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RFI: Journal en Français Facile, Journal en français facile 28/06/2020 20h00 GMT

Journal en français facile 28/06/2020 20h00 GMT

#Français de l'actualité Jérôme Bastion : Bienvenue sur Radio France internationale, il est 22h à Paris, 20h en temps universel, et c'est l'heure de votre Journal en français facile ! Et à la Une de l'actualité de ce dimanche 28 juin : - le deuxième tour des élections municipales en France, qui avait été repoussé de 3 mois pour cause de crise sanitaire et qui enregistre un record d'abstentionnisme : la porte-parole du gouvernement dit éprouver une déception au vu des résultats de la majorité présidentielle. - en Pologne une élection également : la présidentielle qui se jouera très certainement sur deux tours entre le Président sortant Andjey Duda, populiste, et le candidat libéral maire de Varsovie Rafal Trajskowski, donné vainqueur dans les sondages.

- et puis nous irons aux États-Unis, où la mort de l'Afro-Américain George Floyd entre les mains de la police continue de susciter des réactions de condamnation du racisme et certaines révisions de symboles de l'Histoire, vous l'entendrez. ------

JB : 59,50 % d'abstention, c'est le principal chiffre de la soirée qui résume cette journée électorale hors norme, décalé de 3 mois en raison de la pandémie de coronavirus. C'est près de 22 % de plus que pour la précédente municipale, en 2014. Un faible taux de participation qui préoccupe le chef de l'État Emmanuel Macron, d'autant que les résultats de la majorité présidentielle sont décevants, c'est le moins que l'on puisse dire - même si c'était attendu. Alors pour faire un point sur la nouvelle carte de France des mairies, nous sommes avec Martin Guez qui va nous détailler tout cela. Bonsoir Martin, on peut résumer la couleur des urnes de ce scrutin en parlant de vague verte, c'est bien cela ? Même à Lyon, les meilleurs, évidemment, c'est les Verts. Un comble dans la capitale des Gaules où l'écologiste Grégory Doucet l'emporte largement, plus de 50 % des voix et 20 points d'avance sur ses 2 poursuivants. Une vague verte, en forme de raz de marée : à Strasbourg, Jeanne Barseghian, 39 ans, s'impose avec 42 %, dans son sillage, 2 autres femmes écolos l'emportent Anne Vignot à Besançon, et Leonor Moncond'huy, 29 ans seulement, élue à Poitiers mais surtout, en écho à Lyon, Marseille bascule dans l'escarcelle écologiste, l'inconnue Michèle Rubirola l'emporte aussi avec 10 points d'avance. Bordeaux aussi, après 73 ans à droite, passe à gauche et se passe de vert avec l'élection de Pierre Hurmic, d'une courte tête face au maire sortant Nicolas Florian. Seule la digue lilloise résiste à la vague verte où Martine Aubry est réélue une 4e fois avec seulement 200 voix d'avance sur l'écolo Stéphane Baly. À retenir aussi la réélection à Paris de la maire sortante Anne Hidalgo et la victoire de Louis Alliot à Perpignan qui permet au Rassemblement national de prendre la tête d'une ville de plus de 100 000 habitants depuis 1995. Enfin, le Premier ministre Édouard Philippe est à nouveau élu maire du Havre. Seule éclaircie pour le parti au pouvoir, en plein naufrage face à la vague verte.

JB : Vague verte disiez-vous donc Martin, merci ! C'est le terme employé par la porte-parole du parti Europe-Ecologie-Les-Verts Eva Sas, alors que l'eurodéputé Yannick Jadot, chef de file, salue la victoire d'une espérance autour d'un beau projet. On l'écoute, il s'exprimait sur France 2 ce soir. [Transcription manquante]

JB : En Pologne, c'est un second tour sans surprise - dans deux semaines - qui verra l'affrontement entre le président sortant, Andrzej Douda, et le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski. Selon les premières estimations sorties des urnes il y a une heure, le chef de l'État devance au premier tour de cette présidentielle son rival de plus de 10 points. Thomas Giraudeau, bonsoir ! Vous vous trouvez au quartier général des militants du maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, qui se sont retrouvés dans la capitale pour écouter leur candidat. Applaudissements nourris lors de l'annonce des estimations, mais pas d'explosion de joie pour autant. À l'annonce des premières estimations, les applaudissements sont fournis, mais pas d'explosion de joie non plus du côté des partisans du maire de Varsovie. Avec un peu plus de 30 % des suffrages, il doit absolument rassembler toute l'opposition pour espérer battre Andrzej Duda. Rafal Trzaskowski a donc lancé des appels dès ce dimanche soir. À la tribune, il a souligné les qualités de chacun des candidats qui ont terminé derrière lui. D'abord l'indépendant Szymon Holownia, arrivé troisième avec plus de 13 % des voix. C'est grâce à sa présence que la participation à ce premier tour a enregistré un record selon le maire de Varsovie. Ensuite le candidat du parti paysan et celui de la gauche. Rafal Trzaskowski a assuré qu'il défendrait les minorités, notamment les LGBT, attaqués par le pouvoir ces dernières semaines. Puis, il s'est adressé aux électeurs d'extrême droite, en déclarant qu'il a beaucoup de points communs avec leur candidat, arrivé quatrième avec un peu plus de 7 % des voix. Selon lui, l'enjeu du second tour n'est pas un choix entre Andrzej Duda et lui, mais un choix entre une Pologne ouverte et une autre qui vit dans le passé et qui se cherche des ennemis. Thomas Giraudeau, Varsovie, RFI.

JB : Il était ultra-favori : l'Islande a réélu triomphalement pour quatre ans son président sortant Gudni Johannesson, avec plus de 92 % des suffrages selon les résultats définitifs publiés dimanche. Avec cet universitaire, professeur d'histoire, de 52 ans sans étiquette politique, l'île volcanique de 365 000 habitants qui votait samedi a fait le choix de la continuité, douze ans après la faillite spectaculaire de ses banques en 2008, et à l'aube d'une nouvelle crise économique mondiale due au coronavirus. Et puisque nous sommes dans les élections, restons-y : au Malawi, le nouveau président Lazarus Chakwera a remporté hier avec 58 % des voix l'élection présidentielle de ce pays d'Afrique de l'Est, frontalier de la Tanzanie, la Zambie et le Mozambique. L'ancien chef de l'opposition a été investi pour un mandat de cinq ans par la Cour Suprême après l'annulation du scrutin remporté par le Président sortant et des mois de contestation. Aux États-Unis, la prestigieuse université américaine de Princeton, dans le New Jersey, va retirer le nom de Woodrow Wilson à la fois de l'une de ses écoles et d'une résidence pour étudiants. Le directeur de l'université explique que le racisme affiché de l'ancien président américain en faisait une « dénomination inappropriée ». Depuis la mort de George Floyd, les Américains se sont engagés dans une relecture critique de leur Histoire. La volonté de s'éloigner de l'héritage confédéré du Sud gagne du terrain. C'est le cas aussi au Mississippi. L'État pourrait changer de drapeau. C'est le seul, Marie Normand, à encore arborer les couleurs de l'ancien drapeau de bataille des États confédérés. La Géorgie l'avait retiré en 2003. Marie Normand.

Ce Dixie Flag, 13 étoiles blanches dans un X bleu sur fond rouge, apparait dans le coin supérieur gauche du drapeau du Mississippi depuis 1894. Pour une partie des Blancs du Sud, ce drapeau représente leur héritage historique, mais pour une partie croissante d'Américains, il symbolise avant tout l'esclavage, la ségrégation, d'autant plus que les suprémacistes blancs se le sont largement approprié. Redessiner ce drapeau, c'est un vieux dossier. En 2001, un gouverneur démocrate avait déjà soumis l'idée à référendum. Mais 65 % des électeurs s'y étaient opposés et le gouverneur avait été congédié l'année suivante. Sujet sensible donc, mais qui trouve un nouvel élan à la faveur de l'immense mouvement antiraciste aux États-Unis. Le gouverneur républicain Tate Reeves a déclaré hier, pour la première fois, qu'il ratifierait le projet de loi s'il était voté. Et c'est en bonne voie : hier, les élus des deux chambres du Congrès local ont ouvert la voie à un débat et un projet de loi doit être présenté dès cet après-midi. Les deux partis sont d'accord : pas d'emblème confédéré, mais obligatoirement la devise « In god we trust », « En Dieu nous croyons », sur le futur drapeau, qui devra être validé par les électeurs du Mississippi, le 3 novembre, date aussi de l'élection présidentielle. JB : Rappelons que La Géorgie avait elle retiré cet emblème de son drapeau en 2003

Journal en français facile 28/06/2020 20h00 GMT Zeitung in leichtem Französisch 28/06/2020 20h00 GMT Journal in easy French 28/06/2020 20h00 GMT Diario en francés fácil 28/06/2020 20h00 GMT Giornale in francese facile 28/06/2020 20h00 GMT 簡単なフランス語のジャーナル 28/06/2020 20h00 GMT 쉬운 프랑스어로 일기 쓰기 28/06/2020 20h00 GMT Tijdschrift in eenvoudig Frans 28/06/2020 20h00 GMT Dziennik w łatwym języku francuskim 28/06/2020 20:00 GMT Jornal em francês fácil 28/06/2020 20h00 GMT Журнал на легком французском языке 28/06/2020 20h00 GMT Journal på lätt franska 28/06/2020 20h00 GMT Kolay Fransızca dergi 28/06/2020 20h00 GMT Журнал легкою французькою мовою 28/06/2020 20h00 GMT 简单法语日记 06/28/2020 8:00 p.m. GMT 法语日报 28/06/2020 20h00 GMT

#Français de l'actualité Jérôme Bastion : Bienvenue sur Radio France internationale, il est 22h à Paris, 20h en temps universel, et c'est l'heure de votre Journal en français facile ! Jérôme Bastion: ¡Bienvenido a Radio France internationale, son las 22:00 horas en París, las 20:00 horas, hora universal, y es hora de su periódico en francés fácil! Жером Бастион: Добро пожаловать на Международное радио Франции, сейчас 10 вечера в Париже, 8 вечера по всемирному времени, и сейчас время для вашего "Journal en français facile"! Et à la Une de l'actualité de ce dimanche 28 juin : And in the headlines this Sunday, June 28: Y en la portada de este domingo 28 de junio: И в новостях в это воскресенье 28 июня: - le deuxième tour des élections municipales en France, qui avait été repoussé de 3 mois pour cause de crise sanitaire et qui enregistre un record d'abstentionnisme : la porte-parole du gouvernement dit éprouver une déception au vu des résultats de la majorité présidentielle. - the second round of municipal elections in France, which had been postponed by 3 months due to the health crisis and which recorded a record of abstentionism: the government spokesperson said she felt disappointed in view of the results of the presidential majority. - en Pologne une élection également : la présidentielle qui se jouera très certainement sur deux tours entre le Président sortant Andjey Duda, populiste, et le candidat libéral maire de Varsovie Rafal Trajskowski, donné vainqueur dans les sondages. - also in Poland an election: the presidential election which will most certainly be played out over two rounds between the outgoing President Andjey Duda, populist, and the liberal candidate mayor of Warsaw Rafal Trajskowski, given winner in the polls.

- et puis nous irons aux États-Unis, où la mort de l'Afro-Américain George Floyd entre les mains de la police continue de susciter des réactions de condamnation du racisme et certaines révisions de symboles de l'Histoire, vous l'entendrez. ------

JB : 59,50 % d'abstention, c'est le principal chiffre de la soirée qui résume cette journée électorale hors norme, décalé de 3 mois en raison de la pandémie de coronavirus. JB: 59.50% abstention, this is the main figure of the evening which sums up this extraordinary electoral day, postponed by 3 months due to the coronavirus pandemic. C'est près de 22 % de plus que pour la précédente municipale, en 2014. That's almost 22% more than in the previous municipal election in 2014. Un faible taux de participation qui préoccupe le chef de l'État Emmanuel Macron, d'autant que les résultats de la majorité présidentielle sont décevants, c'est le moins que l'on puisse dire - même si c'était attendu. Eine niedrige Wahlbeteiligung, die Staatschef Emmanuel Macron Sorgen bereitet, zumal die Ergebnisse der Präsidentenmehrheit gelinde gesagt enttäuschend waren - auch wenn dies erwartet worden war. The low turnout that worries head of state Emmanuel Macron, especially as the results of the presidential majority are disappointing, to say the least - even if it was expected. Alors pour faire un point sur la nouvelle carte de France des mairies, nous sommes avec Martin Guez qui va nous détailler tout cela. So, to give you an update on the new map of France's town halls, we're here with Martin Guez, who's going to take us through it all. Bonsoir Martin, on peut résumer la couleur des urnes de ce scrutin en parlant de vague verte, c'est bien cela ? Hello Martin, we can summarize the color of the ballot boxes of this election by speaking of green wave, is that right? Même à Lyon, les meilleurs, évidemment, c'est les Verts. Even in Lyon, the best, of course, are the Verts. Un comble dans la capitale des Gaules où l'écologiste Grégory Doucet l'emporte largement, plus de 50 % des voix et 20 points d'avance sur ses 2 poursuivants. This is quite a feat in the capital of Gaules, where environmentalist Grégory Doucet won by a wide margin, with over 50% of the vote and a 20-point lead over his 2 closest rivals. Une vague verte, en forme de raz de marée : à Strasbourg, Jeanne Barseghian, 39 ans, s'impose avec 42 %, dans son sillage, 2 autres femmes écolos l'emportent Anne Vignot à Besançon, et Leonor Moncond'huy, 29 ans seulement, élue à Poitiers mais surtout, en écho à Lyon, Marseille bascule dans l'escarcelle écologiste, l'inconnue Michèle Rubirola l'emporte aussi avec 10 points d'avance. Eine grüne Welle, wie eine Flutwelle: In Straßburg setzt sich die 39-jährige Jeanne Barseghian mit 42 % durch, in ihrem Gefolge gewinnen zwei weitere grüne Frauen Anne Vignot in Besançon und die erst 29-jährige Leonor Moncond'huy, die in Poitiers gewählt wird, aber vor allem, als Echo auf Lyon, fällt Marseille in die Hände der Grünen, die unbekannte Michèle Rubirola gewinnt ebenfalls mit 10 Punkten Vorsprung. A green wave, in the shape of a tidal wave: in Strasbourg, 39-year-old Jeanne Barseghian won with 42%, and in her wake, 2 other eco-women won: Anne Vignot in Besançon, and Leonor Moncond'huy, only 29, elected in Poitiers. But above all, echoing Lyon, Marseille fell into the ecologist's lap, with the unknown Michèle Rubirola also winning by 10 points. Bordeaux aussi, après 73 ans à droite, passe à gauche et se passe de vert avec l'élection de Pierre Hurmic, d'une courte tête face au maire sortant Nicolas Florian. Bordeaux too, after 73 years on the right, passes to the left and goes without green with the election of Pierre Hurmic, with a short head facing the outgoing mayor Nicolas Florian. Seule la digue lilloise résiste à la vague verte où Martine Aubry est réélue une 4e fois avec seulement 200 voix d'avance sur l'écolo Stéphane Baly. À retenir aussi la réélection à Paris de la maire sortante Anne Hidalgo et la victoire de Louis Alliot à Perpignan qui permet au Rassemblement national de prendre la tête d'une ville de plus de 100 000 habitants depuis 1995. Also worth noting is the re-election in Paris of outgoing mayor Anne Hidalgo and the victory of Louis Alliot in Perpignan, which has enabled the National Rally to take the helm of a city of more than 100,000 inhabitants since 1995. Enfin, le Premier ministre Édouard Philippe est à nouveau élu maire du Havre. Finally, Prime Minister Édouard Philippe is once again elected mayor of Le Havre. Seule éclaircie pour le parti au pouvoir, en plein naufrage face à la vague verte. The only ray of light for the ruling party, which is sinking in the face of the green wave.

JB : Vague verte disiez-vous donc Martin, merci ! JB: Green wave, you said Martin, thank you! C'est le terme employé par la porte-parole du parti Europe-Ecologie-Les-Verts Eva Sas, alors que l'eurodéputé Yannick Jadot, chef de file, salue la victoire d'une espérance autour d'un beau projet. So bezeichnete es die Sprecherin der Partei Europe-Ecologie-Les-Verts Eva Sas, während der führende Europaabgeordnete Yannick Jadot den Sieg einer Hoffnung um ein schönes Projekt herum begrüßt. On l'écoute, il s'exprimait sur France 2 ce soir. [Transcription manquante]

JB : En Pologne, c'est un second tour sans surprise - dans deux semaines - qui verra l'affrontement entre le président sortant, Andrzej Douda, et le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski. Selon les premières estimations sorties des urnes il y a une heure, le chef de l'État devance au premier tour de cette présidentielle son rival de plus de 10 points. Thomas Giraudeau, bonsoir ! Vous vous trouvez au quartier général des militants du maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, qui se sont retrouvés dans la capitale pour écouter leur candidat. You are at the headquarters of the activists of the mayor of Warsaw, Rafal Trzaskowski, who met in the capital to listen to their candidate. Applaudissements nourris lors de l'annonce des estimations, mais pas d'explosion de joie pour autant. Tosender Applaus bei der Bekanntgabe der Schätzungen, aber keine Freudenausbrüche. Applause received when the estimates were announced, but not an explosion of joy. À l'annonce des premières estimations, les applaudissements sont fournis, mais pas d'explosion de joie non plus du côté des partisans du maire de Varsovie. Avec un peu plus de 30 % des suffrages, il doit absolument rassembler toute l'opposition pour espérer battre Andrzej Duda. With a little more than 30% of the vote, he absolutely must rally all the opposition to hope to beat Andrzej Duda. Rafal Trzaskowski a donc lancé des appels dès ce dimanche soir. À la tribune, il a souligné les qualités de chacun des candidats qui ont terminé derrière lui. In the gallery, he highlighted the qualities of each of the candidates who finished behind him. D'abord l'indépendant Szymon Holownia, arrivé troisième avec plus de 13 % des voix. C'est grâce à sa présence que la participation à ce premier tour a enregistré un record selon le maire de Varsovie. It is thanks to his presence that participation in this first round recorded a record according to the Mayor of Warsaw. Ensuite le candidat du parti paysan et celui de la gauche. Rafal Trzaskowski a assuré qu'il défendrait les minorités, notamment les LGBT, attaqués par le pouvoir ces dernières semaines. Puis, il s'est adressé aux électeurs d'extrême droite, en déclarant qu'il a beaucoup de points communs avec leur candidat, arrivé quatrième avec un peu plus de 7 % des voix. Then, he addressed voters on the far right, declaring that he has a lot in common with their candidate, who came fourth with just over 7% of the vote. Selon lui, l'enjeu du second tour n'est pas un choix entre Andrzej Duda et lui, mais un choix entre une Pologne ouverte et une autre qui vit dans le passé et qui se cherche des ennemis. Thomas Giraudeau, Varsovie, RFI.

JB : Il était ultra-favori : l'Islande a réélu triomphalement pour quatre ans son président sortant Gudni Johannesson, avec plus de 92 % des suffrages selon les résultats définitifs publiés dimanche. Avec cet universitaire, professeur d'histoire, de 52 ans sans étiquette politique, l'île volcanique de 365 000 habitants qui votait samedi a fait le choix de la continuité, douze ans après la faillite spectaculaire de ses banques en 2008, et à l'aube d'une nouvelle crise économique mondiale due au coronavirus. Et puisque nous sommes dans les élections, restons-y : au Malawi, le nouveau président Lazarus Chakwera a remporté hier avec 58 % des voix l'élection présidentielle de ce pays d'Afrique de l'Est, frontalier de la Tanzanie, la Zambie et le Mozambique. L'ancien chef de l'opposition a été investi pour un mandat de cinq ans par la Cour Suprême après l'annulation du scrutin remporté par le Président sortant et des mois de contestation. The former opposition leader was invested for a five-year term by the Supreme Court after the cancellation of the ballot won by the outgoing President and months of contestation. Aux États-Unis, la prestigieuse université américaine de Princeton, dans le New Jersey, va retirer le nom de Woodrow Wilson à la fois de l'une de ses écoles et d'une résidence pour étudiants. Le directeur de l'université explique que le racisme affiché de l'ancien président américain en faisait une « dénomination inappropriée ». The university's director explains that the former U.S. president's open racism made it an "inappropriate name." Depuis la mort de George Floyd, les Américains se sont engagés dans une relecture critique de leur Histoire. La volonté de s'éloigner de l'héritage confédéré du Sud gagne du terrain. The desire to move away from the Confederate heritage of the South is gaining ground. C'est le cas aussi au Mississippi. L'État pourrait changer de drapeau. The state could change its flag. C'est le seul, Marie Normand, à encore arborer les couleurs de l'ancien drapeau de bataille des États confédérés. He is the only one, Marie Normand, to still display the colors of the old battle flag of the Confederate States. La Géorgie l'avait retiré en 2003. Marie Normand.

Ce Dixie Flag, 13 étoiles blanches dans un X bleu sur fond rouge, apparait dans le coin supérieur gauche du drapeau du Mississippi depuis 1894. Pour une partie des Blancs du Sud, ce drapeau représente leur héritage historique, mais pour une partie croissante d'Américains, il symbolise avant tout l'esclavage, la ségrégation, d'autant plus que les suprémacistes blancs se le sont largement approprié. Für einen Teil der weißen Südstaatler repräsentiert diese Flagge ihr historisches Erbe, aber für einen wachsenden Teil der Amerikaner symbolisiert sie vor allem die Sklaverei, die Rassentrennung, zumal weiße Supremacists sie sich weitgehend zu eigen gemacht haben. For a part of the Whites of the South, this flag represents their historical heritage, but for a growing part of Americans, it symbolizes above all slavery, segregation, all the more since the white supremacists have largely appropriated it. Redessiner ce drapeau, c'est un vieux dossier. En 2001, un gouverneur démocrate avait déjà soumis l'idée à référendum. Mais 65 % des électeurs s'y étaient opposés et le gouverneur avait été congédié l'année suivante. Sujet sensible donc, mais qui trouve un nouvel élan à la faveur de l'immense mouvement antiraciste aux États-Unis. Le gouverneur républicain Tate Reeves a déclaré hier, pour la première fois, qu'il ratifierait le projet de loi s'il était voté. Et c'est en bonne voie : hier, les élus des deux chambres du Congrès local ont ouvert la voie à un débat et un projet de loi doit être présenté dès cet après-midi. Les deux partis sont d'accord : pas d'emblème confédéré, mais obligatoirement la devise « In god we trust », « En Dieu nous croyons », sur le futur drapeau, qui devra être validé par les électeurs du Mississippi, le 3 novembre, date aussi de l'élection présidentielle. JB : Rappelons que La Géorgie avait elle retiré cet emblème de son drapeau en 2003