×

We use cookies to help make LingQ better. By visiting the site, you agree to our cookie policy.


image

RFI: Journal en Français Facile, Journal en français facile 19/07/2020 20h00 GMT

Journal en français facile 19/07/2020 20h00 GMT

Loic Bussières : Bonsoir et bienvenue pour votre Journal en français facile. C'est Zéphyrin Kouadio qui est à mes côtés pour vous présenter cette édition. Bonsoir Zephyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Loic, bonsoir à tous.

LB : À la une : cet accord qui se fait attendre à Bruxelles. Les 27 négocient depuis 3 jours sur un plan de relance. Un plan qui butte toujours sur le veto des pays dits « frugaux », les Pays-Bas, l'Autriche, le Danemark et la Suède. ZK : L'épidémie de Covid-19 qui continue sa progression, plus de 600 000 morts du coronavirus. Aux États-Unis, Donald Trump persiste à faire preuve d'optimisme. D'autres dirigeants se disent dépassés, c'est le cas à Hong Kong. LB : Nous reviendrons également sur les élections législatives en Syrie. Les 3es depuis le début de la guerre il y a 9 ans. Le parti Baas au pouvoir devrait remporter la majorité des sièges.

------

ZK : Le feuilleton du sommet financier de l'Union européenne continue à Bruxelles avec une nouvelle réunion à 27 entre chefs d'États et de gouvernements. LB : Si l'on parle de feuilleton, c'est parce que les 27 ne parviennent pas à s'entendre. Hier soir, les négociations n'ont pas pu aller à leur terme. En cause : la volonté des pays surnommés « les pays frugaux » qui veulent réduire la part des subventions prévues dans le plan de relance et préfèrent une solution qui passeraient par des prêts. Ce qui seraient donc intégralement remboursables, contrairement aux subventions. Ce dimanche, les 27 sont de nouveau assis autour de la table du conseil européen. Pierre Benazet.

Pour les 27, le plat de résistance c'est le compromis que doit présenter le président du Conseil européen Charles Michel. Après le premier compromis de ce samedi, les 27 ont passé une partie de la nuit et toute la journée de ce dimanche à chercher par petits groupes ce qu'ils appellent des voies de passages, c'est-à-dire des terrains d'entente pour parvenir à se mettre d'accord sur un plan de relance acceptable à la fois par les pays du sud, et par les pays frugaux du nord de l'Europe. Les sujets de désaccord restent les mêmes depuis vendredi matin, sur le contrôle des plans nationaux des pays bénéficiaires, sur le volume des subventions qui ne devront pas être remboursées. Les pays frugaux poussent pour une répartition moitié/moitié alors que le plan franco-allemand initial proposait deux tiers de subventions. C'est en tout cas la première fois depuis longtemps qu'un sommet européen dure autant. Les sommets de trois jours se comptent sur les doigts d'une seule main dans l'histoire de l'UE. L'échéance désormais c'est peut-être l'ouverture des marchés financiers ce lundi matin comme au temps des sommets marathon pour le sauvetage des finances grecques il y a dix ans. ZK : À la une également, la pandémie de Covid-19 et ce cri d'alarme à Hong Kong. LB : « Nous sommes dépassés par le coronavirus », voilà ce que disent les autorités du territoire qui font face à une deuxième vague du virus. Et les chiffres sont inquiétant, Vincent Souriau avec même un nouveau record de contaminations.

Jusqu'ici, Hong Kong avait évité le pire grâce à une politique agressive dès le mois de janvier : identification rapide des malades, isolement, campagnes de tests massives et distanciation sociale. Au mois de juin, le Covid-19 semblait presque vaincu, mais il a resurgi et les autorités sont débordées. « La situation est vraiment critique et il n'y aucun signe de stabilisation. Nous avons convoqué ce matin une réunion d'urgence au plus haut niveau afin de renforcer nos mesures sanitaires car les derniers chiffres montrent que nous avons dépassé les 100 contaminations en l'espace de 24h. C'est un record depuis le début de l'épidémie et nous avons conscience de l'inquiétude que cela entraîne au sein de la population. » Les médecins de Hong Kong ne parviennent plus à identifier les chaînes de transmissions du virus à cause de la densité de population. Trop de contacts, trop de contagions potentielles pour tenter de freiner la maladie. Carrie Lam annonce qu'elle va rendre le port du masque obligatoire y compris à l'intérieur des espaces publics et demande aux fonctionnaires de travailler de chez eux autant que possible. LB : L'inquiétude des autorités hong-kongaises alors que le bilan mondial du Covid-19 continue de gonfler avec près de 602 000 morts dont au moins 140 000 aux États-Unis. ZK : Les États-Unis qui restent le pays le plus touché par le virus.

LB : Ce qui n'empêche pas Donald Trump d'affirmer que la maladie va finir par disparaitre. « J'aurai raison au final » dit-il dans une interview à Fox News Sunday, malgré un nouveau bond des contaminations dans le pays, plus de 60 000 ces dernières 24h. Pour le président américain, « beaucoup de ces nouveaux cas sont des gens jeunes qui devraient guérir en un jour ».

ZK : À l'opposé de ces déclarations, en Iran, Hassan Rohani évoque une explosion des cas de Covid-19. LB : Au moins 25 millions d'Iraniens pourraient avoir été infectés par le coronavirus, selon le président pire encore, 35 millions d'autres risqueraient de le contracter faute d'immunité collective. Des déclarations inquiétantes qui expliquent peut-être la décision aujourd'hui de la Turquie de suspendre ses vols avec l'Iran, mais aussi l'Afghanistan. ZK : L'actualité de ce dimanche 19 juillet ce sont aussi les élections législatives en Syrie. LB : Les troisièmes depuis le début de la guerre il y a 9 ans. Un scrutin sans enjeu puisque le parti Baas au pouvoir devrait remporter la majorité des sièges. Seul fait marquant, pour la première fois depuis le début de la guerre, les zones autrefois rebelles mais reconquises depuis par le régime participent au scrutin. Sami Boukhelifa.

À travers ce scrutin le régime de Bachar Al Assad, montre qu'il marque son grand retour. Il réimpose sa souveraineté sur des territoires autrefois contrôlés par des rebelles ou par des jihadistes. Ainsi, les habitants de la Ghouta orientale, de Hassaké, de Deir Ezzor, sont également appelés aux urnes, cette fois-ci. Même Idlib toujours aux mains de groupes insurgés, a ses propres candidats. Ces futures députés seront élus par une population de déplacés, es habitants d'Idlib, ayant trouvé refuge dans des régions sous l'autorité des forces de Bachar Al Assad. Mais pas d'enjeux, pas de surprise, depuis près d'un demi-siècle c'est toujours le même parti, le Baas, du clan Al Assad, qui remporte haut la main ces élections législatives. Ce scrutin reporté à deux reprises cette année à cause du coronavirus, est également marqué par le marasme économique dans lequel se trouve la Syrie. La monnaie nationale est en chute libre. 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté selon les Nations unies, dans ce pays ravagé par près de dix années de guerre.

ZK : L'actualité en France, c'est cette habitude qui va désormais devenir une obligation légale : à partir de demain lundi, Il faudra impérativement porter un masque dans les espaces clos. LB : Une décision prise alors que les signes d'un regain de l'épidémie Covid-19 se font sentir ces derniers jours. Les espaces clos, ce sont les commerces, les marchés couverts, les banques ou encore les restaurants et cafés. Mais dans ces derniers cas, cette obligation est plutôt bien perçue. Patrick Nérolle, gère une brasserie au sud de Paris, écoutez son témoignage.

[Transcription manquante]

ZK : Au micro de Pauline Josse. À noter que ne pas porter de masque de protection sera désormais sanctionné d'une amende de 135 euros. LB : Toujours en France, l'enquête se poursuit au lendemain de l'incendie de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes. Un homme chargé de la fermeture de la cathédrale est entendu par la police. Selon le journal Ouest-France, sa garde à vue a été prolongée en début d'après-midi en raison de « quelques contradictions » dans son récit explique le Procureur de de la République de Nantes qui a ouvert une enquête pour « dégradation volontaire par incendie ». Un mot de sports avec cette nouvelle victoire pour Lexis Hamilton en Formule 1 pour le deuxième week-end de suite. Le pilote britannique de Mercedes remporte le Grande Prix de Hongrie, après l'Autriche la semaine dernière. Il prend la tête du Championnat du Monde.


Journal en français facile 19/07/2020 20h00 GMT Journal en français facile 07/19/2020 20h00 GMT

Loic Bussières : Bonsoir et bienvenue pour votre Journal en français facile. C'est Zéphyrin Kouadio qui est à mes côtés pour vous présenter cette édition. Bonsoir Zephyrin.

Zéphyrin Kouadio : Bonsoir Loic, bonsoir à tous.

LB : À la une : cet accord qui se fait attendre à Bruxelles. Les 27 négocient depuis 3 jours sur un plan de relance. Un plan qui butte toujours sur le veto des pays dits « frugaux », les Pays-Bas, l'Autriche, le Danemark et la Suède. ZK : L'épidémie de Covid-19 qui continue sa progression, plus de 600 000 morts du coronavirus. Aux États-Unis, Donald Trump persiste à faire preuve d'optimisme. D'autres dirigeants se disent dépassés, c'est le cas à Hong Kong. LB : Nous reviendrons également sur les élections législatives en Syrie. Les 3es depuis le début de la guerre il y a 9 ans. Le parti Baas au pouvoir devrait remporter la majorité des sièges.

------

ZK : Le feuilleton du sommet financier de l'Union européenne continue à Bruxelles avec une nouvelle réunion à 27 entre chefs d'États et de gouvernements. LB : Si l'on parle de feuilleton, c'est parce que les 27 ne parviennent pas à s'entendre. Hier soir, les négociations n'ont pas pu aller à leur terme. En cause : la volonté des pays surnommés « les pays frugaux » qui veulent réduire la part des subventions prévues dans le plan de relance et préfèrent une solution qui passeraient par des prêts. Ce qui seraient donc intégralement remboursables, contrairement aux subventions. Which would therefore be fully reimbursable, unlike grants. Ce dimanche, les 27 sont de nouveau assis autour de la table du conseil européen. Pierre Benazet.

Pour les 27, le plat de résistance c'est le compromis que doit présenter le président du Conseil européen Charles Michel. Après le premier compromis de ce samedi, les 27 ont passé une partie de la nuit et toute la journée de ce dimanche à chercher par petits groupes ce qu'ils appellent des voies de passages, c'est-à-dire des terrains d'entente pour parvenir à se mettre d'accord sur un plan de relance acceptable à la fois par les pays du sud, et par les pays frugaux du nord de l'Europe. Les sujets de désaccord restent les mêmes depuis vendredi matin, sur le contrôle des plans nationaux des pays bénéficiaires, sur le volume des subventions qui ne devront pas être remboursées. Les pays frugaux poussent pour une répartition moitié/moitié alors que le plan franco-allemand initial proposait deux tiers de subventions. C'est en tout cas la première fois depuis longtemps qu'un sommet européen dure autant. Les sommets de trois jours se comptent sur les doigts d'une seule main dans l'histoire de l'UE. L'échéance désormais c'est peut-être l'ouverture des marchés financiers ce lundi matin comme au temps des sommets marathon pour le sauvetage des finances grecques il y a dix ans. ZK : À la une également, la pandémie de Covid-19 et ce cri d'alarme à Hong Kong. LB : « Nous sommes dépassés par le coronavirus », voilà ce que disent les autorités du territoire qui font face à une deuxième vague du virus. Et les chiffres sont inquiétant, Vincent Souriau avec même un nouveau record de contaminations.

Jusqu'ici, Hong Kong avait évité le pire grâce à une politique agressive dès le mois de janvier : identification rapide des malades, isolement, campagnes de tests massives et distanciation sociale. Au mois de juin, le Covid-19 semblait presque vaincu, mais il a resurgi et les autorités sont débordées. « La situation est vraiment critique et il n'y aucun signe de stabilisation. Nous avons convoqué ce matin une réunion d'urgence au plus haut niveau afin de renforcer nos mesures sanitaires car les derniers chiffres montrent que nous avons dépassé les 100 contaminations en l'espace de 24h. C'est un record depuis le début de l'épidémie et nous avons conscience de l'inquiétude que cela entraîne au sein de la population. » Les médecins de Hong Kong ne parviennent plus à identifier les chaînes de transmissions du virus à cause de la densité de population. Trop de contacts, trop de contagions potentielles pour tenter de freiner la maladie. Carrie Lam annonce qu'elle va rendre le port du masque obligatoire y compris à l'intérieur des espaces publics et demande aux fonctionnaires de travailler de chez eux autant que possible. LB : L'inquiétude des autorités hong-kongaises alors que le bilan mondial du Covid-19 continue de gonfler avec près de 602 000 morts dont au moins 140 000 aux États-Unis. ZK : Les États-Unis qui restent le pays le plus touché par le virus.

LB : Ce qui n'empêche pas Donald Trump d'affirmer que la maladie va finir par disparaitre. « J'aurai raison au final » dit-il dans une interview à Fox News Sunday, malgré un nouveau bond des contaminations dans le pays, plus de 60 000 ces dernières 24h. Pour le président américain, « beaucoup de ces nouveaux cas sont des gens jeunes qui devraient guérir en un jour ».

ZK : À l'opposé de ces déclarations, en Iran, Hassan Rohani évoque une explosion des cas de Covid-19. LB : Au moins 25 millions d'Iraniens pourraient avoir été infectés par le coronavirus, selon le président pire encore, 35 millions d'autres risqueraient de le contracter faute d'immunité collective. Des déclarations inquiétantes qui expliquent peut-être la décision aujourd'hui de la Turquie de suspendre ses vols avec l'Iran, mais aussi l'Afghanistan. ZK : L'actualité de ce dimanche 19 juillet ce sont aussi les élections législatives en Syrie. LB : Les troisièmes depuis le début de la guerre il y a 9 ans. Un scrutin sans enjeu puisque le parti Baas au pouvoir devrait remporter la majorité des sièges. Seul fait marquant, pour la première fois depuis le début de la guerre, les zones autrefois rebelles mais reconquises depuis par le régime participent au scrutin. Sami Boukhelifa.

À travers ce scrutin le régime de Bachar Al Assad, montre qu'il marque son grand retour. Il réimpose sa souveraineté sur des territoires autrefois contrôlés par des rebelles ou par des jihadistes. Ainsi, les habitants de la Ghouta orientale, de Hassaké, de Deir Ezzor, sont également appelés aux urnes, cette fois-ci. Même Idlib toujours aux mains de groupes insurgés, a ses propres candidats. Ces futures députés seront élus par une population de déplacés, es habitants d'Idlib, ayant trouvé refuge dans des régions sous l'autorité des forces de Bachar Al Assad. Mais pas d'enjeux, pas de surprise, depuis près d'un demi-siècle c'est toujours le même parti, le Baas, du clan Al Assad, qui remporte haut la main ces élections législatives. Ce scrutin reporté à deux reprises cette année à cause du coronavirus, est également marqué par le marasme économique dans lequel se trouve la Syrie. La monnaie nationale est en chute libre. 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté selon les Nations unies, dans ce pays ravagé par près de dix années de guerre.

ZK : L'actualité en France, c'est cette habitude qui va désormais devenir une obligation légale : à partir de demain lundi, Il faudra impérativement porter un masque dans les espaces clos. LB : Une décision prise alors que les signes d'un regain de l'épidémie Covid-19 se font sentir ces derniers jours. Les espaces clos, ce sont les commerces, les marchés couverts, les banques ou encore les restaurants et cafés. Mais dans ces derniers cas, cette obligation est plutôt bien perçue. Patrick Nérolle, gère une brasserie au sud de Paris, écoutez son témoignage.

[Transcription manquante]

ZK : Au micro de Pauline Josse. À noter que ne pas porter de masque de protection sera désormais sanctionné d'une amende de 135 euros. LB : Toujours en France, l'enquête se poursuit au lendemain de l'incendie de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes. Un homme chargé de la fermeture de la cathédrale est entendu par la police. Selon le journal Ouest-France, sa garde à vue a été prolongée en début d'après-midi en raison de « quelques contradictions » dans son récit explique le Procureur de de la République de Nantes qui a ouvert une enquête pour « dégradation volontaire par incendie ». Un mot de sports avec cette nouvelle victoire pour Lexis Hamilton en Formule 1 pour le deuxième week-end de suite. Le pilote britannique de Mercedes remporte le Grande Prix de Hongrie, après l'Autriche la semaine dernière. Il prend la tête du Championnat du Monde.