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Poésie, POE, Edgar Allan: Le Corbeau (Version 2)

POE, Edgar Allan: Le Corbeau (Version 2)

UNE fois, par un minuit lugubre, tandis que je m'appesantissais, faible et fatigué, sur maint curieux et bizarre volume de savoir oublié — tandis que je dodelinais la tête, somnolant presque : soudain se fit un heurt, comme de quelqu'un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre — cela seul et rien de plus.

Ah !

distinctement je me souviens que c'était en le glacial Décembre : et chaque tison, mourant isolé, ouvrageait son spectre sur le sol. Ardemment je souhaitais le jour — vainement j'avais cherché d'emprunter à mes livres un sursis au chagrin — au chagrin de la Lénore perdue — de la rare et rayonnante jeune fille que les anges nomment Lénore : — de nom pour elle ici, non, jamais plus !

Et de la soie l'incertain et triste bruissement en chaque rideau purpural me traversait — m'emplissait de fantastiques terreurs pas senties encore : si bien que, pour calmer le battement de mon cœur, je demeurais maintenant à répéter « C'est quelque visiteur qui sollicite l'entrée, à la porte de ma chambre — quelque visiteur qui sollicite l'entrée, à la porte de ma chambre ; c'est cela et rien de plus.

» Mon âme devint subitement plus forte et, n'hésitant davantage « Monsieur, dis-je, ou Madame, j'implore véritablement votre pardon ; mais le fait est que je somnolais et vous vîntes si doucement frapper, et si faiblement vous vîntes heurter, heurter à la porte de ma chambre, que j'étais à peine sûr de vous avoir entendu. » — Ici j'ouvris, grande, la porte : les ténèbres et rien de plus.

Loin dans l'ombre regardant, je me tins longtemps à douter, m'étonner et craindre, à rêver des rêves qu'aucun mortel n'avait osé rêver encore ; mais le silence ne se rompit point et la quiétude ne donna de signe : et le seul mot qui se dit, fut le mot chuchoté « Lénore !

» Je le chuchotai — et un écho murmura de retour le mot « Lénore ! » — purement cela et rien de plus. Rentrant dans la chambre, toute mon âme en feu, j'entendis bientôt un heurt en quelque sorte plus fort qu'auparavant. « Sûrement, dis-je, sûrement c'est quelque chose à la persienne de ma fenêtre. Voyons donc ce qu'il y a et explorons ce mystère — que mon cœur se calme un moment et explore ce mystère ; c'est le vent et rien de plus. » Au large je poussai le volet ; quand, avec maints enjouement et agitation d'ailes, entra un majestueux Corbeau des saints jours de jadis. Il ne fit pas la moindre révérence, il ne s'arrêta ni n'hésita un instant : mais, avec une mine de lord ou de lady, se percha au-dessus de la porte de ma chambre — se percha sur un buste de Pallas juste au-dessus de la porte de ma chambre — se percha, siégea et rien de plus.

Alors cet oiseau d'ébène induisant ma triste imagination au sourire, par le grave et sévère décorum de la contenance qu'il eut : « Quoique ta crête soit chue et rase, non !

dis-je, tu n'es pas pour sûr un poltron, spectral, lugubre et ancien Corbeau, errant loin du rivage de Nuit — dis-moi quel est ton nom seigneurial au rivage plutonien de Nuit. » Le Corbeau dit : « Jamais plus. » Je m'émerveillai fort d'entendre ce disgracieux volatile s'énoncer aussi clairement, quoique sa réponse n'eût que peu de sens et peu d'à propos ; car on ne peut s'empêcher de convenir que nul homme vivant n'eut encore l'heur de voir un oiseau au-dessus de la porte de sa chambre — un oiseau ou toute autre bête sur le buste sculpté, au-dessus de la porte de sa chambre, avec un nom tel que : « Jamais plus. » Mais le Corbeau, perché solitairement sur ce buste placide, parla ce seul mot comme si, son âme, en ce seul mot, il la répandait. Je ne proférai donc rien de plus : il n'agita donc pas de plume — jusqu'à ce que je fis à peine davantage que marmotter « D'autres amis déjà ont pris leur vol — demain il me laissera comme mes Espérances déjà ont pris leur vol. » Alors l'oiseau dit : « Jamais plus. » Tressaillant au calme rompu par une réplique si bien parlée : « Sans doute, dis-je, ce qu'il profère est tout son fonds et son bagage, pris à quelque malheureux maître que l'impitoyable Désastre suivit de près et de très près suivit jusqu'à ce que ses chansons comportassent un unique refrain ; jusqu'à ce que les chants funèbres de son Espérance comportassent le mélancolique refrain de « Jamais — jamais plus. » Le Corbeau induisant toute ma triste âme encore au sourire, je roulai soudain un siège à coussins en face de l'oiseau et du buste et de la porte ; et m'enfonçant dans le velours, je me pris à enchaîner songerie à songerie, pensant à ce que cet augural oiseau de jadis — à ce que ce sombre, disgracieux, sinistre, maigre et augural oiseau de jadis signifiait en croassant : « Jamais plus. » Cela, je m'assis occupé à le conjecturer, mais n'adressant pas une syllabe à l'oiseau dont les yeux de feu brûlaient, maintenant, au fond de mon sein ; cela et plus encore, je m'assis pour le deviner, ma tête reposant à l'aise sur la housse de velours des coussins que dévorait la lumière de la lampe, housse violette de velours dévoré par la lumière de la lampe qu' Elle ne pressera plus, ah ! jamais plus. L'air, me sembla-t-il, devint alors plus dense, parfumé selon un encensoir invisible balancé par les Séraphins dont le pied, dans sa chute, tintait sur l'étoffe du parquet. « Misérable, m'écriai-je, ton Dieu t'a prêté — il t'a envoyé, par ces anges, le répit — le répit et le népenthès dans ta mémoire de Lénore ! Bois ! oh ! bois ce bon népenthès et oublie cette Lénore perdue ! » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! » « Prophète, dis-je, être de malheur ! prophète, oui, oiseau ou démon ! Que si le Tentateur t'envoya ou la tempête t'échoua vers ces bords, désolé et encore tout indompté, vers cette déserte terre enchantée — vers ce logis par l'horreur hanté : dis-moi véritablement, je t'implore ! y a-t-il du baume en Judée ? — dis-moi, je t'implore. » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! » « Prophète, dis je, être de malheur ! prophète, oui, oiseau ou démon ! Par les Cieux sur nous épars — et le Dieu que nous adorons tous deux — dis à cette âme de chagrin chargée si, dans le distant Eden, elle doit embrasser une jeune fille sanctifiée que les anges nomment Lénore — embrasser une rare et rayonnante jeune fille que les anges nomment Lénore. » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! » « Que ce mot soit le signal de notre séparation, oiseau ou malin esprit, » hurlai-je, en me dressant. « Recule en la tempête et le rivage plutonien de Nuit ! Ne laisse pas une plume noire ici comme un gage du mensonge qu'a proféré ton âme. Laisse inviolé mon abandon ! quitte le buste au-dessus de ma porte ! ôte ton bec de mon cœur et jette ta forme loin de ma porte ! » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! » Et le Corbeau, sans voleter, siège encore — siège encore sur le buste pallide de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre, et ses yeux ont toute la semblance des yeux d'un démon qui rêve, et la lumière de la lampe, ruisselant sur lui, projette son ombre à terre : et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s'élèvera — jamais plus !


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UNE  fois, par un minuit lugubre, tandis que je m'appesantissais, faible et fatigué, sur maint curieux et bizarre volume de savoir oublié — tandis que je dodelinais la tête, somnolant presque : soudain se fit un heurt, comme de quelqu'un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre — cela seul et rien de plus. One time, by a gloomy midnight, while I dwindled, weak and tired, on a curious and bizarre volume of forgotten knowledge - while I was nodding my head, almost dozing: suddenly there was a clash, as someone knocking softly, knocking on the door of my room - that alone and nothing more. Uma vez, numa meia-noite sombria, enquanto eu estava deitado, fraco e cansado, sobre muitos volumes curiosos e estranhos de conhecimento esquecido - enquanto acenava com a cabeça, quase a adormecer: de repente ouviu-se uma pancada, como se alguém batesse suavemente, batendo à porta do meu quarto - só isso e nada mais.

Ah ! Ah!

distinctement je me souviens que c'était en le glacial Décembre : et chaque tison, mourant isolé, ouvrageait son spectre sur le sol. distinctly I remember it was icy December: and each ember, dying in isolation, was working its specter on the ground. Recuerdo perfectamente que fue en el gélido diciembre: y cada fuego, muriendo aislado, trabajaba su fantasma en el suelo. 氷点下の12月だったことをはっきりと覚えている。 Ardemment je souhaitais le jour — vainement j'avais cherché d'emprunter à mes livres un sursis au chagrin — au chagrin de la Lénore perdue — de la rare et rayonnante jeune fille que les anges nomment Lénore : — de nom pour elle ici, non, jamais plus ! Ardently I wished for the day — vainly had I sought to borrow from my books a respite from sorrow — from the sorrow of the lost Lenore — of the rare and radiant maiden whom the angels call Lenore: — name for her here, no , never again! 私はその日を熱烈に願った。私は本から、失われたレノアの悲しみ--天使たちがレノアと呼ぶ、稀有で輝きに満ちた少女の悲しみ--から解放されることを、無駄に求めた!

Et de la soie l'incertain et triste bruissement en chaque rideau purpural me traversait — m'emplissait de fantastiques terreurs pas senties encore : si bien que, pour calmer le battement de mon cœur, je demeurais maintenant à répéter « C'est quelque visiteur qui sollicite l'entrée, à la porte de ma chambre — quelque visiteur qui sollicite l'entrée, à la porte de ma chambre ; c'est cela et rien de plus. And from the silk the uncertain and sad rustle in each purple curtain passed through me - filled me with fantastic terrors not yet felt: so that, to calm the beating of my heart, I now remained repeating "It is some visitor asking for entrance at my bedroom door — some visitor asking for entrance at my bedroom door; it is that and nothing more. Y desde la seda, el incierto y triste crujir de cada cortina purpúrea me atravesaba - me llenaba de fantásticos terrores que aún no había sentido: tanto que, para calmar los latidos de mi corazón, ahora me quedaba repitiendo "Es algún visitante que solicita la entrada, en la puerta de mi habitación - algún visitante que solicita la entrada, en la puerta de mi habitación; eso es todo y nada más. 心臓の鼓動を鎮めるために、私は今、「私の部屋のドアの前に、入室を勧誘している訪問者がいる。

» Mon âme devint subitement plus forte et, n'hésitant davantage « Monsieur, dis-je, ou Madame, j'implore véritablement votre pardon ; mais le fait est que je somnolais et vous vîntes si doucement frapper, et si faiblement vous vîntes heurter, heurter à la porte de ma chambre, que j'étais à peine sûr de vous avoir entendu. My soul suddenly grew stronger and, hesitating no longer, “Sir,” I said, “or Madame, I truly implore your forgiveness; but the fact is that I was dozing and you came knocking so softly, and so faintly you came knocking, knocking at my bedroom door, that I was hardly sure I had heard you. 私の魂は突然強くなり、もはやためらうことなく、「先生、あるいは奥様、本当にお許しください。 » — Ici j'ouvris, grande, la porte : les ténèbres et rien de plus. — Here I opened the door wide: darkness and nothing more. 「私はここでドアを大きく開けた。

Loin dans l'ombre regardant, je me tins longtemps à douter, m'étonner et craindre, à rêver des rêves qu'aucun mortel n'avait osé rêver encore ; mais le silence ne se rompit point et la quiétude ne donna de signe : et le seul mot qui se dit, fut le mot chuchoté « Lénore ! Far in the dark gazing, I stood a long time doubting, wondering and fearing, dreaming dreams that no mortal had dared to dream before; but the silence was not broken and the tranquility gave no sign: and the only word that was said was the whispered word "Lénore!" 遥か彼方の物陰で、私は疑い、不思議に思い、恐れ、人間にはまだ見る勇気のない夢を見ながら、長い間立ち尽くした!

» Je le chuchotai — et un écho murmura de retour le mot « Lénore ! I whispered it—and an echo whispered back the word "Lénore!" » — purement cela et rien de plus. —purely that and nothing more. 「純粋にそれだけだ。 Rentrant dans la chambre, toute mon âme en feu, j'entendis bientôt un heurt en quelque sorte plus fort qu'auparavant. Stepping back into the bedroom, my whole soul on fire, I soon heard a knock somehow louder than before. 魂が燃え上がった状態で部屋に戻ると、やがて前よりもなぜか大きな衝突音が聞こえてきた。 « Sûrement, dis-je, sûrement c'est quelque chose à la persienne de ma fenêtre. "Surely," I said, "surely it's something on my window shutter." 窓のシャッターに何かあるに違いない。 Voyons donc ce qu'il y a et explorons ce mystère — que mon cœur se calme un moment et explore ce mystère ; c'est le vent et rien de plus. So let's see what there is and explore this mystery — let my heart settle down for a moment and explore this mystery; it is the wind and nothing more. だから、そこにあるものを見て、この謎を探ろう。私の心を少し落ち着かせて、この謎を探ろう。それは風であり、それ以上のものではない。 » Au large je poussai le volet ; quand, avec maints enjouement et agitation d'ailes, entra un majestueux Corbeau des saints jours de jadis. Offshore I pushed the shutter; when, with much playfulness and flapping of wings, entered a majestic Raven of the holy days of yore. 「私がシャッターを押し開けると、昔の神聖な時代からやってきた威厳のあるカラスが、何度も遊び心たっぷりに羽ばたきながら入ってきた。 Il ne fit pas la moindre révérence, il ne s'arrêta ni n'hésita un instant : mais, avec une mine de lord ou de lady, se percha au-dessus de la porte de ma chambre — se percha sur un buste de Pallas juste au-dessus de la porte de ma chambre — se percha, siégea et rien de plus. He made not the slightest bow, he neither paused nor hesitated a moment: but, with a countenance of lord or lady, perched himself above the door of my chamber — perched on a bust of Pallas just above my bedroom door — perched, sat and nothing more. 彼はお辞儀もせず、一瞬たりとも立ち止まったりためらったりもしなかった。しかし、領主か淑女かのような表情で、私の寝室のドアの真上にあるパラスの胸像の上に腰を下ろした。

Alors cet oiseau d'ébène induisant ma triste imagination au sourire, par le grave et sévère décorum de la contenance qu'il eut : « Quoique ta crête soit chue et rase, non ! Then this ebony bird inducing my sad imagination to smile, by the grave and severe decorum of his countenance he had: “Although your crest is fallen and shaven, no! そしてこの黒檀の鳥は、その真剣で厳しい礼儀正しさによって、私の悲しい想像を微笑みへと誘った!

dis-je, tu n'es pas pour sûr un poltron, spectral, lugubre et ancien Corbeau, errant loin du rivage de Nuit — dis-moi quel est ton nom seigneurial au rivage plutonien de Nuit. say I, you sure are not a coward, spectral, mournful and ancient Raven, wandering far from the shore of Night — tell me what is your lordly name on the Plutonian shore of Night. 君はポルトルーンでも、妖怪でも、陰気で古風なレイヴンでもなく、夜の海岸から遠く離れてさまよっている。 » Le Corbeau dit : « Jamais plus. "The Raven said, "Never again. 「レイブンは言った。 » Je m'émerveillai fort d'entendre ce disgracieux volatile s'énoncer aussi clairement, quoique sa réponse n'eût que peu de sens et peu d'à propos ; car on ne peut s'empêcher de convenir que nul homme vivant n'eut encore l'heur de voir un oiseau au-dessus de la porte de sa chambre — un oiseau ou toute autre bête sur le buste sculpté, au-dessus de la porte de sa chambre, avec un nom tel que : « Jamais plus. I marveled greatly to hear this unsightly bird enunciate itself so clearly, although its answer had but little sense and little apropos; for one cannot help agreeing that no living man has yet had the good fortune to see a bird above the door of his chamber — a bird or any other beast on the sculpted bust, above the bedroom door, with a name such as: “Never again. 「というのも、生きている人間で、自分の部屋のドアの上に鳥がいるのを見た幸運に恵まれた者はまだ一人もいないからだ。 » Mais le Corbeau, perché solitairement sur ce buste placide, parla ce seul mot comme si, son âme, en ce seul mot, il la répandait. But the Raven, perched solitarily on that placid bust, spoke that single word as if, in that single word, he poured out his soul. 「しかしカラスは、この穏やかな胸像にぽつんと腰掛け、この一言で、まるで自分の魂を吐き出すかのように語った。 Je ne proférai donc rien de plus : il n'agita donc pas de plume — jusqu'à ce que je fis à peine davantage que marmotter « D'autres amis déjà ont pris leur vol — demain il me laissera comme mes Espérances déjà ont pris leur vol. So I uttered no more: so he waved no pen — till I did little more than mutter "Other friends already have taken their flight — tomorrow he will leave me as my Hopes already have taken their flight. だから私はそれ以上何も言わなかった:だから彼は羽を振らなかった。 » Alors l'oiseau dit : « Jamais plus. Then the bird said, "Never again." 「そして鳥は言った。 » Tressaillant au calme rompu par une réplique si bien parlée : « Sans doute, dis-je, ce qu'il profère est tout son fonds et son bagage, pris à quelque malheureux maître que l'impitoyable Désastre suivit de près et de très près suivit jusqu'à ce que ses chansons comportassent un unique refrain ; jusqu'à ce que les chants funèbres de son Espérance comportassent le mélancolique refrain de « Jamais — jamais plus. "Troubled at the calm broken by such a well-spoken reply:" Without doubt, I said, what he utters is all his funds and his baggage, taken from some unfortunate master whom the pitiless Disaster followed closely and very closely. followed until his songs contained a single chorus; until the funeral songs of his Hope included the melancholy refrain of "Never - never again." 私は言った。「間違いなく、彼が口にしたのは、無情な災難が彼の歌がひとつのリフレインになるまで、彼の希望の葬送の歌が『もう二度と』という哀愁を帯びたリフレインになるまで、綿密に尾行した不幸な主人から奪った全資金と荷物だ。 » Le Corbeau induisant toute ma triste âme encore au sourire, je roulai soudain un siège à coussins en face de l'oiseau et du buste et de la porte ; et m'enfonçant dans le velours, je me pris à enchaîner songerie à songerie, pensant à ce que cet augural oiseau de jadis — à ce que ce sombre, disgracieux, sinistre, maigre et augural oiseau de jadis signifiait en croassant : « Jamais plus. The Raven inducing all my sad soul still to smile, I suddenly rolled a cushioned seat in front of the bird and the bust and the door; and sinking into the velvet, I began to chain musing to musing, thinking what that auspicious bird of yore - what that somber, ugly, sinister, lean and augurous bird of yore, croakingly meant, "Never again." . "El Cuervo indujo a toda mi alma triste a sonreír todavía, de repente me hice con un asiento acolchado frente al pájaro y el busto y la puerta; y hundiéndome en el terciopelo, empecé a hilvanar pensamiento tras pensamiento, pensando en lo que aquel pájaro augural de antaño... en lo que aquel pájaro augural de antaño, oscuro, desgarbado, sombrío y flaco, quería decir cuando graznaba: 'Nunca más'. 私は突然、鳥と胸像とドアの向かいにクッションを敷き、ベルベットに身を沈めながら、昔のあの威厳のある鳥が、「もう二度と」と鳴いたのはどういう意味だったのだろう、と考え始めた。 » Cela, je m'assis occupé à le conjecturer, mais n'adressant pas une syllabe à l'oiseau dont les yeux de feu brûlaient, maintenant, au fond de mon sein ; cela et plus encore, je m'assis pour le deviner, ma tête reposant à l'aise sur la housse de velours des coussins que dévorait la lumière de la lampe, housse violette de velours dévoré par la lumière de la lampe qu' Elle  ne pressera plus, ah ! That I sat busy conjecturing, but not addressing a syllable to the bird whose fiery eyes were now burning deep in my bosom; this and more, I sat down to guess, my head resting comfortably on the velvet cover of the cushions devoured by the lamplight, violet cover of velvet devoured by the lamplight which She did not hurry no more, ah! 「その鳥の燃えるような瞳が、今、私の胸の中で燃えている。 ランプの光にむさぼられ、ランプの光にむさぼられ、ランプの光にむさぼられ、ランプの光にむさぼられ、ランプの光にむさぼられ、ランプの光にむさぼられ、ランプの光にむさぼられ、ランプの光にむさぼられ、ランプの光にむさぼられ、ランプの光にむさぼられ! jamais plus. L'air, me sembla-t-il, devint alors plus dense, parfumé selon un encensoir invisible balancé par les Séraphins dont le pied, dans sa chute, tintait sur l'étoffe du parquet. never again. The air, it seemed to me, then became denser, perfumed like an invisible censer swayed by the Seraphim whose feet, in their fall, tinkled on the fabric of the floor. もう二度と。空気は濃くなり、セラフィムが揺らす目に見えない香炉のように香りを放ち、その足が落ちるたびに、寄木細工の床の布地をチリンチリンと鳴らした。 « Misérable, m'écriai-je, ton Dieu t'a prêté — il t'a envoyé, par ces anges, le répit — le répit et le népenthès dans ta mémoire de Lénore ! 'Wretch,' I cried, 'your God has lent you — he has sent you, through these angels, respite — respite and nepenthe in your memory of Lenore! 「あなたの神は、この天使たちを通して、あなたに休息を、レノーレを偲ぶための休息とネペンテスをお与えになった! Bois ! Wood ! oh ! bois ce bon népenthès et oublie cette Lénore perdue ! drink this good nepenthe and forget this lost Lenore! » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! The Raven said, "Never again!" » « Prophète, dis-je, être de malheur ! » « Prophet, I say, to be of misfortune! 預言者」と私は言った! prophète, oui, oiseau ou démon ! prophet, yes, bird or demon! 預言者、そう、鳥か悪魔か! Que si le Tentateur t'envoya ou la tempête t'échoua vers ces bords, désolé et encore tout indompté, vers cette déserte terre enchantée — vers ce logis par l'horreur hanté : dis-moi véritablement, je t'implore ! That if the Tempter sent you or the tempest stranded you to these shores, desolate and still quite untamed, to this enchanted desert land — to this house haunted by horror: tell me truly, I implore you! もし誘惑者に送られたのなら、あるいは嵐に襲われたのなら、荒涼とした、まだ手つかずのこの海岸に、この荒れ果てた魅惑の土地に、そして恐怖に取り憑かれたこの住居に! y a-t-il du baume en Judée ? is there balm in Judea? ユダヤにバームはあるのか? — dis-moi, je t'implore. - tell me, I implore you. » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! » « Prophète, dis je, être de malheur ! The Raven said, "Never again!" “Prophet, I say, be of misfortune! prophète, oui, oiseau ou démon ! Par les Cieux sur nous épars — et le Dieu que nous adorons tous deux — dis à cette âme de chagrin chargée si, dans le distant Eden, elle doit embrasser une jeune fille sanctifiée que les anges nomment Lénore — embrasser une rare et rayonnante jeune fille que les anges nomment Lénore. prophet, yes, bird or demon! By the Heavens upon us scattered — and the God we both adore — tell this grief-laden soul if in distant Eden it shall kiss a sanctified maiden whom the angels name Lenore — kiss a rare and radiant maiden whom the angels call Lenore. 預言者よ、そう、鳥よ、悪魔よ!私たちの上に散らばる天によって--そして私たち二人が敬愛する神によって--この重荷を背負った悲しみの魂に告げよ、もし遠いエデンで、天使たちがレノーレと名づける聖なる乙女にキスをするのなら--天使たちがレノーレと名づける稀有な輝きを放つ乙女にキスをするのだと。 » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! » « Que ce mot soit le signal de notre séparation, oiseau ou malin esprit, » hurlai-je, en me dressant. The Raven said, "Never again!" "Let this word be the signal of our parting, bird or evil spirit," I yelled, standing up. 「カラスは言った!「鳥だろうと悪霊だろうと、それを別れの合図としよう」私は吠え、立ち上がった。 « Recule en la tempête et le rivage plutonien de Nuit ! “Step back into the tempest and Plutonian shore of Night! "嵐の中、そしてヌイトのプルトニア海岸に戻る! Ne laisse pas une plume noire ici comme un gage du mensonge qu'a proféré ton âme. Don't leave a black feather here as a token of the lie your soul has uttered. 魂がついた嘘の証として、ここに黒い羽根を残してはいけない。 Laisse inviolé mon abandon ! Leave my abandon inviolate! quitte le buste au-dessus de ma porte ! leave the bust above my door! ôte ton bec de mon cœur et jette ta forme loin de ma porte ! remove your beak from my heart and throw your form away from my door! » Le Corbeau dit : « Jamais plus ! » Et le Corbeau, sans voleter, siège encore — siège encore sur le buste pallide de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre, et ses yeux ont toute la semblance des yeux d'un démon qui rêve, et la lumière de la lampe, ruisselant sur lui, projette son ombre à terre : et mon âme, de cette ombre qui gît flottante à terre, ne s'élèvera — jamais plus ! " Der Rabe sagt: "Nie wieder!" Und der Rabe, ohne zu fliegen, sitzt immer noch - sitzt immer noch auf der pallidischen Büste von Pallas, direkt über der Tür meines Zimmers, und seine Augen haben die ganze Ähnlichkeit mit den Augen eines träumenden Dämons, und das Licht der Lampe, das auf ihn herabrinnt, wirft seinen Schatten auf den Boden: und meine Seele wird sich aus diesem Schatten, der auf dem Boden schwebt, erheben - nie wieder! The Raven said, "Never again!" And the Raven, without fluttering, still sits — still sits on the pallid bust of Pallas, just above the door of my room, and his eyes have all the likeness of the eyes of a dreaming demon, and the light of the lamp, streaming over him, casts its shadow on the ground: and my soul, from this shadow which lies floating on the ground, will rise — never more! 「鴉は言った!そしてカラスは飛ぶことなく、今も私の部屋のドアの真上にあるパラスの蒼白い胸像の上に座り、その目はまるで夢見る悪魔の目のようで、彼の上を流れるランプの光が地面に彼の影を落としている!