×

We use cookies to help make LingQ better. By visiting the site, you agree to our cookie policy.


image

RFI: Journal en Français Facile, Journal en français facile 25/04/2020 20h00 GMT

Journal en français facile 25/04/2020 20h00 GMT

Julien Coquelle-Roëhm : L'heure de retrouver comme tous les soirs votre Journal en français facile avec à la une : - l'abolition de la peine de flagellation en Arabie Saoudite très souvent dénoncée par les défenseurs des droits de l'homme. Riyad dit vouloir « se conformer aux normes internationales ».

- plus de 200 000 morts dans le monde depuis le début de la pandémie de coronavirus. L'Autriche prépare le retour à l'école de plus d'un million d'élèves confinés depuis plus d'un mois. La Russie se prépare elle à une forte récession.

- et puis les négociations qui coincent entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. La perspective d'un accord post Brexit en fin d'année s'éloigne encore un peu. -----

JCR : C'est une décision qui restera dans les mémoires, la fin d'un châtiment cruel dans un pays qui l'a beaucoup pratiqué. L'Arabie saoudite a aboli aujourd'hui la flagellation jusqu'ici utilisée pour certaines condamnations pour meurtre ou adultère notamment. C'est la Cour Suprême saoudienne qui a annoncé cette décision aux tribunaux du royaume. Information relayée par la presse gouvernementale dans un pays régulièrement critiqué pour son bilan en matière de droits humains, Nicolas Falez.

Le blogueur saoudien Raif Badawi condamné à 1 000 coups de fouet en plus de sa peine de 10 ans de prison pour apostasie, c'était en 2014, un cas parmi d'autres du recours à la flagellation dans le système judiciaire du pays. Mais les fouets appartiennent désormais au passé, ce dont se félicite la très officielle Commission des Droits humains du royaume qui précise que les condamnés qui attendaient l'exécution de leur peine de flagellation verront celle-ci commuée en peine de prison ou en amende. Restent d'autres raisons pour lesquelles l'Arabie saoudite est régulièrement critiquée par les organisations de Défense des Droits de l'Homme comme la peine de mort : 184 décapitation l'année dernière. Un bilan annuel record selon Amnesty International. Le royaume est également montré du doigt pour les emprisonnements arbitraires pour faire taire toute voix dissidente, on a appris cette semaine le décès en prison du militant des Droits humains Abdallah al Hamid, victime d'un AVC alors qu'il purgeait une peine de 11 années de prison. JCR : L'Arabie saoudite où comme dans beaucoup de pays le ramadan a commencé hier. Tout autour du globe, les musulmans qui vivent dans des pays confinés vivront cette période de jeûne et de prière sans pouvoir se réunir ou aller à la mosquée. En Libye, l'Union européenne appelle les acteurs de la guerre civile à une trêve humanitaire et à s'inspirer de l'esprit du ramadan pour reprendre les pourparlers et parvenir à un véritable cessez le feu. Cela fait plus d'un an que les troupes du Maréchal Haftar tentent de prendre Tripoli aux forces alliées du gouvernement d'Union Nationale. C'est un nouveau cap symbolique, le monde vient de franchir la barre des 200 000 morts du Covid-19. Parmi eux, on décompte plus de 120 000 décès en Europe. Sur le « Vieux Continent » comme on l'appelle, certains pays commencent tout de même à penser à l'après. Comme l'Autriche qui a présenté hier son plan de réouverture des écoles. À la maison depuis la mi-mars, les élèves autrichiens vont pouvoir retourner progressivement en classe au mois de mai, si le nombre de contaminations ne repart pas à la hausse. Le port du masque sera obligatoire pour les élèves de plus de 10 ans dans l'école mais pas en classe. À Vienne, les précisions de notre correspondante Isaure Hiace.

L'opposition réclamait un plan précis, c'est maintenant chose faite. Selon le calendrier présenté par le gouvernement, les cours vont reprendre par niveau. Dès le 4 mai, les 100 000 élèves en fin d'étude qui préparent un examen retourneront en classe. Suivront, le 15, 700 000 enfants âgés de 6 à 14 ans et enfin, le 29, les 300 000 élèves restants de plus de 14 ans. Pour assurer les distances de précaution, les classes seront divisées en deux : un premier groupe aura cours du lundi au mercredi, un second du jeudi au vendredi. L'emploi du temps s'inversera la semaine suivante. Une reprise échelonnée donc mais jugée trop rapide et inadaptée par Paul Kimberger, représentant d'un des principaux syndicats enseignant. « Les groupes me paraissent trop grand. Il y aura dans chaque groupe environs 11 à 12 élèves, nous aurions préféré qu'il n'y en ait que 5 ou 6. Là, nous courons le risque de ne pas pouvoir réellement respecter les mesures d'hygiène et de protection, c'est pourquoi nous craignons que les chiffres d'infection augmentent de nouveau.» Le rythme de l'enseignement sera toutefois réduit : programme allégé, aucun devoir en classe et pour ceux qui ont des difficultés scolaires, des cours de rattrapage seront organisés cet été. Isaure Hiace, Vienne, RFI.

JCR : Et la question du retour à l'école se pose aussi en France. Il se fera pour les volontaires à partir du 11 mai. Mais dans quelles conditions ? On apprend ce soir que le gouvernement français dévoilera ce mardi son plan pour le déconfinement du pays. Ce sera Édouard Philippe qui viendra le présenter à l'Assemblée Nationale. Un déconfinement qui pose encore beaucoup de questions partout dans le monde et qui sera accompagné dans beaucoup de pays par les difficultés économiques créées par la pandémie. En Russie par exemple, le recul de l'activité économique est déjà très important. Et les autorités s'attendent à une profonde récession. Précisions à Moscou de Daniel Vallot.

De nombreux chiffres circulaient depuis plusieurs semaines à Moscou, sur la récession à venir, mais c'est la première fois que la Banque centrale russe s'essaie à une prédiction. Et pour l'institution monétaire, le recul sera très important : de 4 à 6 % du PIB en 2020 : « la situation a changé radicalement » depuis le mois de mars, explique la Banque dans le communiqué publié ce vendredi. Et de fait, en quelques semaines, l'économie russe a vu tous ses indicateurs passer dans le rouge. Baisse de la production industrielle, mise à l'arrêt de pans entiers de l'économie, recul des dépenses et de la consommation : les effets de la pandémie se font déjà sentir avec un facteur aggravant pour l'économie russe : sa dépendance aux exportations de pétrole. L'effondrement des cours du brut constitue bien sûr une très mauvaise pour la Russie. Face à la déroute qui se profile, la banque centrale de Russie opte pour une baisse légère de ses taux directeurs, qui passent de 6 % à 5,5 %. De son côté, le gouvernement russe envisage de nouvelles mesures de soutien à l'économie. Pour l'heure, de nombreux observateurs estiment insuffisantes les sommes débloquées par les autorités pour venir en aide aux entreprises russes, et aux familles en difficulté. Une certitude : après les années de stagnation qui ont suivi l'annexion de la Crimée, la reprise économique espérée par Vladimir Poutine n'aura pas lieu. C'est au contraire une crise majeure qui se profile, comparable à celles subies par la Russie, en 2014, ou à la fin des années 2000. Daniel Vallot Moscou RFI.

JCR : Et parmi les secteurs qui souffrent le plus de la crise économique il y a bien sûr le secteur aérien. L'ONG humanitaire Aviations Sans Frontières appelle aujourd'hui l'aviation à soutenir la lutte contre le coronavirus. Elle a demandé aux avions d'affaire, aux petites compagnies, et aux propriétaires d'appareils de mettre à disposition gratuitement leurs avions et leurs équipages. Cela permet notamment de transporter du matériel mais aussi des soignants comme nous l'explique Gérard Feldzer, président d'Aviations sans Frontières. [Transcription manquante]

JCR : Propos recueillis par Philippe Lecaplain.

Et puis voilà un problème qui remonte bien avant la pandémie. Le Royaume-Uni et l'Union européenne doivent toujours s'entendre sur leur relation après le Brexit d'ici la fin de l'année et le deuxième cycle de pourparlers n'a pas beaucoup avancé. Hier, le négociateur de l'UE Michel Barnier et son homologue britannique David Frost se sont rejetés la faute. Anissa El Jabri.

C'est très rare chez le pondéré Michel Barnier, le négociateur de l'UE était visiblement agacé vendredi, « Le Royaume-Uni, a-t-il dit, ne peut pas refuser de prolonger la transition et dans le même temps ralentir les discussions dans certains domaines ». Le Royaume-Uni parle de son côté de « progrès limités ». Il reste deux cycles de négociations avant la date butoir : Londres a jusqu'au 1er juillet pour éventuellement prolonger les discussions avec dans le cas contraire le risque d'une sortie sans accord sur la relation. Sur la table des sujets cruciaux pour les britanniques : les transports, le nucléaire civil, le commerce des biens… pour les européens : la pêche et l'équité des règles de concurrence sociales et environnementales. Toujours la même tactique britannique : ne rien lâcher en pensant que les 27 céderont avant sauf que les 27 sont désormais très absorbés par le dossier majeur : la réponse européenne à la récession qui a commencé. Et l'opinion britannique inquiète, elle aussi bouge. Selon les dernières enquêtes d'opinion la réponse à la pandémie prime sur un Brexit le 31 décembre prochain. JCR : Anissa el Jabri. On termine avec elle ce Journal en français facile, merci à vous de l'avoir suivi. Vous pouvez le réécouter et le lire sur le site de RFI Savoirs. On s'y retrouve quand vous voulez et dans cinquante minutes pour un nouveau journal


Journal en français facile 25/04/2020 20h00 GMT Zeitung in leichtem Französisch 25/04/2020 20:00 GMT Journal in easy French 25/04/2020 20h00 GMT Журнал на легком французском языке 25/04/2020 20h00 GMT Journal på lätt franska 25/04/2020 20h00 GMT 简单法语日记 04/25/2020 8:00 p.m. GMT

Julien Coquelle-Roëhm : L'heure de retrouver comme tous les soirs votre Journal en français facile avec à la une : - l'abolition de la peine de flagellation en Arabie Saoudite très souvent dénoncée par les défenseurs des droits de l'homme. Riyad dit vouloir « se conformer aux normes internationales ».

- plus de 200 000 morts dans le monde depuis le début de la pandémie de coronavirus. L'Autriche prépare le retour à l'école de plus d'un million d'élèves confinés depuis plus d'un mois. La Russie se prépare elle à une forte récession.

- et puis les négociations qui coincent entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. La perspective d'un accord post Brexit en fin d'année s'éloigne encore un peu. -----

JCR : C'est une décision qui restera dans les mémoires, la fin d'un châtiment cruel dans un pays qui l'a beaucoup pratiqué. L'Arabie saoudite a aboli aujourd'hui la flagellation jusqu'ici utilisée pour certaines condamnations pour meurtre ou adultère notamment. C'est la Cour Suprême saoudienne qui a annoncé cette décision aux tribunaux du royaume. Information relayée par la presse gouvernementale dans un pays régulièrement critiqué pour son bilan en matière de droits humains, Nicolas Falez.

Le blogueur saoudien Raif Badawi condamné à 1 000 coups de fouet en plus de sa peine de 10 ans de prison pour apostasie, c'était en 2014, un cas parmi d'autres du recours à la flagellation dans le système judiciaire du pays. Mais les fouets appartiennent désormais au passé, ce dont se félicite la très officielle Commission des Droits humains du royaume qui précise que les condamnés qui attendaient l'exécution de leur peine de flagellation verront celle-ci commuée en peine de prison ou en amende. Restent d'autres raisons pour lesquelles l'Arabie saoudite est régulièrement critiquée par les organisations de Défense des Droits de l'Homme comme la peine de mort : 184 décapitation l'année dernière. Un bilan annuel record selon Amnesty International. Le royaume est également montré du doigt pour les emprisonnements arbitraires pour faire taire toute voix dissidente, on a appris cette semaine le décès en prison du militant des Droits humains Abdallah al Hamid, victime d'un AVC alors qu'il purgeait une peine de 11 années de prison. The kingdom has also been singled out for arbitrary imprisonment to silence any dissenting voice, with news this week of the death in prison of human rights activist Abdallah al Hamid, victim of a stroke while serving an 11-year prison sentence. JCR : L'Arabie saoudite où comme dans beaucoup de pays le ramadan a commencé hier. Tout autour du globe, les musulmans qui vivent dans des pays confinés vivront cette période de jeûne et de prière sans pouvoir se réunir ou aller à la mosquée. All around the world, Muslims living in confined countries will experience this period of fasting and prayer without being able to gather or go to the mosque. En Libye, l'Union européenne appelle les acteurs de la guerre civile à une trêve humanitaire et à s'inspirer de l'esprit du ramadan pour reprendre les pourparlers et parvenir à un véritable cessez le feu. In Libya, the European Union is calling on those involved in the civil war to call a humanitarian truce and draw inspiration from the spirit of Ramadan to resume talks and achieve a genuine ceasefire. Cela fait plus d'un an que les troupes du Maréchal Haftar tentent de prendre Tripoli aux forces alliées du gouvernement d'Union Nationale. C'est un nouveau cap symbolique, le monde vient de franchir la barre des 200 000 morts du Covid-19. Parmi eux, on décompte plus de 120 000 décès en Europe. Sur le « Vieux Continent » comme on l'appelle, certains pays commencent tout de même à penser à l'après. Comme l'Autriche qui a présenté hier son plan de réouverture des écoles. À la maison depuis la mi-mars, les élèves autrichiens vont pouvoir retourner progressivement en classe au mois de mai, si le nombre de contaminations ne repart pas à la hausse. Le port du masque sera obligatoire pour les élèves de plus de 10 ans dans l'école mais pas en classe. À Vienne, les précisions de notre correspondante Isaure Hiace.

L'opposition réclamait un plan précis, c'est maintenant chose faite. Selon le calendrier présenté par le gouvernement, les cours vont reprendre par niveau. Dès le 4 mai, les 100 000 élèves en fin d'étude qui préparent un examen retourneront en classe. Suivront, le 15, 700 000 enfants âgés de 6 à 14 ans et enfin, le 29, les 300 000 élèves restants de plus de 14 ans. Pour assurer les distances de précaution, les classes seront divisées en deux : un premier groupe aura cours du lundi au mercredi, un second du jeudi au vendredi. L'emploi du temps s'inversera la semaine suivante. Une reprise échelonnée donc mais jugée trop rapide et inadaptée par Paul Kimberger, représentant d'un des principaux syndicats enseignant. « Les groupes me paraissent trop grand. Il y aura dans chaque groupe environs 11 à 12 élèves, nous aurions préféré qu'il n'y en ait que 5 ou 6. Là, nous courons le risque de ne pas pouvoir réellement respecter les mesures d'hygiène et de protection, c'est pourquoi nous craignons que les chiffres d'infection augmentent de nouveau.» Le rythme de l'enseignement sera toutefois réduit : programme allégé, aucun devoir en classe et pour ceux qui ont des difficultés scolaires, des cours de rattrapage seront organisés cet été. Isaure Hiace, Vienne, RFI.

JCR : Et la question du retour à l'école se pose aussi en France. Il se fera pour les volontaires à partir du 11 mai. Mais dans quelles conditions ? On apprend ce soir que le gouvernement français dévoilera ce mardi son plan pour le déconfinement du pays. Ce sera Édouard Philippe qui viendra le présenter à l'Assemblée Nationale. Un déconfinement qui pose encore beaucoup de questions partout dans le monde et qui sera accompagné dans beaucoup de pays par les difficultés économiques créées par la pandémie. En Russie par exemple, le recul de l'activité économique est déjà très important. Et les autorités s'attendent à une profonde récession. Précisions à Moscou de Daniel Vallot.

De nombreux chiffres circulaient depuis plusieurs semaines à Moscou, sur la récession à venir, mais c'est la première fois que la Banque centrale russe s'essaie à une prédiction. Et pour l'institution monétaire, le recul sera très important : de 4 à 6 % du PIB en 2020 : « la situation a changé radicalement » depuis le mois de mars, explique la Banque dans le communiqué publié ce vendredi. Et de fait, en quelques semaines, l'économie russe a vu tous ses indicateurs passer dans le rouge. Baisse de la production industrielle, mise à l'arrêt de pans entiers de l'économie, recul des dépenses et de la consommation : les effets de la pandémie se font déjà sentir avec un facteur aggravant pour l'économie russe : sa dépendance aux exportations de pétrole. L'effondrement des cours du brut constitue bien sûr une très mauvaise pour la Russie. Face à la déroute qui se profile, la banque centrale de Russie opte pour une baisse légère de ses taux directeurs, qui passent de 6 % à 5,5 %. De son côté, le gouvernement russe envisage de nouvelles mesures de soutien à l'économie. Pour l'heure, de nombreux observateurs estiment insuffisantes les sommes débloquées par les autorités pour venir en aide aux entreprises russes, et aux familles en difficulté. Une certitude : après les années de stagnation qui ont suivi l'annexion de la Crimée, la reprise économique espérée par Vladimir Poutine n'aura pas lieu. C'est au contraire une crise majeure qui se profile, comparable à celles subies par la Russie, en 2014, ou à la fin des années 2000. Daniel Vallot Moscou RFI.

JCR : Et parmi les secteurs qui souffrent le plus de la crise économique il y a bien sûr le secteur aérien. L'ONG humanitaire Aviations Sans Frontières appelle aujourd'hui l'aviation à soutenir la lutte contre le coronavirus. Elle a demandé aux avions d'affaire, aux petites compagnies, et aux propriétaires d'appareils de mettre à disposition gratuitement leurs avions et leurs équipages. Cela permet notamment de transporter du matériel mais aussi des soignants comme nous l'explique Gérard Feldzer, président d'Aviations sans Frontières. [Transcription manquante]

JCR : Propos recueillis par Philippe Lecaplain.

Et puis voilà un problème qui remonte bien avant la pandémie. Le Royaume-Uni et l'Union européenne doivent toujours s'entendre sur leur relation après le Brexit d'ici la fin de l'année et le deuxième cycle de pourparlers n'a pas beaucoup avancé. Hier, le négociateur de l'UE Michel Barnier et son homologue britannique David Frost se sont rejetés la faute. Anissa El Jabri.

C'est très rare chez le pondéré Michel Barnier, le négociateur de l'UE était visiblement agacé vendredi, « Le Royaume-Uni, a-t-il dit, ne peut pas refuser de prolonger la transition et dans le même temps ralentir les discussions dans certains domaines ». Le Royaume-Uni parle de son côté de « progrès limités ». Il reste deux cycles de négociations avant la date butoir : Londres a jusqu'au 1er juillet pour éventuellement prolonger les discussions avec dans le cas contraire le risque d'une sortie sans accord sur la relation. Sur la table des sujets cruciaux pour les britanniques : les transports, le nucléaire civil, le commerce des biens… pour les européens : la pêche et l'équité des règles de concurrence sociales et environnementales. Toujours la même tactique britannique : ne rien lâcher en pensant que les 27 céderont avant sauf que les 27 sont désormais très absorbés par le dossier majeur : la réponse européenne à la récession qui a commencé. Et l'opinion britannique inquiète, elle aussi bouge. Selon les dernières enquêtes d'opinion la réponse à la pandémie prime sur un Brexit le 31 décembre prochain. JCR : Anissa el Jabri. On termine avec elle ce Journal en français facile, merci à vous de l'avoir suivi. Vous pouvez le réécouter et le lire sur le site de RFI Savoirs. On s'y retrouve quand vous voulez et dans cinquante minutes pour un nouveau journal