascht über das Ersticken eines solchen Vorschlags. "Two hundred francs a month," said the young man modestly, surprised until the suffocation of such a proposition. «Двести франков в месяц, - скромно сказал молодой человек, удивляясь удушью такого предложения.

« Vous en aurez deux cent cinquante, repartit le rédacteur en chef ; seulement vous déclarerez à tout le monde que vous faites partie de la rédaction depuis un mois. "Sie werden zweihundertfünfzig haben," antwortete der Herausgeber; Nur du wirst jedem erzählen, dass du seit einem Monat schreibst. "You will have two hundred and fifty," replied the editor; only you will declare to everyone that you have been writing for a month. «У вас будет двести пятьдесят», - ответил редактор; только вы скажете всем, что писали в течение месяца. Qu’il soit bien entendu que ce n’est pas vous qui avez découvert « le pied gauche de la rue Oberkampf », mais le journal L’Époque . Es versteht sich, dass Sie nicht "den linken Fuß der Rue Oberkampf", sondern die Zeitung L'Epoque gefunden haben. Let it be understood that it was not you who discovered "the left foot of rue Oberkampf", but the newspaper L'Époque. Пусть будет понятно, что вы нашли не «левую ногу улицы Оберкампф», а газету L'Epoque. Ici, mon petit ami, l’individu n’est rien ; le journal est tout ! Hier, mein Freund, ist der Einzelne nichts; Die Zeitung ist alles! Here, my little friend, the individual is nothing; the newspaper is everything! Здесь, мой маленький друг, личность - ничто, а газета - все! Sur quoi il pria le nouveau rédacteur de se retirer. Daraufhin bat er den neuen Herausgeber, sich zurückzuziehen. Whereupon he asked the new editor to withdraw. Em seguida, ele implorou ao novo editor que renunciasse. На что он умолял нового редактора уйти в отставку. Sur le seuil de la porte, il le retint cependant pour lui demander son nom. An der Türschwelle hielt er ihn jedoch zurück, um nach seinem Namen zu fragen. On the threshold of the door, however, he held him to ask his name. No limiar da porta, no entanto, ele o segurou para perguntar seu nome. Однако на пороге он остановил его, чтобы спросить, как его зовут. L’autre répondit : The other replied: Другой ответил:

« Joseph Joséphin. "Joseph Joséphin. "Жозеф Жозефин.

— Ça n’est pas un nom, ça, fit le rédacteur en chef, mais puisque vous ne signez pas, ça n’a pas d’importance... » "Das ist kein Name", sagte der Herausgeber, "aber da Sie nicht unterschreiben, spielt es keine Rolle ..." - It's not a name, that said the editor, but since you don't sign, it doesn't matter ... " - Isso não é um nome, disse o editor-chefe, mas como você não assina, não importa ... ” «Это не имя, - сказал редактор, - но поскольку вы не подписываете, это не имеет значения ...»

Tout de suite, le rédacteur imberbe se fit beaucoup d’amis, car il était serviable et doué d’une bonne humeur qui enchantait les plus grognons, et désarma les plus jaloux. Der bartlose Redakteur fand sofort viele Freunde, denn er war hilfsbereit und mit einer guten Laune ausgestattet, die die mürrischsten verzauberte und die eifersüchtigsten entwaffnete. Immediately, the beardless editor made many friends, for he was helpful and endowed with a good humor which enchanted the grouchiest, and disarmed the most jealous. Imediatamente, o editor calvo fez muitos amigos, pois era prestativo e dotado de um bom humor que encantava os mais rabugentos e desarmava os mais ciumentos. У безбородого редактора сразу же появилось много друзей, потому что он был отзывчивым и обладал добрым юмором, который радовал самых сварливых и обезоруживал самых завистливых. Au café du Barreau où les reporters de faits divers se réunissaient alors avant de monter au parquet ou à la préfecture chercher leur crime quotidien, il commença de se faire une réputation de débrouillard qui franchit bientôt les portes mêmes du cabinet du chef de la Sûreté ! At the café du Barreau where news reporters met before going up to the public prosecutor's office or the prefecture to find their daily crime, he began to gain a reputation for resourcefulness which soon crossed the very doors of the office of the chief of security! No Bar Café, onde os repórteres então se reuniam antes de subir ao Ministério Público ou à Prefeitura para procurar seus crimes diários, ele começou a ganhar fama de engenhoso que logo cruzou as portas do gabinete do Chefe da Segurança! В кафе бара, где журналисты встречались перед тем, как идти в прокуратуру или префектуру, чтобы выяснить их ежедневное преступление, он стал называть себя изобретательным человеком, который вскоре пересек все двери главы офиса Сирете! Quand une affaire en valait la peine et que Rouletabille —il était déjà en possession de son surnom — avait été lancé sur la piste de guerre par son rédacteur en chef, il lui arrivait souvent de « damer le pion »aux inspecteurs les plus renommés. When a case was worth it and Rouletabille - he was already in possession of his nickname - had been launched on the war track by its editor-in-chief, he often happened to "beat the pawn" with the most renowned inspectors. Quando um negócio valia a pena e Rouletabille - ele já tinha seu apelido - havia sido lançado na rota da guerra por seu editor-chefe, ele muitas vezes "batia o peão" para os inspetores mais renomados. Когда дело того стоило, а его главный редактор Рулотабиль - он уже имел свое прозвище - был запущен на военный путь, он часто приходил, чтобы «заложить пешку» самых известных инспекторов.

C’est au café du Barreau que je fis avec lui plus ample connaissance. It was at the café du Barreau that I got to know him better. Foi no Bar Café que o conheci melhor. Именно в "Кафе дю Барро" я познакомился с ним поближе. Avocats, criminels et journalistes ne sont point ennemis, les uns ayant besoin de réclame et les autres de renseignements. Lawyers, criminals and journalists are no enemies, some needing information and others needing information. Адвокаты, преступники и журналисты не являются врагами, некоторым нужна реклама, другим нужна информация. Nous causâmes et j’éprouvai tout de suite une grande sympathie pour ce brave petit bonhomme de Rouletabille. We chatted and I immediately felt great sympathy for this brave little fellow from Rouletabille. Charlamos y enseguida sentí una gran simpatía por este valiente coleguilla Rouletabille. Мы поболтали и сразу же почувствовали большое сочувствие к этому храброму маленькому парню из Рулетабиля. Il était d’une intelligence si éveillée et si originale ! He had such an awakened and original intelligence! Он был таким просвещенным и таким оригинальным! Et il avait une qualité de pensée que je n’ai jamais retrouvée ailleurs. And he had a quality of thought that I have never found elsewhere. И он обладал качеством мышления, которое я не встречал нигде.

À quelque temps de là, je fus chargé de la chronique judiciaire au Cri du Boulevard . Some time later, I was in charge of the judicial chronicle at the Cri du Boulevard. Algum tempo depois, fiquei encarregado da crônica jurídica em Cri du Boulevard. Некоторое время спустя я руководил судебной хроникой на бульваре Кри. Mon entrée dans le journalisme ne pouvait que resserrer les liens d’amitié qui, déjà, s’étaient noués entre Rouletabille et moi. My entry into journalism could only strengthen the bonds of friendship which had already been forged between Rouletabille and me. Мое вхождение в журналистику могло только укрепить узы дружбы, которые уже сложились между Рулетабилем и мной. Enfin, mon nouvel ami ayant eu l’idée d’une petite correspondance judiciaire qu’on lui faisait signer « Business » à son journal L’Époque , je fus à même de lui fournir souvent les renseignements de droit dont il avait besoin. Finally, my new friend having had the idea of a small legal correspondence that he was made to sign "Business" in his newspaper L'Époque, I was able to often provide him with the legal information he needed. Por fim, tendo meu novo amigo tido a ideia de uma pequena correspondência jurídica que o obrigaram a assinar "Negócios" para seu jornal L'Époque, pude frequentemente fornecer-lhe as informações jurídicas de que precisava. Наконец, у моего нового друга возникла идея небольшой судебной переписки, которая заставила его подписать «Бизнес» в своей газете L'Epoque, и я часто мог предоставить ему необходимую юридическую информацию.

Près de deux années se passèrent ainsi, et plus j’apprenais à le connaître, plus je l’aimais, car, sous ses dehors de joyeuse extravagance, je l’avais découvert extraordinairement sérieux pour son âge. Almost two years passed thus, and the more I got to know him, the more I loved him, because under his cheerful extravagance outside, I had discovered him extraordinarily serious for his age. Так прошло почти два года, и чем больше я узнавал его, тем больше он мне нравился, потому что под его внешней веселой экстравагантностью я обнаружил необычайную для его возраста серьезность. Enfin, plusieurs fois, moi qui étais habitué à le voir très gai et souvent trop gai, je le trouvai plongé dans une tristesse profonde. Finally, several times, I who was used to seeing him very gay and often too gay, I found him plunged in deep sadness. Наконец, несколько раз я, который привык видеть его очень веселым и часто слишком веселым, обнаруживал, что он погружен в глубокую грусть Je voulus le questionner sur la cause de ce changement d’humeur, mais chaque fois il se reprit à rire et ne répondit point. Ich wollte ihn nach dem Grund für diesen Stimmungswechsel fragen, aber jedes Mal fing er wieder an zu lachen und antwortete nicht. I wanted to ask him about the cause of this change of mood, but each time he laughed again and did not answer. Я хотел расспросить его о причине такой смены настроения, но каждый раз он снова смеялся и не отвечал. Un jour, l’ayant interrogé sur ses parents, dont il ne parlait jamais, il me quitta, faisant celui qui ne m’avait pas entendu. One day, having asked him about his parents, whom he never talked about, he left me, doing the one who hadn't heard me. Однажды, расспросив его о его родителях, о которых он никогда не говорил, он оставил меня, делая то, что меня не слышал.

Sur ces entrefaites éclata la fameuse affaire de la « Chambre Jaune », qui devait non seulement le classer le premier des reporters, mais encore en faire le premier policier du monde, double qualité qu’on ne saurait s’étonner de trouver chez la même personne, attendu que la presse quotidienne commençait déjà à se transformer et à devenir ce qu’elle est à peu près aujourd’hui : la gazette du crime. In der Zwischenzeit brach der berühmte Fall des "Gelben Zimmers" aus, der ihn nicht nur zum ersten Reporter, sondern auch zum ersten Polizisten der Welt machen sollte - eine doppelte Eigenschaft, die man nicht verwunderlich bei ein und derselben Person finden kann, da die Tagespresse bereits begann, sich zu verändern und zu dem zu werden, was sie heute ungefähr ist: die Gazette des Verbrechens. In the meantime broke out the famous case of the "Yellow Room", which was not only to classify him the first of the reporters, but also to make him the first police officer in the world, double quality which one could not be astonished to find at the same nobody, since the daily press was already beginning to transform and become what it is roughly today: the crime gazette. Nesse ínterim, estourou o famoso caso da “Sala Amarela”, que não era apenas para classificá-lo como o primeiro dos repórteres, mas também para torná-lo o primeiro policial do mundo, dupla qualidade que não devemos nos surpreender. encontrar no mesmo. ninguém, visto que a imprensa diária já começava a se transformar e se tornar o que é mais ou menos hoje: o diário do crime. Тем временем вспыхнуло знаменитое дело «Желтой палаты», которое должно было поставить его в ранг не только первым из репортеров, но и сделать его первым полицейским в мире, двойное качество, которое нельзя удивить найти в том же никто, поскольку ежедневная пресса уже начала трансформироваться и становиться тем, чем она является сегодня: криминальным бюллетенем. Des esprits moroses pourront s’en plaindre ; moi j’estime qu’il faut s’en féliciter. Einige mürrische Gemüter mögen sich darüber beschweren; ich bin der Meinung, dass man das begrüßen sollte. Morose minds may complain; I think that we should welcome it. Los espíritus malhumorados pueden quejarse de esto, pero yo creo que es algo de lo que hay que alegrarse. Морозные духи могут жаловаться на это; Я думаю, что мы должны поздравить себя. On n’aura jamais assez d’armes, publiques ou privées, contre le criminel. Es kann nie genug staatliche oder private Waffen gegen Kriminelle geben. We will never have enough weapons, public or private, against the criminal. Там никогда не будет достаточно оружия, государственного или частного, против преступника. À quoi ces esprits moroses répliquent qu’à force de parler de crimes, la presse finit par les inspirer. To which these morose spirits counter that by dint of talking about crimes, the press ends up inspiring them. На что эти мрачные умы отвечают, что, говоря о преступлениях, пресса заканчивается вдохновением их. Mais il y a des gens, n’est-ce pas ? But there are people, aren't there? Но есть люди, не так ли? Avec lesquels on n’a jamais raison... Who you are never right with ... С чем мы никогда не ошибаемся ...

Voici donc Rouletabille dans ma chambre, ce matin-là, 26 octobre 1892. Here is Rouletabille in my room, that morning, October 26, 1892. Итак, вот Рулабиль в моей комнате в то утро, 26 октября 1892 года. Il était encore plus rouge que de coutume ; les yeux lui sortaient de la tête, comme on dit, et il paraissait en proie à une sérieuse exaltation. It was even redder than usual; the eyes went out of his head, as they say, and he seemed to be in the grip of a serious exaltation. Ele estava ainda mais vermelho do que o normal; seus olhos estavam saltando das órbitas, como se costuma dizer, e ele parecia dominado por uma séria exaltação. Это было еще краснее, чем обычно; как говорится, из его головы вылезли глаза, и он, казалось, был в серьезном восторге. Il agitait Le Matin d’une main fébrile. He waved Le Matin with a feverish hand. Он махнул Утром с лихорадочной рукой. Il me cria : He shouted to me: Он крикнул мне:

— Eh bien, mon cher Sainclair... Vous avez lu ? - Well, my dear Sainclair ... Did you read? - Ну, дорогой Сенклер ... Вы читали? ... ...

— Le crime du Glandier ? - Преступление Гландье?

— Oui ; la « Chambre Jaune ! - Да, "Желтая комната! »Qu’est-ce que vous en pensez ? "What do you think ? Что ты думаешь?

— Dame, je pense que c’est le « diable » ou la « Bête du Bon Dieu » qui a commis le crime. - Lady, I think it was the "devil" or the "Beast of the Good Lord" who committed the crime. - Леди, я думаю, что преступление совершил дьявол или зверь божий.

— Soyez sérieux. - Be serious. - Будьте серьезны.

— Eh bien, je vous dirai que je ne crois pas beaucoup aux assassins qui s’enfuient à travers les murs. - Well, I will tell you that I do not much believe in the murderers who run away through the walls. - Что ж, я вам скажу, что не очень верю в убийц, которые убегают сквозь стены. Le père Jacques, pour moi, a eu tort de laisser derrière lui l’arme du crime et, comme il habite au-dessus de la chambre de Mlle Stangerson, l’opération architecturale à laquelle le juge d’instruction doit se livrer aujourd’hui va nous donner la clef de l’énigme, et nous ne tarderons pas à savoir par quelle trappe naturelle ou par quelle porte secrète le bonhomme a pu se glisser pour revenir immédiatement dans le laboratoire, auprès de M. Stangerson qui ne se sera aperçu de rien. Father Jacques, for me, was wrong to leave behind the murder weapon and, as he lives above Miss Stangerson's room, the architectural operation which the examining magistrate must carry out today Hui will give us the key to the enigma, and we will not be long in knowing by what natural hatch or by what secret door the guy could have slipped to return immediately to the laboratory, with Mr. Stangerson who will not have noticed You're welcome. Отец Жак, для меня, был не прав, оставив после себя орудие убийства и, поскольку он живет над комнатой мисс Стенджерсон, архитектурную операцию, которой сегодня должен заниматься следственный судья. Он собирается дать нам ключ к загадке, и мы не будем долго знать, по какой естественной люке или секретной двери человек смог проскользнуть, чтобы немедленно вернуться в лабораторию, к мистеру Стенджерсону, который не заметит. ничего Que vous dirais-je ? What would i tell you? Что я тебе скажу? C’est une hypothèse ! Это всего лишь гипотеза! ... »

Rouletabille s’assit dans un fauteuil, alluma sa pipe, qui ne le quittait jamais, fuma quelques instants en silence, le temps sans doute de calmer cette fièvre qui, visiblement, le dominait, et puis il me méprisa : Rouletabille sat down in an armchair, lit his pipe, which never left it, smoked a few moments in silence, no doubt the time to calm this fever which, obviously, dominated him, and then he despised me: Rouletabille sentou-se numa poltrona, acendeu seu cachimbo, que nunca o deixou, fumou alguns instantes em silêncio, sem dúvida tempo suficiente para acalmar a febre que, obviamente, o dominava, e então me desprezou: Рулетабиль сел в кресло, зажег трубку, которая никогда не покидала его, закурил несколько мгновений в тишине, время, несомненно, успокоившее эту лихорадку, которая явно доминировала над ним, и затем он презирал меня:

— Jeune homme ! - Young man! - Молодой человек! Fit-il, sur un ton dont je n’essaierai point de rendre la regrettable ironie, jeune homme... vous êtes avocat, et je ne doute pas de votre talent à faire acquitter les coupables ; mais, si vous êtes un jour magistrat instructeur, combien vous sera-t-il facile de faire condamner les innocents !... Sie sind Anwalt und ich zweifle nicht an Ihrem Talent, Schuldige freizusprechen, aber wenn Sie eines Tages Untersuchungsrichter werden, wie leicht wird es Ihnen fallen, Unschuldige zu verurteilen? He said, in a tone of which I will not try to make the regrettable irony, young man ... you are a lawyer, and I have no doubt of your talent for acquitting the guilty; but, if you are one day an instructing magistrate, how easy will it be for you to have the innocent condemned! ... Disse ele, num tom que não tentarei tornar a lamentável ironia, meu jovem ... você é advogado, e não duvido de seu talento para absolver os culpados; mas, se um dia você for juiz de instrução, quão fácil será para você condenar inocentes! ... Он сказал, тоном, я не буду пытаться сделать прискорбную иронию, молодой человек ... вы юрист, и я не сомневаюсь в вашем таланте оправдать виновных; но если вы являетесь инструктором магистрата, как легко будет осудить невиновных! Vous êtes vraiment doué, jeune homme. Sie sind wirklich talentiert, junger Mann. You are really good, young man. Вы действительно хороший, молодой человек. Sur quoi, il fuma avec énergie, et reprit : Whereupon he smoked with energy, and went on: Depois disso, ele fumou energicamente e continuou: Затем он энергично закурил и продолжил:

« On ne trouvera aucune trappe, et le mystère de la « Chambre Jaune » deviendra de plus, plus en plus mystérieux. "We will not find any hatch, and the mystery of the" Yellow Room "will become more and more mysterious. "Люк" не будет найден, и тайна "Желтой комнаты" будет становиться все более загадочной. Voilà pourquoi il m’intéresse. That's why it interests me. Вот почему мне это интересно. Le juge d’instruction a raison : on n’aura jamais vu quelque chose de plus étrange que ce crime-là... The investigating judge is right: we have never seen anything stranger than this crime ... Следственный судья прав: ничего более странного, чем это преступление, мы не видели ...

— Avez-vous quelque idée du chemin que l’assassin a pu prendre pour s’enfuir ? - Do you have any idea of the path the assassin may have taken to escape? - Вы хоть представляете, каким путем убийца мог сбежать? demandai-je. I asked. спросил я.

— Aucune, me répondit Rouletabille, aucune pour le moment... Mais j’ai déjà mon idée faite sur le revolver, par exemple... Le revolver n’a pas servi à l’assassin... - None, replied Rouletabille, none at the moment ... But I already have my idea made on the revolver, for example ... The revolver was not used for the assassin ... - Нет, - ответил Рулабиль, - в данный момент нет... Но я уже принял решение, например, по поводу револьвера... Револьвер не был использован убийцей...

— Et à qui donc a-t-il servi, mon Dieu ? - And to whom did it serve, my God? - И кому он служил, Боже мой? ... ...

— Eh bien, mais... « à Mlle Stangerson... » - Well, but ... "to Miss Stangerson ..." - Ну, но... "Мисс Стэнжерсон..."

— Je ne comprends plus, fis-je... Ou mieux je n’ai jamais compris... » - I don't understand anymore, I said ... Or better I never understood ... " - Я больше не понимаю, я сказал ... Или лучше я никогда не понял ... »

Rouletabille haussa les épaules : Рулетабиль пожал плечами:

« Rien ne vous a particulièrement frappé dans l’article du Matin  ? "Nothing particularly struck you in the Morning article?" "Ничего особенно не поразило вас в статье" Утренняя "?"

— Ma foi non... j’ai trouvé tout ce qu’il raconte également bizarre... - Well, no ... I found everything he said also bizarre ... - Bem não ... eu achei tudo o que ele fala também estranho ... - Ну нет ... Все, что он говорит, мне показалось странным ...

— Eh bien, mais... et la porte fermée à clef ? - А как же запертая дверь?

— C’est la seule chose naturelle du récit... - It's the only natural thing in the story ... - Это единственная естественная вещь в этой истории...

— Vraiment ! - Правда! ... Et le verrou ? ... And the lock? ... А замок? ... ...

— Le verrou ? - Замок?

— Le verrou poussé à l’intérieur ? - The lock pushed inside? - Замок задвинут внутрь? ... Voilà bien des précautions prises par Mlle Stangerson... « Mlle Stangerson, quant à moi, savait qu’elle avait à craindre quelqu’un ; elle avait pris ses précautions ; « elle avait même pris le revolver du père Jacques », sans lui en parler. ... These are many of the precautions taken by Miss Stangerson ... "Miss Stangerson, as for me, knew that she had to fear someone; she had taken her precautions; "She had even taken Father Jacques's revolver", without telling her about it. ... Вот некоторые меры предосторожности, принятые мисс Стенджерсон ... "Мисс Стенджерсон, например, знала, что она должна кого-то бояться; она приняла свои меры предосторожности; «Она даже взяла револьвер отца Жака», не сказав ему. Sans doute, elle ne voulait effrayer personne ; elle ne voulait surtout pas effrayer son père... « Ce que Mlle Stangerson redoutait est arrivé... » et elle s’est défendue, et il y a eu bataille et elle s’est servie assez adroitement de son revolver pour blesser l’assassin à la main — ainsi s’explique l’impression de la large main d’homme ensanglantée sur le mur et sur la porte, de l’homme qui cherchait presque à tâtons une issue pour fuir — mais elle n’a pas tiré assez vite pour échapper au coup terrible qui venait la frapper à la tempe droite. No doubt she did not want to frighten anyone; Above all, she did not want to frighten her father ... "What Miss Stangerson feared has happened ..." and she defended herself, and there was a battle and she used her revolver quite skillfully to injure the assassin in hand - this explains the impression of the large bloody hand of a man on the wall and on the door, of the man who almost groped for a way to escape - but she did not shoot fast enough to escape the terrible blow that hit her on the right temple. Sem dúvida ela não queria assustar ninguém; Acima de tudo, ela não queria assustar o pai ... "O que a Srta. Stangerson temia aconteceu ..." e ela se defendeu, e houve uma luta e ela usou seu revólver com habilidade suficiente para feri-la. Assassino na mão - isso explica a impressão da mão grande do homem ensanguentado na parede e na porta, do homem quase tateando em busca de uma saída - mas não disparou rápido o suficiente para escapar do terrível golpe que a atingiu na têmpora direita. Без сомнения, она не хотела никого пугать; она не хотела пугать своего отца ... «То, чего боялась мисс Стенджерсон, произошло ...», и она защищалась, и произошла битва, и она очень ловко использовала свое оружие, чтобы причинить вред убийца в его руке - это объясняет впечатление широкой руки человека, истекающего кровью на стене и на двери, человека, который почти нащупывал выход, чтобы бежать - но она не стреляла достаточно быстро, чтобы избежать ужасного удара, который ударил ее правый храм.

— Ce n’est donc point le revolver qui a blessé Mlle Stangerson à la tempe ? - Значит, мисс Стенджерсон ранили в висок не из револьвера?

— Le journal ne le dit pas, et, quant à moi, je ne le pense pas ; toujours parce qu’il m’apparaît logique que le revolver a servi à Mlle Stangerson contre l’assassin. - The newspaper does not say it, and, as for me, I do not think it; always because it seems logical to me that the revolver was used by Miss Stangerson against the assassin. - В газете ничего не говорится, а я так не считаю, потому что мне кажется логичным, что револьвер был использован мисс Стенджерсон против убийцы. Maintenant, quelle était l’arme de l’assassin ? Now what was the murderer's weapon? Теперь, что было оружием убийцы? Ce coup à la tempe semblerait attester que l’assassin a voulu assommer Mlle Stangerson... Après avoir vainement essayé de l’étrangler... L’assassin devait savoir que le grenier était habité par le père Jacques, et c’est une des raisons pour lesquelles, je pense, il a voulu opérer avec une « arme de silence », une matraque peut-être, ou un marteau... This blow to the temple would seem to attest that the assassin wanted to knock Miss Stangerson ... After trying in vain to strangle him ... The assassin must have known that the attic was inhabited by Father Jacques, and it is a reasons why, I think, he wanted to operate with a "weapon of silence", maybe a baton, or a hammer ... Этот удар по храму, казалось бы, свидетельствует о том, что убийца хотел нокаутировать мисс Стэнджерсон ... После тщетных попыток задушить ее ... Убийца, должно быть, знал, что на чердаке жил отец Жак, и это причины, по которым, я думаю, он хотел действовать «оружием молчания», возможно, дубинкой или молотком ...

— Tout cela ne nous explique pas, fis-je, comment notre assassin est sorti de la « Chambre Jaune » ! - All that does not explain to us, I said, how our assassin came out of the "Yellow Room"! - Все это нам не объясняет, я сказал, как наш убийца выбрался из «Желтой комнаты»!

— Èvidemment, répondit Rouletabille en se levant, et, comme il faut l’expliquer, je vais au château du Glandier, et je viens vous chercher pour que vous y veniez avec moi... `` Obviously, '' replied Rouletabille, getting up, `` and, as it must be explained, I'm going to the Chateau du Glandier, and I'm coming to get you so that you can come with me ... «Конечно, - ответил Рулетабиль, поднимаясь, - и, как должно быть объяснено, я собираюсь в замок дю Гландье и прихожу за тобой, чтобы пойти со мной».

— Moi ! - Я!

— Oui, cher ami, j’ai besoin de vous. - Да, дорогой друг, ты мне нужен. L’Èpoque m’a chargé définitivement de cette affaire, et il faut que je l’éclaircisse au plus vite. The time charged me definitively with this affair, and I must clear it up as soon as possible. Время окончательно обвинило меня в этом деле, и я должен выяснить это как можно скорее.

— Mais en quoi puis-je vous servir ? - Но чем я могу вам помочь?

— M. Robert Darzac est au château du Glandier. - Mr. Robert Darzac is at the Château du Glandier. - Мистер Роберт Дарзак находится в замке Гландье.

— C’est vrai... son désespoir doit être sans bornes ! - It's true ... his despair must be boundless! - É verdade ... o desespero dele não tem limites! - Это верно ... его отчаяние должно быть безгранично!

— Il faut que je lui parle... » - Мне нужно поговорить с ним..."

Rouletabille prononça cette phrase sur un ton qui me surprit : Рультабий произнес это предложение тоном, который меня удивил:

« Est-ce que... Est-ce que vous croyez à quelque chose d’intéressant de ce côté ? "Do you ... Do you believe in something interesting on this side?" "Ты... Как вы думаете, там есть что-нибудь интересное? ... demandai-je. спросил я.

— Oui. - Да. Et il ne voulut pas en dire davantage. And he didn't want to say more. E ele não queria dizer mais nada. И он не хотел больше ничего говорить. Il passa dans mon salon en me priant de hâter ma toilette. He went into my living room asking me to hurry my toilet. Ele passou para a minha sala de estar, implorando para que eu apressasse meu banheiro. Он прошел в мой салон, умоляя меня ускорить мой туалет.

Je connaissais M. Robert Darzac pour lui avoir rendu un très gros service judiciaire dans un procès civil, alors que j’étais secrétaire de maître Barbet-Delatour. I knew Mr. Robert Darzac for having rendered him a very large judicial service in a civil trial, while I was the secretary of Maître Barbet-Delatour. Я знал месье Робера Дарзака, потому что оказал ему большую юридическую услугу в одном гражданском деле, когда был секретарем мэтра Барбе-Делатура. M. Robert Darzac, qui avait, à cette époque, une quarantaine d’années, était professeur de physique à la Sorbonne. M. Robert Darzac, who was in his forties at that time, was professor of physics at the Sorbonne. M. Robert Darzac, que estava na casa dos quarenta na época, era professor de física na Sorbonne. Робер Дарзак, которому в то время было за сорок, был профессором физики в Сорбонне. Il était intimement lié avec les Stangerson, puisque après sept ans d’une cour assidue, il se trouvait enfin sur le point de se marier avec Mlle Stangerson, personne d’un certain âge (elle devait avoir dans les trente-cinq ans), mais encore remarquablement jolie. He was intimately connected with the Stangersons, since after seven years of hard work, he was finally about to marry Miss Stangerson, a middle-aged person (she must have been in her thirty-five years), but still remarkably pretty. Ele estava intimamente ligado aos Stangersons, já que depois de sete anos de namoro assíduo, estava finalmente prestes a se casar com a Srta. Stangerson, uma pessoa idosa (ela devia estar na casa dos trinta), mas ainda assim muito bonita. Он был тесно связан с Stangerson, так как после семи лет тяжелого суда он, наконец, собирался жениться на мисс Stangerson, пожилом человеке (ей, должно быть, было около тридцати) но все же удивительно красиво.

Pendant que je m’habillais, je criai à Rouletabille qui s’impatientait dans mon salon : While I was getting dressed, I shouted to Rouletabille who was getting impatient in my living room: Пока я одевался, я кричал на Рулетабиля, который нетерпеливо чувствовал себя в моей гостиной

« Est-ce que vous avez une idée sur la condition de l’assassin ? "Do you have any idea about the assassin's condition?" "У вас есть какие-нибудь сведения о состоянии убийцы?

— Oui, répondit-il, je le crois sinon un homme du monde, du moins d’une classe assez élevée... Ce n’est encore qu’une impression... - Yes, he replied, I believe if not a man of the world, at least of a fairly high class ... It is still only an impression ... «Да, - ответил он, - я верю ему, если не человеку мира, по крайней мере, достаточно высокого класса. Это только впечатление.

— Et qu’est-ce qui vous la donne, cette impression ? - And what gives you this impression? - А что у тебя такое впечатление?

— Eh bien, mais, répliqua le jeune homme, le béret crasseux, le mouchoir vulgaire et les traces de la chaussure grossière sur le plancher... - Well, but, replied the young man, the filthy beret, the vulgar handkerchief and the traces of the coarse shoe on the floor ... - Ну, но, ответил молодой человек, грязный берет, вульгарный платок и следы грубой туфельки на полу ...

— Je comprends, fis-je ; on ne laisse pas tant de traces derrière soi, « quand elles sont l’expression de la vérité ! - I understand, I said; we don't leave so many traces behind, "when they are the expression of the truth!" «Я понимаю,» сказал я; Мы не оставляем так много следов ", когда они являются выражением истины! — On fera quelque chose de vous, mon cher Sainclair ! - We will do something with you, my dear Sainclair! - Faremos algo com você, meu caro Sainclair! - Мы сделаем что-нибудь с тобой, мой дорогой Sainclair! » conclut Rouletabille. »Rouletabille concludes. "заключил Рулетабиль.