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InnerFrench - Vol. 1, #74 - Se rebeller pour sauver la planète ? (2)

#74 - Se rebeller pour sauver la planète ? (2)

HUGO : Et concrètement, comment vous faites pour vous organiser, vous coordonner, préparer les événements, etc. ? FANNY : La gouvernance est un petit peu différente entre les pays. À nouveau, XR, c'est un mouvement international. En Angleterre où le mouvement a été créé, il y a une sorte de noyau dur qui organise précisément… de ce que j'en sais, je ne suis ni une représentante ni… je te dis ça de ce que je vois à l'intérieur. En France, il y a eu un choix d'une gouvernance très horizontale. Donc, il n'y a pas de représentant, il n'y a pas de personne en charge en tant que telle. Il y a des coordinateurs avec des… comment dire, des mandats tournants, d'une certaine manière. Voilà. Mais, chacun est responsable d'organiser l'action qu'il souhaite voir advenir.

Donc c'est une responsabilisation aussi de chacun sans vouloir dire « désorganisation totale » parce que, moi, je trouve que c'est un mouvement qui est extrêmement construit, avec des outils donnés à chacun pour agir.

Il y a une plateforme interne à laquelle, toi, comme les personnes qui écouteront ce podcast peuvent adhérer qui s'appelle « La base ». Et sur ça, il y a énormément d'outils, d'informations pour apprendre à faire par soi-même, créer un groupe, l'organiser.

On apprend aussi… il y a beaucoup de formations qui sont données. Ce qui, je trouve, est assez différent sur un mouvement, enfin, assez fort sur un mouvement comme ça parce que, chacun est libre d'y aller, c'est gratuit. En France, en tout cas, il y en a beaucoup. Et là, on apprend vraiment une méthodologie d'action qui est concrète et qu'on peut après déployer librement. Moi, j'ai fait une formation sur la désobéissance civile où on apprenait à réagir, effectivement, face au délogeage des forces de l'ordre, lors des blocages. On apprenait aussi à définir le sens de la violence et à se rendre compte que le mot « violence », ce n'est pas interprété pour chacun de la même manière. Et donc ça amène à s'interroger sur soi, qu'est-ce qu'on est prêt à faire ? Quel type de risque, on est prêt à prendre ? Il y a énormément de formations qui sont axées sur le risque juridique et sur la posture qu'on a en garde à vue et autre, qui nous apprennent à nous défendre aussi dans ce cadre-là parce que c'est un des principaux risques pris, quand même.

Et, ensuite, sur chaque action, il y a toute une série de rôles très précis qui peuvent être pris par toutes les personnes qui y participent. Et des formations spécifiques pour chacun des rôles sont réalisées. Moi, j'ai fait une autre formation sur ce qu'on appelle le « peace keeping », c'est le gardien de la paix. On apprend avec, bon, les principes de la communication non violente et d'autres, à faire en sorte que le consensus d'action, qui est la non-violence, soit respecté. Donc, à gérer les personnes qui pourraient devenir… être agacées en tout cas par le blocage, être agressives, voire des personnes mêmes du mouvement, des bloqueurs qui sont déstabilisés qui deviennent… qui sortent un peu du consensus d'action, donc voilà. Ça, c'est un rôle qui permet d'assurer qu'on respecte la règle initiale. Tu en as bien d'autres. Tu as des personnes qui sont responsables contact police. C'est eux qui vont parler avec la police et suivre, en gros, l'intervention, et se préparer aux assauts. Tu as le contact média. Tu as l'ange gardien qui s'occupe des bloqueurs.

Enfin, c'est assez incroyable, en fait, la structure qui… la méthodologie utilisée, qui est hyper simple à comprendre et qui est vulgarisée par des formations, qui fait qu'après, globalement, chacun a les cartes en main pour faire quelque chose. Il faut effectivement de la masse, il faut juste s'entourer de gens, mais ça tombe bien, c'est un énorme réseau de personnes qui sont très disponibles et qui ont l'envie de faire les choses. Donc, c'est un mouvement qui te responsabilise. Et juste pour enfin répondre à ta question, en France, c'est très horizontal, chacun est un petit peu maître de sa volonté, de son action, tant qu'on respecte, à nouveau, ce qui est XR, c'est un moyen d'action qui est la non-violence.

HUGO : Quel est le profil des membres du mouvement ?

FANNY : C'est un mouvement qui, pour le moment, est pas totalement diversifié. On reste… Bon… Honnêtement, quand j'étais à la réunion d'accueil, on voit beaucoup de personnes blanches. Je dirais que sur les classes d'âges, c'est un peu plus varié que d'habitude. C'est une moyenne de trentenaires, mais globalement, on voit d'autres profils et sur des actions types à Châtelet ou autres, il y avait plein d'enfants qui sont venus. En Angleterre, la personne la plus arrêtée, c'est un homme de 82 ans. Enfin, voilà, en tout cas, sur les classes d'âge, c'est assez large. Sur les…

HUGO : Les origines sociales…

FANNY : Sur les origines sociales, les classes sociales, je dirais que c'est moins mélangé à ce stade. Alors après, c'est un vrai défi et c'est le défi depuis toujours de l'écologie. D'où le sujet de la convergence que j'évoquais. C'est faire converger les luttes de la justice sociale et de la justice climatique. Parce qu'aujourd'hui, oui, c'est un sujet qui réunit encore des « blancos » CSP+ et… ouais, c'est ce qu'on voit sur les… en tout cas sur la place du Châtelet, c'était quand même la majorité des cas. Chacun a envie de faire évoluer ça. Après, il y a une responsabilité aussi, je veux dire les classes supérieures blanches ont plus de responsabilités dans le désastre écologique. Donc c'est un peu aussi à nous de nous bouger pour faire évoluer les choses. Donc, il y a une certaine logique dans le sens où c'est les responsables qui doivent faire le plus, donc pourquoi pas… Bon… c'est ma manière un peu de justifier le truc.

HUGO : Et tu ne peux pas forcer les gens à participer de toute façon.

FANNY : On ne peut pas forcer les gens à participer. Et puis pyramide de Maslow : si tu n'as pas à bouffer, tu ne vas pas aller pendant trois jours place du Châtelet faire un sit-in. Non, tu dois bosser pour manger quoi. Enfin, voilà, ce n'est pas si simple, mais c'est un sujet.

HUGO : Tu peux nous parler d'un événement auquel tu as participé.

FANNY : Oui, alors, moi je suis… J'ai participé à ce que j'évoquais tout à l'heure, à la place du Châtelet. Il y a eu donc une semaine de rébellion internationale qui avait lieu là, dans le monde entier où chaque mouvement national avait pour objectif de créer ce fameux rapport de force, donc de bloquer des endroits stratégiques. Donc, en France, ça a eu lieu à Paris. Bon, on a choisi une capitale parce que c'est généralement là que ça cause le plus d'ennuis.

HUGO : Surtout en France, qui est quand même un pays ultra-centralisé.

FANNY : Tout à fait, très clairement, jacobin. Et, donc là, on a bloqué la place du Châtelet qui est une place où transite, enfin juste à côté de la rue Rivoli qui est la grande rue commerçante de Paris et on a bloqué le pont de Change. Pont de Change qui est un pont aussi avec beaucoup de trafic. Globalement, c'était un blocage assez… assez stratégique.

Donc pour ma part, ma participation, ça a eu lieu… Il y a d'abord des briefs qui ont lieu toute la semaine d'avant qui là aussi témoignent de l'organisation du mouvement. On était 300 personnes pour un brief. Il y en a eu plein d'autres. Où chacun est réparti en fonction du rôle qu'il veut jouer dans l'action. Il est réparti avec des référents où on apprend chacun à ce qui… Ce que chacun est prêt à prendre comme risque, ici, risque juridique. Et ensuite, on est re-réparti en petit groupe où là, on s'organise pour l'action, on se donne nos numéros, etc.

Nous, le lendemain… Donc j'étais avec des collègues aussi du travail, pour voir comment on pouvait participer. On n'est pas forcément informé… On est clairement pas informé du lieu parce que, bon, pour des risques de fuites évidentes. L'horaire, pas tout à fait non plus donc nous, on avait pour objectif de venir après le travail. L'occupation a commencé à être mise en place vers 14-15 heures. Nous, on était au bureau et on est arrivé juste après notre journée de dur labeur, à partir de 19 heures. Et on a décidé de rester…

HUGO : Quand ça commence, concrètement, c'est des membres qui arrivent en certain nombre, avec des tentes et qui s'installent…

FANNY : Tout à fait, oui. C'était une masse importante de participants XR, de membres XR qui sont arrivés avec des bottes de foin, des tentes, des camions. Il y a eu un bateau qui a été mis sur le pont de Change pour faire une sorte d'installation de musique, enfin, on aurait dit une scène techno… Donc, oui, c'était très bien organisé. Franchement, on peut quand même garder ça en tête. L'occupation s'est faite très rapidement et de manière assez coordonnée. Donc, nous, quand on est arrivé, il y avait tout d'installé. Il y avait aussi des petits potagers étalés par-ci par-là. Enfin, le camp, après, a évolué au fur et à mesure de la semaine. Mais… donc nous, on était tous plutôt préparés au fait d'être délogé assez rapidement. On avait pour objectif de rester, mais on savait bien que ça allait être quand même compliqué.

HUGO : Donc être délogé, concrètement, ça veut dire que la police arrive et vous force à partir, à quitter les lieux.

FANNY : C'est que la police vient nous prendre manu militari et nous sortir de là et nettoie un peu l'ensemble du campement. Donc on était plutôt préparé à ça, à faire les poids morts si les CRS venaient nous soulever. Voilà, on était… Et ce qui est un peu l'objectif du rapport de force, c'est générer aussi derrière une réaction…

HUGO : Des photos…

FANNY : Des photos aussi et une certaine médiatisation. Donc on est resté la soirée et puis, nous, on a dormi. Moi, j'avais une tente et j'ai dormi sur place, dans l'attente d'être délogée vers 4 heures du matin et il ne s'est rien passé de tout ça. Mais bon…

HUGO : Est-ce que tu as réussi à dormir ?

FANNY : Je n'ai pas du tout réussi à dormir. Donc, j'ai pris ma matinée le lendemain pour dormir… Pour te dire l'utilité. Ridicule. Mais on pouvait, j'étais pourtant bien installée…

HUGO : C'était quoi l'ambiance ce soir-là sur le campement ?

FANNY : L'ambiance était assez euphorique parce que… donc, on a eu ce stand musique, beaucoup de gens passaient demander qu'est-ce qui se passait et on voit beaucoup d'adhésion, en fait. Quand on raconte en quelques mots le concept et les revendications du mouvement, les gens disent : « On est à fond avec vous. Trop cool ».

HUGO : « Vous avez raison ».

FANNY : Bon après, ils ne restent pas forcément, mais… ils sont contents. Au moins on se dit… Bon… L'opinion, a priori, serait du bon côté. Bon, ça ne veut pas dire qu'on n'a pas généré de désordre et énervé des Parisiens. On a créé des bouchons historiques dans Paris. C'était aussi quand même… C'était l'objectif. Si tu ne crées pas de désordre, tu n'obtiens pas grand-chose.

Donc, l'ambiance était bon enfant. Il y avait des… enfin, très organisé donc une sorte de soupe populaire, des toilettes sèches étaient à disposition. Il y avait vraiment de quoi vivre sur place. Il y a des assemblés générales organisées trois fois par jour où on discute de différents sujets d'arbitrage et même le sujet de : est-ce qu'on reste ou est-ce qu'on ne reste pas ? Qu'est-ce qu'on fait ?, etc. Et quelles actions on mène le lendemain ? Donc, ouais, une atmosphère assez sympathique tout en se posant la question de ce qui allait se passer dans les prochains jours et en fait…

HUGO : Donc, ouais, vous étiez pas préparé à ce que les forces de l'ordre vous laissent tranquille, en fait ?

FANNY : Bah… non. Enfin… C'était une stratégie assez bien pensée des forces de l'ordre. Parce qu'effectivement, on n'était pas préparé à ça. Ils le savaient certainement donc… Toutes nos réunions sont ouvertes et ils étaient bien informés du fait qu'on était préparé à une action de leur part donc malins, ils n'ont rien fait. Ils ont attendu que ça s'essouffle donc on est parti. Enfin, il a été décidé de lever le camp le samedi avant que…

HUGO : Donc, au bout de 5 jours, quand même.

FANNY : C'est ça, au bout de 5 jours, quand même. En créant ensuite, tout autour des activités de blocage, autour du lieu de la place du Châtelet, on a bloqué des McDo et d'autres enseignes qui étaient à proximité. Donc on a essayé d'utiliser au maximum cette capacité de blocage qu'on avait sur ce lieu-là. Et puis, bon, finalement, on en est parti. Bon, dans les faits, ce n'est pas un échec.

Ça a été un jeu d'échecs avec les forces de l'ordre où je pense qu'on s'est un peu fait avoir d'une certaine manière, mais bon, c'est à charge de revanche.

HUGO : Surtout quand on voit comment ils traitent les Gilets jaunes depuis quasiment un an, c'était difficile d'envisager qu'ils allaient être beaucoup plus sympas… enfin, pas plus sympas, mais…

FANNY : Tout à fait. Et en plus, c'est la stratégie du diviser pour mieux régner parce que ça nous est vachement reproché. Les Gilets jaunes disent : « OK, les petites CSP+, eux, ont leur fait rien. Ils sont sur leur place et les forces de l'ordre ne leur font rien, comment vous l'expliquez ? ».

XR, Extinction Rébellion en France était un peu pointé du doigt en mode « collusion avec l'Etat ». Donc, c'était assez malin.

HUGO : C'était vraiment bien pensé. Bravo, bravo la Police.

FANNY : Bravo la police, super, vous êtes trop géniaux. Donc, voilà, on fera attention à réfléchir avec plus de tactique la prochaine fois.

HUGO : Et globalement, ces deux semaines de rébellion internationale, est-ce qu'elles ont eu des retombées ? Est-ce qu'elles ont permis d'apporter quelque chose ?

FANNY : Ouais, alors quand même, dans les faits, ce qu'on retient, c'est qu'il y a plus de membres. Donc, l'objectif reste atteint. Peut-être pas autant qu'on aurait espéré, mais typiquement en France on est passé de 6000 à 15 000. Donc, c'est pas mal. On a pu doubler donc, c'est bien. C'est pas… c'est pas un échec. C'est… c'est une bonne… comment dire, une leçon.

HUGO : Oui, surtout que c'est un mouvement qui est encore très jeune donc…

FANNY : Tout à fait. Ce sont des tests comme le pont de Sully était un moyen de tester ce mode d'action, la réaction des forces de l'ordre. Bon, voilà, on apprend en marchant et on va continuer. Ça donne plus de force pour continuer vu qu'on est plus nombreux et qu'on le sera de plus en plus.

HUGO : Et quelles sont les prochaines étapes du mouvement ?

FANNY : Pour le moment, il y a eu un petit ralentissement suite à cette semaine de rébellion qui a été quand même assez fatigante pour tous, qui demandait beaucoup d'énergie et d'organisation. Donc là, chacun est un peu reparti dans ses groupements locaux. Moi, je ne suis pas encore retournée à une réunion du groupe local. Je sais que demain, il y a une action… Euh, non ! Même aujourd'hui ! Tu vois, je ne suis pas hyper informée donc, je ne peux pas tout te dire. Mais je sais que là, actuellement, chaque groupe local se voit et essaye de voir quelles vont être les prochaines actions sur les prochains mois. Mais il y a eu un petit… Un petit moment de…

HUGO : Ouais, il faut se reposer.

FANNY : Il faut se reposer avant de repartir.

HUGO : Bah merci beaucoup. Je pense que ça va permettre aux auditeurs qui ne connaissaient pas le mouvement d'avoir le point de vue d'une « insidieuse ». Peut-être que ça va leur donner envie d'en savoir plus. Donc, si quelqu'un veut rejoindre le mouvement, qu'est-ce qu'il faut faire, concrètement ?

FANNY : Alors, euh… Concrètement, je… Alors, suivant le pays où vous êtes, je ne sais pas exactement comment tout se passe. Si déjà, vous allez sur Facebook et que vous likez la page, vous aurez certainement accès à toutes les formes de réunions qui auront lieu dans les prochains mois. Sur le site Internet, c'est très bien expliqué aussi, les différentes réunions, les newsletters aussi vous informent. Donc simplement, allez sur le site Internet et vous aurez toutes les informations nécessaires. Et le vrai objectif, c'est qu'on soit assez nombreux. Donc, n'hésitez pas, au moins, à jeter un coup d'œil et voir ce que vous pouvez faire. Chacun fait ce qu'il peut et libre par ailleurs d'agir pendant les actions, ou pas, de participer, ou pas. L'important, c'est qu'on soit nombreux.

HUGO : Très bien, OK. Merci beaucoup Fanny.

FANNY : Merci Hugo.

HUGO : À bientôt.

FANNY : À bientôt.

Voilà, j'espère que cette interview vous a plu. Comme je vous l'ai dit en introduction, je vous conseille de la réécouter plusieurs fois avant de lire la transcription pour habituer votre oreille à ce genre de conversation. N'hésitez pas à laisser un commentaire sur le site pour me dire ce que vous en avez pensé, c'est important pour moi de savoir si vous aimez ces interviews, si vous les trouvez utiles ou si vous préférez le format monologue. Donc allez sur la page de l'épisode sur le site et laissez un commentaire pour me dire tout ça.

Maintenant, avant de terminer cet épisode, je vous propose d'écouter un dernier message, celui de Jonas qui vient d'Allemagne.

Bonjour Hugo,

Je m'appelle Jonas. J'ai 19 ans et je viens d'Allemagne. Mais actuellement, j'habite à Maastricht aux Pays-Bas. J'y étudie les sciences biomédicales en 2ème année. J'aime faire du sport, par exemple nager ou le football et aussi jouer de la guitare.

Mais ma grande passion, ce sont les langues. En plus de l'allemand, je maîtrise l'anglais. Et en ce moment, j'apprends le néerlandais et le français. Cet été, je veux réussir le DELF et, en outre, je me prépare avec tes podcasts. Les études exigent beaucoup de temps et, à cause de ça, je dois gérer très bien bien mon temps. Tes podcasts sont super pour moi. Je les écoute quand je fais du vélo ou quand je conduis. Ainsi, je peux gagner du temps et tes sujets sont très intéressants. Ma ville, Maastricht, c'est un endroit spécial.

La ville est à la frontière des Pays-Bas avec l'Allemagne et la Belgique. Par conséquent, mon université est l'une des plus internationales d'Europe. Les profs et les étudiants ici peuvent tous parler au moins deux langues. À mon avis, la coopération internationale m'a aidé à apprendre une nouvelle langue. Et de rencontrer de nouveaux amis.

Finalement, je souhaite que tu fasses un podcast sur les universités et sur les études en France en général. Ça m'intéresse beaucoup parce que j'envisage de faire mon master en France.

Merci beaucoup Hugo et bonne chance à tous les autres auditeurs qui apprennent le français.

Merci Jonas ! J'imagine que tu dois être très occupé vu que tu apprends deux langues, le français et le néerlandais, en plus de tes études. Mais tu as l'air de très bien gérer ton temps vu que tu écoutes des podcasts pendant tes déplacements. Et comme tu l'as dit, tu vis dans une ville, où les gens parlent plusieurs langues, Maastricht, donc je suis sûr que c'est très motivant. Toi aussi tu as passé le DELF apparemment donc j'espère que tu as eu des bonnes notes ! Et merci pour ta suggestion sur les universités françaises, je vais l'ajouter à ma liste de sujets !

Voilà, on va s'arrêter là, c'était un épisode assez long. Comme d'habitude, si vous voulez me soutenir et m'aider à promouvoir le podcast, vous pouvez laisser une évaluation sur iTunes ou Facebook. Ça prend deux minutes mais ça m'aide énormément !

Merci et à bientôt !

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